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Une très importante réunion s’est tenue en fin de semaine à Douala. Autour de la table, toutes les deux parties belligérantes dans le conflit qui paralyse l’Eglise Evangélique du Cameroun depuis 2017. Après plus de cinq heures de discussions houleuses, on tend progressivement vers une porte de sortie.

 

Les résolutions fortes issues de cette concertation conduite par le patriarche et ancien Président de l’EEC, le Pasteur NJIKE, sont forts évocateurs de la bonne direction que prend la réconciliation entre les deux factions qui se font face en ce moment au sein de l’église du Seigneur. Il faut dire que cette rencontre c’est la deuxième qui se tient en l’espace de quelques semaines. Après la première qui s’était tenue au sein des installations de l’Eglise à Doungué. Mais à cette première initiative, on avait noté l’absence des grandes figures du camp aligné derrière le Pasteur Prison Mongole. Mais pour cette deuxième initiative, tous étaient bel et bien présent.

 

Au sorti de cette concertation, les prélats ont décidé de la tenue d’une série de concertations sectorielles, question d’impliquer le maximum de membre de la communauté. Question pour les uns et les autres de se laisser aller à cette catharsis qui aura pour objectif d’épurer les douleurs voire les rancœurs qui ont été nourries durant ces dernières années d’intrigues et de divisions. Il est donc annoncé

  • La tenue de trois (03) pastorales sectorielles. Elles se tiendront successivement dans les villes de Yaoundé, Douala et Bafoussam. Il sera question de donner la parole et de faire la paix au niveau des régions ainsi regroupées dans ces centres de concertation.

 

  • La tenue d’une pastorale de synthèse dans la ville de Foumban. Comme son nom l’indique, ce sera l’occasion de faire le bilan de ce qui a été dit dans les grands centres de concertation Yaoundé, Douala et Bafoussam.

 

  • Il est annoncé un Synode Général Extraordinaire en Octobre prochain. Ce sera l’occasion de mettre certainement une fin définitive à ce contentieux qui a opposé depuis 2017 les membres de l’église.

 

  • Et pour clore ce calendrier de réconciliation, il a été convenue au terme de cette rencontre de cette fin de semaine à Douala qu’il sera convoqué au mois de Novembre, la Pastorale Nationale dont le président jusqu’ici est le Rev Pasteur NONO Joseph.

 

Comme on peut le constater, le calendrier est constitué tel qu’en principe, tout devrait être terminé d’ici le mois de décembre 2020. C’est d’ailleurs le vœux émis par le Rev NJIKE Charles Emmanuel. C’est aussi un important moment de prière pour l’église car le ministère de la réconciliation, qui est le ministère par excellence du Christ est de toujours combattu par celui qui est réputé être le diviseur et le destructeur, le diable, le satan. Il est donc question que par l’intercession, les fidèles de l’EEC fassent perdre la face à la haine et à la division, mais que l’amour et la paix gagnent.

 

Stéphane NZESSEU

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L’association des épouses des pasteurs de l’Eglise Evangélique du Cameroun, Région Synodale du Wouri Sud s’est rendu ce vendredi après-midi dans les locaux de la Mairie de Douala 2e. Avec elles, un important don de 500 masques barrières qu’elles ont remis aux responsables de la Mairie de Douala 2e afin de participer à la lutte contre la propagation du coronavirus dans la circonscription.

 

Il est 15heures sous le ciel de New Bell lorsque la délégation des représentantes de l’association des épouses des bergers de la Région Wouri Sud est reçue dans les services de la Mairie. Après avoir été installée, place à la cérémonie de remise de leur offrande. Cérémonie dirigée par le 3e adjoint de ladite Mairie en l’absence de la patronne des lieux Denise Fampou.

Tout de suite les dames vont à l’essentiel. Et des propos de la présidente de l’association, Mme Marie Madeleine NONO, il ressort que le choix de la Mairie de Douala 2e a été conduit par plusieurs facteurs qui mis ensemble ont convaincu les épouses des serviteurs de Dieu que c’est par là qu’il était bon de commencer.

Tout d’abord, la Mairie est située à proximité du siège de la région. Dans le quartier New Bell de Douala. Aussi, le quartier New Bell est parmi les quartiers de la ville de Douala où le risque de propagation de la maladie est le plus important. Ajouté à cela, le fait que Mme le maire est « une de leur mère et fille ». Allusion que Le Maire Denise Fampou est par ailleurs un membre de l’Eglise Evangélique du Cameroun. C’était l’occasion de lui signifier leur soutien dans cette lutte contre cette Covid 19 dans la commune de Douala II.

En tout 500 masques barrières ont été remis au représentant de la patronne des lieux. Des masques qui seront utilisés dans une campagne de distribution gratuite de masques aux habitants de l’arrondissement. Des masques qui bénéficieront certainement aux citoyens qui jusqu’ici ont du mal à s’en procurer. Une action qui va en droite ligne avec celle récemment posée par le Chef de l’Etat. Rappelons que le Président de la République vient de faire un don de deux millions de masques barrières pour les populations camerounaises. Dans cette lutte contre la Covid 19, aucun effort ne sera de trop.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le maire sortant de la commune de Douala 2e a rencontré ce jeudi des pasteurs et responsables d’églises exerçant dans sa circonscription administrative. L’objectif, leur communiquer son projet pour les populations de sa commune.

 

Ce jeudi matin la salle de fête de la commune de Douala 2e était pleine. De nombreux serviteurs de Dieu et autres prélats. Parmi eux les pasteurs de l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC). Communauté de foi dont madame le Maire est membre. Mais aussi, des prélats catholiques et des Imams musulmans. La rencontre qui se voulait conviviale a consisté en discours et en communications diverses à l’endroit de ces hommes de foi. Mais à aucun moment, madame le maire ou ses collaborateurs n’ont invité les prélats à faire voter leurs fidèles pour elle.

La neutralité politique des hommes de foi

Les communautés de foi sont par essence apolitiques. Car dans leurs missions elles sont dirigées vers tous les citoyens indépendamment de leur position ou de leur orientation politique. De ce fait, ces hommes et femmes ont l’interdiction principielle d’induire les fidèles vers un choix ou un autre. Mais il y a une distinction évidente qu’il faut savoir faire entre le serviteur de Dieu, et le citoyen. Le citoyen à titre individuel a la possibilité d’avoir ses positions propres, ses opinions et donc opérer à titre personnel des choix politiques. D'ailleurs il est normal qu’un prélat exerce son droit de vote. Une Quand bien même on verrait un homme d’église se transformer en acteur politique, il devrait être capable de distinguer le sacerdoce de sa vie personnelle. Et de toute façon, en aucun cas il ne doit avoir de confusion entre les deux missions.

Les communautés de foi sont soumises à l’administration

Les communautés de foi, bien qu’apolitique, sont sous l’administration de personnes choisies par des mécanismes politiques. De ce fait, les hommes d’églises d’un point de vue de la gestion territoriale sont astreints à suivre les décisions des hommes politiques. Et très souvent pour éviter des situations préjudiciables pour la sérénité de la communauté, ces hommes d’églises sont parfois amenés à s’acoquiner avec les politiques administratifs. Une manière de faire, bien camerounaise qui sème la confusion et dilue la neutralité de principe des hommes d’églises. C’est l’une des raisons pour lesquelles nombre de prélats seront parfois très tendre à l’égard du pouvoir RDPC. Seuls des hommes d’églises courageux et responsables savent rester véritablement neutre, même au cœur des tourbillons électoraux.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Au cours de sa communication dans le cadre des travaux du 6e synode pour la région synodale du Wouri Sud, son Président le Pasteur NONO Joseph a relevé les causes des drames que nous observons aujourd’hui dans établissements scolaires.

 

Alors qu’il faisait le point sur le fonctionnement de chaque compartiment de la région synodale dont il a la responsabilité, le Révérend Pasteur NONO Joseph a tenu à interpeller l’administration publique et l’Etat sur sa responsabilité quant aux drames sans fins qu’on vit ces derniers jours dans les différents établissements scolaires de la République. Mais le serviteur de Dieu commence naturellement par balayer dans sa propre maison. Dans le début de son propos, il fustige la négligence administrative dont font preuves les aumôniers de l’église auprès des organisations académiques.

Il déclare « Nous encourageons les activités des aumôniers scolaires, universitaires et pénitentiaires. Toutefois, nous déplorons le fait qu’ils ne transmettent pas de rapport d’activités surtout pour ceux du collège, pourtant c’est le lieu où le gros du travail est vraiment fait. Et nous constatons aujourd’hui, que les déviances et les violences en milieu scolaire émanent aussi de l’absence de l’aumônerie et du civisme. Il est donc important que les autorités prennent leur responsabilité en main pour restaurer les cours d’aumônerie et de civisme dans les établissements scolaires. » les causes sont donc identifiées et les solutions ont le mérite d’être simples et claires.

L’Eglise Evangélique du Cameroun qui possède de nombreux établissements scolaires se donne le devoir d’accorder dans leurs écoles, collèges et centres de formation universitaires, une place prépondérante à la culture des valeurs spirituelles et chrétiennes susceptibles de former des camerounais qui craignent Dieu et s’éloignent au maximum du mal. Dans un commentaire à la suite de ces propos, le Pasteur NONO Joseph déplore : « à cause de la laïcité, nos dirigeants ont banni les cours de religion et de catéchèse dans nos établissements scolaires ». Et pourtant, ces prélats au sein des établissements scolaires étaient des oreilles à l’attention de ces enfants qui se sentent oppressés par leurs camarades et qui fautes d’oreille pour les écouter et les conseiller se retrouvent à franchir malgré eux les portes de la maison du mal. Au grand dam de la santé de la société. Vivement que les suggestions du Rev Pasteur NONO Joseph trouvent bonne oreille auprès de nos gouvernants. Ceci pour le bien de la Nation dans l’esprit du développement durable.

 

Stéphane NZESSEU

 

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A la faveur du 6e synode régional du Wouri Sud, les délégués des différents districts se sont retrouvés au sein de la paroisse EEC de Nkolmbong pour discuter du fonctionnement de leur région synodale.

 

L’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC) est en crise depuis le dernier synode électif de Ngaoundéré de 2017. Un procès est en cours devant les tribunaux de Douala pour définir le groupe de personnes en droit de diriger l’Eglise Evangélique du Cameroun. Impossible donc d’avoir un Synode général d’ici là. Alors ce sont les synodes régionaux qui coiffent et évaluent dans chaque région synodale le fonctionnement des districts et des paroisses sous leurs responsabilités. Le synode régional est ainsi, la plus haute instance de prise de décisions à la fois stratégiques et opérationnelles. Cette rencontre est annuelle.

La région synodale du Wouri Sud que dirige le Révérend Pasteur NONO Joseph était en conclave ce vendredi. Au chapitre, le bilan de l’année écoulée. Sur ce point, tout est positif. Face à la crise en cours au sein de l’église, la région synodale Wouri Sud a organisé un culte national pour la réconciliation et la paix au Cameroun et dans l’Eglise. Une initiative saluée par le bureau de l’église et par les autorités de la Nation. De plus, au cours de l’année, la région a réussi un excellent recadrage du personnel ecclésiastique au sein de la région. Au cours de l’année écoulée, tous les projets ont été réalisés. A l’instar de l’acquisition d’un immeuble non bâti à MASSOUMBOU et un autre dans la localité de NGODI BAKOKO. Dans les différents districts, de NEW BELL (A, B, C, D et B.B.D.), c’est la grande sérénité. La plupart des paroisses sont en chantiers. Les cultes et les autres activités spirituelles s’y déroulent plutôt bien. On peut en dire autant des différentes leagues et mouvements présents dans la région synodale. Notamment, CHERUBINS, NACAM, USCAM, NDAMBASSIE, UFC, GALCAM et le CULTE D’ENFANTS. 

Toutefois, dans cet océan de quiétude, il y a quelques requins qui nagent à contre-courant. Certaines paroisses profitant du climat de crise, surfent sur cette vague pour plomber le fonctionnement des communautés. Ils choisissent de retenir les côtes part devant être reversées pour le fonctionnement des instances supérieures de l’Eglise, Pire, elles refusent volontairement d’atteindre les cibles. Aussi, le Président de région a rappelé aux pasteurs que l’argent collecté à travers les offrandes et autres à l’église constituent des deniers publics.

Les travaux se sont poursuivis avec les discussions autour des différents rapports dont celui des finances. Et c’est dans la convivialité que les délégués d=se sont séparés. Rendez-vous est pris pour l’an prochain. Mais d’ici là, le Pasteur NONO Joseph a exhorté les participants à la prière. Non seulement pour le Cameroun mais davantage pour l’église de Jésus Christ et ses ouvriers.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le Cameroun traverse depuis 2014, une série de crise sécuritaire qui s’intensifie et se diversifie au fil des ans. Aujourd’hui, le pays est en proie à des tensions entre communautés. Tensions exacerbées à la suite des joutes post électorales d’octobre 2018. Une situation qui ne laisse pas les dirigeants et les fidèles de l’EEC indifférent. L’église s’est réunit une fois de plus pour prier pour la paix au Cameroun.

 

Ils sont venus de plusieurs régions du pays pour prendre part à cette grande rencontre de prière pour que la paix vienne sur la nation. L’évènement s’est déroulé dans la paroisse de l’EEC de New – Bell. Sous la coordination du Révérend Pasteur Joseph Nono. Par ailleurs Président de la conférence des régions synodales. Pour l’organisateur de cette rencontre spirituelle, « une église n’est église que si elle prie. Alors on s’est rassemblé ici pour prier. On a appelé juste quelques responsables pour nous retrouver et continuer à prier pour la paix dans l’église et la réconciliation nationale. » Parmi ces responsables, le président de l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC), le Pr Samuel Hendje et toutes les têtes couronnées de l’église.

C’était également l’occasion de prier pour la paix au sein de l’église. Par cette journée de prière pour la paix, les responsables de l’EEC souhaitent que les cœurs s’apaisent et que la réconciliation soit effective dans l’église. Pour le Rev Pasteur Joseph Nono cette rencontre d’intercession est un moyen pour « que les différents responsables et à différents niveaux se retrouvent autour d’une table pour parler pour échanger. »

Les sujets de prière, c’était d’abord la crise dans les régions dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Une crise qui a entraîné des milliers de déplacés vers la ville de Douala. Des déplacés qui pour certains ont trouvé refuge dans plusieurs paroisses de l’EEC. Les pasteurs ont aussi prié pour la situation socio-politique du Cameroun. Avec au cœur des requêtes des hommes de d’églises, que la paix revienne dans les communautés et que soit tût au plus vite ses revendications de types identitaires et tribales.

Les intentions de prières sont également montées en faveur de la jeunesse camerounaise. Jeunesse en proie au chômage et au sous emploi. Abandonnée à elle-même, cette jeunesse est aujourd’hui le terreau de tout type de dépravation : la consommation de stupéfiants, la prostitution, d’aucuns qui s’adonnent de plus en plus à la pratique de l’homosexualité.

Pour le Rev Pasteur Joseph Nono, ces sessions de prières se poursuivent dans les différentes communautés de l’église.

 

Stéphane NZESSEU

 

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De crise post électorale à chassé - croisé judiciaire, le problème de l’Eglise Évangélique du Cameroun est devenu une véritable crise politique. Or le plus grand politique au sein de l’église est le président du Sénat, Marcel NIAT NJIFENJI. Ne pourrait-il pas arbitrer ?

 

Déjà deux ans que perdure la crise qui paralyse le fonctionnement de l’Eglise Evangélique du Cameroun. Une crise post électorale qui est devenu au fil du temps une crise politique entre le cercle culturel Ngondo et les autres forces en présence au sein de l’église. En effet, au terme des élections de Ngaoundéré 2017, des contestations ont surgi. Remettant en cause les résultats au terme de l’élection. Comme le voulait des accords consentis par le précédent président Isaac Batomen, la direction de l’église évangélique du Cameroun devait revenir à un Duala. Le problème, les Sawa estiment que le Pr HENDJE TOYA, vainqueur de l’élection n’est pas un Sawa « de souche ». Ces patriarches Duala vont convaincre le perdant de l’élection, le Pasteur Priso Mongolle de guerroyer. Or ce même pasteur avait, une fois les résultats proclamés, reconnu sa défaite et féliciter le vainqueur.

Rendu deux ans après c’est la paralysie totale. Le clan activateur du conflit a choisi la voie des tribunaux pour connaître d’une affaire de serviteurs de Dieu. La manœuvre, c’est que sachant que le ministère de la Justice est dirigé par un de leur digne fils, « il n’osera pas décevoir sa famille ». Ce qui peut justifier que malgré que les procès verbaux de l’élection ne soient entachés d’aucune irrégularité, donc le juge devait simplement prononcé un verdict entérinant les résultats de l’élection, il a choisi de créer une commission qui devra réorganiser de nouvelles élections. Ce qui donne de se dire que visiblement, le Ngondo semble avoir le dessus sur la constitution de l’église.

Lire aussi : Crise à l’EEC : Vers un bureau provisoire de gestion de l’Eglise

Rappelons que le Président du Sénat est fidèle de cet église. Il fait son culte au sein de la grande paroisse de Nlongkak. Situé dans le quartier éponyme, en plein cœur de la capitale Yaoundé. Il ne peut donc rester indifférent face à la crise qui secoue son église. Or, il est évident aujourd’hui que la crise est essentiellement politique et appelle au dialogue entre les différentes parties au conflit. Deux ans après, il est plus que jamais question pour le Sénateur NIAT, d’user de l’autorité de l’âge de l’expérience et de sa posture d’homme d’état pour faire asseoir autour d’une même table les protagonistes de cette crise. Afin de trouver un réel terrain d’entente.

Il serait vraiment regrettable pour le patriarche NIAT NJIFENJI de voir son église voler en éclat sous ses propres yeux.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Les différentes parties au procès qui se disputent la direction de l’Eglise Evangélique du Cameroun (EEC) étaient devant la barre ce vendredi 26 juillet 2019. Au bout de deux ans de conflits et de rivalités, les protagonistes semblent se diriger vers une porte de sortie.

 

La justice vient donc de rendre sa décision au sujet du contentieux post électoral au sein de l’EEC. Les deux parties sont renvoyées dos à dos. Les magistrats qui avaient la responsabilité de juger des pasteurs ont tranché la poire en deux. Il a été décidé de la mise sur pied d’un bureau provisoire. Ledit bureau aura un mandat de six mois renouvelable une fois. La mission principale assignée à ce bureau provisoire sera dans un premier temps, de toiletter les textes de l’Eglise Evangélique du Cameroun. Ce qui permettra de convoquer une nouvelle Assemblée Générale question de tenir une nouvelle élection.

 

Une décision qui ne donne la victoire à aucune des parties au procès. Même s’il faut reconnaître que c’est une manière voilée de destituer le bureau élu au cours de l’Assemblée Générale de Ngaoundéré. Puisqu’il faut le savoir, le bureau de l’église élu au cours de l’Assemblée de Ngaoundéré en Avril 2017 devait exercer pour un mandat de sept ans. Soit jusqu’en 2024 tout au moins.

 

On se souvient le pasteur Henje TOYA Jean Samuel avait emporté haut la main l’élection du président de l’église lors de ladite Assemblée de l’église. Mais le camp ayant perdu l’élection va contester les résultats devant la justice. C’est alors qu’une décision judiciaire va suspendre le mandat du nouveau bureau élu, le 21 juillet 2017.

 

La décision rendue ce 26 juillet pourrait être interprétée comme une petite victoire du camp des contestataires conduit par le pasteur Priso Mongolle Richard. Le Pasteur Priso qui s’est associé aux patriarches Duala et chefs traditionnels Ngondo et leur a permis de dire mot sur des questions concernant le fonctionnement de l’église.

 

A titre de rappel, le contentieux qui vit aujourd’hui l’Eglise Evangélique découle simplement de ce que des SAWA contestent la qualité de SAWA au Pr Henje TOYA. Estimant que le mandat devait revenir à un SAWA « de souche » comme l’est le Pasteur Priso Mongolle Richard. Et depuis lors, l’appareil administratif de l’église est paralysé. L’EEC tourne au ralenti.

 

La justice s’atèle depuis le début cette crise à jouer à équilibriste. Espérons que cette autre décision sera bien accueillie par les deux parties.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01