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L’homme arrêté par les Forces de l’ordre est un conducteur de moto-taxi.

 

L’affaire de viol pour laquelle le conducteur de moto-taxi a été mis aux arrêts remonte à six mois. Il s’agissait d’un viol collectif commis sur une jeune dame, qui vit dans la ville de Douala. Le forfait a été commis dans une bâtisse isolée, au quartier Kotto, dans l’arrondissement de Douala cinquième. C’est donc la victime qui a reconnu le mis en cause au lieu-dit «Cour suprême», au quartier Makepe. Selon celle-ci, le chauffeur de moto-taxi était le chef du groupe composé de quatre personnes. Par ses cris, elle a réussi à alerter les populations et un agent de police qui dirigeait la circulation.

 

Le présumé violeur une fois appréhendé et mis en exploitation, est passé aux aveux complets. Conduit au commissariat de sécurité publique du 12ème arrondissement de la ville de Douala, il a dénoncé trois de ses complices. Ces derniers sont activement recherchés par les Forces de l’ordre. Le présumé violeur reste en détention. Il doit être présenté au Procureur de la République.

 

Liliane N.

 

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Loin des discours empreints de tribalisme et de division qui animent les réseaux sociaux depuis quelques années maintenant, les camerounais « ordinaires » restent des hommes et des femmes qui s’aiment qui sont prêts à prendre des risques jusqu’au sacrifice pour venir en aide à un des leurs sans distinctions d’appartenance ethnique ou de proximité sociologique. L’effondrement d’un immeuble à Douala ce weekend a été le terrain d’expression de cette solidarité qui caractérisera toujours le citoyen du Cameroun.

 

Les témoignages recueillis sur les lieux de l’accident sont éloquents. Grâce à la bravoure et à la célérité des moto taximens et des passants ce fameux après-midi à Malanguè (le quartier de Douala où s’est produit le drame), le bilan de ce drame aurait été catastrophique. Dans les tours de 16 heures et plus quand l’immeuble de trois niveaux s’effondre brusquement, les camerounais des environs accourent à la rescousse des personnes restées coincées dans les décombres.

Dans ce mouvement spontané, on oublie les discours politiques, on oublie les théories de haines, les constructions de déstabilisations du tissu social national. A cet instant, ces citoyens ne pensaient plus qu’à cette femme et ses deux enfants qui sont restés coincés et qui appelaient à l’aide. Parmi ceux qui sont venus promptement au secours de ces personnes qui ne demandaient qu’à vivre, personne n’a chercher à savoir de quelle religion, ou de quelle appartenance philosophique étaient les sinistrés. Ils sont simplement venus à l’aide d’autres camerounais en détresse.

Ce genre de comportement républicain, ou tout simplement humain est récurent dans notre société. Au point où on se pose la question de savoir d’où vient finalement cette grande averse d’injures et de dénigrement de l’appartenance tribale auquel on assiste sur certains médias et sur les réseaux sociaux en particuliers. A voir ce qui se passe au quotidien, les camerounais semblent plutôt très solidaires et attachés les uns aux autres.

Un immeuble de 4 niveaux s’est effondré à Douala ce weekend 

Cette exacerbation du discours haineux tel que l’on l’observe sur les plateformes de communications numériques sont très loin des réalités quotidiennes des camerounais. Ces derniers se côtoient dans les marchés, prennent les mêmes taxis, « bâchent » sur les mêmes motos et partagent « une bière » dans les mêmes bars.

Toutes choses qui nous donnent de constater que le discours tant déploré vient d’ailleurs. Il vient peut-être des politiques en mal de sensations et qui veulent distraire les citoyens des vrais enjeux de développement. De toutes évidences, il est question aujourd’hui de démasquer le monstre de la haine et de la division, et de le renvoyer dans les abîmes.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le dénommé Issofa – accusé d’avoir défloré sa fille a décidé selon les témoins de cette ignominie de s’en prendre à toutes les petites filles qui passent sous ses yeux. 

 

Malheureusement pour ce « criminel », la population, mise au courant par les parents de sa dernière victime, a décidé de lui donner une grosse correction le week end dernier.

Il n’a eu la vie sauve que grâce à une patrouille des forces de maintien de l’ordre qui passait par là et pour l’heure, le présumé violeur médite sur son sort dans l’une des cellules du 9ème  arrondissement de la cité économique en attendant d’être conduit devant le procureur de la République.

Les faits racontés par les proches de la victime dans les colonnes de nos confrères de « 237 online »

« Il y a deux semaines, j’étais assise de l’autre coté en train de prendre de l’air. C’est là où la petite fille commence à pleurer avec ses amis en disant qu’elle n’aime pas ce qu’on lui fait ici au quartier. Elle disait qu’une fois, ils sont entrés dans la chambre, le type là a enlevé son caleçon, puis il s’est déshabillé à son tour, et après il est monté sur elle… Ce monsieur a aussi déviergé sa propre fille, et maintenant il veut en faire pareil avec les enfants des autres », raconte la tante de la petite fille.

Des dires corroborés par la maman de la mineure : « Ma fille m’a dit que chaque fois quand je pars au marché, il l’appelle pour l’emmener au lit, lui enlever le caleçon et la toucher avec son sexe… Il aurait fait cela à plusieurs reprises soit en la menaçant de la tuer, soit en lui promettant de lui faire des cadeaux si elle garde le silence. Je dois dire que j’ai remarqué que l’enfant dans la maison avait changé de comportement et elle est devenue plus renfermée et elle pleure tout le temps ».

Le viol : Un phénomène de plus en plus récurrent

Les spécialistes ne parviennent pas à donner les statistiques exactes et pour Valentin Nga Ndongo, sociologue cela est dû au simple fait que pour les familles qui en sont victimes, « c’est une honte et tout est mis en œuvre pour que l’information ne soit pas divulguée. Surtout que les violeurs sont dans la plupart des cas un parent proche (père – oncle – cousin- ami proche de la famille) ou alors des voisins que l’on côtoie au quotidien. Très peu de personnes acceptent de porter plainte, il n’y a qu’à faire un tour dans les tribunaux et vous pourrez vous en rendre compte.

Code pénal : Agressions sexuelles

Article 222-23 : Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle.

Article 222-24 : Le viol est puni de vingt ans de réclusion criminelle, lorsqu’il est commis sur un mineur de quinze ans…

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

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La désinfection dans les établissements scolaires situés dans la Commune de Douala 5e a commencé ce 26 mai 2020.

 

La Mairie de Douala 5e prépare déjà la rentrée scolaire prévue le 1er juin 2020. Pour éviter toute présence du virus de la Covid-19 dans les établissements scolaires qui sont logés dans son territoire, la Mairie a lancé ce 26 mai 2020, une opération de désinfection. Les premiers établissements désinfectés sont le Lycée de Bepanda, le Collège d’Enseignement Secondaire de la cité SIC, les écoles publiques de Bonéwonda etc. La désinfection va se poursuivre jusqu'au 30 mai 2020, soit à la veille du jour de reprise des cours.

Cette opération lancée par la Mairie de Douala 5e va donc rassurer certains parents qui jusqu’ici restaient réticents, à l’idée d’envoyer leurs enfants à l’école. Ils ont demandé que les autorités prennent des mesures qui vont protéger leur progéniture. Il faut indiquer que des actions comme celle initiée par la Mairie de Douala 5e, si elles parviennent à se multiplier et à devenir récurrentes, pourraient peut-être conduire certains syndicats des enseignants à changer de position. Justement les syndicats des enseignants ont indiqué, qu’ils s’opposent à la reprise des cours le 1er juin prochain en l’absence de l’adoption des mesures qu’ils ont formulées.

Ces mesures qu’ils ont proposé aux autorités sont :

1) Oaniser les examens sur la base de la couverture à jour des programmes scolaires 

2) Echelonner au besoin la reprise des classes en commençant dans le secondaire par les terminales pour éviter l’engorgement des campus ;

3) Assurer la disponibilité gratuite des masques et gels hydro-alcooliques pour tous les élèves et enseignants sur tous les campus scolaires ;

4) Limiter le nombre des élèves à 24/classe au maximum ;

5) Assurer la désinfection quotidienne et méticuleuse des campus scolaires ;

6) Prévoir des primes spéciales pour les enseignants pour la surcharge de travail et le risque imposés par le nouveau contexte ;

7) Mettre à la disposition des établissements scolaires du secondaire le reliquat des frais exigibles non débloqués à ce jour ;

8) Equiper sur les fonds de lutte contre la Covid-19 tous les centres d’examens pour leur permettre de répondre à toutes les urgences sanitaires qui pourraient survenir au cours du déroulement des examens de la session 2020.

 

Liliane N.   

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L’association des épouses des pasteurs de l’Eglise Evangélique du Cameroun, Région Synodale du Wouri Sud s’est rendu ce vendredi après-midi dans les locaux de la Mairie de Douala 2e. Avec elles, un important don de 500 masques barrières qu’elles ont remis aux responsables de la Mairie de Douala 2e afin de participer à la lutte contre la propagation du coronavirus dans la circonscription.

 

Il est 15heures sous le ciel de New Bell lorsque la délégation des représentantes de l’association des épouses des bergers de la Région Wouri Sud est reçue dans les services de la Mairie. Après avoir été installée, place à la cérémonie de remise de leur offrande. Cérémonie dirigée par le 3e adjoint de ladite Mairie en l’absence de la patronne des lieux Denise Fampou.

Tout de suite les dames vont à l’essentiel. Et des propos de la présidente de l’association, Mme Marie Madeleine NONO, il ressort que le choix de la Mairie de Douala 2e a été conduit par plusieurs facteurs qui mis ensemble ont convaincu les épouses des serviteurs de Dieu que c’est par là qu’il était bon de commencer.

Tout d’abord, la Mairie est située à proximité du siège de la région. Dans le quartier New Bell de Douala. Aussi, le quartier New Bell est parmi les quartiers de la ville de Douala où le risque de propagation de la maladie est le plus important. Ajouté à cela, le fait que Mme le maire est « une de leur mère et fille ». Allusion que Le Maire Denise Fampou est par ailleurs un membre de l’Eglise Evangélique du Cameroun. C’était l’occasion de lui signifier leur soutien dans cette lutte contre cette Covid 19 dans la commune de Douala II.

En tout 500 masques barrières ont été remis au représentant de la patronne des lieux. Des masques qui seront utilisés dans une campagne de distribution gratuite de masques aux habitants de l’arrondissement. Des masques qui bénéficieront certainement aux citoyens qui jusqu’ici ont du mal à s’en procurer. Une action qui va en droite ligne avec celle récemment posée par le Chef de l’Etat. Rappelons que le Président de la République vient de faire un don de deux millions de masques barrières pour les populations camerounaises. Dans cette lutte contre la Covid 19, aucun effort ne sera de trop.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Selon le Dr Engelbert Kameni le Coordonnateur de l’Archidiocèse de Douala, le produit fait à base de plantes conçu par Mgr Samuel Kleda n’a pas encore de nom.

 

Dans sa posture de Coordonnateur de l’Archidiocèse de Douala, le Dr Engelbert Kameni s’est exprimé à propos d’un produit présenté comme étant, celui mis sur pied par Mgr Samuel Kleda, pour traiter la pandémie du Coronavirus. Ce produit est appelé kledavid. L’Archidiocèse est formelle.

Il ne s’agit pas du produit fait à base de plantes par l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc). D’ailleurs il n’a pas encore été baptisé. “Nous ne reconnaissons pas ce produit... Le produit (de Mgr Kleda) n’a pas encore de nom”, a-t-il déclaré sur les antennes du Poste national.  

Il faut rappeler qu’il y a moins d’un mois, où l’ancien président du Cenc est monté au créneau pour indiquer publiquement, qu’il n’a transmis à aucune personne la recette du produit, dont il se sert pour traiter les personnes atteintes par la Covid-19. « Je n’ai jamais mis sur le réseau, une recette à base de plantes pour soigner le Coronavirus. Que ça soit clair pour tout le monde. C’est une responsabilité grave », a-t-il déclaré.

L’ancien président du Cenc avait indiqué qu’il n‘a pas révélé la composition de son produit parce qu’il redoutait des manipulations malveillantes de plantes par des tiers. Et les faits semblent aujourd’hui donner raison au prélat. «Si les gens se disent ‘‘nous avons reçu des recettes de Monseigneur, maintenant nous nous lançons’’… ils risquent de s’empoisonner», avait-il déclaré, en mettant en garde.

Le "Kledavid" n’est donc pas le produit de Mgr Kleda. Son remède est disponible dans les formations sanitaires comme l’Hôpital catholique Saint-Paul de Nylon, l’hôpital catholique Notre Dame de l’Amour de Logpom, et l’hôpital catholique Saint Albert Le Grand de Bonabéri. 

Traitement du Covid-19 : Mgr Kleda “Tout le monde aura mon produit à partir de lundi (18 mai)”  

 

Liliane N.

 

 

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Trésor Elome, 27 ans a donné naissance à des jumeaux et au bout de quelques jours, il lui a été permis de repartir chez elle avec un seul enfant, tandis que l’autre restait bloqué jusqu’à ce qu’elle s’acquitte de la facture. Lasse de vivre ce traumatisme et craignant pour son bébé, elle a saisi par écrit David Eboutou afin de solliciter de l’aide.

 

Son témoignage  

« Je suis une jeune Camerounaise âgée de 27ans résident à douala (pk14) . Je vous écris en ce jour parce que je traverse une situation traumatisante qui m'empêche de savourer ma joie d'être Maman. Car le 01/04/20 dernier, j’ai accouché les jumeaux prématurés de 32 semaines pesant l'un 1k200 et l'autre 1k400 car tout au long de ma grossesse j'ai été très souffrante.

Alors le 01/04/20 à mon réveil les douleurs commencent et le saignement une fois il était 07h du matin j'ai rapidement fait mon sac et mon compagnon est allé appeler le voisin véhiculé le suppliant de nous accompagner à l’hôpital, nous avons fait le tour des hôpitaux ce jour à la recherche des couveuses mais rien partout. Tout était déjà saturé.

C'est après le dernier tour à l'hôpital de Deido qu'on nous demande de nous rendre à l'hôpital général. Nous somme arrivés là bas au environ de 19h.

Dieu merci il ne restait plus que 2 couveuses, l'une des sages femmes de garde a demandé que nous allons achetés les masques pour qu'elle me reçoive, quelques minutes plus tard j’ai été admise en salle, j'avais les œdèmes et la tension très élevée bref je présentais tous les signes de preeclamsie comme le disait la dame.

J’ai gardé la Foi ferme et je Priais dans mon codeur. Elle demanda à mon fiancé d'aller payer la caution de 100.000 F.CFA pour moi et 120.000 F.CFA pour les jumeaux.

Une fois en salle d'accouchement j’étais déjà à 220mmhz/148pls donc ma tension ne faisait qu'augmenter. N'ayant que 150.000 F à notre possession il paye d'abord ma caution et demande une doléance pour les enfants, chose qui lui a été accordée.

J'ai accouché à 20h09 la sortie de la fille et 20h13 le petit garçon normalement par la Grace de Dieu. Les enfants ont été amenés d'urgence en néonatologie. Une fois là bas, la première ordonnance est tombée. Il fallait les médicaments le plutôt possible, malgré la pluie leur papa s'est lancé à la recherche d'une pharmacie de garde c'est à pk14 qu'il achète les médicaments environ 30.000 F.

Quant à moi j'avais été internée en maternité chambre commune de trois lits 15.000 F la journée étant sous perfusion (d’oxen). J'ai passé 4 jours d'hospitalisation. C'est à la veille de ma sortie que j'ai rendue visite à mes enfants. Cela à été l'épreuve la plus douloureuse pour moi de les voir loin de moi, impuissante la seule chose que je pouvais faire était de Prier pour eux à chaque minute.

Depuis lors, c'est Ordonnance sur ordonnances. Ne vivant que de l'informel, on demandait des aides de part et d'autre.
Je suis sortie le 04/04 à 19h parce qu’il fallait payer 95.000fr encore pour mon séjour.

Mardi 07/04 nous nous somme rendus au service social de l’hôpital général, pour expliquer notre situation afin d'avoir leur aide mais hélas, la réponse à été (vous avez déjà commencé à payer vos factures, on ne peut plus vous aider).

Nous sommes allés à la caisse rencontrer la dame responsable de la facturation, même comme ça on nous a demandé de verser de l'argent tout doucement pendant le séjour des enfants.

Nous avons commencé les petits versements car il fallait tous les jours avoir un peu d'argent pour les ordonnances. Il y a de cela 3 semaines aujourd’hui, le garçon est sorti pour éviter l'augmentation des factures pour lui nous avons avancé ce jour 55.000 F que nous avons pris en prêt chez M. Minyem Samuel. La doléance nous a été faite, sachant que sa sœur était encore en couveuse.

Lui, sa facture était de 687.302 F. Il l'avait eu 2 kilos et sa santé était stable. Le bons de sortie avait été signé nous somme rentrés.

La semaine dernière, on m'annonce la sortie de la petite que je me rende au standard pour sa facture total qui s'élève a 876.302 F qui était le reste à payer. Puisque pour les deux, nous versions quand les factures partielles entaient déposées sur leurs couveuses.

En résumé, il reste à payer aujourd'hui un montant pour ce qui concerne le garçon de 621.868 F CFA.

La petite est donc confisquée à l'hôpital général depuis une semaine faute de moyen. Sa facture est de 876.302 F CFA le reste à payer.

Nous sommes sans force, nous avons essayé de partout, ça n'a pas donné. Je viens vers vous avec Foi de trouver une solution à notre probleme. J’ai beaucoup de douleur de la voir et repartir et les infirmières affirment que la petite pleure beaucoup elle veut rejoindre son frère.

Pardon pour tout l'amour du ciel aidez nous donc le reste à payer total est de 1.503.802 FCFA, aidez Pardon chaque jour il faut être à l'hôpital. Ce n'est pas facile, il faut le lait, les couches et les médicaments des deux côtés ce n’est pas évident pour nous. Je n'arrive même pas à exprimer ma joie d'avoir eu des jumeaux parce que ce qui m'arrive me dépasse.

Hier on m'a dit que ma fille pleure beaucoup parce qu'elle sent son frère loin d'elle. Cela m'amène aussi à beaucoup pleurer.

Pour tout renseignements à l'hôpital General, voici leurs références : Bb Elome 1 : dossier numéro 2333692 et Bb Elome 2 : dossier numéro 2333693 ».

 

N.R.M

 

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Le clinicien a décidé de donner les détails sur le cas du malade dont l’affaire a conduit à la fermeture de son officine aux médias – option qu’il dit regretter à cause du secret médical. Toutefois, il ne dit mot concernant la convocation envoyée par sa hiérarchie après les plaintes émises suite à des surfacturations  

 

« Nous les médecins, nous n’avons pas l’habitude de faire notre métier dans les médias. Et nous sommes toujours très gênés et très peinés quand on perd un malade.

Donc je vais commencer par adresser mes condoléances à cette famille, et regretter l’aspect médiatisation excessive que prend cette affaire, mais ils en portent seuls la responsabilité. C’est un patient qui a de gros antécédents cardiaques et qui est suivi à l’hôpital de la garnison militaire à Douala.

Il s’y est rendu jeudi dernier (7 avril 2020, ndlr), parce qu’il avait perdu la mobilité d’une partie de son corps. Et là-bas on a diagnostiqué un AVC. Il avait les problèmes de respiration. Ils ont voulu le mettre sous oxygène mais tous les lits de réanimation étaient occupés.

Ils sont allés à l’hôpital général, et compte tenu de la pandémie actuelle, tous les lits de réanimation là-bas aussi étaient occupés. Et on leur a demandé de venir ici à la polyclinique Marie O. Avec un diagnostic d’AVC, nous l’avons admis en réanimation mais très rapidement, je me suis posé la question de savoir pourquoi un malade d’AVC qui est un ancien hypertendu aurait des difficultés pour respirer.

Et sur ce, j’ai fait venir une ambulance médicalisée et nous l’avons conduit dans un centre de radiologie de la place pour faire un scanner cérébral et thoracique. Pourquoi j’ai fait ça ? Mais parce que de l’expérience que nous avons, nous a montré que la Covid donne plusieurs pathologies.

Elle est essentiellement pulmonaire parce que le virus entre par les voies aériennes respiratoires, mais j’ai déjà eu ici une insuffisance rénale aigue, nous avons eu deux cas d’an céphalées atteintes du cerveau à Covid, nous avons une forme digestive, et une forme pulmonaire. Le résultat par scanner est venu. Il y avait des images de pneumopathies bilatérales en ver dépoli type Covid 19 qui atteignait plus de 60% des poumons.

J’ai expliqué à ses enfants que c’était très grave et qu’il avait des facteurs de comorbidité c’est-à-dire son âge, son hypertension artérielle, et le fait qu’il avait fait plusieurs AVC et que la situation était grave mais que nous allions le soigner.

Mais qu’il fallait qu’ils aillent à l’hôpital Laquintinie, parce que c’est le centre de référence Covid avec HPPL de Yassa. Ils ont dit non, qu’ils voulaient que je le soigne ici. Je leur ai rappelé que le coût sera plus qu’à Laquintinie, et ils ont signé l’engagement. Effectivement, ils ont déposé la somme de 250.000 FCFA. Là-dedans, il faut d’abord retirer les frais de scanner et d’ambulance.

Voyant qu’ils avaient des difficultés, j’ai appelé mon confrère radiologue pour lui demander de faire des prix spéciaux pour cette famille. Les deux scanners et l’ambulance ont été facturés à moitié prix (le scanner cérébral coûte 100.000 il leur a été facturé à 50.000Fcfa.

Un scanner pulmonaire c’est 130.000, il leur a été fait à 60.000 FCFA. Une ambulance médicalisée, dans le cas de Covid 19, c’est 150.000 FCFA. Elle leur a été facturé à 70.000 FCFA. Voilà les efforts que nous avons faits, et nous avons soigné ce malade.

Mais malheureusement, il est décédé lundi matin. La famille ne posait aucun problème quand on leur a dit qu’il est décédé. Sauf qu’ils ont voulu des arrangements que j’ai refusé. C’est-à-dire que le chef de village attendait la dépouille parce qu’il était un notable dans son village. Je leur ai dit que ce n’était pas faisable.

Que pour des raisons de sécurité prises par le gouvernement, de protection sanitaire nationale, que les décès comme ceux-ci n’appartenaient plus aux familles, mais à l’Etat qui allait encadrer le processus.

Nous avons appelé la délégation régionale de la santé, qui devait envoyer une équipe pour les prélèvements post-mortels pour les statistiques officielles et stériliser, faire les mesures d’hygiène.

Ils sont allés à Laquintinie acheter la housse mortuaire, ils ont acheté le cercueil, ils sont venus avec le corbillard et tout a dégénéré. Et c’est normal, car certains membres de la famille exigeaient de voir le corps.

Et c’est normal qu’ils n’aient pas vu leur père pendant quatre jours, car c’est une maladie hautement contagieuse. On est obligé de protéger tout le monde, et c’est la grande désolation pour tout le monde. Voilà la situation. C’est tout » !

 

N.R.M

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Le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé a saisi le Préfet du Wouri, pour une fermeture immédiate de la Polyclinique Marie’O, situé dans son territoire de commandement, à Douala.

 

En moins de 48 heures, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsanté) a donné son verdict de l’affaire, qui oppose la Polyclinique Marie’O à une famille dont le membre est décédé dans son enceinte. Le Minsanté demande au Préfet du Wouri de fermer au plus vite ladite Polyclinique, pour des raisons qu’il précise bien dans sa correspondance.

“J’ai l’honneur de vous demander de procéder à la fermeture immédiate de la Polyclinique Marie’O de Douala, au regard des activités de cette Polyclinique en violation des dispositions de l’Arrêté sus-évoqué (Arrêté n°041/CAB.PM du 20 avril 2020 portant création et fonctionnement des Centres spéciaux de prise en charge des patients Covid-19 Ndlr)”, a écrit le Ministre à l’autorité administrative.

Pour mieux comprendre la décision sus rapportée du Minsanté, il convient de rappeler que la Polyclinique sanctionnée est impliquée dans un scandale récemment révélé au grand jour. Cette formation sanitaire privée s’est disputée le corps d’un père de famille décédé dans son enceinte. Selon les médecins qui ont suivi ledit père de famille, il était atteint de Coronavirus. 

« Nous l’avons pris en charge au début en nous disant que c’est un accident vasculaire cérébral. Mais très rapidement, le clinicien s’est demandé pourquoi un AVC a besoin d’oxygène de désaturation. On leur demandé de faire le scanner thoracique en attendant de faire le test de Covid. Le scanner a révélé que c’est le Covid-19 et le patient a aussitôt été admis à l’unité du Covid en attendant le transfert à l’Hôpital Laquintinie où il n’y avait pas de places », a déclaré le Dr Roger Ngoula.

Cette version des faits, les enfants du défunt la réfutent. Ils brandissent comme preuve, une facture s’élevant à plus de 6 millions de FCFA. Une somme déboursée pour la prise en charge de leur père. Pourtant, si on va sur l’hypothèse selon laquelle, le patient serait mort des suites de Coronavirus, la prise en charge aurait dû être gratuite et le patient aurait été interné à l’hôpital Laquintinie, requis pour cette tâche. 

« Notre père souffrait d’un AVC depuis 2015. Il avait l’habitude de suivre son traitement à la Garnison militaire, mais-là, il n’y avait pas d’oxygène. Ils nous ont référés à l’Hôpital général. Là-bas aussi, l’oxygène était en manque. C’est ainsi que nous sommes arrivés dans cet hôpital depuis jeudi (7 mai 2019, NDLR). Nous avons versé 1 million de FCFA pour les examens. Maintenant, on nous dit qu’il est mort de Covid. On a demandé le corps pour aller l’inhumer dignement, parce que c’est un notable. Mais ils ont refusé », a raconté l’un des enfants du défunt.

Tout compte fait, le Ministre Manaouda a décidé de sanctionner sévèrement la Polyclinique. Seulement, il reste la réponse à la question de savoir, si le père de famille est mort des suites de Coronavirus.

 

Liliane N.


 
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Ces enfants ont engagé de ce fait, un bras de fer pour récupérer la dépouille de leur père.

 

C’est avec conviction que le enfants d’un homme décédé dans la ville de Douala affirment qu’il n’est pas mort des suites de Coronavirus. Pourtant, le personnel soignant de la polyclinique Marie O, située au quartier Bali déclarent qu’il s’agit bel et bien d’un cas de décès dû au Covid-19. L’histoire alimente actuellement les conversations dans la capitale économique du pays. 

Les enfants du défunt qui ont tenté de prendre avec force la dépouille de leur père, affirment que celui-ci souffrait plutôt d’un Avc, qu’il a eu depuis 2015. « Notre père souffrait d’un AVC depuis 2015. Il avait l’habitude de suivre son traitement à la Garnison militaire, mais-là, il n’y avait pas d’oxygène. Ils nous ont référés à l’Hôpital général. Là-bas aussi, l’oxygène était en manque. C’est ainsi que nous sommes arrivés dans cet hôpital depuis jeudi (7 mai 2019, NDLR). Nous avons versé 1 million de FCFA pour les examens. Maintenant, on nous dit qu’il est mort de Covid. On a demandé le corps pour aller l’inhumer dignement, parce que c’est un notable. Mais ils ont refusé », raconte l’un des fils du défunt sur les antennes de la chaîne de télévision privée LTM.

Coronavirus : Altercations entre une famille et une polyclinique de Douala suite à l'annonce de la cause du décès d'un patient 

Cette version des faits qu’il donne, est réfutée par le Dr Roger Ngoula qui s’est occupé de l’homme décédé. « Nous l’avons pris en charge au début en nous disant que c’est un accident vasculaire cérébral. Mais très rapidement, le clinicien s’est demandé pourquoi un AVC a besoin d’oxygène de désaturation. On leur demandé de faire le scanner thoracique en attendant de faire le test de Covid. Le scanner a révélé que c’est le Covid-19 et le patient a aussitôt été admis à l’unité du Covid en attendant le transfert à l’Hôpital Laquintinie où il n’y avait pas de places », raconte-t-il.

Il faut observer que ce n’est pas la première fois que Douala connaît ce genre d’histoire. Le 19 avril 2020, une famille avait copieusement battu un médecin, qui a déclaré que leur proche, était mort des suites de Coronavirus. Les faits s’étaient déroulés à l’hôpital Cebec de Bonabéri. Le médecin chef de l’hôpital Cebec de Bonabéri Frederique Eyoum Eboa avait fini par prendre peur et à se cacher dans sa maison. L’affaire ayant été portée à l’attention du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, celui-ci avait condamné l’agression du personnel soignant, qui fait d’énormes sacrifices en ce temps de crise sanitaire.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01