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Geert Vanden Bossche Ph.D est virologue indépendant et expert vaccinal, ancien employé chez GAVI et la Fondation Bill & Melinda Gates.

 

A toutes les autorités, scientifiques et experts de la planète, ainsi qu’à la population mondiale.

Je suis tout sauf un anti vaccin. En tant que scientifique je n’utilise habituellement pas de plateformes de ce type pour prendre positions sur un sujet lié aux vaccins. En tant que virologue et expert des vaccins je fais une exception uniquement lorsque les autorités de santé approuvent l’administration de vaccins d’une façon qui menace la santé publique, plus précisément lorsque les données scientifiques sont ignorées. La situation actuelle, extrêmement critique, me pousse à diffuser cet appel d’urgence. Etant donné l’ampleur sans précèdent des interventions humaines dans la pandémie de covid 19 qui risquent d’entrainer une catastrophe mondiale sans égal cet appel ne pourra donc pas être assez fort.

Comme je l’ai dit, je ne suis pas contre la vaccination. Au contraire, je peux vous assurer que chacun des vaccins actuels a été conçu, développé et fabriqué par des scientifiques brillants et compétents. Cependant, ce type de vaccins prophylactiques sont complètement inappropriés, et même très dangereux, lorsqu’ils sont utilisés dans des campagnes de vaccination de masse pendant une pandémie virale. Les vaccinologues, les scientifiques et les cliniciens sont aveuglés par les effets positifs à court terme des brevets individuels, mais ne semblent pas s’inquiéter des conséquences désastreuses pour la santé mondiale.

À moins que je ne me trompe scientifiquement, il est difficile de comprendre comment les interventions humaines actuelles empêcheront les variants circulants de se transformer en monstre sauvage.

Dans une course contre la montre, je termine mon manuscrit scientifique, dont la publication est malheureusement susceptible de venir trop tard étant donnée la menace sans cesse croissante de propagation rapide des variants hautement infectieux. C’est pourquoi j’ai décidé de poster un résumé de mes conclusions ainsi que mon discours d’ouverture lors du récent Sommet sur les vaccins dans l’Ohio sur LinkedIn. Lundi dernier, j’ai fourni aux organisations internationales de santé, y compris l’OMS, mon analyse de la pandémie actuelle sur la base d’informations scientifiquement documentées sur la biologie immunitaire du Covid-19. Compte tenu du niveau d’urgence, je les ai exhortés à prendre en considération mes préoccupations et à lancer un débat sur les conséquences néfastes d’une nouvelle « évasion immunitaire virale ». Pour ceux qui ne sont pas des experts dans ce domaine j’attache une version plus accessible et compréhensible des faits scientifiques derrière ce phénomène insidieux.

Bien qu’il n’y ait pas de temps à perdre, je n’ai pas eu de retour jusqu’à présent. Les experts et les politiciens sont restés silencieux tout en étant manifestement toujours désireux de parler de l’assouplissement des règles de prévention des infections et des libertés printanières.

Mes déclarations ne sont basées que sur la science. Elles ne seront contredites que par la science.

Alors que l’on peut à peine faire des déclarations scientifiques incorrectes sans être critiqué par ses pairs, il semble que l’élite des scientifiques qui conseillent actuellement nos dirigeants mondiaux préfèrent garder le silence. Des preuves scientifiques suffisantes ont été mises sur la table. Malheureusement, elles restent ignorées par ceux qui ont le pouvoir d’agir. Combien de temps peut-on ignorer le problème alors qu’il existe actuellement des preuves massives que l’évasion immunitaire virale menace maintenant l’humanité ? Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas - ou n’avions pas été avertis.

Dans cette lettre angoissante, j’ai mis en jeu toute ma réputation et ma crédibilité. J’attends de vous, gardiens de l’humanité, du moins la même chose. C’est de la plus haute urgence. Ouvrez le débat.

Il faut inverser la tendance par tous les moyens !

 

URGENCE DE SANTÉ PUBLIQUE D’INTÉRÊT INTERNATIONAL

Pourquoi la vaccination de masse au milieu d’une pandémie crée un monstre irrépressible

La question clé est la suivante : pourquoi personne ne semble s’inquiéter de l’évasion immunitaire virale ? Permettez-moi d’essayer d’expliquer cela au moyen d’un phénomène plus facile à comprendre: la résistance aux antimicrobiens. On peut facilement extrapoler ce fléau à la résistance à nos « antibiotiques antiviraux » self-made. En effet, les anticorps (ANTICORPS) produits par notre propre système immunitaire peuvent être considérés comme des antibiotiques antiviraux auto-fabriqués, qu’ils font partie de notre système immunitaire inné (ANTICORPS dits « naturels ») ou obtenus en réponse à des agents pathogènes spécifiques (entraînant ce qu’on appelle ANTICORPS « acquis »). Les anticorps naturels ne sont pas spécifiques aux germes alors que les ANTICORPS acquis sont spécifiquement dirigés vers l’agent pathogène envahisseur. À la naissance, notre système immunitaire inné est « inexpérimenté » mais bien établi. Il nous protège d’une multitude d’agents pathogènes, empêchant ainsi ces agents pathogènes de causer des maladies. Comme le système immunitaire inné ne se souvient pas des agents pathogènes qu’il a rencontrés (l’immunité innée n’a pas de soi-disant « mémoire immunologique »), nous ne pouvons continuer à compter sur elle à condition que nous le gardons « formé » assez bien. La formation est obtenue par une exposition régulière à une myriade d’agents environnementaux, y compris des agents pathogènes. Cependant, à mesure que nous vieillissons, nous serons de plus en plus confrontés à des situations où notre immunité innée (souvent appelée « première ligne de défense immunitaire ») n’est pas assez forte pour arrêter l’agent pathogène au portail d’entrée (principalement des barrières muqueales comme l’épithélie respiratoire ou intestinale). Lorsque cela se produit, le système immunitaire doit compter sur des molécules effectrices plus spécialisés de notre système immunitaire pour combattre l’agent pathogène. Ainsi, à mesure que nous grandissons, nous montons de plus en plus l’immunité spécifique aux pathogènes, y compris les ANTICORPS très spécifiques. Comme ceux-ci ont une affinité plus forte pour l’agent pathogène (par exemple, le virus) et peuvent atteindre des concentrations élevées, ils peuvent très facilement surpasser nos anticorps naturels pour se lier à l’agent pathogène / virus. C’est précisément ce type d’Anticorps hautement spécifique et de haute affinité que les vaccins Covid-19 actuels induisent. Bien sûr, le noble but de ces Anticorps est de nous protéger contre Covid-19. Alors, pourquoi devrait-il y avoir une préoccupation majeure en utilisant ces vaccins pour lutter contre Covid-19 ?

 

Eh bien, à l’image des règles applicables aux antibiotiques antimicrobiens classiques, il est primordial que nos « antibiotiques antiviraux » auto-fabriqués soient disponibles en concentration suffisante et soient adaptés aux caractéristiques spécifiques de notre ennemi. C’est pourquoi, en cas de maladie bactérienne, il est essentiel non seulement de choisir le bon type d’antibiotique (basé sur les résultats d’un antibiogramme), mais aussi de prendre l’antibiotique assez longtemps (selon la prescription). Le non-respect des exigences risque d’accorder aux microbes une chance de survivre et, par conséquent, peut provoquer la reprise de la maladie. Un mécanisme très similaire peut également s’appliquer aux virus, en particulier aux virus qui peuvent facilement et rapidement muter (ce qui est, par exemple, le cas des coronavirus); lorsque la pression exercée par l’armée de défense immunitaire (lire : la population) commence à menacer la réplication et la transmission virales, le virus prendra une autre apparence afin qu’il ne puisse plus être facilement reconnu et, par conséquent, attaqué par le système immunitaire hôte. Le virus est maintenant en mesure d’échapper à l’immunité (soi-disant: « évasion immunitaire »). Cependant, le virus ne peut compter sur cette stratégie qu’à condition d’avoir assez de place pour se répliquer. Les virus, contrairement à la majorité des bactéries, doivent compter sur les cellules hôtes vivantes pour se répliquer. C’est pourquoi l’apparition de « mutants d’évasion » n’est pas trop inquiétant tant que la probabilité pour ces variantes de trouver rapidement un autre hôte est assez éloignée. Cependant, ce n’est pas particulièrement le cas lors d’une pandémie virale! Au cours d’une pandémie, le virus se propage partout dans le monde avec de nombreux sujets excrétant et transmettant le virus (y compris les « porteurs » asymptomatiques). Plus la charge virale est élevée, plus la probabilité que le virus rencontre des sujets qui n’ont pas encore été infectés ou qui ont été infectés mais qui n’ont pas développé de symptômes est élevée. À moins qu’ils ne soient suffisamment protégés par leur défense immunitaire innée (par ANTICORPS naturels), ils attraperont la maladie covid-19 car ils ne peuvent pas compter sur les ANTICORPS acquis. Il a été largement rapporté, en effet, que l’augmentation de S (spike) spécifiques ANTICORPS chez les personnes infectées asymptomatiquement est plutôt limitée et seulement de courte durée. En outre, ces ANTICORPS n’ont pas atteint la pleine maturité. La combinaison de l’infection virale sur fond de maturité et de concentration sous-optimales d’anticorps permet au virus de sélectionner des mutations lui permettant d’échapper à la pression immunitaire. La sélection de ces mutations se produit de préférence dans la protéine S car il s’agit de la protéine virale responsable de l’infectiosité virale. Au fur et à mesure que les mutations sélectionnées confèrent au virus une capacité infectieuse accrue, il devient maintenant beaucoup plus facile pour le virus de causer des maladies graves chez les sujets infectés. Plus les gens développent une maladie symptomatique, plus le virus peut sécuriser sa propagation et se répliquer (les personnes qui développent une maladie grave va répliquer plus de virus et pour une plus longue période de temps que les sujets infectés mais asymptomatiques).

 

Malheureusement, l’augmentation de courte durée de ANTICORPS S-specifique ne suffit pas à contourner les gens ayant des anticorps naturels et innés. C’est-à-dire qu’avec un taux croissant d’infection dans la population, le nombre de sujets qui sont infectés tout en éprouvant une augmentation momentanée des S-ANTICORPS spécifiques augmentera régulièrement. Par conséquent, le nombre de sujets qui sont infectés tout en éprouvant une diminution momentanée de leur immunité innée augmentera. Par conséquent, un nombre sans cesse croissant de sujets deviendront plus susceptibles de contracter une maladie grave au lieu de ne présenter que des symptômes bénins (c.-à-d. limités aux voies respiratoires supérieures) ou aucun symptôme. Au cours d’une pandémie, en particulier les jeunes seront touchés par cette évolution que leurs anticorps naturels ne sont pas encore largement supprimés par une panoplie d’« acquis ». Les ANTICORPS naturels, et l’immunité naturelle en général, jouent un rôle essentiel dans la protection contre les agents pathogènes car ils constituent notre première ligne de défense immunitaire. Contrairement à l’immunité acquise, les réponses immunitaires innées protègent contre un large spectre d’agents pathogènes (alors ne compromettez pas ou ne sacrifiez pas votre défense immunitaire innée!). Étant donné que les anticorps naturels et les cellules immunitaires innées reconnaissent un spectre diversifié d’agents étrangers (c.-à-d. non autonomes) (dont seulement certains ont un potentiel pathogène), il est important, en effet, de le maintenir suffisamment exposé aux défis environnementaux. En gardant le système immunitaire inné (qui, malheureusement, n’a pas de mémoire!) ENTRAINES, nous pouvons résister beaucoup plus facilement aux germes qui ont un réel potentiel pathogène. Il a, par exemple, été rapporté et scientifiquement prouvé que l’exposition à d’autres coronavirus tout à fait inoffensifs causant un « rhume » peut fournir une protection, bien que de courte durée, contre Covid-19 et ses fidèles sbires (c.-à-d. les variantes les plus infectieuses).

 

La suppression de l’immunité naturelle, en particulier dans les groupes d’âge plus jeunes, peut donc devenir très problématique. Il ne fait aucun doute que le manque d’exposition dû à des mesures de confinement rigoureuses mises en œuvre dès le début de la pandémie n’a pas été bénéfique pour maintenir le système immunitaire inné des gens bien formé. Comme si cela ne compromettait pas déjà fortement la défense immunitaire innée dans ce segment de population, il y a une autre force en jeu qui améliorera considérablement les taux de morbidité et de mortalité dans les groupes d’âge plus jeunes : LA VACCINATION DE MASSE des PERSONNES ÂGÉES. Plus le groupe d’âge ultérieur sera vacciné et, par conséquent, protégé, plus le virus est forcé de continuer à causer des maladies dans les groupes d’âge plus jeunes. Cela ne sera possible que s’il s’échappe vers les ANTICORPS spécifiques à S qui sont momentanément élevés chez des sujets précédemment asymptomatiquement infectés. Si le virus parvient à le faire, il peut bénéficier de l’immunité innée (momentanément) supprimée, causant ainsi la maladie chez un nombre croissant de ces sujets et assurant sa propre propagation. Choisir des mutations ciblées dans la protéine S est donc la voie à suivre pour que le virus améliore son infectiosité chez les candidats qui sont enclins à obtenir la maladie en raison d’une faiblesse transitoire de leur défense immunitaire innée.

Mais en attendant, nous sommes également confrontés à un énorme problème chez les personnes vaccinées car elles sont de plus en plus confrontées à des variantes infectieuses affichant un type de protéine de plus en plus différent de l’édition du vaccin (l’édition ultérieure provient de la souche originale, beaucoup moins infectieuse au début de la pandémie). Plus les variantes deviennent infectieuses (c.-à-d. en raison du blocage de l’accès du virus au segment vacciné de la population), moins le vaccin protégera. Déjà aujourd’hui, le manque de protection conduit à l’excrétion virale et à la transmission chez les receveurs de vaccins qui sont exposés à ces souches plus infectieuses (qui, soit dit en passant, dominent de plus en plus le domaine). C’est ainsi que nous transformons actuellement les vaccins en porteurs asymptomatiques qui excrètent des variantes infectieuses.

 

À un moment donné, dans un avenir probablement très proche, il va devenir plus rentable (en termes de « retour sur investissement de sélection ») pour le virus d’ajouter quelques autres mutations (peut-être juste une ou deux) à la protéine S de variantes virales (déjà doté de mutations multiples améliorant l’infectiosité) dans une tentative de renforcer encore sa liaison au récepteur (ACE-2) exprimée à la surface des cellules épithéliales permissives. Cela permettra maintenant à la nouvelle variante de surpasser les ANTICORPS vaccinaux pour se lier au récepteur ACE. C’est-à-dire qu’à ce stade, il ne faudrait que très peu de mutations ciblées supplémentaires dans le domaine de la liaison des récepteurs viraux pour résister pleinement aux anticorps spécifique Covid-19, que ce soit obtenu par le vaccin ou par une infection naturelle. À ce stade, le virus aura, en effet, réussi à accéder à un énorme réservoir de sujets qui sont maintenant devenus très sensibles à la maladie que leurs ANTICORPS spécifiques sont maintenant devenus inutiles en termes de protection, mais parviennent encore à assurer la suppression à long terme de leur immunité innée (c’est-à-dire, infection naturelle, et surtout la vaccination). Le réservoir sensible comprend à la fois les personnes vaccinées et celles qui se sont laissées avec suffisamment d’ANTICORPS spécifiques à S en raison de la maladie covid-19 précédente). Ainsi, MISSION ACCOMPLIE pour Covid-19, mais une SITUATION DÉSASTREUSE pour tous les sujets vaccinés et covid-19 personnes séropositives comme ils ont maintenant perdu à la fois, leur défense immunitaire acquise et innée contre Covid-19 (tandis que les souches hautement infectieuses circulent!). C’est « un petit pas pour le virus, une catastrophe géante pour l’humanité », c’est-à-dire que nous aurons fouetté le virus dans la population plus jeune jusqu’à un niveau qu’il faut maintenant peu d’efforts pour Covid-19 pour se transformer en un virus hautement infectieux qui ignore complètement à la fois le bras inné de notre système immunitaire ainsi que l’adaptatif / acquis. L’effort pour le virus devient maintenant encore plus négligeable étant donné que de nombreux receveurs de vaccins sont maintenant exposés à des variantes virales hautement infectieuses tout en n’ayant reçu qu’un seul vaccin. Par conséquent, ils sont dotés d’ANTICORPS qui n’ont pas encore acquis des fonctionnalités optimales. Il n’est pas nécessaire d’expliquer que cela va juste améliorer encore l’évasion immunitaire. Fondamentalement, nous serons très bientôt confrontés à un virus super-infectieux qui résiste complètement à notre mécanisme de défense le plus précieux: le système immunitaire humain.

 

De tout ce qui précède, il devient de plus en plus difficile d’imaginer comment les conséquences de l’intervention humaine étendue et erronée dans cette pandémie ne vont pas anéantir une grande partie de notre population humaine. On ne pouvait penser qu’à très peu d’autres stratégies pour atteindre le même niveau d’efficacité en transformant un virus relativement inoffensif en une arme biologique de destruction massive.

Il est certainement également intéressant de mentionner que les mutations de la protéine S (c’est-à-dire exactement la même protéine qui est sujette à la sélection des mutations d’évasion) sont connues pour permettre aux coronavirus de franchir les barrières des espèces. C’est-à-dire que le risque d’évasion immunitaire médicamenteuse pourrait permettre au virus de passer à d’autres espèces animales, en particulier le bétail industriel (p. ex., élevages porcins et avicoles), n’est pas négligeable. Ces espèces sont déjà connues pour accueillir plusieurs coronavirus différents et sont généralement logées dans des fermes à forte densité de stockage semblable à la situation du virus de la grippe, ces espèces pourraient servir de réservoir supplémentaire pour le virus du COVID-19.

En raison de l’intervention humaine, le cours de cette pandémie a été complètement perturbé dès le début. Des mesures de prévention des infections généralisées et rigoureuses, combinées à des campagnes de vaccination de masse utilisant des vaccins inadéquats, mèneront sans aucun doute à une situation où la pandémie devient de plus en plus « hors de contrôle ».

 

Paradoxalement, la seule intervention qui pourrait offrir une perspective pour mettre fin à cette pandémie (autre que de la laisser courir son cours désastreux) est ... la vaccination. Bien sûr, le type de vaccins à utiliser serait complètement différent des vaccins conventionnels en ce sens qu’ils n’induisent pas les suspects habituels, c’est-à-dire les cellules B et T, mais les cellules NK. Il existe, en effet, des preuves scientifiques convaincantes que ces cellules jouent un rôle clé dans la facilitation de l’élimination complète de Covid-19 à un stade précoce de l’infection chez les sujets asymptomatiquement infectés. Les cellules NK font partie du bras cellulaire de notre système immunitaire inné et, à l’état d’ANTICORPS naturel, elles sont capables de reconnaître et d’attaquer un large éventail diversifié d’agents pathogènes. Il existe une solide justification scientifique pour supposer qu’il est possible d’« éduquer» les cellules NK de manière à reconnaître et à tuer les coronavirus en général (y compris toutes leurs variantes) à un stade précoce de l’infection. Les cellules NK ont de plus en plus été décrites comme étant dotées de la capacité d’acquérir la mémoire immunologique. En éduquant ces cellules de manière à leur permettre de reconnaître et de cibler durablement les cellules, notre système immunitaire pourrait être parfaitement armé pour une attaque ciblée dans l’univers des coronavirus avant l’exposition. Comme la défense immunitaire à base de cellules NK fournit l’immunité stérilisante et permet une protection à large spectre et rapide, il est raisonnable de supposer que l’exploitation de nos cellules immunitaires innées va être le seul type d’intervention humaine restante pour arrêter la propagation dangereuse des variantes covid-19 hautement infectieuses.

 

Si nous, les êtres humains, nous engageons à perpétuer notre espèce, nous n’avons plus d’autre choix que d’éradiquer ces variantes virales hautement infectieuses. Cela nécessitera en effet de grandes campagnes de vaccination. Toutefois, les vaccins à base de cellules NK permettront principalement à notre immunité naturelle d’être mieux préparées (mémoire!) et d’induire l’immunité du corps (ce qui est exactement le contraire de ce que font actuellement les vaccins Covid-19, car ceux qui transforment de plus en plus les receveurs de vaccins en porteurs asymptomatiques qui excrètent le virus). Il ne reste donc pas une seconde pour que les engrenages soient modifiés et pour remplacer les vaccins tueurs actuels par des vaccins vitaux.

 

 

Published in Tribune Libre

C’est ce que Roger Tapa le président du Syndicat des exploitants de débits de boissons affirme.

 

Au tout début de l’application et l’implémentation sur le terrain des mesures gouvernementales entrant dans la stratégie de lutte contre le Coronavirus, les tenanciers de débits de boisson interpellaient déjà les autorités. Ils indiquaient qu’étant obligés de fermer désormais leurs débits de boisson à partir de 18 heures, ils n’arrivent plus à faire leur chiffre d’affaires. De nos jours, ils sont rendus à ne réaliser que 20% dudit chiffre d’affaires. L’une des causes étant qu’ils indiquent que c’est à partir de l’heure de fermeture aujourd’hui adoptée, qu’ils recevaient la majorité de leur client. 

Roger Tapa le président du Syndicat des exploitants de débits de boissons, affirme qu’à l’heure actuelle, si cette pandémie devait encore durer, de nombreux bars soit 50%, vont se voir contraint de mettre la clé sous le paillasson.

“Je n’ai pas dit que ce secteur va mourir. Si beaucoup résistent encore aujourd’hui, c’est parce qu’avant les mesures de fermeture, l’activité marchait très bien. La plupart du temps, les débits de boissons ne vivent pas au jour le jour. La plus grosse charge dans cette activité c’est le loyer or certains paient le loyer pour 6 mois voire un an à l’avance. Cela fait seulement un mois que la maladie fait sa mue, donc, les tenanciers de débits de boisson ont encore quelques mois devant eux. Cependant, si la crise perdure, je peux vous dire qu’au moins 50% des bars vont fermer”, déclare-t-il.

Roger Tapa fait remarquer que si la pandémie ne s’achève pas de sitôt, il n’y a pas que les bars qui vont fermer, les employés seront aussi affectés. 

“L’autre manque à gagner qui est peu visible c’est que les employés des bars sont rentrés en chômage technique. Donc nous avons là de nombreux emplois qui ont été perdus. En dehors de ça, il ne faut pas aussi négliger les commerces qui s’installent autour des débits de boissons tels que les rôtisseries et autres qui pourvoient de nombreux emplois. Toutes ces activités qui tiraient leur plus grande clientèle du fonctionnement des bars sont aujourd’hui en déroute”, déclare-t-il.

 

Liliane N.

 

Published in Corona Virus
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Hervé Foko – militant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale estime que la pandémie qui secoue actuellement le monde pourrait entraîner des changements susceptibles d’améliorer le système éducatif Camerounais

 

« L'histoire nous apprend que les grandes reformes ont souvent été consécutives à de grandes crises, de grandes révolutions, ou encore de grandes alternances au sein des organisations ou des États. 

L'occasion faisant le larron, la crise pandémique du COVID 19 qui secoue la planète dans tous les secteurs offre à nos États, l'opportunité d'enclencher des reformes audacieuses, pragmatiques et contextuelles surtout dans les secteurs clés que sont : la santé, l'éducation, l'économie et la gouvernance. 

Quelqu'un a dit que lorsqu'on veut savoir si un pays veut se développer, il suffit de regarder l'accent qu'il met sur les secteurs que sont: 

_ L’éducation

_ Le système de santé

_ L’investissement (Économie)

_ La gouvernance 

À présent, intéressons-nous au secteur éducatif.

Depuis le 17 mars 2020 les cours sont aux arrêts du fait de la pandémie du Coronavirus, interrompant ainsi le 2ème trimestre plus tôt que prévu, car sensé s'achever le 30 mars pour le traditionnel congé de pâques de 2 semaines. 

Il était donc question n'eût été le Corona, que l'école reprenne pour le compte du 3ème trimestre le lundi 13 Avril dernier si l'on s'en tient au chronogramme initial de cette année scolaire 2019-2020. 

Manifestement, nous avons presque glissé déjà vers une « année blanche » si l'on doit s'en tenir aux standards de l'UNESCO en la matière. Mais étant donné que cette crise est globale, même les Nations Unies dont les organes (OMS, UNICEF, UNESCO, FAO, PAM, etc.) ont montré leurs limites face aux effets multiformes de cette pandémie, permet à chaque État de trouver un palliatif pour sauver l'année scolaire tant qu'il le peut. 

Mais alors, il sera difficile de valider optimalement  cette année scolaire malgré toutes les mesures initiées par le gouvernement et toutes les pirouettes de rafistolage que l'on voit ça et là. Certes, le manque à gagner serait lourd pour tout le monde (parents, élèves, enseignants) si l'école s'arrêtait là, mais par contre il offre une opportunité idoine de basculer vers une nouvelle configuration scolaire plus prometteuse et plus adéquate. 

Si l'on s'en tient à la prescription présidentielle de la reprise des cours pour le 1er Juin sous réserve de l'évolution du virus telle que annoncée, l'on est en droit de se demander pour le compte de quel trimestre ? Du 3ème ou la continuité du 2ème ?

En effet, notre pays a toujours prêché par une absence de perspectives, de prospectives et de réformes de son système éducatif vieux de plusieurs décennies et calqué bêtement sur un modèle importé qui lui même s'est amendé et s'est amélioré à coups de reformes. 

À quand remonte les derniers états généraux de l'éducation dans ce pays ? 

Je rappelle que la dernière session du  Conseil de l'Enseignement Supérieur date de 1988. Ça veut tout dire. 

Où en est-on avec le texte sur la suppression du Probatoire ? 

Où en est-on avec l'harmonisation de nos deux systèmes scolaires pour en faire Un seul, ou alors la suppression de l'un au profit de l'autre ? 

En ce qui concerne cette année scolaire presque perdue, voici les suggestions qui me semblent propices pour tirer profit de la crise actuelle : 

_ Aligner l'année scolaire désormais sur l'année civile (Janvier-Décembre)

_ Considérer que la reprise des cours prévue le 1er Juin est pour le compte du 3ème Trimestre qui couvrira la période Juin-Juillet. 

_ Programmer les Examens de fin d'année dans la période Août-Septembre (en s'assurant que tous les résultats sont proclamés avant Octobre)

_ Envoyer les enfants en vacances pour la durée Octobre-Novembre-Décembre 2020 (soit 3 mois pleins comme avant) 

_ Programmer la rentrée scolaire la première semaine de Janvier de chaque année juste après la fête de nouvel an.(Avec l'avantage qu'il n'ya pas de pluie et de boue puisqu'on est en saison sèche)

_ Supprimer effectivement le Probatoire en instituant le BEPC en seconde. 

_ Fixer l'heure de début effectif des cours à 8h et la fermeture des portails à 7h30.

_ Plancher sur la question des contenus (matières) adaptés à notre vision globale du citoyen que nous voulons, à nos réalités et à nos projections. 

_ Tabler une fois pour toute sur le statut de l'enseignant en régulant et en homologuant l'accès à cette profession truffé d'aventuriers et d'opportunistes sans vocation ». 

 

N.R.M

 

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Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense a dévoilé le thème de cette édition de la Fête de l’Unité, que le Cameroun célèbre chaque 20 mai.

 

Si d’aucuns doutaient encore de la tenue de la 48ème édition de la Fête du 20 mai, ils sont désormais situés. Comme lors des dernières années, le pays va célébrer la Fête de l’Unité. Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) le fait savoir dans un message radio-porté. Ledit message radio-porté est adressé au Secrétaire d’État à la Défense chargé de la Gendarmerie nationale, au Secrétaire d’État à la Défense chargé des anciens combattants et des victimes de guerres, au Chef d’État major des armées et à tous ses collaborateurs.

Le thème retenu donc pour cette année est : « Tous unis face à la pandémie du COVID-19, pour un Cameroun résilient, résolument tourné vers la paix, la stabilité et le développement économique ». 

La pandémie du Coronavirus n’empêchera pas les camerounais de célébrer le 20 mai. Toutefois, on sait que cette information rendue publique ce 21 avril 2020, recevra un accueil mitigé. Dans la classe politique, certains ont indiqué qu’il fallait ne pas organiser cette fête et user de ses finances, pour la lutte contre le Covid-19.  

“Tout ce qui a été alloué à la célébration de la fête de l’Unité doit être consacré à sauver des vies des citoyens camerounais qui sont dans le stress ne sachant pas ce que demain leur réserve”, déclarait Jean Tsomelou, le Secrétaire général du Social Democratic Front (Sdf), dans une édition du quotidien Le Jour.

Et même au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), l’annulation de la Fête de l’Unité a été requise par certains militants. “Je milite pour la suppression des cérémonies commémoratives de l’édition 2020 de la fête nationale, cette position n’est d’ailleurs pas originale au vu du nombre d’évènements supprimés ou différés dans le monde, car face à cette pandémie effroyable nous n’avons pas de choix ou de risques à prendre”, avait déclaré Jean Simon Ongola, ancien député élu Rdpc dans la circonscription électorale du Mfoundi.

 

Liliane N.

 

Published in Société
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En recevant ce Jeudi l’ambassadeur français le Chef de l’Etats Camerounais a évoqué avec son hôte quatre sujets essentiels : la Santé – l’Economie –la Recherche et l’Humanitaire

 

Et bien évidemment ils n’ont pas manqué de parler du Covid 19, cette pandémie qui touche le monde entier, comme l’a entre autres relevé Christophe Guilhou sur le perron du palais d’Etoudi : «  J’ai retrouvé le Président Biya qui m’avait reçu en audience il y a un peu plus d’un mois, toujours alerte et nous avons eu une très longue discussion, notamment sur les facilités accordées par le gouvernement Camerounais qui a permis le retour en France des français qui ont été bloqués par la fermeture des frontières aériennes et maritimes, et également rappeler tous les efforts de la France en faveur du Cameroun qui traverse comme beaucoup d’autres pays, une épreuve dure avec une épidémie de Covid – 19…Je lui ai rappelé également tous les efforts en matière de fourniture médicale, la prise en charge des malades ». 

Le Président Paul Biya et son invité ont également parlé de l'allègement de la dette du Cameroun : « D’un point de vue budgétaire, financier, le moratoire sur le remboursement de la dette sur le Cameroun qui était obtenue au cours du G20, le président Macron a été un élément moteur de cette décision, va se traduire par un allègement de 230 milliards de FCA pour l’économie camerounaise dont 60 milliards pour la France… ».  

 

Aucun lien avec la sortie de Maurice Kamto 

L’évocation de ces sujets, notamment celui relatif à la crise sanitaire au niveau national, a suscité sur la toile et même au sein d’une certaine opinion quelques critiques acerbes. Les militants et sympathisants du Mrc se sont approprié cette sortie du Chef de l’Etat, arguant que c’est suite aux ultimatums de leur leader que Paul Biya a « daigné montrer son nez parce qu’il a eu peur du constat de la vacance introduit à l’Assemblé Nationale ».

Prétendue vacance à la présidence : Fame Ndongo décrypte la démarche de Kamto  

 

En face, ils ont reçu une riposte musclée car considéré comme de simples récupérateurs à l’affût du moindre détail dans leur besoin maladif d’exister 

«  Les rêveries autour d'une éventuelle vacance à la tête du pouvoir sont ainsi stoppées nettes. Les copies renvoyées à leurs auteurs, avec immanquablement mais suffisamment en exergue écrit dessus constatation chimérique. Au-delà d'une simple apparition de "l'homme Lion" donc, une véritable interpellation à l'endroit de ces con-patriotes qui ont fait de l'éventualité de la mort d'un individu un projet de vie.

Quelle absurdité!

Quelle stupidité!

Quelle bêtise!

Quel plaisir un être humain équilibré, détenant l'entièreté de ses sens pourrait bien avoir à faire des incantations pour souhaiter voire disparaître un de ses semblables!

Qui plus est, dans notre contexte des peuples Bantous où atteindre le troisième âge devrait davantage être considéré comme une grâce!

En raisonnant même par l'absurde, c'est à se demander comment certaines gens peuvent un seul instant imaginer qu'il suffira juste que le Président de la République ne soit plus là (nul n'est immortel) pour que leurs vies deviennent roses du jour au lendemain… ».

A travers cette sortie, le Président de la République donne la preuve qu’il n’a jamais eu le moindre problème et qu’il gouverne bel et bien à la tête de la magistrature suprême du pays qui lui a été confié. En rappel, tous les décrets signés et publiés depuis le début de la pandémie du Covid – 19.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le ministre de la Santé publique l’a réitéré au personnel de santé véreux qui depuis quelques semaines a choisi de s’enrichir sur le dos des victimes de cette pandémie    

 

Depuis la détection des premiers cas de Covid 19 au Cameroun, tout le monde, ou presque s’est félicité de l’abnégation, du sens de sacrifice et des risques quelquefois pris par le personnel de santé, afin de soulager leurs compatriotes souffrant du Corona Virus. 

Les médecins et autres membres du corps médical sont devenus des héros et chaque fois que l’un d’eux est mort, qu’il soit concerné de près ou de loin à la pandémie, les messages de condoléances ont afflué et il a été demandé au gouvernement de prendre des mesures afin de revoir leur grille salariale en plus des avantages qui doivent leur revenir…

 

Et pourtant,  

Quelques uns ont malheureusement trouvé une opportunité afin de s’en mettre plein les poches, sans tenir compte de la souffrance, de la détresse, du désarroi des personnes atteintes. Les dénonciations faites par les malades ou leurs proches n’ont pas été prises en compte et à chaque fois, ils ont été pris comme des « individus qui ne manquent aucune occasion de salir l’image du Cameroun et ne savent jamais reconnaître ce que fait le Gouvernement, même quand c’est bien.

Ceux qui ont écrit au ministre de la Santé publique en relevant par exemple que leur malade a été abandonné dans une voiture, sans soins parce qu’incapable débourser cent, parfois deux cent mille par certains médecins ont subi les foudres des bien pensants. Les familles nanties ont à chaque fois été contraints de se plier et ceux qui le sont moins été renvoyés chez eux avec leur malade, bénéficiant au passage de quelques conseils pour la prise en charge de leur malade, donné avec condescendance et ironie.

 

Le ministre de la Santé Publique sonne la fin de la récréation

Après avoir décrié ces dérives, le Dr Manaouda Malachie met un terme à ces manœuvres peu recommandables à travers une lettre circulaire adressée à ses collaborateurs et rendue publique ce Jeudi : « Je voudrais rappeler certains principes clés dans la prise en charge du Covid – 19, notamment la gratuité du service…Vous voudrez donc désormais vous assurer de prendre toutes les dispositions utiles pour que tous les services liés à la prise en charge du Covid – 19, sans exception, soient offerts aux patients sans aucune contrepartie financière… ».   

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Ce produit alimentaire doit être distribué aux populations en ce temps de crise sanitaire.

 

Il n’y a pas que les dons financiers qui sont apportés pour le Fonds de solidarité nationale. Il y a aussi des dons en nature. Orca spécialisé dans l’ameublement et la décoration au Cameroun, a décidé d’offrir pour ledit Fonds, 4000 sacs de riz de 25 kilogrammes chacun. C’est Mazen Al Jamal le Directeur général qui a remis le don au Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé publique. La réception dudit don s’est faite en présence de Luc Magloire Mbarga Atangana, le Ministre du Commerce. Les bénéficiaires de ce don d’Orca, apprend-on doivent être les populations. La pandémie du Coronavirus empêchant de nombreuses familles à subvenir normalement à leurs besoins. 

 

A titre de rappel, le Fond de solidarité nationale a été créé par Paul Biya le Président de la République. Il a été créé pour couvrir les dépenses liées à la riposte contre le Covid-19. Depuis sa création, en plus milliard de FCFA qui y a été mis par le Chef de l’Etat, il est alimenté par des âmes de bonne volonté comme Orca. Mais aussi les Brasseries du Cameroun qui ont remis des masques chirurgicaux, des gels désinfectants, des solutions hydro-alcooliques et bien d’autres équipements nécessaires pour le renforcement des conditions d’hygiène, aux hôpitaux Laquintinie de Douala et central de Yaoundé. La cérémonie de remise de ces dons a eu lieu le 25 mars 2020.

Avant ces entreprises suscitées, il y a eu des dons faits par Baba Ahmadou Danpullo soit 100 millions de FCFA et 250 millions de FCFA pour Sylvestre Ngounchinghé.

 

Liliane N.

 

 
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La croissance en Afrique subsaharienne a été touchée de plein fouet par la pandémie de coronavirus et devrait se rétracter fortement entre 2019 et 2020, passant de 2,4 % à  -5,1 %, plongeant la région dans sa première récession depuis plus de 25 ans

 

C’est ce qui ressort du dernier rapport semestriel consacré à la conjoncture économique africaine de la Banque Mondiale publié dans l’une des éditions d’ »Africa’s Pulse » 

« La pandémie de Covid-19 teste les limites des sociétés et des économies du monde entier, et elle risque de porter un coup particulièrement dur aux pays africains…Nous mobilisons un maximum de ressources pour aider les pays à répondre aux besoins médicaux immédiats et essentiels à la survie de leur population.

L’analyse chiffre les pertes de production liées à la pandémie de Covid-19 entre 37 et 79 milliards de dollars en 2020, sous l’effet conjugué de plusieurs facteurs : la désorganisation des échanges et des chaînes de valeur, qui pénalise les exportateurs de produits de base et les pays fortement intégrés dans les filières mondiales ; la réduction des flux de financement étrangers (transferts de fonds des migrants, recettes touristiques, investissements directs étrangers, aide étrangère) et la fuite des capitaux ; l’impact direct de la pandémie sur les systèmes de santé ; et les perturbations consécutives aux mesures de confinement et à la réaction de la population.

Si la plupart des pays africains sont touchés à des degrés divers par la pandémie, la croissance du produit intérieur brut réel devrait, en particulier, marquer fortement le pas dans les trois plus grandes économies de la région (le Nigéria, l’Angola et l’Afrique du Sud) sur fond de faiblesse persistance de la croissance et des investissements.

D’une manière générale, les pays exportateurs de pétrole seront les plus durement touchés tandis que la croissance devrait fortement ralentir dans les deux zones les plus dynamiques de la région — l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest et la Communauté d’Afrique de l’Est — en raison de l’atonie de la demande extérieure, de la rupture des chaînes d’approvisionnement et de la perturbation des productions nationales. L’activité touristique devrait payer au prix fort les graves perturbations dans le secteur du voyage.

La crise du Covid-19 risque également de provoquer une crise alimentaire en Afrique, la contraction de la production agricole risquant d’atteindre entre 2,6 % dans le scénario optimiste mais jusqu’à 7 % en cas de blocages commerciaux. Les importations de denrées alimentaires vont elles aussi fortement reculer (de 13 à 25 %), plombées par des coûts de transaction plus élevés et une demande intérieure en baisse ».

 

Les facteurs susceptibles de contrarier les mesures d’endiguement et d’atténuation

Plusieurs pays africains ont réagi rapidement et de façon décisive pour enrayer l’apparition et la propagation du coronavirus, suivant en cela largement les directives internationales. Cependant, la surpopulation dans les quartiers urbains informels, le manque d’accès à l’eau et à l’assainissement et la fragilité des systèmes de santé sont entre autres des facteurs qui limitent les actions engagées.

Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique relève qu’en plus du déploiement des mesures budgétaires et monétaires d’urgence, avec bon nombre de banques centrales dans la région, il est important de : « Veiller à ce que la réponse budgétaire intègre bien les interventions de protection sociale destinées en particulier aux travailleurs du secteur informel et sème les graines pour rendre nos économies plus résilientes ».

Cesar Calderon, économiste principal à la Banque mondiale et auteur principal du rapport ajoute que : « Les mesures immédiates sont importantes, mais seul un allégement de dette permettra d’injecter les ressources indispensables pour lutter contre la pandémie et préserver la stabilité macroéconomique de la région ».

 

Comment renforcer les actions engagées ?

Afin d’améliorer la veille sanitaire et les interventions de santé publique, tout en soutenant le secteur privé pour permettre aux entreprises de poursuivre leurs activités et maintenir les emplois La Banque Mondiale a décidé d’apporter jusqu’à 160 milliards de dollars de financements au cours des 15 prochains mois, afin d’aider les pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie…

  

Nicole Ricci Minyem

 

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Dans les paroisses et chapelles, des messes et cultes ont été organisés pour célébrer la résurrection du Christ en toute sobriété. Des offices religieux tenus dans le strict respect des mesures préventives contre le coronavirus notamment la distanciation sociale et le lavage systématique des mains.   

 

A la Cathédrale sainte Thérèse de Garoua, les fidèles chrétiens catholiques ont élevé leurs voix vers le ciel pour célébrer avec faste et solennité la résurrection du Christ. Coronavirus oblige, la messe de circonstance est conduite dans le respect de la distanciation sociale. 

« La célébration elle-même est assez sobre. Il n’y a pas des sacrements de baptême, de communion comme on en a l’habitude. Le nombre de fidèles est très réduit, donc ça a été une marque particulière », confie Mon seigneur, Faustin Ambassa Ndjodo, archevêque métropolitain de Garoua. 

Occasion pour l’officiant du jour de souligner que tout est possible à Dieu qui manifeste sa puissance, son amour à son peuple à travers la résurrection de son fils. « Oui, nous passons une situation difficile, mais nous croyons en Dieu et nous croyons que Dieu va montrer sa puissance pour qu’on puisse sortir de cette situation », ajoute l’archevêque métropolitain de Garoua. 

Un message similaire a retenti à l’Eglise fraternelle luthérienne du Cameroun (EFLC) paroisse francophone de Yelwa et à l’Eglise évangélique luthérienne du Cameroun (EELC) de Garoua. « Cette puissance constitue une victoire, puisque le Christ est sorti victorieux de la mort et pourquoi pas victorieux de la maladie telle que le coronavirus », souligne le Révérend Jérémie Berangoto de l’EFLC. 

Pour le Révérend René Freddy de l’EELC, « l’amour, c’est ce qui a conduit notre seigneur à supporter un certain nombre de souffrances jusqu’à mourir au niveau de la croix et c’est ce même amour que nous devons manifester les uns envers les autres par rapport à la situation que notre pays est en train de traverser ainsi que le monde entier ». 

Occupait également une place de choix dans les messes et cultes de célébration de la pâque dans le Nord, le respect strict des règles d’hygiène par les fidèles pour contrecarrer le coronavirus. 

Coronavirus : Une semaine sainte est malade

 

Innocent D H 



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Elles ont été développées par Jean Yves le Drian – ministre des Affaires Etrangères lors d’une audition à l’Assemblée nationale française

 

« En introduction de cette partie sur l’Afrique, je souhaite dire qu’on a dit beaucoup de bêtises sur l’épidémie de COVID-19 en Afrique ces derniers jours. 

J’ai lu des propos choquants et même moralement et humainement scandaleux, sur des expérimentations qui, supposément, devraient se faire sur des Africains. Et je voudrais vous dire que je condamne très fermement ces propos. 

J’ai eu connaissance de certaines prédictions catastrophistes, que je ne partage pas du tout – même lorsqu'elles émanent de certains services de mon Ministère.

 

Ceci étant, il faut garder une extrême vigilance. Pourquoi ? 

1) La vague n’a pas encore totalement atteint l’Afrique. Mais elle monte. C’est un fait : l’Afrique est entrée plus tardivement que nous dans la pandémie, mais aujourd’hui la quasi-totalité des pays sont touchés (52 sur 54), avec une forte augmentation du nombre des cas, et ça s’accélère. Il faut bien intégrer ces données.

2) Parce que les systèmes de santé africains sont fragiles, avec une offre de soin limitée, des difficultés d’approvisionnement pharmaceutique et un criant manque de ressources – y compris sur le plan humain. 

3) Et enfin parce que la stratégie de confinement risque d’impacter très durement les Africains dans des pays où certains habitants vivent au jour le jour et où cette stratégie sera difficile à mettre en œuvre.

Dans ces conditions, notre devoir et notre intérêt sont d’agir pour aider l’Afrique à faire face. Au nom, d’abord, de l’impératif de solidarité internationale vis-à-vis de pays amis et voisins, auxquels nous rattachent tant de liens si puissants.

Au nom, ensuite, de l’impératif sanitaire. 

Aider l’Afrique aujourd’hui, c’est écarter la menace d’un effet de retour, d’un effet boomerang, d’une deuxième vague qui viendrait nous frapper demain, alors que nous serons en phase de récupération et dé-confinement.

Au nom, enfin, d’un impératif sécuritaire. 

Les terroristes, eux, ne sont pas confinés. Et ils continuent à frapper : encore récemment au Mali, autour du Lac Tchad et au Niger. Il n’est pas question d’abandonner nos amis du Sahel dans l’adversité. Le nombre de personnes déplacés nécessite une grande vigilance.

 

Alors, comment pouvons-nous aider l’Afrique à tenir ? Il s’agit d’un objectif majeur.

1) D’abord – et c’est une évidence – en soutenant les efforts africains eux-mêmes, qui sont importants.

C’est pourquoi le Président de la République multiplie les appels à ses homologues africains et il a participé vendredi dernier à une visioconférence rassemblant une dizaine de chefs d’Etats africains et le Président de la Commission de l’Union africaine qui est un acteur important de la réponse.

Dans les débats : Il y aura une présentation prochaine de cette initiative de la France par le Président de la République dans les prochains jours.

Je souhaite que nous soyons au rendez-vous de l’exemplarité : on parle beaucoup de certaines puissances qui profitent de la crise pour renforcer leur influence. Notre approche, c’est un vrai partenariat, une aide dans la durée et pas un coup de projecteur sur telle ou telle opération à vocation médiatique.

Notre démarche c’est une posture d’humilité, pas de donneur de leçons, avec de l’accompagnement, du partenariat, une mobilisation financière sur des objets précis et très concrets. 

 

2) Ensuite, en mobilisant d’importants moyens financiers pour construire la réponse sanitaire qui s’impose.

Les besoins sont immenses : il faut renforcer les systèmes de soin, il faut renforcer les capacités de détection et de recherche scientifique en appuyant la recherche africaine, il faut mener des actions de sensibilisation des communautés aux gestes barrières et assurer une mobilisation financière considérable.

- Au niveau bilatéral nous prendrons part à cet effort en réorientant une partie substantielle de notre aide au développement sur les enjeux de santé et les enjeux alimentaires pour près de 1,2 milliards d’euros, via l’AFD et via mon ministère, enveloppe qui a été validée par le Président de la République.

(Dans le débat) : Je tiens régulièrement réunion liées à l’Afrique sur la nécessité d’actions immédiates. Hier, nous avons acté plusieurs projets concrets comme : 

- Un soutien à l’ONG Alima au Sénégal, en Guinée, au Burkina Faso, en RCA pour améliorer la prise en charge des malades.

- Un soutien à l’ONG Médecins du Monde en RDC pour améliorer la prise en charge des patients dans l’hôpital de Kinshasa désigné pour prendre en charge les patients aigus. 

- Renforcer les capacités des laboratoires de référence de l’Institut Pasteur au Cameroun, en RCA, à Madagascar, en Guinée, au Sénégal. 

(Dans le débat) : la France soutient l’Alliance pour le vaccin (Gavi). Quand le vaccin sera découvert, il sera essentiel qu’il soit largement diffusé dans les pays vulnérables.

- Il faut aussi que l’Europe y contribue. Cette après-midi, il y a une réunion importante du Conseil des affaires étrangères de l’UE pour le développement à laquelle me représente JB Lemoyne, avec la mobilisation de 15 milliards d’euros annoncée hier pour l’Afrique par la Commission européenne, à la fois au niveau sanitaire et alimentaire. 

(Dans le débat) : la question de l’accès humanitaire est centrale et il faudra sans doute envisager l’organisation d’un pont aérien humanitaire à partir de l’Europe pour transporter de l’aide.

- Il y a bien sûr l’OMS, et aujourd’hui au Conseil des ministres, le PR a insisté fortement sur cette collaboration, et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme contre la pandémie de COVID-19 car ce fonds dispose de financements et de nombreux relais sur le territoire africain 

 

3) Face à l’urgence humanitaire, il est très important d’assurer la sécurité alimentaire. La fermeture des marchés et le blocage des chaines d’approvisionnement pourraient avoir des conséquences très difficiles. J’ai dit hier au Secrétaire général des Nations unies que nous soutenons ses initiatives, en particulier du Programme alimentaire mondial (PAM).

 

4) Enfin, au plan économique, il faut répondre aux demandes d’initiatives sur la dette en envisageant un moratoire sur les intérêts et même il faut, de mon point de vue, entendre les appels aux annulations et à la restructuration pour aider les Etats à assurer leur mission.

(Dans le débat : l’ensemble des acteurs doivent se prêter à l’exercice, y compris les Chinois).

Il faut aussi soutenir les plans de soutien aux économies africaines qui sont en train de se mettre en place, sous l’égide du FMI et de la Banque mondiale.

Voilà en gros les éléments essentiels de l’initiative que nous portons pour l’Afrique, et d’abord pour les plus vulnérables des pays du continent. Et nous invitons nos partenaires du G7 et du G20 à se mobiliser avec nous autour de ces quatre piliers, pour qu’il y ait le plus possible de mesures concrètes ». /

 

N.R.M

 
 
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Sunday, 05 June 2022 11:01