C’est dans le cadre d’une descente de lutte contre les activités illégales effectuée par les autorités administratives dans la capitale économique. Selon les informations que rapporte le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, il a été découvert dans cette usine des tubes en métal, une scie électrique, du matériel de forge et un dispositif en énergie électrique notamment.
D’après Cameroon Tribune, deux suspects ont été interpellés. L’un des deux hommes est présenté comme un soudeur. C’est lui qui aurait dénoncé son complice présumé après son interpellation. La découverte de cette fabrique illégale d’armes artisanales a été rendue possible grâce à un renseignement reçu en amont, apprend-on de cette source.
A titre de rappel, récemment les éléments de la compagnie de gendarmerie du Moungo avaient découvert une usine de fabrication d’armes à feu artisanales à Nkongsamba, le chef-lieu de ce département du Littoral.
Plusieurs armes en cours de fabrication avaient alors été saisies et le propriétaire des lieux, un repris de justice, appréhendé. A en croire, les premiers éléments de l'enquête, il fournissait régulièrement des armes à feu à des clients dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à la crise anglophone depuis fin octobre 2016.
Notons que ce nouveau démantèlement intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des attaques armées contre des écoles par des groupes armés dans ces deux régions du Cameroun.
Après le massacre de Kumba le samedi, 24 octobre dernier où des élèves ont été froidement assassinés par des hommes sans foi ni loi, une autre école à Limbe dans le Sud-Ouest vient d’être attaquée ce 04 novembre 2020 par des hommes armés non identifiés. De sources locales, ces personnes armées ont battu et déshabillé les enseignants et les élèves.
Innocent D H
C’est le résultat d’une initiative conduite par le préfet du Wouri vendredi dernier 09 octobre 2020 au quartier Bonabéri. L’opération a permis aux forces de l’ordre d’interpeller les employés de cette unité, ils connaitront leurs sorts après enquêtes.
Selon notre source, l’unité de production de faux vins et whiskies se trouvait dans une maison insalubre et avait une dizaine d’employés. Les forces de l’ordre en compagnie des journalistes ont été surpris face à cette découverte. Dans cette maison, l’on nous apprend qu’il a été découvert des bouteilles vides de vin rouge entreposés qui étaient nettoyées pour ensuite contenir le liquide devant servir de vin.
Une petite unité d’embouteillage et d’étiquetage a été également découverte par les éléments du préfet du département du Wouri dans un autre angle de la maison insalubre. Se trouvait aussi dans cet angle, des vignettes de marquage de l’Etat destinées à lutter contre la contrebande, mais utilisés par ces producteurs de faux vins pour donner une apparence moins douteuse à leurs produits.
Dans la foulée, les forces de l’ordre ont interpellé les employés qui devront connaître leurs sorts après des enquêtes. Outre, l’unité de production de faux vins démantelée, une unité de production de yaourts a été découverte au quartier Bodjombo.
L’opération coup de poing menée à l’initiative du préfet du Wouri a également permis aux forces de maintien de l’ordre et de sécurité, de mettre la main sur d’importantes quantités de carburant frelaté à Bonabéri. L’autorité administrative a d’ailleurs promis l’approfondissement des enquêtes et l’intensification des actions similaires devront dans les prochains jours.
Innocent D H
Il s’agit d’agents de santé communautaire recrutés pour le programme intitulé le suivi des contacts dans la lutte contre la Covid-19.
La représentation de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) à Douala dans la région du Littoral a connu ce matin de 13 octobre 2020, un mouvement d’humeur. Les auteurs dudit mouvement d’humeur étaient des agents de santé communautaire recrutés dans le cadre du programme intitulé, «le suivi des contacts dans la lutte contre la Covid-19». Ils ont bloqué la représentation de l’Oms de Douala parce qu’ils dénoncent le non-respect des termes du contrat.
Les 180 agents de santé communautaire, dont 171 traceurs et 09 superviseurs ont été recrutés au début du mois d’avril. ABK radio qui les a suivis, rapporte qu’ils avaient des contrats signés s’étalant sur une période de trois mois renouvelables. Cependant il se trouve que, «l’employeur n’a pas respecté ses engagements et les employés qui disent avoir reçu moult promesses n’en peuvent plus ». D’où leur action de ce matin.
Ce qu’ils demandent, c’est le paiement de leur dû. Et ils ont pris le soin de bien le mentionner sur les pancartes qu’ils brandissaient devant la représentation du bureau de l’Oms de Douala. «L’OMS ne peut pas envisager le paiement de la 2e phase sans vouloir régler de manière totale et définitive la première ». Ou encore : «nous réclamons un règlement total et définitif», pouvait-on lire sur lesdites pancartes. Un manifestant assez révolté a même écrit le message suivant sur le portail la représentation : « arrêtez de nous prendre pour des connards ». « Remettez-nous notre argent ».
Liliane N.
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral affirme que la ville de Douala est désormais sous haute surveillance.
Après les incidents malheureux qui se sont produits le dimanche 11 octobre 2020 à Douala précisément au quartier Deido, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral a donné ce lundi, une conférence de presse. Au cours de ladite conférence, le patron du Littoral a précisé que les autorités ne vont plus laisser passer des actes qui mettent en mal les populations comme ceux posés par les «microbes».
«Concernant ces bandits qui sèment la terreur dans la ville, leur récréation est terminée. Je tiens ici à en assurer les propositions. Celui qui se rendra complice ou auteur de ces agissements en payera le prix selon la loi», a déclaré Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.
Le numéro 1 de la région du Littoral en saluant la mobilisation et la bravoure des jeunes du quartier Deido attaqué par les «microbes», a appelé toutes les populations à dénoncer ces «jeunes brigands» afin qu'ils soient remis à la disposition de la justice. «Douala est sous haute surveillance et ces jeunes délinquants seront traqués», a-t-il précisé.
Par ailleurs, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a dénoncé l’exagération des faits observée sur la toile. Il note que cette exagération des faits vise à donner l’impression que la situation n’est pas sous contrôle. Il en appelle à la responsabilité des uns et des autres.
A titre de rappel, le dimanche 11 octobre 2020, vers 20 heures, des « microbes » armés de machettes, couteaux et autres gourdins, ont fait irruption dans le quartier Deido. Ceux-ci à l’aide de leurs armes blanches, ont pillé des commerces, tout en arrachant, l’argent, les portables et des objets de valeurs aux habitants.
Liliane N.
Les jeunes mis en cause voulaient vendre ce squelette humain à 15 millions de FCFA.
C’est l’un des faits divers qui alimente les réseaux sociaux et les conversations dans la ville de Douala. Les jeunes Mempeme Youssouf (20 ans), Abdel Masho (20 ans), Abdou Fataou (20 ans) et Kouo Mouliom (22 ans) ont été arrêtés dans la capitale économique du Cameroun avec un squelette humain mis en vente pour une somme de 15 millions de FCFA.
«Nous avons été mis au courant de ce trafic via Facebook, réseau social par lequel les trafiquants ont communiqué sur leurs activités. Pour l’écoulement des ossements à Douala, ils avaient déjà trouvé un preneur. Ils ont été appréhendés alors qu’ils voulaient vendre le squelette à 15 millions de FCFA», raconte une source à la gendarmerie.
Selon les explications du chef de la Brigade de lutte contre le grand banditisme, la dépouille dont le squelette était mis en vente a été déterrée. Et elle est celle d’un nommé Mezap, décédé il y a trois ans. Le Lieutenant Djiku informe que ces jeunes trafiquants présumés étaient encore à la recherche des preneurs. Ils vendaient le squelette en question à 15 millions de Francs CFA.
Les quatre jeunes ont été présentés à la presse le mercredi 7 octobre 2020, à la légion de gendarmerie du Littoral à Douala. Les gendarmes font savoir qu’ils faisaient partie d’un groupe de sept personnes spécialisées dans le trafic d’ossements humains à Kouoptamo, situé dans le département du Noun, région de l’Ouest Cameroun. Ils sont même accusés d’avoir exhumé un squelette complet à Kouoptamo.
Liliane N.
A en croire les informations relayées par Cameroon Tribune N° 12188/8387, l’importante infrastructure commerciale sera construite à Logbessou au lieu-dit PK 17 sur une superficie d’environ 60 hectares. Le projet a été récemment présenté au Ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam.
Le marché moderne futuriste de la capitale économique du Cameroun sera réparti en plusieurs zones commerciales. La première sera consacrée au commerce de gros, va compter 400 entrepôts d’une superficie de 100 mètres carrés chacun. Sa contenance sera d’environ 600 mètres cubes. La seconde zone, sera quant à elle dédiée au commerce de détail avec 400 places, un centre d’affaires, ainsi qu’un bâtiment administratif. Figurent aussi dans le cahier de charges : une infirmerie, un service des douanes, un dispositif de sécurité-incendie qui accueille les sapeurs-pompiers.
Le marché moderne de Douala comptera dans son enceinte toutes facilités en termes d’eau, d’électricité, d’administration. A ne pas oublier, y seront prévues des zones d’affaires bancaires, des zones d’exposition, des aires de jeu pour enfants etc. Des parkings, un poste de pesage et un garage y seront aussi construits. Sont également annoncés, la construction et le bitumage de la principale voie d’accès à cet espace marchand, longue de trois kilomètres.
Le Minddevel a toutefois fortement recommandé, la prise en compte des autres projets infrastructurels devant transiter, impacter ou passer à proximité du site. Il s’agit notamment de l’autoroute Douala-Yaoundé, du port fluvial sur la Dibamba. Le coût des travaux de ce marché fururiste n’est pas encore déterminé, néanmoins, il sera financé par le Gouvernement camerounais et le Fonds spécial d’Equipement et d’Intervention intercommunale (Feicom). Il est calqué sur les modèles de marchés modernes de Bouaké en Côte d’Ivoire et le marché d’Intérêt national de Diamniadio au Sénégal.
Innocent D H
Le drame est survenu dans la nuit du 23 septembre 2020 dans un atelier de soudure au quartier Bodjongo-Bonaberi situé dans l’arrondissement de Douala 4ème. Les témoins de ce triste évènement pointent du doigt la négligence.
En effet, le conducteur du camion s’est rendu dans un atelier de soudure dans ce quartier de la capitale économique pour une réparation de cuive, apprend-on. Le chauffeur du gros porteur serait resté devant son véhicule pour suivre de plus près la réparation de son engin. C’est ainsi que contre toute attente, la citerne a explosé. Deux personnes vont perdre la vie sur le coup. Il s’agit de Ndeffo, le chauffeur, ainsi que le soudeur. L’assistant du réparateur aurait quant à lui été admis de toute urgence en soins intensifs dans une formation sanitaire de la place.
Selon les explications du responsable de l’atelier de soudure abondamment relayées par plusieurs sites d’information, des précautions avaient été pourtant prises en amont pour éviter que le pis n’arrive, mais hélas ! « Nous avons pris le temps de vider la citerne, de s’assurer que la cuve est sans carburant. Cette explosion nous a surpris, on imagine que c’est trop de chaleur dans la citerne qui est à l’origine de cette explosion », confie-t-il.
De sources bien renseignées, le responsable de l’atelier de soudure, tout comme ses trois collaborateurs ont été placés en garde à vue par la Gendarmerie nationale. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame qui a coûté la vie à deux personnes à Douala.
Cet incident appelle également à la nécessité d’accorder plus d’attention à la gestion des risques par des engins transportant des produits dangereux notamment le carburant. Il est question que toute personne au contact d’un camion-citerne d’avoir toujours à l’esprit qu’en cas de température élevée ou de la présence d’une moindre petite étincelle, l’explosion pourrait être irréversible. Prudence donc afin de sauver des vies !
Innocent D H
Roger Mbassa Ndine le Maire de la ville de Douala rappelle aux commerçants que leurs espaces marchands sont réservés aux activités commerciales.
Roger Mbassa Ndine le Maire de la ville de Douala a fait une sorte de mise au point, quant à la tenue de manifestations à caractère politique dans les espaces publics marchands de la capitale économique du Cameroun. Il a sorti un communiqué radio-presse parvenu à notre rédaction. Dans ledit communiqué Roger Mbassa Ndine s’adresse aux commerçants. Il affirme avoir eu vent de ce que certains vendeurs veulent organiser des manifestations sus précisées dans leurs espaces marchands.
De ce fait il «rappelle à l’ensemble des commerçants et des usagers des espaces marchands que ces lieux sont réservés aux activités commerciales et ne sont pas appropriées pour des manifestations politiques. Ces dernières sont et demeurent interdites dans tous les espaces marchands de la ville de Douala. Tout commerçant qui contreviendrait à cette disposition, s’expose à la fermeture provisoire ou définitive de sa boutique», a écrit Roger Mbassa Ndine.
Comme l’a recommandé Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale, le Maire de la ville de Douala demande aux commerçants de la capitale économique du pays, de vaquer paisiblement à leurs occupations dans la journée du 22 septembre 2020, ainsi que les jours suivants.
Liliane N.
C’est ce que laisse découvrir une vidéo qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis ce dimanche 13 septembre 2020. Ces conducteurs de mototaxis auraient été enlevés dans la capitale économique camerounaise vendredi dernier aux environs de 17 heures.
D’après les déclarations d’un conducteur de mototaxis, des personnes non identifiées sont arrivées à bord d’un véhicule non immatriculé et ont kidnappé leurs collègues. Au moment du kidnapping, les conducteurs de mototaxis se trouvaient devant un kiosque à journaux en train de lire et de commenter les parutions du jour, a-t-on appris.
Parmi les 08 personnes enlevées, se trouve Jonas Yimeleu. Son épouse qui est à sa recherche depuis sa disparition est inconsolable. Les larmes aux yeux, elle lance : « mon mari est sorti de la maison, il est sorti de la maison à 09 heures comme d’habitude. Jusqu’à présent il n’est pas rentré. J’ai parcouru tous les postes de police, les gendarmeries, tout, je ne le vois. Je ne sais pas où il se trouve. Aidez-moi s’il vous plaît…j’ai laissé les enfants à la maison ».
« C’est depuis 06 heures que nous sommes dehors. On a parcouru tous les commissariats de Douala on dit qu’il n’est pas là…Moi je suis dépassé », a ajouté cette dame.
Dans la foulée, les collègues des conducteurs de mototaxis enlevés qui fustigent le kidnapping parlent d’une atteinte à la liberté d’expression. Ils disent s’engager à participer aux manifestations dites « pacifiques du 22 septembre 2020 », lancées par l’opposant Maurice Kamto. De sources bien introduites, ils ont déclaré d’une voix unanime : « ce n’est pas de cette façon-là qu’on va faire pour nous intimider. Nous sommes avec le peuple et nous sommes avec tous ceux qui svont sortir. En attendant nous voulons d’abord la libération de nos camarades ».
Précisons que dans la région du Littoral, les manifestations publiques sont interdites. C’est la substance d’un arrêté du Gouverneur, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le 11 septembre dernier. Quelques heures avant, c’était son homologue de la région du Centre Paul Bea Naseri qui a décidé de l’interdiction de toute réunion et manifestation publique non déclarée sur son territoire de commandement jusqu’à nouvel ordre.
Innocent D H
Ce sont les fins limiers de la Gendarmerie Territoriale de Douala qui, refusant tous lauriers ont une nouvelle fois démontré leur professionnalisme en mettant fin aux activités d’une bande de malfrats, spécialisés dans le vol et la revente des voitures.
Présentés devant les Hommes des médias ce Vendredi, les « criminels » qui avaient vendu la voiture volée à 700 mille francs vont désormais méditer sur leur sort derrière les barreaux
Dans le cadre des informations fournies aux Journalistes, il s’est avéré que le véhicule dont il est question est la propriété d’un pasteur qui, le 22 Juillet dernier, a simplement voulu rendre service à un homme qui faisait l’auto stop sur l’axe Yaoundé – Douala.
« J’étais sur la route et, je me suis dit que ce n’est pas bien de voyager seul dans la voiture. J’ai donc pris ce monsieur et j’ai commencé à lui prêcher l’évangile. Je suivais un seul objectif, lui faire connaître la parole de l’Eternel ».
Les deux hommes arrivent à destination, sans anicroches et Zoumo Philémon – âgé de 36 ans, le passager, dit être un « Sergent Chef » de l’armée Camerounaise. Avant de se séparer, le pasteur et son nouvel ami échangent les contacts et se promettent de se retrouver bientôt.
C’est donc ainsi que le 23 Juillet, le « Sergent Chef » passe un coup de fil au prédicateur et lui propose de venir voir où il travaille à la Brigade d’Intervention Rapide (BBR). C’est à ce moment que tout se joue.
Le malfrat propose de faire le plein de carburant à son bienfaiteur, pour le remercier du service rendu la veille. Sans rien soupçonné, ce dernier lui passe les commandes de son véhicule, malheureusement pour lui, la réalité le rattrape. Il comprend qu’il a lui-même servi sur un plateau, son véhicule à un bandit.
Ne voulant toujours pas croire à ce qui lui arrive, il appelle Zoumo Philémon et ce dernier lui demande s’il est un homme de peu de foi : « Jusqu’à 20h30, il me dit mais, je t’ai dit que j’arrive. Tu n’as pas la foi ? Je viens… ».
C’est sur ces entrefaites qu’il s’en va déposer une plainte, jusqu’à ce que sa voiture, toute vielle et tombant en ruine lorsqu’ion la lui volait, lui soit rendue flambante neuve par les fins limiers de la gendarmerie nationale car, le « Sergent Chef » avant de revendre la voiture, a pris la peine de faire de nombreuses retouches pour appâter les acheteurs.
Si certains « pasteurs » sont de fieffés menteurs, voilà au moins un qui sert un Dieu véritable car, grâce à ceux qui pensaient lui faire du mal et qui vont répondre de leurs actes derrière les barreaux, lui par contre va continuer avec plus de véhémence, la prédication de la parole de Dieu, même si, dit – il, « Ce n’est pas de sitôt qu’il prendre à son bord, un auto stoppeur ».
Nicole Ricci Minyem