25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Samuel Eto’o

Jacques Zoua affirme que la sélection des Lions indomptables A’ a bel et bien besoin de la présence de Samuel Eto’o Fils.   

C’est un Jacques Zoua heureux qui s’est confié aux confrères de Cameroon info net. L’attaquant des Lions indomptables A’ a salué la visite que leur a faite Samuel Eto’o Fils. Il a indiqué que la visite de l’ancien capitaine des Lions démontrait qu’il les suit de près.

«Sa présence a fait beaucoup de bien à tout le monde. Beaucoup de bien de savoir que tout le monde est avec nous, tout le monde nous suit, tout le monde essaie de contribuer à son niveau... J’étais content qu’il soit là, ça m’a fait plaisir qu’il soit là. J’espère qu’il va nous apporter ce côté positif. On a besoin de lui, comme on a besoin de tout le monde», a-t-il déclaré.

Samuel Eto’o Fils

A titre de rappel, le 14 janvier 2021 c’est-à-dire hier, Samuel Eto’o est allé encourager les Lions indomptables A’ qui rencontrent en match d’ouverture la sélection zimbabwéenne demain 16 janvier.

«La première victoire c’est de croire en vous-mêmes. J’ai toujours été le meilleur parce que j’ai cru que j’étais le meilleur. Chacun de vous est meilleur. Maintenant vous avez quelques finales devant vous, et les finales ne se jouent jamais, elles se gagnent. Samedi quand vous entrez au stade c’est pour gagner. Chaque match c’est une finale. Je n’ai pas eu la chance de jouer une Coupe d’Afrique devant mes parents au Cameroun. Je vous envie. Vous avez cette chance-là de joueur devant vos parents, vos frères, vos femmes, vos copines, les gars faits vous plaisir, faites nous plaisir», a déclaré Samuel Eto’o Fils.

Roger Milla

Il convient de noter qu’avant Samuel Eto’o, les Lions indomptables A’ ont reçu la visite de l’ambassadeur itinérant Roger Milla. Celui-ci a demandé aux Lions de se servir de la pression qu’ils ont pour exploser lors de la compétition. Il leur a recommandé de ne pas se fier à leurs performances lors des matchs amicaux.

«Ayez la pression. C’est même bien. C’est ce qui va vous motiver. Ceux qui ont envie d’aller aux toilettes même à 2 minutes du match, allez-y. C’est vrai on a perdu beaucoup de  matchs amicaux. Mais on peut perdre des matchs amicaux et aller exploser lors de la compétition…Ne mettez pas dans vos têtes que nous avons perdu 3 matchs ou 4 matchs, c’est terminé. Je suis convaincu qu’avec la grâce du seigneur on va aller chercher le trophée», a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

 

 

 

Published in Sport

Samuel Eto’o Fils a conseillé les Lions indomptables A’ de se faire confiance.

Rendu à quelques heures du début du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), Samuel Eto’o Fils a décidé d’aller encourager la sélection A’ des Lions indomptables, qui descend dans l’arène le 16 janvier 2021. En tant que pays organisateur du CHAN 2021, le Cameroun ouvre la compétition et sera opposé à la sélection zimbabwéenne. On peut donc imaginer la pression que porte à l’heure actuelle les poulains du coach Martin Ntdougou Mpile. On peut aussi deviner que des conseils à eux promulgués par un Samuel Eto’o Fils, un grand-frère habitué à des situations de pression sont les bienvenus.

Justement, Samuel Eto’o Fils a recommandé aux Lions de la sélection A’ de se faire confiance et de croire en eux. Il l’a fait lorsqu’il était dans les mêmes circonstances qu’eux, et ça l’a aidé à être meilleur. L’ancien capitaine de la sélection nationale des Lions indomptables, a également recommandé à ses jeunes frères de l’équipe A’, de tenir compte du fait qu’ils joueront samedi prochain, devant les membres de leur famille. Alors ils doivent faire plaisir à ces derniers et se faire plaisir.

«La première victoire c’est de croire en vous-mêmes. J’ai toujours été le meilleur parce que j’ai cru que j’étais le meilleur. Chacun de vous est meilleur. Maintenant vous avez quelques finales devant vous, et les finales ne se jouent jamais, elles se gagnent. Samedi quand vous entrez au stade c’est pour gagner. Chaque match c’est une finale. Je n’ai pas eu la chance de jouer une Coupe d’Afrique devant mes parents au Cameroun. Je vous envie. Vous avez cette chance-là de joueur devant vos parents, vos frères, vos femmes, vos copines, les gars faits vous plaisir, faites nous plaisir», a déclaré Samuel Eto’o Fils.

Il faut préciser que le match d’ouverture du CHAN se jouera au stade annexe d’Olembe.

Liliane N.    

Published in Sport

« Comment un joueur peut demander à un joueur de menotter un autre en plein stade ? » Dans une vidéo qui a fuité sur les réseaux sociaux, l’ancien international camerounais dévoile les petites affaires qui plombaient l’ambiance au sein de l’équipe nationale. Sans le citer nommément, il décrit plusieurs séquences où le rôle de Samuel Eto’o a été néfaste pour les lions indomptables.

 

Des révélations fracassantes d’Alexandre Song sur Samuel Eto’o. Le neveu du capitaine Song dévoile les coulisses de ce qui s’est passé en Afrique du Sud, lors de la Coupe du Monde 2010. Dans la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, « Mr Tchakap » n’y va pas de main morte. Il raconte plusieurs épisodes où les interventions de Samuel Eto’o (qu’il appelle dans la vidéo « le Bantou ») n’ont pas été bénéfique pour le groupe. Selon Alexandre Song, l’ambiance dans la tanière s’est cassée juste avec l’arrivée de Paul Leguen en 2009 et la mauvaise passation ou la passation ratée du brassard de capitaine de Rigobert Song à Eto’o Fils Samuel. Dès cet instant, c’est Eto’o et Leguen qui dirigeaient l’équipe nationale.

Le Premier acte qui choque l’ancien milieu de terrain d’Arsenal, c’est quand l’équipe termine sa préparation pour la coupe du monde et se met en route pour Johannesburg. Alex Song nous apprend que c’est un journaliste qui lui chuchote qu’il ne va pas jouer la compétition. Mais il ne prend pas au sérieux les dires d’un homme de media qui n’est pas de l’administration de l’équipe.

Seulement, une fois arrivée en Afrique du Sud, « Sergent » (le petit nom de Jean II Makoun, ndlr) lui fait savoir qu’on lui a demander de chercher quelqu'un avec qui il va jouer au milieu de terrain. Ce qui voulait dire que ce n’est pas Alexandre Song qui défendrait les couleurs de l’équipe comme titulaire du milieu de terrain. Une nouvelle qui va le choquer, puisqu’il voit en dessous la main du nouveau capitaine. Il fera savoir à Paul Leguen qu’il a tort et qu’il va regretter son choix. De sorte qu’ayant perdu le match, c’est sous la pression de Yaoundé qu’il a pu jouer les autres matchs des lions au cours de la compétition.

Alexandre Song narre une autre expérience. Cette fois, les lions sont au Centre Technique de Mbankomo. De retour du réfectoire, Samuel Eto’o appel « Shipshop » (nom qui fait référence à Stéphane Mbia, ndlr). Celui-ci refuse de venir écouter les discours de Samuel Eto’o qui voulait organiser des pourparlers avec Achille Emana. C’est alors que Eto’o Fils menace Stéphane Mbia et demande à son garde du corps personnel de mettre des menottes à son coéquipier de l’équipe nationale.

Les autres joueurs furieux, vont immobiliser le garde du corps de Samuel Eto’o et retenir « Sergent » qui voulait défendre son ami vers qui Stéphane Mbia se dirigeait pour lui régler son compte. Ce qui surprend Alexandre Song. « On vient en sélection, un joueur a le garde du corps, il a l’arme. Je n’ai jamais vu ça de ma vie. » Dixit « Mr Tchakap ». La vidéo revient sur plusieurs autres scènes qui montrent que Samuel Eto’o s’est mis presque toute l’équipe à dos à cause de ses mauvaises manœuvres souterraines pour déstabiliser certains de ses coéquipiers. Malheureusement, tout ça pour rien.

Aurélien Chedjou : « Cet homme a dragué ma femme avec de très mauvaises intentions »

 

Stéphane NZESSEU

Published in Sport

Alors qu’ils font le tour des quartiers de Douala pour distribuer des denrées alimentaires à des ménages démunis, les bénévoles de la fondation Samuel Eto’o se sont fait agressés par les jeunes de Makepe Missoke. S’en est suivi une violente bagarre qui a causé la mort de trois jeunes camerounais.

 

Samuel Eto’o a décidé de venir au secours des populations de Douala. Lui qui connaît les différents quartiers parmi les plus pauvres de Douala, des quartiers dans lesquels il a vécu durant la majeure partie de son enfance. C’est au travers d’une caravane brandée à l’effigie de l’ancien « 9 » de l’équipe nationale de football du Cameroun que les dons sont distribués aux populations.

Quartier après quartier, la caravane va distribuer des sacs de riz et quelques autres denrées alimentaires dans certains domiciles. La stratégie est simple. Interdiction est faite de distribuer dans la rue aux passants. Mais avec l’aide des points focaux dans les quartiers, ils passent dans certaines maisons préalablement recensées pour remettre lesdits dons. La caravane est passé par certains quartiers dont l’un des plus célèbre de Douala : New Bell. Mais c’est une fois arrivé à Makepe Missokè que des échauffourées se sont produits.

D’après les informations en notre possession, les membres de la caravane avaient terminé de distribuer les dons dans ce quartier. Une fois parti, des discussions ont commencé entre des jeunes du quartier. Les uns qui insultaient cette initiative et les autres qui justifiaient cette belle œuvre la saluant. Difficile de dire avec précision ce qui a créer le déclic, mais une violente bagarre s’est enclenchée opposant les jeunes de ce quartier de Makepè Missokè.

Mais il semblerait que pendant cette bagarre, il y avait encore présent sur le lieu des membres de la fondation. Un d’entre eux a reçu un coup de couteau dans le thorax. Aux dernières nouvelles trois jeunes de ce quartier seraient décédés à la suite de cette sanglante bagarre autour des dons de Samuel Eto’o Fils à Douala. Une belle initiative entachée par le sang des jeunes qu’on voulait aider qui coule désormais sur le sol de Douala.

Toutefois, les distributions se sont poursuivies et des cache nez et autres gels hydro alcooliques ont été distribués aux moto taximen et taximen de la ville de Douala. Car il faut le dire, après le corps médical, c’est le corps d’activité parmi les plus exposés dans le cadre de cette lutte contre le Covid 19. Des distributions qui s’accompagnent de sensibilisations sur les mesures barrières à observer pour ne pas faciliter la progression de la maladie.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société
Tagged under

Samuel Eto’o, l’ancien international camerounais a répondu absent au procès de paternité déposé contre lui par Erika. Selon certaines indiscrétions, le débat a été reporté à cause du contexte sanitaire actuel marqué par la menace du coronavirus.  

 

L’ancien sociétaire du FC Barcelone, le camerounais Samuel Eto’o n’a pas répondu à la demande du juge de fournir des preuves génétiques qu’il devrait présenter ce mois de mars. Il n’a non plus comparu au procès de paternité introduite contre lui par Erika devant les instances judiciaires. En effet, Erika a entamé cette procédure devant le 83ème tribunal de première instance de Madrid en 2018.  

L’on apprend que l’ancien lion indomptable du football est aussi confronté dans un procès pendant devant le tribunal de première instance de Palma de Majorque. Dans cette affaire, il est reproché à Samuel Eto’o, le non-paiement d’une pension alimentaire à son fils Etienne, résultat de sa relation avec Mariam Pineda.  

En Italie, l’un des pays les plus handicapés actuellement par le coronavirus, le footballeur fait face à une demande d’emprisonnement pour non-respect d’une peine prononcée l’été dernier. 

Il faut remarquer que, Samuel Eto’o a décidé de prendre sa retraite après une longue carrière de 20 ans. Grâce au foot, l’ancien attaquant des lions indomptables dispose d’une grande fortune même comme pour certains observateurs, elle reste imprécise car en 2015, celle-ci était estimée à près de 85 M€. De sources crédibles, font savoir qu’aujourd’hui sa fortune avoisinerait la centaine de millions de dollars, soit 90,5 M€. 

 

Innocent D H




Published in Judiciaire

L’ex-capitaine des Eléphants fait savoir que la proposition de Gianni Infantino sur l’organisation de la CAN tous les 4 ans est une bonne idée. Une posture qui est loin d’épouser celles de Habib Beye et Samuel Eto’o.   

 

Se prononçant sur la proposition de Gianni Infantino, lors de son passage à Paris pour une formation avec l’UEFA et le Centre de droit et d’économie du sport (CDES) de Limoges, Didier Drogba prend le contre-pied de Habib Beye et Samuel Eto’o. Pour lui organiser une CAN tous les quatre ans est une bonne idée. « Cela peut être une bonne chose parce cela donnerait une saveur particulière à ce trophée par sa rareté », argue-t-il. 

Bien avant la proposition du président de la FIFA, Habib Beye avait déjà fait une déclaration en 2017 dans l’émission Café des Sports que, « la CAN est une compétition exceptionnelle pour le football africain. Il est plus judicieux de l’organiser tous les deux ans au lieu de quatre années. Ce, même si beaucoup de joueurs africains évoluant en Europe subissent d’énormes pressions de la part de leurs clubs employeurs à chaque phase finale ». 

Cette position de Habib Beye est partagée par Samuel Eto’o, l’ancien attaquant des lions indomptables du Cameroun. En effet, dans un entretien accordé à RFI, il fait part de sa désapprobation. Selon lui, un tournoi continental tous les quatre ans ne servira guère la cause de l’Afrique. 

Lire aussi : Une Can tous les 4 ans : Patrick Mboma donne sa position

 

Innocent D H

 

Published in Sport

Déclaration du joueur camerounais à la retraite à nos confrères de Jeunes Afrique.

C’est un fait, dans une émission télé, qui fait date, les parents de Kylian Mbappé se lâchent. Pour eux, il est surtout question que leur fils intègre la sélection nationale camerounais. Mais grande est leur surprise quand en contre partie on tente plutôt de leur extorquer de l’argent. De l’avis de plusieurs spécialistes, ce dernier pouvait succéder à Samuel  Eto’o comme buteur des Lions Indomptables.

Sur le sujet, Jeune Afrique donne la parole à Samuel Eto’o. Il vante les performances du jeune joueur. « Si nous avions eu Kylian, tous les podiums auraient été à notre portée ! C’est pareil avec plusieurs binationaux. Ainsi, Joël Matip, qui évolue à Liverpool, a choisi de ne plus porter les couleurs du Cameroun tellement il a eu de problèmes. Beaucoup de jeunes sont victimes de la corruption et de règlements de comptes », raconte celui-ci.

Dans cette même veine, il s’offusque de la discrimination donc sont victimes certains joueurs. Il pointe au passage, le cas de son fils. « J’en ai fait l’expérience avec mon propre fils. Un décret réserve la sélection en équipes de jeunes aux seuls enfants vivant au Cameroun, alors qu’il n’existe même pas de championnat de jeunes dans ce pays ! Croyez-vous que ceux de l’étranger reviendront un jour alors qu’on leur ferme la porte au nez ? », S’interroge le joueur.

La question de la binationalité préoccupe aussi, dans un pays qui ne reconnait pas la double nationalité. « Un grand musicien camerounais, Richard Bona, a prétendu qu’on nous accordait des passe-droits. C’est faux. J’ai beau avoir été capitaine des Lions indomptables et détenir la double nationalité, j’ai toujours dû demander un visa pour entrer sur le territoire camerounais. Je comprends toutes les colères. Mais lui comme moi avons le devoir de garder de la retenue. Cela dit, ce que nous souhaitons, c’est que les autorités camerounaises nous offrent des facilités pour retourner dans notre pays ». Conclut Samuel Eto’o.

 
N.O
 
Published in Sport

L’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun en répondant aux questions de Jeune Afrique fait une grande projection dans le futur.

 

Samuel Eto’o attiré par la chose politique ? Non pour le moment répond le joueur à nos confrères de Jeune Afrique, avant d’apporter quelques nuances. « Peut-être qu’un jour, quand j’aurai 60 ans, je me laisserai tenter par un mandat à la tête d’une mairie… Mais pour l’instant, non. En revanche, c’est pour moi un honneur d’être reçu par des chefs d’État aussi puissants que Vladimir Poutine ou Recep Tayyip Erdoğan. Et tout cela grâce au foot ! »

Néanmoins, il exhorte les africains à un véritable culte de l’effort. « Je veux leur dire : travaillez et vous serez reconnus. Savez-vous seulement d’où je viens ? Jusqu’à l’âge de 10 ans, j’ai grandi à Mvog-Ada, un quartier défavorisé de Yaoundé, non loin de la prison centrale de Kondengui. Puis mon père a été muté à Douala, et notre famille a atterri à New Bell, un autre quartier pauvre, où se trouve le pénitencier de Douala ». Par la suite, il poursuit,  « J’insiste sur ce voisinage parce que plusieurs de mes amis d’enfance ont fini derrière les barreaux. J’ai vécu là-bas jusqu’à mon départ pour l’Espagne en 1996 », raconte Eto’o.

Pour lui, il y a mieux qu’une carrière politique dans une vie. Il faut surtout construire demain, clame le joueur. « Ce n’est pas pour ça que je reprends mes études. Pensez-vous que tous les chefs d’État sont allés dans cette université ? Je ne crois pas. En tout cas, ce n’est pas le cas de l’ancien président ghanéen, Jerry Rawlings. Une fois, je lui ai demandé un autographe. Il ne m’avait pas reconnu. Je me suis présenté et lui ai expliqué qu’il était mon modèle. J’admire ce qu’il a fait pour son pays ».

Lire aussi : Selon Samuel Eto’o, Betoo appartient à un groupe de jeunes africains qui ont sollicité son accompagnement 

En janvier 2018, Samuel Eto’o est au Libéria. Il figure parmi les invités de marque du nouveau président George Weah. Au stade, une foule de fans l’acclament. Malgré cette popularité il dit être en retrait de la chose politique. « Cela fait bien longtemps que j’en suis convaincu ! Je suis parti d’en bas, et aujourd’hui j’ai la possibilité d’offrir trois repas par jour à d’autres. N’est-ce pas incroyable ? J’ai effectivement assisté à cette cérémonie. J’étais là pour accompagner George Weah et lui apporter mon soutien ».

 
N.O
 
Published in Sport

Déclaration du joueur le plus titré de l’histoire du football africain dans les colonnes de Jeune Afrique.


Samuel Eto’o bon footballeur, mais mauvais patron d’entreprise ? Une question qui a toute sa place. En 2012, il lance une société de téléphonie mobile, Set’Mobile. L’expérience est fourreuse. Chacun y va alors de son commentaire. Pour lui, l’expérience fut enrichissante. « J’y ai perdu beaucoup d’argent, mais je ne regrette rien. J’ai retenu la leçon et appris qu’il est essentiel d’avoir les compétences nécessaires pour lire des bilans, comprendre les chiffres ou manager du personnel. Surtout, cela ne me fera pas renoncer ». Déclare le joueur.

Selon lui, le continent africain a besoin d’entreprises pour créer de la richesse, générer des emplois et sortir les gens de la pauvreté. Ainsi, il revient aussi sur la nouvelle compagnie de paris sportifs.  L’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun n’est pas propriétaire de l’entreprise. « Elle appartient à un groupe de jeunes Africains qui ont sollicité mon accompagnement. Après des mois de discussions, et parce que leur foi en l’Afrique m’a touché, j’ai accepté de leur prêter mon image », confit-il au journal de Béchir Ben Yamed.

C’est un fait, la fondation Samuel Eto’o est en berne ces derniers jours. On n’aperçoit plus trop les activités de la fondation. Occasion pour le joueur de faire un bilan. « Nous avons réalisé beaucoup de choses. Nous avons construit et offert un hôpital à l’État camerounais. Nous avons fait éclore aussi de nombreux joueurs, tel André Onana, le gardien de l’Ajax Amsterdam, Christian Bassogog (meilleur joueur de la CAN 2017), ou Fabrice Ondoa meilleur gardien de la CAN 2017 ».

Au passage il ne manque pas de regret. « Il y a quelques années, à la suite de déceptions personnelles, j’ai décidé de suspendre la formation des jeunes footballeurs. Mais nous reviendrons au Cameroun et au Gabon quand nous aurons réorganisé la fondation ». Il magnifie aussi le bon sens du président gabonais Ali Bongo Ondimba. « Il a tout fait pour que le projet aboutisse, mais il arrive que le volontarisme du chef soit contrarié par l’égoïsme et les erreurs de ses collaborateurs. Cela étant, je remercie le président, son épouse et son directeur de cabinet de l’époque, Maixent Accrombessi, qui m’ont beaucoup aidé ».

Bien avant le Gabon, il y a le Cameroun. Pour la mise sur pied de sa fondation, le joueur garde un triste souvenir. « Ce fut digne d’un film d’aventures. J’en ris aujourd’hui, mais c’est vrai que des responsables de haut niveau ont abusé de ma confiance et m’ont fait perdre beaucoup d’argent. Des hommes politiques ont même signé des documents en sachant que c’étaient des faux. C’est incroyable, on se demande où va ce pays ! J’avais le choix : saisir la justice pour me défendre et les faire condamner ou passer à autre chose. J’ai choisi de continuer d’avancer ». Déplore le joueur dans les colonnes de Jeune Afrique.

 
N.O
 
Published in Sport
Tagged under

Dans un grand entretien au journal Jeune Afrique, l’ancien capitaine des Lions Indomptables surfe sur ses projets avenirs.

Samuel Eto’o, le joueur camerounais de 38 ans est sur tous les fronts maintenant. La semaine dernière à Douala, la capitale économique du Cameroun, le footballeur procède au lancement dans sa nouvelle société de pari sportif. Bien avant, il donne un grand entretien à quatre chaînes de télévision camerounaise. Dans ce rendez-vous télé, il revient sur sa carrière, et parle aussi de ses projets du futur.

Il vient de faire le même exercice médiatique avec le journal panafricain, Jeune Afrique. C’est donc sans langue de bois que le footballeur le plus titré de l’histoire se prête au jeu de l’hebdomadaire paraissant en France. Dans un premier temps, il donne d’abord les raisons de sa retraite. On se souvient qu’en fin septembre 2019, le joueur annonce son retrait des stades. Sur le choix du moment, alors qu’il peut encore beaucoup donner, il est plutôt serein.

« Parce que c’était le bon moment. À mon âge, on se demande toujours si on a gagné assez de titres, si on a suffisamment préparé la relève. J’avais la réponse à toutes ces questions, alors j’ai décidé qu’il était temps d’arrêter ». Raconte l’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun, dans les colonnes de Jeune Afrique. Au passage, il dit ne pas regretté son désir de prendre sa retraite footballistique.

« Quand je regarde d’où je suis parti pour arriver là où je suis, je me dis que je suis un privilégié. Je n’ai pas le droit d’avoir des regrets. J’ai juste des devoirs qui m’obligent à donner en retour. Je veux aider, apporter ma contribution à la transformation de notre continent ». Informe l’homme. Dans la foulée, il ne cache pas son amour pour le secteur des affaires.

« Lorsque vous êtes footballeur, vous payez des gens pour qu’ils s’occupent des vôtres. Mais quand c’est à vous de les gérer, et que vous voulez les développer, il vous faut acquérir de nouvelles compétences. Je vais donc reprendre des études pour apprendre la gestion d’entreprises. En janvier, je rejoindrai l’université Harvard, qui a bien voulu m’admettre dans une formation spécialisée. Je vais aller vivre à Boston pendant presque un an. Ce ne sera pas facile, mais c’est un beau défi et cela m’ouvrira d’autres portes ».
 
N.O
 
Published in Sport
Tagged under
Page 1 sur 3






Sunday, 05 June 2022 11:01