C’est dans un document de six pages, avec comme titre : « Maurice Kamto désormais confiné dans son manuel de politique – fiction que le Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC a réagi à la dernière sortie (1er Juin) du président du Mrc. Un résumé fait par les médias Camerounais.
« Le Pr Jacques Fame Ndongo, comme il aime bien le faire, a choisi un registre de langue on ne peut plus soutenu, pas aisé à la compréhension du Camerounais lambda, et un style hermétique pour battre en brèche « La succession de gré à gré » qui serait en préparation dont a fait allusion Maurice Kamto dans son dernier discours.
Pour le chef supérieur de Nkolandom, le « Gré à gré » n'existe pas dans la constitution camerounaise et n'est pas à l'ordre du jour au RDPC ou au sein du régime Paul Biya - Président de la République du Cameroun.
Le ministre d’Etat – ministre de l’Enseignement Supérieur a évoqué la genèse de cette locution qui selon ses allégations est un substantif qui fonctionne merveilleusement bien dans le lexique économique et commercial et connote le copinage, le népotisme, le choix quasi discrétionnaire, sinon arbitraire dans l'imagerie populaire.
Il poursuit en précisant que l'auteur de « L'Urgence de la pensée » a subrepticement introduit ce terme dans le champ politique, vu que cela est anticonstitutionnel : « Le gré à gré successoral n'existe pas dans notre constitution. Il ne peut donc être utilisé par qui que ce soit, à fortiori par le président Paul Biya, légaliste pur et dur qui est à la tête d'un État de droit qu'il a façonné inlassablement depuis son accession à la magistrature suprême », peut on lire dans ce document.
Il considère donc in fine cela comme une « imagination féconde et vagabonde » de Maurice Kamto. Pour lui ce n'est rien d'autre qu' « Une ruse sans muse ni écluse par le mécanisme de la « Concaténation » du mot gré à gré de l'économie à la politique.
Le ministre d’Etat – ministre de l’Enseignement Supérieur croit savoir que le leader du Mrc se livre à un combat picaresque contre une pieuvre fantasque sortie du magma effervescent et incandescent de son imagination féconde et vagabonde.
En ce qui concerne la crise anglophone, l'auteur de « Ils ont mangé mon fils » affirme qu'elle est en train d'être "résolue avec tous et pour tous" à travers le grand dialogue national.
Sur la réforme du système électoral, le Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC indique que cela passe par un projet de loi ou une proposition de loi. Il pense dès lors que Maurice Kamto en exigeant cette réforme alors qu'il n'a ni député ni sénateur parce qu'il a refusé d'aller aux élections locales; « Caquette, guette, quête mais rejette les Urnes ».
Pour terminer, le Dramaturge fulmine qu' « Il ne faut pas jouer avec le Cameroun » qui d'après lui n'est ni un califat, ni une monarchie, ni une autocratie, ni une oligarchie, ni une ploutocratie, mais une démocratie avancée ».
N.R.M