Selon le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, ces personnes forment un pourcentage de 14,8% sur 198 640.
L’opération de dépistage massif a bel et bien commencé dans la ville de Douala, comme annoncé par le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante). Dans un de ses tweets du 9 avril 2020, il donne les chiffres relatifs à ladite opération. Ces chiffres révèlent que des personnes ont refusé d’être dépisté. Même si leur pourcentage est assez faible par rapport au taux d’acceptation.
“Dans le cadre de l'opération de Douala, 80 366 ménages ont été visités et sensibilisés; 198 640 personnes ont été évaluées avec 85,2 % du taux d'acceptation contre 14,8% de refus. 2 313 personnes à prélever”, a tweeté le Minsante.
Il convient de rappeler que l’opération de dépistage massif a été initiée dans la ville de Douala à cause d’un fait précis. Les autorités notamment ceux du Ministère de la Santé ont exprimé leur inquiétude, par rapport au fait que des voyageurs sont entrées à Douala avant le 17 mars 2020. Date à laquelle la mesure de la mise en quarantaine de 14 jours pour tout voyageur a été prise.
L’initiative de procéder à ce dépistage massif qui selon le Minsante a pour but d’isoler précocement les positifs du reste de la population, n’a pas été appréciée de la même manière par tous les camerounais. Nourane Foster, Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale, a pour sa part trouvé, qu’il fallait d’abord procéder à un confinement, décréter l’Etat d’urgence. «Lancer les tests massifs sans au préalable décréter l'État d'urgence est inefficace. Procéder à des tests massifs sans confinement intelligent sera infructueux», a-t-elle tweeté le 1er avril 2020.
Liliane N.
Ce laboratoire d’analyses est logé à l’hôpital Laquintinie de Douala.
Finie l’époque où tous les tests de dépistage du Coronavirus venant de Douala étaient envoyés à Yaoundé. La ville de Douala peut désormais réalisés lesdits tests surplace. Cette information a été rendue publique au cours de la réunion de coordination des activités de lutte contre le Covid-19. Cette réunion a été présidée par Abou-bakar Njikam, l'inspecteur général des services du gouverneur du Littoral.
C’est l’hôpital Laquintinie de Douala qui abrite le laboratoire dans lequel les tests de dépistage du Covid-19 pour la capitale économique du pays seront effectués. Ledit laboratoire installé avec l’appui du Centre pasteur de Yaoundé, est équipé en technologies de pointe. On y retrouve entre autres, une salle de traitement des données et de convivialité du personnel, une partie administrative, puis une autre partie dont l'accès n’est que permis uniquement strictement aux personnels internes de ce service.
Il y a une équipe composée de huit personnes qui y travaillent pour assurer son fonctionnement optimal. Ces personnes y sont depuis son ouverture. «Nous pouvons analyser plus de deux cents à trois cents échantillons. La capacité doit tenir compte des ressources humaines et de l'organisation. Etant donné que les installations se poursuivent, nous pouvons actuellement réaliser entre 100 et 150 échantillons par jour», a confié le Dr Grace Ngondie Owona, chef du service des laboratoires à l'hôpital Laquintinie.
Parlant toujours en terme d’avancées dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus, le Pr Louis Richard Njock Directeur de l’hôpital Laquintinie, indique qu’en plus du laboratoire d’analyses, sa formation sanitaire a disposé 88 lits de plus. Cela a été fait sur instructions du Ministre de la Santé. Il ajoute que l’hôpital dont il dirige, est capable de prendre en charge les stades légers et modérés des cas de Covid-19.
Et d’autres hôpitaux de Douala pourront s’occuper des cas plus graves. «Nous avons pensé que l'hôpital gynéco obstétrique allait être spécialisé pour la prise en charge des cas sévères, avec mise à disposition de 17 lits de réanimation. Nous avons aussi un centre de prélèvements et de dépistage dans les hôpitaux périphériques qui vont convoyer leurs prélèvements à Laquintinie qui va être le centre d'analyses et qui va pouvoir donner le diagnostic au laboratoire », a indiqué le Pr Louis Richard Njock.
Liliane N.
La commune que dirige Denise Fampou a pris à bras le corps le défi de bouter hors de sa commune cette fâcheuse faucheuse qu’est le Coronavirus. Des agents du service d’hygiène de cette commune sont sur le terrain depuis jeudi dernier pour désinfecter et désinsectiser les coins et recoins de la commune. Une opération de salubrité qui se poursuit ce lundi.
Une armée de spécialiste de la désinfection, habillée de combinaisons isolantes et de leurs pulvérisateurs, prennent d’assaut les centre hospitalier situé sur le territoire de la commune de Douala 2e. L’objectif est clair. Il faut réduire au maximum la propagation du Covid 19 dans la circonscription communale.
Premier arrêt, l’hôpital de district de New Bell. Avec la contribution du personnel de l’hôpital, et sous le regard empreint de satisfaction des malades et des usagers de l’hôpital, les soldats de la désinfection passent et repassent, aspergeant dans tous les coins de l’hôpital des produits non toxique pour la santé humaine, mais fatals pour les insectes et autres bestioles qui se baladent à l’hôpital.
Au même moment, les autres agents pulvérisent de l’eau de Javel ci et là. Cette autre opération vise à détruire les virus peut être présent sur les sols et autres supports au sein de l’hôpital.
Le combat contre l’ennemi invisible va se poursuivre tout au long de la journée. Après l’hôpital de district de New Bell, les équipes ont migré vers le CMA Congo 1, toujours dans la commune de Douala 2e. Puis le Camp Bertheau, pour terminer la journée de désinfection dans le CMA Congo 2. Tous ces centres hospitaliers ont saisi l’occasion pour faire un peu de propreté dans ses couloirs et dans certaines pièces comme les toilettes et autres lieux pas toujours bien entretenus.
En rappel, cette opération de salubrité publique par la désinfection et la désinsectisation des espaces publics a débuté la veille par les marchés de la commune. En effet, les agents du service d’hygiène sont passés dans les marchés pour déloger les commerçants dont les conditions de vente ne remplissaient pas quelques mesures élémentaires d’hygiène. Ils ont cassé de nombreux comptoirs en bois. Au grand désarroi de ces commerçants. Il était question pour la commune de faire des espaces pour mieux aérer le marché. Et permettre ainsi que les acheteurs puissent circuler plus convenablement et éviter au mieux les contacts entre personnes. Toujours le même ordre de prévention, les agents de la mairie de Douala 2e procède en ce début de semaine à la désinfection de certains commissariats et lieu de détention sur le territoire de la Commune. Un projet en vue de la désinfection au sein de la prison de New Bell est en cours d’étude.
Stéphane NZESSEU
La dénommée Diane Ngo Mbong demande l’intervention du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé.
C’est elle-même qui révèle sa situation au grand jour. Diane Ngo Mbong affirme être dans une situation critique à Douala. Dans le post qu’elle a fait en réponse à un tweet du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante), elle indique qu’elle a été internée à la Clinique des Poitiers, pour soupçon de Coronavirus.
«Monsieur le ministre. Je suis une jeune dame de 34 ans confinée dans une clinique à Douala plus précisément Clinique des Poitiers depuis le 26 mars 2020 pour soupçon de COVID 19. On m'a fait un prélèvement dans la journée du 27 mars 2020 et jusqu'à ce jour on n'a pas de résultats», peut-on lire dans le tweet fait le 31 mars 2020.
La jeune dame qui est encouragée par les internautes qui sont tombés sur son appel à l’aide, indique qu’elle est actuellement en train de lutter avec la mort. Elle précise être en détresse respiratoire. Les résultats du test qui lui a été fait depuis le 26 mars 2020 ne sont toujours pas disponibles. Et entre temps, elle ne fait qu’aller mal. La raison étant que le personnel soignant de la Clinique attend lesdits résultats, pour lui donner un traitement adapté.
«Mon état s'aggrave, ma détresse respiratoire s'effondre, ils n'ont pas d'oxygène, tout ce que les médecins m'administrent ici ne change pas, ils disent attendre les résultats pour passer à un autre traitement. Que faire Monsieur le Ministre ?? Je lutte avec la mort, ohhh mon pays», a écrit Diane Ngo Mbong.
D’autres cas comme ceux de Diane pourraient se révéler dans les prochains jours à Douala. Surtout que de sources sûres, on apprend que certaines formations sanitaires privées de la ville, prennent en charge des personnes souffrant ou présentant les symptômes du Coronavirus. Cette prise en charge est non seulement faite en catimini. Mais elle est faite dans certaines de ces formations sans aucune mesure de protection et de limitation de la propagation de la pandémie.
Liliane N.
Il s’agit de la clinique Chp Gsa Cnps.
C’est une information que nous tenons de Cameroon info net. D’après ce confrère, la clinique Chp Gsa Cnps située dans la ville de Douala, prend actuellement en charge, un patient atteint du Coronavirus. La prise en charge de ce patient est faite sans mesure prise devant éviter la propagation de la maladie, renseigne notre confrère. Cet état de chose crée des frayeurs chez le personnel soignant de cette formation sanitaire privée, sur lequel plane un risque de contamination.
Les bâtiments de la clinique n’ont pas été protégés. Les autres usagers de la clinique ne sont pas protégés. L’ambulance même ayant transporté le patient n’a pas été désinfecté. Ce qui a été dit au personnel, c’est de ne pas avoir peur et de ne pas hésiter à se faire dépister en cas d’un quelconque symptôme.
En plus de renseigner sur la présence d’un patient du Coronavirus à la clinique Chp Gsa Cnps, le confrère Cameroon info net rapporte que d’après l’une de ses sources, la même formation sanitaire privée a reçu, il y a de cela deux semaines, deux patients. L’un de ces patients a été transféré à l’hôpital général de Douala, le 30 mars 2020. L’autre est en observation. Et il a été testé positif au virus du Covid-19.
Avec de pareils actes, on peut bien comprendre l’inquiétude du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, qui a indiqué craindre pour la ville de Douala. Parce que déjà, il y a eu des voyageurs qui sont entrés au Cameroun avant le 17 mars 2020. Date à laquelle, la mesure de confinement de tout voyageur a été prise.
Il convient de rappeler pour avoir aussi pris sur lui de traiter un patient testé positif au virus du Covid-19, un centre de santé à Bafoussam dans la région de l’Ouest, a été mis en quarantaine. Il s’agit du centre de santé de Baleng. Son personnel soignant a été en contact avec le malade. Et l’un de ce personnel est aujourd’hui porteur du virus du Covid-19.
Liliane N.
L’annonce est faite par Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce.
Selon le communiqué de presse du Ministre du Commerce (Mincommerce) parvenu à notre rédaction, des marchés d’approvisionnement de proximité seront organisés dans la ville de Douala, dès ce 1er avril jusqu’au 4 avril 2020. Pour ce qui est de Yaoundé la capitale, ce sera du 02 au 05 avril. Dans le communiqué, Luc Magloire Mbarga Atangana précise que ces marchés sont organisés «dans le cadre de la mise en oeuvre des très hautes instructions du Chef de l’Etat relatives à la régulation des flux des consommateurs dans nos marchés au titre de la lutte contre la propagation de la pandémie de Coronavirus».
Trois sites ont été retenus à Douala pour abriter ces marchés. Il y a le Parcours vita, Snec Ndokoti et le Commissariat 9ème arrondissement à Deido. A Yaoundé, les sites retenus sont l’Esplanade du stade Omnisports, le Camp sic-mendong en face de la gendarmerie, Odza après la station Neptune et la Sous-préfecture de Nsam-Efoulan. Le Mincommerce fait savoir que les ménages pourront s’approvisionner dans ces marchés en produits vivriers et saisonniers.
La viande de bœuf avec os y sera vendue à 2000 FCFA le kilogramme à Yaoundé et à Douala à 2300 FCFA. La viande de boeuf sans os sera commercialisé à 2500 FCFA le kilogramme dans la capitale et à Douala à 2800 FCFA.
«En ce qui concerne les villes dans lesquelles la Mirap dispose déjà des points de vente permanents sous la forme de magasins témoins, en l’occurrence Bertoua, Ebolowa, Garoua, Maroua et Ngaoundéré, ces espaces restent ouverts au public tous les jours de 8heures à 17 heures», précise le Mincommerce.
Liliane N.
C’est l’initiative qu’ont eu plusieurs femmes d’une église de réveil située à Bonabéri. Elles prient, louent le Seigneur et pousse la voix à l’évangélisation pour sanctifier la nation et sanctifier les cœurs des citoyens qui acceptent Jésus Christ.
Des chants de louanges percent le silence de la rue désormais peu fréquentée de Bonabéri. Plusieurs motos taxis ont garé leurs engins. Les taxis jaunes sont de plus en plus rarissimes sur la chaussée. Et pour cause, les mesures restrictives du ministre des transports ne fait pas l’affaire pour plusieurs. Donc, durant la grande partie de la journée, la rue était calme. Jusqu’à ce que vienne ces cris de joies ou de regrets ou encore de requêtes.
Des requêtes à l’endroit de l’Eternel des Armées qui du Haut de sa Majesté observe et voit les hommes attendre avec beaucoup de crainte, d’être bouffés par la peur d’être contaminé. Les requêtes dont le contenu est la miséricorde, la pitié de celui qui est le maître de la félicitée. Et pour que les requêtes soient bien entendues par le Créateur, les femmes qui constituent ce groupe d’intercesseuses rivalisaient d’ardeur. Au point où on croirait qu’il faut crier le plus fort pour que sa requête arrive en premier. Et puisque leurs seules voix ne suffisent pas, elles ont ajouté à l’épreuve un micro et un baffle qui tonne. Un véritable show pour le peu de « benskineurs » qui ont bravé l’adversité des restrictions de circulations. Au milieu du grand chœur pouvait s’échapper des intentions ainsi formulées « Seigneur arrête le glaive de cette maladie sur le Cameroun ». Un cri salutaire. De nature à susciter de la joie dans les cœurs de ceux qui écoutent.
La joie, c’est elle qui était la plus présente en ce début de soirée sur les rues de Bonabéri. Par ces chants bien évidemment, mais aussi par des danses et des prédications de foi. « Donnez vos vies à Jésus ». Car bien évidemment, on ne sait pas si la fin sera demain. L’on ne sait si l’on sera compté parmi le nombre des bénéficiaires de la miséricorde divine. Du moins il faut mettre toutes les chances de son côté. Pour que si choix le grand Architecte de l’Univers devait faire, que vous soyez dans les petits cahiers de ceux qu’il chérit, qu’il sacrifiera peut-être en dernier. La prière et l’action de grâce s’est élevée ce soir sur Bonabéri. Devant des badauds qui je l’espère ont fini par donner leur vie à Jésus Christ.
Stéphane NZESSEU
Les transporteurs par taxis de la capitale économique du Cameroun ont décidé unilatéralement d’augmenter 50 fcfa sur le coût du transport. Une situation que certains passagers comprennent même s’ils ne sont pas prêts à supporter cette situation pour longtemps.
Ils n’ont pas eu besoin d’attendre les différents mots d’ordre de grève lancés par les syndicats des transporteurs. Une fois que le ministre des transports a décidé de restreindre le nombre des passagers dans les taxis, ceux-ci ont pris sur eux la responsabilité de trouver rapidement une solution palliative à cette situation en augmentant unilatéralement le prix des transports urbains.
Carrefour Deido à Douala, à la gare routière de la ligne de Bonabéri, les transporteurs respectent méticuleusement les mesures du gouvernement en ne prenant à bord de leur véhicule que deux passagers sur la banquette arrière et un passager à l’avant plus le chauffeur. Seulement les passagers doivent débourser 50 fcfa de plus.
Pour Joseph un passager confortablement assis à l’arrière d’un taxi, « c’est notre manière à nous de participer à cette charge supplémentaire posée sur les taximen. Ce n’est pas facile pour tout le monde, mais on va faire avec. ».
Pour un autre passager, cette situation est peut-être l’occasion pour les citoyens de mettre en œuvre une autre solution pour les transports urbains dans nos villes. Car pour une fois, il est possible de prendre le taxi sans être serré. Et c’est davantage confortable. Et d’un point de vue de la prévention de la maladie coronavirus, c’est une bonne solution qui permet une certaine distanciation entre les personnes.
De leur côté, les conducteurs sont aux abois. Difficile de tenir le coup pour longtemps. Un chauffeur de taxi nous explique qu’avant la survenue des mesures du ministère des transports, pour un tour de voyage, il gagnait 1.000 fcfa à raison de 250 fcfa pour 4 passagers. Et parfois 1250 fcfa quand il y avait affluence et donc surcharge. Pour quitter la gare routière, il payait le chargement à 100 f. Ce qui faisait qu’au bout d’une journée il pouvait selon les jours rentrer avec une recette de 10.000 fcfa.
Or aujourd’hui, un voyage rapporte 750 fcfa et avec l’augmentation de 50 fcfa, ça fait 900 fcfa le voyage. Désormais il paye le chargement à 50 fcfa. Ce qui lui fait un revenu net de 850 fcfa par voyage. Or il faut rappeler qu’il n’y a presque personne dehors. Du fait des mesures de confinement et de la psychose liée à la virulence du coronavirus. Ce qui fait qu’en fin de journée, il peut renter avec 4.000 fcfa à 5.000 fcfa. Une perte énorme.
Pire encore, il va falloir dans quelques jours payer les assurances et les autres papiers du véhicule. Une situation très compliquée pour les transporteurs. Ils ont beaucoup de doléances à l’endroit du gouvernement.
Mesures de lutte contre le Coronavirus : Les barmen interpellent le gouvernement
Stéphane NZESSEU
C’est du moins ce que l’on retient d’un communiqué signé ce vendredi, 27 mars 2020 par le ministre camerounais de la santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie. Dans le document, le ministre porte à la connaissance des populations de la ville de Douala, qu’il organise du 02 au 07 avril 2020, une vaste opération de recherche active des cas au sein de la population dans le cadre de la riposte contre le coronavirus (Covid-19).
Pour la mise en œuvre de cette opération qui débute jeudi prochain, « les agents de Santé communautaires passeront dans les ménages pour sensibiliser les populations sur les mesures de prévention contre le coronavirus et identifier les personnes à risque de développer la maladie, à l’effet de leur faire un test de dépistage par les équipes spécialisées », précise le Minsante dans son communiqué.
Pour le franc succès de cet important évènement, le Dr Manaouda Malachie invite les populations de la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun, « à adhérer à cette opération de lutte contre le coronavirus qui se fera sous l’encadrement du Gouverneur de la région du Littoral ».
Le Minsante conclue son communiqué non sans rappeler aux populations, l’importance de respecter les mesures de prévention à savoir, le lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon ainsi que la limitation des déplacements hors des domiciles.
Indiquons qu’à date, selon les informations officielles rendues publiques ce 27 mars 2020 par le ministère de la Santé publique, le Cameroun enregistre 91 cas positifs au Covid-19, dont 63 cas à Yaoundé, 25 à Douala, 03 à Bafoussam. Rappelons aussi que depuis la survenue de la maladie au Cameroun, le pays a enregistré deux décès et deux guérisons.
Innocent D H
Le démantèlement de cette fabrique a été faite par la Brigade régionale des contrôles et de la répression des fraudes du Ministère du Commerce dans le Littoral.
C’est dans un domicile privé, qu’était logée la fabrique de faux médicaments, qui a été découvert par les éléments de la Brigade régionale des contrôles et de la répression des fraudes du Ministère du Commerce dans le Littoral. Ledit domicile est au quartier Bépanda dans la ville de Douala.
Selon Cameroon tribune le quotidien gouvernemental qui relaie cette information dans son édition parue ce 27 mars 2020 en kiosque, le renseignement grâce auquel les éléments de la Brigade ont pu mener cette opération est venu de Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce (Mincommerce). Aussitôt que l’affaire lui a été confiée, la Brigade a placé sous surveillance le domicile sus mentionné.
En début de cette semaine, le lundi 23 mars 2020, le domicile surveillé depuis de jours, a été pris d’assaut par les éléments de la Brigade. Aux premières heures de cette journée-là, il a été observé des mouvements de véhicules. Etant entrée en action avec la gendarmerie, la Brigade a mis la main sur des médicaments non conventionnels. Il y en avait d’importants stocks. En grande quantité, il y avait plus des produits comme la quinine en sirop, du bicarbonate de sodium, du Ranferon et le sirop Gripwater. Comme il est prescrit, ces médicaments ont été saisis. Cependant, le fabricant reste introuvable.
Liliane N.