Il s’agit d’une assistance technique de l’Etat d’Israël et, c’est le ministère de l’Enseignement supérieur et l’entreprise israélienne Sela Education initiatives Ltd qui concrétisent ainsi un partenariat entamé de longue date.
Financé par le Cameroun à hauteur de deux milliards huit cent millions FCFA, ce centre haute technologie est logé à l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé. C’est le tout premier du genre en Afrique subsaharienne et, il compte douze (12) laboratoires, plus de cent (100) robots et cent soixante (160) ordinateurs.
L’imprimerie 3D va ainsi contribuer à la modernisation de l’industrie camerounaise par l’impression locale de prototypes conçus à l’étranger et, dans le domaine médical par exemple, à la production des implants prothétiques et des membres artificiels.
Selon Edwin Mbinkar, manager du centre « La capacité est énorme au point qu’il est difficile de les estimer pour le moment. Nous avons les clients à l’étranger qui ont pourtant les mêmes machines mais qui préfèrent nous confier leurs travaux au regard des capacités qu’offre ce centre, car en très peu de temps nous pouvons faire beaucoup de choses ».
Les filières proposées
Lancé en 2012, le centre de haute technologie de Yaoundé forme en robotique, mécatronique, électronique, informatique et automatisation industrielle. Aujourd'hui, grâce à la coopération avec l’Etat d’Israël, ses capacités sont renforcées à travers plusieurs machines qui ont été acquises dans chaque ligne de technologie, grâce notamment à l’inauguration il y’a quelques jours, de ce laboratoire d’impression 3D.
Cette révolution selon le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur Jacques Fame Ndongo ; va permettre « une impression en trois dimensions. Hauteur, largeur et hauteur. J’ai insisté pour que le trinôme qualité, quantité et prix soit validé pour que les entreprises y voient leurs intérêts. Tout ceci devra être uniquement encadré pour éviter des concurrences déloyales afin qu’il devienne opérationnel tant pour les opérateurs économiques, les chercheurs, les créateurs et les innovateurs du monde entier».
Ran Gidor, l’ambassadeur d’Israël au Cameroun range cette initiative dans la vision de la coopération qui lie les deux pays : « Au niveau de l’ambassade, on essaie de collaborer le plus possible dans le domaine du High Tech. On a confiance en le Cameroun et on pense qu’en introduisant ce type d’initiative et une formation des jeunes, le pays va continuer à se développer et aura de jeunes entrepreneurs qui vont travailler pour l’avenir ».
Nicole Ricci Minyem