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A cause du coronavirus et des mesures strictes par le gouvernement la cinquantaine de Camerounais à bord de cet avion ne peuvent rejoindre leur pays et sont en ballottageL’un d’eux a lancé ce cri de détresse.

 

« Bonjour 

Je vous prie d'alerter l'opinion nationale et internationale sur le drame que moi et une cinquantaine d'autres Camerounais vivons à l'aéroport de Nairobi, depuis le mardi 17 mars, date à laquelle le Cameroun a annoncé qu'il ferme ses frontières. 

Je suis arrivé à Nairobi le 17 mars vers 22 heures, en provenance de Cap Town en Afrique du Sud et j'y ai appris par les réseaux sociaux que le Cameroun a fermé ses frontières. J'étais loin de m'imaginer qu'on empêcherait à ceux qui sont en transit comme moi de retourner au Cameroun. Sauf que lorsque je me suis présenté le lendemain à 7 heures à l'embarquement, on m'a dit que mon vol était annulé. Il y avait dans cette situation près de 50 autres Camerounais. 

Nous avons demandé à la compagnie de transport de plaider notre cas auprès des autorités du Cameroun en leur disant que nous ne sommes que de simples voyageurs en transit dans cet aéroport, et que si on nous y abandonne, nous ne saurons où aller. Les négociations avec la compagnie ont ainsi duré toute la journée du 18 mars. Et tard dans la nuit, on nous a fait savoir que le Cameroun a admis que nous retournons au pays et qu'on embarquera le lendemain à 7 heures. Nous avons donc embarqué hier le 19 à 7 heures pour le Cameroun.

Nous avons fait escale à Bangui pour laisser ceux qui allait en RCA. Puis nous avons mis le cap sur Douala. Sauf qu’après environ une heure de vol, le commandant nous a fait savoir qu'il a reçu l'interdiction d'atterrir à Douala, et qu'il est obligé de retourner à Bangui et essayer d'abord d'obtenir l'autorisation des autorités Camerounaises avant de repartir. Ce qu'il a fait. Nous sommes restés dans l'avion à Bangui pendant plus de trois heures.

Puis le commandant nous a fait savoir que les discussions avec le Cameroun n'ont pas été fructueuses, et qu'il va devoir retourner à Nairobi avec nous. C'est ainsi que nous sommes à nouveau retournés hier soir à Nairobi. 

C'est un véritable calvaire que nous vivons ici en zone internationale de l’aéroport de Nairobi. Nous dormons à même le sol, nous sommes avec des femmes et des jeunes. Il n'y pas moyen de prendre une douche, 30 ml d'eau coûte 5 dollars, les prix des repas dans les restaurants sont presque inaccessibles, je porte les mêmes habits depuis le 17.

Depuis hier on ne nous dit plus rien, ce serait totalement impossible de rester confiné à l'aéroport pendant tout le temps que durera la fermeture des frontières du Cameroun ».

 

N.R.M

 

Published in Corona Virus

Il sera question lors de ce colloque, de bien s'informer sur les défis auxquels le Cameroun est confronté et y apporter son soutien à la résolution pacifique des conflits.

 

Au mois d’avril 2020, le Kenya va abriter un colloque qui va traiter de la crise anglophone. Ce colloque est organisé à l'initiative du Forum Afrique. Ledit Forum regroupe les anciens Chefs d'Etats et de gouvernements africains. Le communiqué du Forum Afrique que nous avons consulté, signé par John Tesha, son Directeur exécutif, indique que cinq cent Camerounais doivent prendre part à l’évènement.

Et ces Camerounais vont représenter une variété de parties prenantes à savoir les leaders d'opinion, la société civile, le gouvernement du Cameroun, les partis politiques, les autorités traditionnelles, les organismes religieux, les différents groupes, les jeunes leaders, les Camerounais de la Diaspora et plus. « Le Forum comptera sur la bonne volonté des participants invités, pour avoir un dialogue ouvert et honnête qui sera la pierre angulaire sur laquelle une solution viable à la crise au Cameroun pourra être trouvée », peut-on lire dans ledit communiqué. Il a été signé en fin 2019.

Dans le même communiqué, Forum Afrique ne fait pas que donner des informations sur la tenue et l’objet de l’évènement, il remercie aussi à son nom, « ceux qui ont partagé leurs points de vue via le site Web et encourage les autres Camerounais, à faire de même afin que toutes les perspectives puissent être prises en considération lors de la tenue du colloque. De plus, le Forum invite les Camerounais qui souhaitent prendre part au colloque à remplir le formulaire approprié disponible sur le site web ».

Il convient de préciser que c’est depuis le mois de juillet 2019, que le Forum Afrique a exprimé son intention de vouloir organiser un colloque sur la situation au Cameroun. Il avait été dit qu’il vise à apporter une aide aux autorités camerounaises, dans la recherche d’une solution durable à la crise sociopolitique qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

L'ablation chirurgicale d'un sein, peut être intimidante sur le plan émotionnel pour les femmes, surtout pour celles qui tiennent à leur apparence physique. Ainsi, pour leur rendre le sourire et la vie plus facile, des Kényanes fabriquent et offrent gratuitement des prothèses mammaires en tricot aux femmes ayant subi une mastectomie.

 

Un groupe de Kényanes, composé de femmes ayant survécu au cancer du sein et d’hommes ayant perdu leur femme à cause de la maladie, ont choisi de soutenir les survivantes du cancer du sein grâce à une initiative plutôt unique qui renforce la confiance des femmes qui ont subi une mastectomie.

Connue sous le nom de « Limau Cancer Connection », l’équipe basée à Nairobi, dirigée par Nancy Githoitho, a pris l’initiative de tricoter des prothèses pour les femmes dont les seins ont été enlevés. Le groupe tricote des « nichons » qui remplacent les prothèses en silicone et les offrent gratuitement aux femmes.

Selon Githoitho, la « Limau Cancer Connection », en tant que groupe de soutien contre le cancer, est née de la volonté d’atteindre les femmes dont la vie a été bouleversée par le cancer. Pour la petite histoire, Githoitho, a perdu sa mère à cause d’un cancer. Elle a ainsi poursuivi ses recherches sur les alternatives aux prothèses en silicone et elle a fini par trouver l’idée des prothèses en silicones tricotés.

« La plus grande peur de ma mère était de savoir qu’elle n’avait qu’un sein. Elle m’a appelé un jour et m’a demandé si je pouvais lui offrir une prothèse ainsi que des soutiens-gorge pour mastectomie. J’ai été vraiment choquée de découvrir que le coût des prothèses et des soutiens-gorge spéciaux était très élevé au Kenya », a-t-elle raconté aux médias locaux.

« Après avoir vu ce que ma mère vivait pendant une visite au Kenya, je ne pouvais m’empêcher de me demander combien d’autres kényanes vivaient ce que ma mère vivait et ne pouvaient pas se permettre ce qui était disponible au Kenya. Quand je suis retournée aux États-Unis, j’ai cherché d’autres prothèses et je suis tombée sur des nichons tricotés et j’ai contacté la fondatrice Barbara Demores qui est aussi une survivante du cancer du sein. Elle m’a mise en contact avec une équipe qu’elle avait formée au Rwanda et c’est ainsi que l’idée de tricoter les prothèses a été conçue », a-t-elle poursuivi.

Notons qu’en plus de distribuer gratuitement les seins tricotés aux survivantes « Limau Cancer Connection » aide des milliers de femmes à se redécouvrir en redonnant confiance à celles dont la vie a été gravement affectée après une mastectomie. Ainsi, les membres se rencontrent et partagent leurs histoires pour encourager les patientes et les familles touchées par le cancer.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Lundi 23 septembre 2019, 07 élèves d’une école primaire ont été tués et plusieurs autres blessés dans l’effondrement d’une salle de classe à Nairobi (Kenya). A rapporté l'AFP.

 

La matinée a été brutale lundi 23 septembre à Nairobi. En effet, l’effondrement d’une salle de classe de l’école « Precious Talent Academy de Dagoretti », dans l’ouest de la capitale kényane, a laissé la population en émoi. Selon un journaliste de l'AFP, le bâtiment qui avait été en partie surélevé pour ajouter un étage à cette structure semi-permanente, faite de bois et de tôle s'est effondré peu après 07h au moment où les enfants entraient dans l'école.

« J’avais juste déposé mon fils à l’école et j’ai entendu des cris alors que je rentrais. C’est alors que j’ai vu des gens qui les aidaient à sortir et à être emmenés à l’hôpital », a déclaré  à l’AFP Margaret Muthoni, dont le fils de 4 ans a été blessé. « J’ai de la chance que mon fils ait survécu avec des blessures. C’est un accident très malheureux parce que des enfants sont morts », a-t-elle ajouté.

S’exprimant sur les lieux du drame, le porte-parole du gouvernement, Cyrus Oguna, a déclaré « Jusque-là, nous pouvons confirmer que nous avons sept morts et 57 autres écoliers ont été hospitalisés ». Et de préciser que Plus de 800 élèves sont inscrits dans cette école. Des centaines d'habitants de Dagoretti, une zone pauvre où les habitants vivent dans des abris de fortune, se sont rassemblés autour du site où les sauveteurs fouillaient les décombres pour trouver des survivants.

La Croix-Rouge kényane a indiqué que les efforts de sauvetage se poursuivaient sur le terrain et qu’un bureau d’information, de recherche d’offre des services de soutien psychologique a été mis sur pied.

Pour certains habitants, cette catastrophe met en lumière le manque de réglementation pour les institutions éducatives, surtout dans ce type d’habitat informel […]. Des réglementations qui concernent la construction et la pérennité de ces institutions éducatives. « C’est le plus haut degré d’irresponsabilité et d’avidité quand vous regardez la structure qui est tombée et même celles qui sont encore debout », a jugé, un habitant du quartier. « Un autre désastre nous attend. Les matériaux utilisés sont mauvais », a-t-il ajouté, appelant à des sanctions des responsables de cette école. « Nous demandons des mesures. La direction de l’école devrait répondre aux questions de la police en garde à vue. »

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Il y a quelques jours, une jeune écolière kényane s’est suicidé parce qu’elle a été humiliée après avoir eu ses menstrues et taché son uniforme.

 

Jackline Chepngeno, 14 ans, s’est suicidée vendredi 6 septembre. Selon les faits, la jeune fille, en se rendant à l’école, ne savait pas qu’elle avait ses règles. Lorsqu'elle a vu ses vêtements tachés de sang, elle a aussitôt alerté son enseignant qui l’aurait alors qualifiée de « sale » et mise à la porte. De retour à la maison, Jackline raconte l’incident à sa mère et va ensuite chercher de l’eau à la rivière. Elle sera retrouvée pendue à un arbre quelques heures plus tard. « Elle n'avait rien pour se protéger. Quand le sang a taché ses vêtements, on lui a dit de quitter la salle de classe et de rester à l'extérieur »,  a déclaré la mère de la défunte aux médias kenyans.

Selon le quotidien Daily Nation, les parents de Jackline ont signalé l'affaire à la police, mais ont été frustrés par le manque apparent d'action. Ainsi,  avec d'autres parents, la famille endeuillée a organisé une manifestation devant l'école mardi, pour avoir des explications sur le comportement de l’enseignant. Selon les médias locaux, la police est intervenue a usé du gaz lacrymogène pour disperser la foule et a procédé à cinq arrestations lorsque les manifestants ont bloqué une route et forcé le portail de l'école.

Contacté par la presse, le directeur dudit établissement a refusé de s’exprimer. Et depuis, ces altercations l'école a été fermée. Une enquête a cependant été ouverte.

Notons que, selon un rapport de l’Unicef, une fille sur dix en Afrique subsaharienne ne se rend pas à l’école pendant ses règles. En cause, elles n'ont pas les moyens d'acheter des produits sanitaires comme des serviettes hygiéniques et des tampons qui coûtent chères. Certaines filles perdraient 20% du temps dédié à leur éducation pour cette raison, ce qui les rendrait plus susceptibles d'abandonner complètement l'école.

Pourtant, le Kenya a adopté une loi en 2017 pour fournir gratuitement des serviettes hygiéniques aux écolières. Toutefois, une commission parlementaire étudie encore les raisons pour lesquelles le programme n'a pas encore été mis en œuvre dans toutes les écoles.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Francis Kimanzi a été porté à la  tête de la sélection nationale kenyane de football pour un mandat de deux ans après le  départ du technicien français,  Sébastien Migne.

 

Francis Kimanzi est de retour à la tête de la  sélection nationale  du Kenya,  pour un mandat de deux ans. L’annonce a été officialisée ce  mardi 20 août 2019 par la Fédération Kenyane de football.  Il succède au  technicien français, Sébastien Migne qui a quitté les Harambee Stars la semaine dernière après leur participation à la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) qui s’est déroulée en Egypte. Le Kenya a été éliminé au premier tour du tournoi.

Le nouvel entraîneur du Kenya était jusqu’ici, le deuxième entraîneur adjoint de Migne. Il est de retour à la tête des Harambee Stars pour un nouveau challenge. « Nous sommes à la hauteur de la mission  et nous avons une équipe expérimentée avec laquelle nous allons travailler. Je suis très heureux et privilégié d'être de retour à ce poste et nous allons continuer le travail que  nous avions entamé  avec Sébastien Migne. Nous allons  renforcer la base que nous avions déjà construite. Je pense que nous avons fait un excellent travail en nous  qualifiant pour la dernière Coupe d'Afrique des Nations et nous allons continuer dans cette logique », a affirmé  Francis Kimanzi a cafoline.

Après la Can 2019, le  nouveau sélectionneur kenyan se donne la mission de conduire son groupe à l’édition 2021, prévue au Cameroun. « Nous sommes à la hauteur de la tâche et je suis arrivé avec une équipe expérimentée qui connaît le travail. Nous promettons aux Kenyans que nous ferons de notre mieux pour conduire l’équipe nationale  à la CAN 2021 », dit-il.

A en croire le  président de la Fédération de football du Kenya, Nick Mwendwa, le nouvelle recrue, tout comme son prédécesseur, bénéficiera de tout le soutien nécessaire pour la réussite de la sélection nationale.   « Nous venons de voir, après la dernière  CAN,  que les entraîneurs locaux peuvent réussir si on leur donne le  soutien nécessaire  et nous avons décidé de suivre cette voie. Nous avons fait confiance à l'équipe entre nos mains et nous sommes confiants qu'ils vont satisfaire à nos attentes. Nous voulions le faire le plus tôt possible afin de leur laisser le temps de préparer l'équipe aux qualifications de la CAN 2021 qui débuteront au mois de  novembre prochain », a déclaré Mwendwa.Le technicien kenyan a mis en place un staff composé essentiellement  des entraîneurs locaux. Il sera assisté par l'ancien entraîneur et défenseur de Gor Mahia, Zedekiah Otieno, qui avait déjà été entraîneur des Harambee Stars en 2011 ; de Lawrence Webo, qui a travaillé avec l’équipe nationale féminine en tant qu’entraîneur des gardiens. Le nouveau staff livrera son match le 8 septembre 2019 à Nairobi contre les Ougandais dans le cadre d’un match amical. Le Kenya affrontera ensuite la Libye le 11 octobre prochain.  

 

Marie MGUE

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Une députée kenyane a été expulsée du parlement pour avoir emmené son bébé à la Chambre des représentants. En effetZulekha Hassan, députée au Kenya, maman d’un petit bébé, l’a amené sur son lieu de travail, qui n’est autre que la chambre des représentants.

 

Les travaux parlementaires, diffusés en direct par le radiodiffuseur public kenyan KBC, ont été temporairement interrompus lorsque, Zulekha Hassan, députée au Kenya est entrée dans la salle en portant son enfant. Il lui a été ordonné de quitter les lieux. Une décision qui a provoqué une vague de contestation dans l’hémicycle. La séance a dû être suspendue. Et depuis, l’affaire fait grand bruit dans le pays et rouvre le débat de la place des femmes en politique.

Une expulsion qui a fait polémique sur les réseaux sociaux donc Twitter. Certains ont accusé Zulekha Hassan de vouloir faire le buzz, tandis que d’autres ont déploré l’incident  surtout lorsqu’on sait que dans d’autres pays, des crèches sont mises à disposition pour les bébés au parlement. « S’il y avait eu une crèche dans le bâtiment, j’aurais pu y déposer mon bébé. J’ai préféré l’emmener avec moi plutôt que de ne pas venir travailler. » A expliqué Zuleika Hassan. Et d’ajouter : « maintenant que nous demandons plus de femmes au Parlement, vous devez créer une atmosphère favorable à la famille ».

En effet, la mise en place de salles familiales pour encourager les femmes à s’engager en politique au Kenya a été adoptée en 2013 par le Parlement. Mais au jour d’aujourd’hui rien n’est effectif.

L’administration quant à elle justifie l’expulsion de la député par le fait que, dans le règlement intérieur de la chambre des représentants Kenyane, les personnes « étrangères » n’y sont pas admises, les enfants y compris.

Notons que, faire la politique au Kenya est encore une histoire d’hommes car, seuls 16% des élus sont des femmes. Cet incident relance donc le débat de la place des femmes en politique mais surtout celui du droit d’allaiter en public en cette semaine mondiale de l’allaitement.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Les Sénégalais se sont qualifiés pour les huitièmes de finale, en battant le Kenya sur un score  de 3-0 lundi dernier au stade du Caire, la capitale égyptienne.

 

Le Sénégal a tiré son épingle du jeu lundi 1er juillet dernier, dans un duel décisif contre le Kenya. Après la défaite (0-1) contre l’Algérie jeudi dernier, les hommes d’Aliou Cissé n’avaient plus droit à l’erreur, pour espérer une place  à la prochaine étape du tournoi. Dans ce  groupe  C dominé par l’Algérie qui a réalisé un parcours sans échec à la phase de groupes, la deuxième place  était convoitée par le Sénégal et le Kenya, qui totalisaient le même nombre de point (3). C’est leur confrontation lors de la troisième journée, une véritable finale pour ces deux nations de l’Afrique de l’Ouest et Est, qui les a finalement départagé.

 

Sadio Mané et ses coéquipiers, ont été plus forts que les Kenyans, qui ont terminé la rencontre en infériorité numérique. Le Sénégal a fait l’essentiel en s’offrant les trois points en jeu sur un score de 3-0. « Le Kenya a de jeunes joueurs inexpérimentés mais qui ont tenu au moins une heure face aux Lions. Je pense également que nous avons été lésés par l’arbitre du match, surtout en sifflant deux penaltys contre nous ainsi qu’un carton rouge. Le Kenya revient à la compétition après plusieurs années d’absence. C’est pour nous une bonne expérience », explique Sébastien Minie, le sélectionneur du Kenya à Cafoline.com.

 

Avec un début de tournoi timide, la star sénégalaise, Sadio Mane a finalement satisfait son public. Après avoir manqué un penalty à la 30e min, l’attaquant de Liverpool s’est racheté avec un doublé, dont un penalty réussi à la 78e min du jeu. Mais avant, Ismaïla Sarr a ouvert le score à la 63e min. cette victoire a rassuré le public sénégalais qui a craint une élimination précoce après le faux pas contre les Fennecs d’Algérie. « Ce qui est important c’est la victoire et la qualification pour le prochain tour. Une victoire qui donne confiance à tout le groupe. Sadio est le premier tireur de penalty de notre équipe, il a pris ses responsabilités et a raté son tir. Ce sont des choses qui arrivent dans le football. Nous restons lucides et humbles mais nous devons poser un peu plus le jeu. Il faut maintenant travailler l’efficacité devant les buts, car nous ne pouvons pas rater un grand nombre d’occasions dans ce genre de match », relève le sélectionneur sénégalais.

 

Les Sénégalais ont décroché le deuxième ticket de cette poule avec 6 points, derrière l’Algérie qui en compte 9. Si les Tanzaniens sont éliminés avec zéro point, les Kenyans, 3e de ce groupe avec trois points attendront le verdict du classement des meilleurs troisièmes, qui donne la possibilité aux sélections les mieux positionnées de jouer les huitièmes de finale.  

 

Marie MGUE

 

Published in Sport

Pour sa cinquième édition, le prix du meilleur enseignant de l’année a été remis dimanche 24 mars, à un Kényan, lors d’une cérémonie à Dubaï.

 

Peter Tabichi, un enseignant kényan, a été récompensé pour son dévouement et sacré meilleur professeur du monde par la fondation Varkey. Un prix doté d’un million de dollars lui a été remis.

Professeur de mathématiques et de physique, Peter Tabichi figurait parmi les dix finalistes de différentes nationalités, sélectionnés pour cette 5e édition annuelle du concours international, ayant pour objectif de valoriser le métier d’enseignant. La cérémonie a été présentée cette année par l’acteur australien Hugh Jackman.

« Je suis ici uniquement grâce à ce qu’ont accompli mes élèves, ce prix leur donne une chance. Il dit au monde qu’ils peuvent tout faire », a déclaré Peter Tabichi en recevant son prix.

Selon un communiqué des organisateurs, l'enseignant kényan de 36 ans consacre 80% de son salaire mensuel à aider les plus défavorisés. « Son dévouement, son travail et sa foi dans le talent de ses élèves a permis à son école, dans une zone rurale reculée et avec peu de ressources, de remporter le prix de la meilleure école aux concours nationaux interscolaires de sciences », ajoute le texte.

Un message vidéo du président du Kenya, Uhuru Kenyatta, félicitant le lauréat a été diffusé lors de la cérémonie. « Votre histoire est celle de l'Afrique, un jeune continent plein de talent », a déclaré le président kényan.

Il y a lieu de préciser que, ce concours est organisé par la fondation Varkey, basée à Dubaï. Elle a été créée par la famille Varkey, des Indiens installés dans les années 1950 aux Émirats arabes unis, alors protectorat britannique. Ils y ont fait fortune en créant des réseaux d'écoles privées, d'abord destinées aux enfants des expatriés occidentaux ou du sous-continent indien, venus dans le Golfe après le boom pétrolier.

 

 

Danielle Ngono Efondo

Published in Education

Le 6 mars, Les membres du Syndicat des travailleurs de l'aviation kényane (KAWU) protestaient contre le projet d'acquisition de l'aéroport par la compagnie nationale Kenya Airways. Une grève qui  a paralysé l'aéroport international de Nairobi (JKIA).

 

Les membres du Syndicat des travailleurs de l’aviation kényane (KAWU), pour protester contre un projet d’acquisition de l’aéroport par la société nationale Kenya Airways, ont  grevé  mercredi 6 mars. L’aéroport international de Nairobi (JKIA) était complètement paralysé et des centaines de passagers se trouvaient bloqués, a constaté l’AFP.

 « Je suis ici depuis 3 heures du matin et il n’y a ni vol, ni information. Tout juste nous a-t-on dit d’attendre pour plus d’information », s’indigne une passagère qui devait voyager mercredi matin. Des centaines de passagers étaient bloqués, Le trafic était quasiment à l'arrêt depuis minuit et les autorités ont semblé complètement prises de court par le mouvement.

La réponse, notamment policière, a causé des scènes de grande confusion à l'extérieur des terminaux.  La police a lancé des grenades lacrymogènes en direction des grévistes, contraignant des voyageurs, encombrés de leurs bagages, à courir pour échapper au gaz.

Par conséquent, Plusieurs grévistes et voyageurs ont dû être soignés pour avoir inhalé des gaz ou s'être légèrement blessés dans leur fuite. Le secrétaire général du syndicat KAWU a été arrêté sur place dans la matinée, les autorités jugeant la grève illégale. 

S’exprimant à l’aéroport, le ministre des Transports James Macharia a indiqué que l’Autorité kényane des aéroports (KAA), avec l’aide des forces de sécurité et de Kenya Airways, était en train de remplacer le personnel gréviste. Par ailleurs, Il a déploré le mouvement de grève, expliquant que des discussions étaient en cours entre ses services et les personnels de l’aéroport depuis plusieurs semaines.

« Ce qu’ils craignent, c’est que la fusion proposée entre Kenya Airways et l’Autorité kényane des aéroports entraîne des pertes d’emplois mais nous leur avons donné l’assurance que cela ne sera pas le cas », a-t-il déclaré. « Cette grève est illégale. C’est du sabotage (…) et c’est pour cela que des responsables syndicaux ont été arrêtés alors qu’ils incitaient les travailleurs à se mettre en grève », a-t-il poursuivi.

Le ministre a assuré que le trafic devait reprendre progressivement, et Kenya Airways a indiqué que 97% des vols affectés par la grève ont été reprogrammés. La plupart d'entre eux ont décollés avant minuit.

 

Danielle Ngono Efondo

Published in Défense
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Sunday, 05 June 2022 11:01