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Le drame s’est produit hier 14 juillet 2021 au lieudit Douala Bar. Pour l’heure, la cause du drame est reste inconnue.

Le mercredi 14 juillet 2021, les populations du quartier Douala Bar ont été témoin d’un drame, qui s’est produit dans un chantier de construction implanté dans leur zone d’habitation. Le drame a eu lieu dans un immeuble R+4 en construction. L’échafaudage s’est effondré et a causé la mort d’un des ouvriers appelé Ladandi Djekreo. Selon les témoins de la scène, le défunt âgé de 22 ans, a reçu un gros bloc de béton sur le corps. Le projectile lui a été fatal. Son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital Laquintinie de Douala. Il y a aussi eu 22 ouvriers du chantier qui ont été blessés. Ils ont également été admis dans le service des urgences de la formation sanitaire suscitée.

Au moment du drame, on apprend que les populations du coin sont venues secourir les ouvriers.  

«Tous les soirs, je les demandais toujours de racler le reste du ciment mélangé au gravier sur les planches. Ils ne le faisaient pas. C’est le poids de ce ciment mélangé au gravier qui est devenu solide et la planche n’a pas supporté le poids. Raison pour laquelle le pire s’est produit. Il y a eu cet effondrement de l’échafaudage», a confié un riverain, témoin de la scène au confrère Doualatoday.com.

Liliane N.

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Pour l’instant, le bilan fait état d’une personne disparue, un blessé et des dégâts matériels importants.

Il s’agit d’un immeuble qui devait abriter les futurs bureaux du groupe Acmar, qui est une agence conseil en communication média. Il est situé au lieu-dit Youpwe, dans la ville de Douala. L’ouvrage s’est effondré aux environs de 4 heures du matin de ce 30 juin 2021. D’après le communiqué rendu public par le groupe, le bilan provisoire fait état d’une personne portée disparue, un blessé et d’importants dégâts matériels.

«Les autorités de la ville de Douala, conduites par le gouverneur de la région du Littoral (Samuel Dieudonné Ivaha Diboua NDLR), ont effectué une descente sur le site dès 6h…Pour l’heure le corps des sapeurs-pompiers est à pied sur le site. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de cet accident», peut-on lire dans le communiqué d’Acmar.

 

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Ces 300 familles ont été déguerpies de leurs habitations le samedi 26 juin 2021.

Depuis la journée du 26 juin 2021, il y a un peu près de 300 familles qui se retrouvent sans domicile. Celles-ci avaient établi leurs maisons au quartier New Town Aéroport à Douala, sur sur les emprises du domaine aéroportuaire. Leurs maisons ont donc été démolies à la date susmentionnée.

On apprend de nos sources, que c’est de bonne heure que les engins de démolition ont investi les lieux. Et peu avant 6heures, ils avaient déjà tout détruit sur leur passage. Les populations impuissantes et les propriétaires des maisons détruites n’ont pu que se mettre à l’abri. Il y en avait aussi qui s’activaient à récupérer portes et fenêtres. D’autres ont choisi de sauver tôles et ustensiles.

Toutefois, comme on peut l’imaginer,  des militaires, gendarmes, et policiers étaient bien présents. Ils avaient été déployés en nombre sur le site pour établir un cordon de sécurité. A un moment, avec les esprits surchauffés, le gaz lacrymogène a été utilisé pour disperser la foule et la tenir à bonne distance du champ des opérations.

Dans l’édition de ce 28 juin 2021 du quotidien Le Jour, un déguerpi répondant au nom d’Abdouraman Yaouba déclare : «les forces de maintien de l’Ordre ont commencé à nous lancer des gaz lacrymogènes. Ils nous empêchaient de faire sortir des choses de la maisons».

Selon des riverains, ces déguerpissements de samedi dernier ont été faits après la mise en demeure servie par le premier adjoint préfectoral du département du Wouri.

«Selon le document qui s’adressait aux populations de New Town Aéroport, cette mise en demeure rentre dans le cadre des travaux d’assainissement des espaces aéroportuaires du Cameroun tel que défini par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci), et en application des instructions du ministre de l’Administration territoriale objet du message fax n°000960 MFX/MINAT/SG/DPC/BSC du 03 novembre 2020», rapporte Le Jour.

Pour Cabral Libii, député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale qui s’est rendu sur les lieux samedi, les autorités doivent penser à indemniser les personnes déguerpies qu’elles aient eu des titres fonciers ou pas. L’élu de la nation a promis de saisir ce lundi 28 juin 2021, le président de la République, le premier ministre et le ministre de l’Administration territoriale.

Liliane N.

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C'est la substance d'un arrêté pris par le maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndine. Il en ressort que dès ce mardi 22 juin 2021, les stationnements et l’occupation anarchique des trottoirs sont passibles du paiement d’une amende pouvant aller jusqu’à 250 000 FCFA.

 

Dans son arrêté, Roger Mbassa Ndine informe par exemple que le stationnement irrégulier d’une moto ou du « dépôt de tout autre objet » est passible du paiement d’une amende de 10 000 FCFA. 25 000 FCFA pour un véhicule d’un établissement de commerce, d’une laverie, d’un salon de coiffure, d’une limonadière ou de toutes autres « activités analogues » et 50 000 francs pour un véhicule pick-up.

S'agissant du stationnement irrégulier d’un véhicule gros porteur ou d’un container, le contrevenant s’expose au paiement d’une amende de 200 000 FCFA. Pour ceux qui rendront coupable du dépôt d’un matériel de chantier sur le trottoir, l’amende s’élèvera à 250 000 FCFA.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre du programme « restituer le trottoir aux piétons » qui vise « la libération des trottoirs et autres emprises du domaine public occupés de manières anarchique et illégale par diverses activités informelles », précise le maire de la ville de Douala. Les paiements de ces amendes se font à la recette municipale, sur présentation du procès-verbal de l’agent verbalisateur, apprend-on.

Piqûre de rappel, début juin 2021, le maire Mbassa Nadine avait déjà demandé à tous les motos-taxis de la cité capitale du Littoral occupant de façon anarchique les abords du rond-point Deido à regagner un espace spécial aménagé pour eux par la Communauté urbaine.

Innocent D H

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Ces présumés «microbes» ont été présentés à la presse le 7 juin 2021.

Selon nos sources, les «microbes» semaient encore la panique dans la ville de Douala. Le week-end dernier, ils ont agressé et arraché des biens de certaines personnes dans les quartiers Brazaville, New-Bell, Dakar, Bilonguè. Ils étaient munis d’armes blanches à savoir des couteaux, des lames, des lattes. Ils ont fait irruption dans les quartiers suscités, agressant à leur passage toute personne qu’ils rencontraient. On apprend qu’à Bilongue, ils voulaient venger l’un des leurs qui y a été tué. Et il s’agissait pour eux de faire leur come-back.

Il y a donc une vingtaine de ces microbes qui a été arrêtée et mis aux arrêts par la gendarmerie nationale. Ce qui a été un grand soulagement pour les habitants des quartiers suscités. Les autorités mises au parfum ont donné l’ordre de les neutraliser. Ils ont même déjà été présentés au procureur de la République.

Il convient de noter qu’il y a de cela trois semaines, un message circulant dans les foras whatsapp, indiquaient la présence des «microbes» dans certains quartiers de Douala. Cependant, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral avait apporté un démenti, en indiquant qu’«après recoupement, il était ressorti qu’elles ont été montées de toutes pièces pour alarmer désespérément les populations. Aussi Samuel Dieudonné Ivaha Diboua avait mis «en garde les auteurs desdits messages véhiculés dans les réseaux sociaux à des fins inavouées». Il avait invité «les populations à vaquer normalement à leurs occupations, non sans rappeler que les Forces de maintien de l’ordre et de sécurité sont sur le terrain nuit et jour et ont pris toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser les personnes et leurs biens».

Liliane N.  

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Le tribunal de Douala a condamné à cinq ans de prison deux personnes transgenres pour « tentative d’homosexualité » et « outrage public aux mœurs », a annoncé l'un de leurs avocats, Me Richard Tamfu. Celui-ci, indique que le tribunal de Douala leur a infligé la peine maximale de cinq ans de prison.

 

Selon cette source (l'avocat), Loïc Njeuken (alias « Shakiro ») et Roland Mouthe (alias « Patricia »), deux femmes transgenres détenues à la prison de Douala depuis février dernier viennent d'être condamnées à Douala par la justice.

Ces personnes LGBT ont été reconnues coupables de « tentative d’homosexualité, outrage public aux mœurs et défaut de carte nationale d’identité », a déclaré Me Richard Tamfu. Ce dernier a également annoncé son intention de faire appel de cette condamnation.

« Elles ont aussi écopé d’une amende de 200.000 FCFA (300 euros) et des frais de procédure de 22.300 FCFA (33 euros) et risquent un an supplémentaire de prison au cas où ils ne parviennent pas à payer ces sommes », a-t-il ajouté.

Précisons qu'au Cameroun, l’homosexualité est interdite, la loi prévoyant des peines allant de 6 mois à 5 ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 200.000 FCFA à l’encontre de toute personne qui entretient des rapports sexuels avec une personne du même sexe. Pour sa part, dans un communiqué, l’ONG Human Rights Watch a déploré en avril les discriminations subies par les homosexuels au Cameroun.

Innocent D H

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Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral invite les populations de sa zone de compétence, à vaquer paisiblement à leurs occupations.

 

Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral est formel. Il ne faut pas croire aux fake news répandus sur la toile et partagés dans des foras WhatsApp. Des quartiers situés dans la ville de Douala et précisément le lieu-dit Rond-point Deido ne sont pas pris d’assaut par des bandits armés, qui entrent dans des véhicules et emmènent leurs passagers vers des destinations inconnues.

Ce fake news produit par un individu qui jusqu’ici reste anonyme et s’est servi d’un message vocal a failli plonger certains habitants de Douala dans la terreur. Marie mère de famille originaire de la région du Littoral avoue n’avoir pas suivi ledit message vocal. Cependant il lui a été rapporté par l’un de ses ouvriers adolescent. La dame âgée de 60 ans affirme avoir fait un tour au Rond-point Deido samedi dernier et dimanche aussi après le culte. Elle n’a pas vu ce qui lui avait été rapporté par rapport à ce fake news. Elle déclare que jusqu’ici, elle n’a pas rencontré quelqu’un qui a été témoin de ce qui est dit dans le message vocal.

On peut se demander alors, pourquoi produire un pareil fake news au moment où on sait que, le Cameroun dans certaines de ses régions comme l’Extrême-Nord, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Est fait des pieds et des mains pour repousser l’insécurité qui veut y dresser son lit.

Dans son message mise au point, le gouverneur de la région du Littoral signale qu’«après recoupement, il en ressort toujours qu’elles sont montées de toutes pièces pour alarmer désespérément nos paisibles populations ». Aussi Samuel Dieudonné Ivaha Diboua « met en garde les auteurs desdits messages véhiculés dans les réseaux sociaux à des fins inavouées ».

Il « invite les populations à vaquer normalement à leurs occupations, non sans rappeler que les Forces de maintien de l’ordre et de sécurité sont sur le terrain nuit et jour et ont pris toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser les personnes et leurs biens ».

Le patron de la région du Littoral précise que Douala a connu juste le temps d’un weekend, le phénomène des microbes qui a été très rapidement maîtrisé.

« Ce n’est pas une histoire vécue seulement au Cameroun. En Afrique de l’Ouest, ils sont organisés d’une certaine manière. Je mets au défi tous ces internautes de nous indiquer un quartier où ils sont rassemblés pour pouvoir faire leur sale besogne », déclare le gouverneur de la région du Littoral.

Le gouverneur vivrait-il dans un nuage ? 

Une réaction qui surprend plus d'un dans l'opinion publique. Les témoignages et les expériences fusent de toutes parts en ce qui concerne les agressions. L'on se souvient qu'il y a quelques jours, le Ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, a interdit le port abusif de masque portant les logos des forces de Défense. Une décision faisant suite à de nombreuses plaintes de ces nouvelles méthodes d'agressions.

En effet, depuis quelques temps, des hommes sans foi ni loi profitent de la crise sanitaire pour dépouiller les gens à visage masqué. Il devient alors impossible d'identifier ses agresseurs. En taxi ou dans les rues, de jour comme de nuit, ils opèrent. Etre sur ses gardes dans tous les déplacements et activités est devenu coutume pour plusieurs. Le mouvement des "Microbes" dont le chef a été interpellé récemment, est un autre exemple.  Dans ce contexte, il devient difficile de comprendre cette sortie du gouverneur. De nombreux habitants de la ville sont donc en désaccord avec cette position. Ils estiment que c'est un discours qui va à l'encontre de la réalité. 

Published in Société

Selon une note d’information de la cellule de communication de la Direction générale des Douanes (DGD), les éléments de la brigade mobile de douane de Bonabéri, dans la ville de Douala, ont mis la main sur une cargaison de 800 téléphones portables et autres batteries. A en croire les responsables de la DGD, ces terminaux en provenance du Nigeria étaient dissimulés dans les bagages d’un car de transport de personnes.

 

Voici une autre prouesse de la douane camerounaise décidée à tordre le coup au phénomène de la contrebande dont l'ampleur est réelle. C'est ainsi que cette cargaison de téléphones et d'accessoires viennent destinée au commerce illicite de tomber dans la nasse des fonctionnaires de l'administration douanière à Douala.

La dernière saisie de portable remonte au mois de mars 2021, où la brigade mobile des douanes de Limbe, dans la région du Sud-Ouest, avait déjà procédé à la saisie, au poste de contrôle de Mu-deka, d’une cargaison de plus de 2600 téléphones portables de contrebande.

Le Gouvernement camerounais avait annoncé 2020, l’entrée en vigueur, d’un système de collecte numérique des droits de douane sur les téléphones portables et les tablettes. Ce système imposait aux opérateurs de mobile en activité dans le pays, à se connecter à une plateforme numérique conçue par la société Arintech, afin de permettre le prélèvement des droits de douane sur les téléphones portables, en le défalquant sur le crédit de communication du propriétaire du terminal. Très controversée et querellée, le gouvernement a dû surseoir à sa réforme.

 

Innocent D H

 

Published in Finances

Il a été interpellé avec six individus grâce aux actions des forces de l'ordre en réaction à une correspondance du préfet du département du Wouri. L'autorité administrative instruisant la mise hors d'état de nuire des auteurs du phénomène de « microbes », spécialisés dans le pillage en bandes et agressions. 

 

L'interpellation de ces malfrats a été menée par les éléments de la Brigade de Gendarmerie d’Akwa-Nord qui ont effectué plusieurs opérations coups de poing dans les quartiers Bonangang, Bonamoussadi et Makepe, le 28 avril 2021. Le chef des « microbes » et les six autres individus seront présentés devant le procureur de la République pour répondre de leurs actes.

Dans la foulée, des perquisitions ont été effectuées dans ces quartiers, dans les domiciles des meneurs de groupes, préalablement identifiés. Ce qui a permis aux forces de maintien de l'ordre, d'interpeller un jeune âgé de 26 ans, ainsi que la saisie d’un certain nombre d’objets. Il s’agit notamment d’une bouteille à gaz, trois matelas, deux écrans plasma 32 pouces. D’autres matériels ont été également saisis : un baffle, un amplificateur de son, un ordinateur portable, un lecteur DVD, un chauffe-eau, une plaque chauffante, une marmite chauffante, un poignard. Ainsi qu’une plaquette de comprimé « tramadol », deux pipes, 23 paquets de drogue (cailloux) et 44 paquets de chanvre indien, apprend-on.

Il faut également relever que ces opérations coups de poing se sont poursuivies le même jour, vers 16 heures au quartier Makepe au lieu-dit « rond-point », où 06 individus pris en flagrant délit d’agression sur des élèves du collège Laval, ont été interpellés. Une machette, six gourdins et un téléphone portable appartenant à l’une des victimes, ont été saisis. Sept autres complices ont pris la fuite et sont activement recherchés, apprend-on.

Innocent D H

 

 

Published in Société

La macabre découverte a eu lieu ce Mardi par les populations dont l’attention a été attirée par une très forte et nauséabonde odeur. Inquiètes, elles ont fait appel à la police

 

A leur arrivée, les Forces de Maintien de l’Ordre sont tombés sur les corps sans vie d’Ekata Marie Yolande et de son nourrisson. La trentenaire est morte dans la chambre qu’elle occupait avec ses trois enfants, à la surprise de son entourage ainsi que des membres de sa famille.   

Parente : « Elle venait même d’intégrer cette chambre et, nous n’avons eu vent d’aucune maladie. Nous avons simplement appris son brusque décès ce matin. Elle était couchée dans sa chambre avec le bébé qu’elle venait d’accoucher parce que son fils aîné était chez son père. Sa petite fille a été quant à elle retrouvée assise dans un coin, traumatisée et incapable d’émettre le moindre son… ».

L’on soupçonne que les décès sont survenus Vendredi dernier, car c’est la dernière fois que les voisins ont aperçu la jeune dame. Elle revenait certainement d’une course et tenait son bébé dans ses bras. Après un bref salut, elle a regagné sa chambre disent les personnes interrogées.

 

La cause de ces décès reste méconnue

Et seules, les enquêtes ouvertes vont établir les faits. Une tâche rendue délicate à cause de l’état de putréfaction avancé des cadavres. Toutefois, quelques uns des voisins de la jeune femme suggèrent que les enquêteurs orientent leurs recherches vers son conjoint, avec qui elle aurait eu une violente dispute peu de temps avant la survenue de ces décès.

Des décès qui suscitent l’effroi auprès de ceux qui ont vécu à côté de cette mère de famille, décrite comme une femme sans histoires, concentrée à élever ses enfants aussi dignement que possible.

Pour l’un des voisins d’Ekata Marie Yolande, c’est le manque de solidarité entre eux qui a entraîné la découverte tardive des cadavres. Toutes choses qui doivent désormais changer :

« Je crois que nous devons être vigilant. Nous devons tous les jours prendre des nouvelles des uns et des autres car, si nous l’avions fait, peut être aurons nous pu porter secours à notre sœur ou alors découvrir à temps qu’elle et son bébé sont morts. Nous manquons d’amour les uns pour les autres et c’est regrettable. C’est regrettable que c’est le décès de notre sœur qui vienne nous faire prendre conscience, surtout qu’elle était calme et n’avait aucun problème avec personne ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01