L’alerte de cette menace grave nous est parvenue dans le cours de cette journée de mardi. Une alerte donnée par un ancien acteur des forces ambazoniennes qui continue d’avoir des sources à l’intérieur du mouvement. Ils semblent s’être suffisamment préparés et les attaques sont imminentes.
Ce n’est pas la première fois qu’une annonce de menaces d’incursions de milices ambaziennes sur les sols des capitales politiques et économiques est donnée. On se souvient que la dernière édition du défilé du 20 Mai sur le Boulevard éponyme s’était déroulé sous très haute tension, consécutivement à ces menaces d’attaques terroristes sous formes d’attentat à la bombe ou par le biais d’un Kamikaze. Mais il n’en a rien été. Mais est-ce pour autant que le danger n’existe plus ? Que neni.
Nous vous livrons ici l’intégralité de cette alerte à nous parvenu tel que reçu : « Greetings bro, just to inform you that separatists have a plan to destabilize Yaounde and Douala plus every other Francophone cities in a couple of days the civilians will be victims because it shall be insdiscriminate shootings, usage of explosives etc . They will equally kill everyone involved in the reconstruction of NOSO. They are purchasing heavy weapons now in Nigeria. Please know how you can alert our people. Its a reliable information from a reliable insider source. Thanks »
Il apparaît clairement que cette fois-ci, les milices ambazoniennes sont bien décidés à marquer leur présence en portant la guerre vers les zones anglophones. Une situation qui sonne comme un appel à la vigilance des agences du renseignement camerounais.
Depuis quelques temps, les forces de libération de l’Ambazonie sont acculées dans leurs retranchement par l’armée camerounaise. Au point où ils manquent de plus en plus de ravitaillement et d’armements. C’est ce qui entre autre cause les exactions causés dans les villages de la Menoua et parfois dans le Noun. Des sorties sporadiques qui illustrent combien ces forces sont à bout de souffles. D’autres part, ils ont de nombreux soldats qui quittent les forêts, frustrés et trompés par les généraux de guerre qui ont transformé la quête de libération en guerre d’enrichissement personnels. S’en prenant parfois aux populations qu’ils sont censés protéger.
Toutefois, il ne faut pas oublier que c’est quand il est proche de la mort qu’un animal est plus dangereux. Redoublons de vigilance.
Stéphane NZESSEU