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Ce jeudi, le Conseil des droits de l’homme de l’Onu  a voté pour le lancement d’une enquête internationale. Celle-ci portera sur les atteintes aux droits humains commis dans les territoires palestiniens occupés et en Israël depuis avril, mais aussi sur les « causes profondes » des tensions.

 

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou  a immédiatement dénoncé une « décision honteuse » qui « encourage les terroristes dans le monde entier ». En revanche, le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a « salué » la décision du Conseil des droits de l’homme.

 

L’enquête votée à 24 voix contre 9 et 14 abstentions

 

Plus tôt, la Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, avait soutenu devant le Conseil, réuni en session extraordinaire, que les récentes frappes israéliennes sur Gaza pouvaient constituer des crimes de guerre  « s’il s’avère » que les civils ont été touchés « sans distinction ».

 

Michelle Bachelet avait également souligné que les tirs de milliers de roquettes du mouvement islamiste palestinien Hamas « ne font pas de distinction entre les objets militaires et civils, et leur utilisation constitue donc une violation manifeste du droit humanitaire international ».

 

La réunion, qui portait sur les atteintes aux droits humains dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-Est, et en Israël, était organisée à la demande du Pakistan, en tant que coordinateur de l’Organisation de la coopération islamique, et des autorités palestiniennes.

 

Une résolution adoptée avec 24 voix pour, 9 contre et 14 absentions, lance une « commission d’enquête internationale indépendante et permanente » chargée d’examiner les atteintes au droit international humanitaire et aux droits de l’homme ayant abouti aux récentes tensions israélo-palestiniennes.

 

Du 10 au 21 mai, 254 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza parmi lesquels 66 enfants et des combattants, selon les autorités locales. En Israël, les tirs de roquettes depuis Gaza ont fait 12 morts dont un enfant, une adolescente et un soldat, d’après la police.

 

Collecter des preuves

 

La portée de la résolution dépasse largement le récent conflit. Le texte demande que la commission étudie « toutes les causes profondes des tensions récurrentes, de l’instabilité et de la prolongation du conflit, y compris la discrimination et la répression systématique fondée sur l’appartenance nationale, ethnique, raciale ou religieuse ».

 

Elle avait indiqué ne pas avoir vu de preuve de la présence de groupes armés ou d’action militaire dans des bâtiments visés par Israël à Gaza, une des justifications de l’Etat hébreu pour les détruire.

 

L’enquête doit se concentrer sur l’établissement des faits et collecter les preuves et éléments qui pourraient être utilisés dans le cadre de poursuites judiciaires et, dans la mesure du possible, identifier les coupables pour qu’ils puissent être jugés.

 

Cette commission d’enquête est une première

 

C’est la première fois que le Conseil met sur pied une commission d’enquête avec un mandat sans durée fixée à l’avance. Le mandat d’autres commissions, comme celle sur la Syrie, doit être renouvelé tous les ans. Certains pays, comme la France, ont déploré que le mandat de la commission soit « trop large » et son objectif « trop indéterminé », mais la résolution a recueilli un large soutien auprès des pays africains et latino-américains.

 

Le Premier ministre israélien voit dans ce vote la confirmation « de l’obsession anti-Israël flagrante du conseil des droits de l’Homme ». Israël est le seul pays avec un point fixe à l’ordre du jour de chaque session du Conseil, une des raisons pour lesquelles les Etats-Unis, sous la présidence de Donald Trump, avaient quitté l’organisation. Le nouveau président Joe Biden a fait revenir les Etats-Unis en tant que pays observateur.

 

N.R.M

 

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L’évocation a été faite ce lundi, 06 mars 2020 au cours de l’audience qu’a accordé le premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute à l’ambassadeur d’Israël au Cameroun Isi Yanouka. Une opportunité qu’offre l’excellente coopération entre les deux pays dans la production locale des masques de protection pour barrer la voie au Covid-19. 

 

Les statistiques actualisées au jour le jour par le ministère de la Santé publique camerounaise indiquent que le nombre de contaminés au Covid-19 dans le pays augmente très rapidement. De ce fait, se pose un impératif, la nécessité d’accentuer la riposte contre la propagation de cette pandémie. Dans cette démarche préventive, le port du masque reste indispensable parmi les mesures de barrières édictées par les pouvoirs publics. Enfin de semaine, le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie en a donné recommandation aux populations. 

Le Cameroun est ainsi appelé à produire en grand nombre les masques de protection contre le Covid-19. Pour aider le pays dans cet effort, la Nation d’Israël a décidé d’apporter sa contribution. La bonne nouvelle a été rendue publique à l’issue de l’audience accordée par le premier ministre camerounais à l’ambassadeur d’Israël au Cameroun. Il en ressort que cette Nation amie du Cameroun va apporter son expertise à travers la production à l’école polytechnique de Yaoundé, de 400 masques par jour, via le centre d’impression de technologie en 3D. 

Masques spéciaux

Concrètement, il s’agit de la fabrication des masques spéciaux pour infirmiers et médecins, précise Isi Yanouka, l’ambassadeur d’Israël au Cameroun qui se félicite de la contribution de son pays dans la réalisation de ce projet. L’usine de production va tourner 24h/24 et surtout assurer la fabrication ponctuelle de plusieurs équipements médicaux pour desservir la sous-région Afrique centrale, annonce le diplomate.  

Selon les derniers chiffres du ministère de la santé publique en date du 07 avril 2020, le Cameroun a enregistré 27 nouveaux cas positifs, ce qui porte le chiffre à 685. Dans le même temps, le Minsante, Manaouda Malachie annonce de bonnes nouvelles avec 43 cas de guérison soit 11 à Laquintinie, 17 à l’Hôpital général de Yaoundé, 9 à Jamot et 6 à l’Hôpital central. A cet effet le Minsante félicite le personnel de santé pour son professionnalisme. 

 

Innocent D H

 

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Selon nos confrères de Radio France International (RFI), le gouvernement a d’abord considérablement restreint le fonctionnement du pouvoir judiciaire et, ce mercredi 18 mars, le président sortant du parlement a décidé de suspendre le fonctionnement de la Knesset jusqu'à la semaine prochaine.

 

L’allié du premier ministre Benyamin Nétanyahou, a immobilisé le Parlement afin d’empêcher à l’opposition d’en prendre le contrôle après qu’elle a obtenu une majorité lors des élections du 2 mars (61 sièges sur 120), les troisièmes en un an. Dans un geste inédit, Yuli Edelstein a ajourné après quelques minutes la première session de la nouvelle Knesset.

Il refusait de mettre au vote avant lundi, au mieux, son propre remplacement, malgré une requête de l’opposition, et de laisser se former les comités parlementaires censés exercer un droit de regard sur l’action de l’exécutif. Dans l’après-midi, le président israélien, Réouven Rivlin, a appelé en vain M. Edelstein à ne pas « saper la démocratie israélienne ».

Ce dernier a justifié sa décision par des questions de procédure, et affirmé que son remplacement « interférerait » avec des négociations en cours pour former un vaste gouvernement d’union, qui réunirait en urgence le Likoud de M. Nétanyahou et une partie de son opposition. Pour lui, soumettre ce différend à un vote en plénière entraverait les négociations menées par les deux partis en vue de la formation d'un gouvernement d'union.

 

Un coup dur pour le camp d’en face

Pour l'opposition, l'avenir du système démocratique israélien est en jeu. Le Likoud, le parti au pouvoir en Israël, utilise-t-il la crise du coronavirus pour s'octroyer des prérogatives contraires au fonctionnement démocratique ? Pour Benny Gantz, la situation est suffisamment dramatique pour s'adresser solennellement aux Israéliens. Pendant les travaux, celui qui a été soutenu par une majorité de députés  pour former un gouvernement a dénoncé une « tentative sans précédent et anti-démocratique » d'imposer « par la force » un arrêt de l'activité parlementaire. Et il a accusé son rival Benyamin Netanyahu ainsi que le président sortant du parlement, Yuli Edelstein, d'être responsables de ces manœuvres.

 

Condamné par le président israélien

Mais la suspension temporaire du parlement est un coup de force inédit dans l'histoire d'Israël. Et Bleu-blanc a saisi la cour suprême pour obtenir l'annulation de cette décision. L'initiative a également été condamnée par le président israélien. Le chef de l'État a enjoint le président de la Knesset à « ne pas laisser la crise [sanitaire], aussi sérieuse soit-elle, endommager [le] système démocratique ». Pour Reuven Rivlin, le Parlement a un « rôle crucial » à jouer dans la lutte face au coronavirus.

 

N.R.M

 
 
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Le Premier ministre israélien inculpé dont la culpabilité est avérée dans une série d’affaires, s’est félicité il y a quelques heures de la « plus grande victoire de sa vie…contre toute attente », aux élections législatives de lundi qui étaient cruciales à sa survie politique.

 

« Je me souviens de notre première victoire en 1996, mais ce soir c’est une victoire encore plus grande car contre toute attente », a déclaré le Premier ministre, se réjouissant d’avoir déjoué les pronostics de ceux qui avaient « prédit la fin de l’ère Netanyahou » en Israël.

Trente six (36) ou trente sept (37) sièges, contre trente deux (32) à trente quatre (34) sièges pour le parti de Gantz

« Il s’agit de la plus importante victoire de ma vie », a déclaré Benjamin Netanyahou devant ses partisans réunis à Tel-Aviv, au terme de ses troisièmes élections en moins d’un an en Israël après deux scrutins n’ayant pas réussi à le départager de son rival Benny Gantz.  Il est temps de cesser d’aller voter et de former un gouvernement (…) Je serai le Premier ministre de tous les citoyens israéliens, il est temps de s’unir », a ajouté le Premier ministre.

Les sondages à la sortie des urnes des chaînes israéliennes créditent le Likoud de Benjamin Netanyahou de 36 ou 37 sièges, contre 32 à 34 sièges pour la formation centriste Bleu Blanc de son rival Benny Gantz. Avec ses alliés de la droite radicale et des partis juifs ultra-orthodoxes, le Likoud pourrait compter sur un total de 59 sièges, à deux députés près de la majorité parlementaire, selon les derniers sondages à la sortie des urnes. « Je partage votre sentiment de déception et de douleur. Nous nous attendions à un autre résultat », a déclaré à ses partisans Benny Gantz.

Benjamin Netanyahou, 70 ans, avait été élu pour la première fois à la tête du gouvernement israélien en 1996 avant de perdre le pouvoir trois ans plus tard. Il est revenu aux affaires en 2009 et a dirigé depuis, et sans interruption, le gouvernement pour devenir le plus pérenne des Premiers ministres de l’Histoire de l’Etat hébreu.

Son procès pour corruption, malversation et abus de confiance dans trois affaires par le procureur Avichaï Mandelblit s’ouvre le 17 Mars prochain. Jusqu’à ce jour, il est le seul chef du gouvernement dans l’histoire d’Israël à être inculpé au cours de son mandat.  

Dans un communiqué succinct, le ministère de la Justice avait indiqué que l’acte d’accusation sera lu par la juge Rivka Friedman-Feldman de la cour de Jérusalem. Toute chose qui après cette victoire, n’a pas semblé l’inquiéter.

 

N.R.M

 
 
 
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Son principal adversaire juge « inacceptable qu’un Premier ministre puisse en même temps diriger le pays et gérer trois dossiers judiciaires contre lui »

 

Le procès pour corruption de Benyamin Netanyahou, seul chef du gouvernement dans l’histoire d’Israël à être inculpé au cours de son mandat débutera le 17 mars prochain, deux semaines après les élections cruciales à sa survie politique, a annoncé mardi la justice.

Dans un communiqué succinct, le ministère de la Justice a indiqué que l’acte d’accusation sera lu par la juge Rivka Friedman-Feldman de la cour de Jérusalem en présence de Benyamin Netanyahu le mardi 17 mars dans l’après-midi.

En pleine campagne législative

L’annonce de cette date intervient alors que le Premier ministre israélien, âgé de 70 ans, mène sa campagne en vue des élections législatives du 2 mars, les troisièmes en moins d’un an en Israël, après des scrutins n’ayant pas réussi à le départager de son rival Benny Gantz.

Ce dernier avait refusé après les législatives de septembre de joindre un gouvernement d’union mené par Netanyahu estimant, que ce dernier devait en premier lieu régler ses différends avec la justice avant de prétendre au pouvoir.

Corruption, malversation et abus de confiance dans trois affaires

Le Premier ministre a été inculpé à l’automne de corruption, malversation et abus de confiance dans trois affaires par le procureur Avichaï Mandelblit.

La loi israélienne prévoit que tout ministre poursuivi pénalement doit démissionner de ses fonctions, mais cette mesure ne s’applique pas au Premier ministre. S’il peut rester actuellement en fonction, Benyamin Netanyahu ne jouit toutefois d’aucune immunité face à la justice. Netanyahu avait ainsi demandé début janvier au Parlement, la Knesset, de lui accorder une immunité au terme des prochaines législatives du 2 mars, misant sur sa victoire pour obtenir une majorité et ainsi se protéger de la justice.

Un « coup d’Etat » juridique, selon lui

Mais les partis d’opposition ont convaincu une majorité de députés d’examiner sa demande d’immunité avant les élections. Devant le rejet anticipé de sa requête, Netanyahu avait retiré fin janvier in extremis sa demande d’immunité judiciaire.

Benyamin Netanyahu, qui compte 14 ans à l’horodateur du pouvoir dont la dernière décennie sans discontinuer, dénonce un complot de ses détracteurs afin d’ourdir, dit-il, un « coup d’Etat » juridique contre lui. Mais lors d’un un meeting de son parti centriste Bleu-Blanc, l’ex-général Benny Gantz, principal rival de M. Netanyahu, a affirmé ce mardi soir qu’il est « inacceptable qu’un Premier ministre puisse en même temps diriger le pays et s’occuper de gérer trois dossiers judiciaires contre lui ».

Les lignes ne bougent pas

« Le 17 mars, son mandat est terminé et le procès commence, Netanyahu ne pourra pas s’occuper des citoyens israéliens en plus de ses affaires », a ajouté Benny Gantz.

Pour l’heure, l’annonce de son inculpation pour corruption n’a pas fait bouger le baromètre politique en Israël. Selon un dernier sondage de la chaîne israélienne Channel 13, la formation de Benny Gantz obtiendrait 36 sièges sur les 120 de la Knesset, contre 33 pour le Likoud (droite) de Benjamin Netanyahu. En comptabilisant leurs alliés respectifs, la gauche pour Benny Gantz, la droite radicale et les partis religieux pour Benyamin Netanyahu, aucun des deux grands blocs ne parvient à atteindre 61 députés, seuil de la majorité au Parlement israélien.

 

N.R.M

 

 
 
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La plus-value de cet atelier est que des outils nouveaux ont été utilisés lors de la formation.

 

Parce que les crises peuvent survenir à tout moment et que le rôle du corps médical n’est plus à démontrer en ces moments-là, l’Ambassade d’Israël au Cameroun a décidé d’organiser durant trois jours, un atelier d’échange d’expériences et de renforcement des capacités à travers des outils nouveaux. Ledit atelier a été salué car le Cameroun est secoué sur certains de ses fronts à l’instar de l’Extrême-Nord, sans oublier les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Le but de l’atelier était de remettre sur la table de la formation,  le rôle important à jouer par les médecins dans la prise en charge des potentiels blessés. 38 médecins camerounais venus des différents centres hospitaliers du pays y ont pris part. Ils ont bénéficié de l’encadrement de 9 spécialistes israéliens. Ce séminaire a permis aux participants de voir de près ce qui se fait ailleurs. « On a vu à quoi renvoie la chirurgie de leur côté, leur méthode. On a constaté qu’il n’y avait pas une grande différence à part la technologie qui a vraiment avancée », a déclaré au terme de l’atelier, le Dr Miniend Ondoua.

 

« Cet atelier nous a été d’une grande importance. Il nous a permis d'acquérir de nouvelles compétences », a déclaré Pierre Joseph Fouda le Directeur général de l’hôpital central de Yaoundé. Les médecins chirurgiens du Cameroun ont de quoi se déployer sur le terrain en cas d’incendie grave ou conflit qui nécessite leur intervention. «Il est question de sauver des vies à travers ce programme », a précisé Ran Gidor l'Ambassadeur d’Israël au Cameroun, qui a ajouté: «nous sommes en train de mettre sur pied un projet qui va permettre aux camerounais d’aller suivre des formations en Israël ». Avec révolution de la technologie dans le domaine de la santé, il est question de se mettre à la modernité afin de suivre l'air du temps.

 

Il faut souligner également que par cet atelier de formation, Israël souhaitait aussi renforcer sa coopération avec le Cameroun dans le cadre de la santé en général et de la chirurgie d’urgence en particulier. Israël s’est toujours montré intéressé par les questions et les problèmes relevant du domaine de la santé du Cameroun. Ce pays partenaire du nôtre a apporté par exemple, son soutien dans la lutte contre l’épidémie de choléra.

 

Liliane N. 

 

 

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S.E Ran Gidor l’ambassadeur d’Israël au Cameroun a effectué le 25 avril 2019, une visite à la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, dont le président est Peter Mafany Musonge.

 

C’est pour s’enquérir au mieux du travail qu’abat la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm), que S.E Ran Gidor est allé à la rencontre de Peter Mafany Musonge, qui lui a accordé une audience. Au terme de ladite audience, le Diplomate israélien a tenu à indiquer l’importance du travail assigné à la Cnpbm pour la promotion du vivre ensemble au Cameroun et au-delà de ses frontières.

« Nous l’Ambassade d’Israël au Cameroun ainsi que la communauté internationale, pensons que le travail effectué par la Cnpbm est d’une importance critique non seulement pour le Cameroun, mais pour l’ensemble de la sous-région. C’est pourquoi nous souhaitons à la Commission, de même qu’à son président, beaucoup de succès », a-t-il déclaré. En rapportant face à la presse ce qui a meublé son échange avec Peter Mafany Musonge, le Diplomate israélien a indiqué qu’Israël est prêt à apporter sa contribution « dans des programmes qui participent au dialogue au niveau scolaire et universitaire ».

A titre de rappel, il convient de préciser que de nombreux pays amis et partenaires du Cameroun se sont déjà montrés résolus à apporter leur aide pour la promotion du vivre ensemble et le maintien de la paix dans notre pays. C’est le cas du Canada qui s’est proposé de partager son expérience du bilinguisme avec le Cameroun. Lors de la rencontre du 10 décembre 2018, S.E Nathalie O’NEIL le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun a indiqué qu’il a été question de rencontrer plusieurs autorités locales, pour prendre connaissance d’importants dossiers sur le Cameroun et de chercher à mieux cerner les contours de la crise anglophone pour accompagner le pays dans la recherche des solutions adéquates.

La diplomate canadienne a déclaré face à la presse que le Canada veut apporter au Cameroun, sa riche expérience en s’appuyant sur l’exemple appliqué dans les Provinces canadiennes en matière de Bilinguisme.

Rappelons par ailleurs que la principale recommandation lors des assises de la 4ème session de la Cnpbm  a été qu’il faut accélérer l’implémentation des activités de la Commission en 2019, dans l’optique de répondre aux attentes du Président de la République, qui tient au renforcement du vivre-ensemble et de l’unité nationale.

Cette session a été consacrée à l'examen du projet de rapport du comité, la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, à la présentation et à l'adoption du projet de plan d'action pour l'exercice 2019 et à la récapitulation des obligations des membres, dans l'exercice de leurs fonctions.

 

Liliane N.

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Il s’agit d’une assistance technique de l’Etat d’Israël et, c’est le ministère de l’Enseignement supérieur et l’entreprise israélienne Sela Education initiatives Ltd qui concrétisent ainsi un partenariat entamé de longue date.

 

Financé par le Cameroun à hauteur de deux milliards huit cent millions FCFA, ce centre haute technologie est logé à l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé. C’est le tout premier du genre en Afrique subsaharienne et, il compte douze (12) laboratoires, plus de cent (100) robots et cent soixante (160) ordinateurs.

L’imprimerie 3D va ainsi contribuer à la modernisation de l’industrie camerounaise par l’impression locale de prototypes conçus à l’étranger et, dans le domaine médical par exemple, à la production des implants prothétiques et des membres artificiels.

Selon Edwin Mbinkar, manager du centre « La capacité est énorme au point qu’il est difficile de les estimer pour le moment. Nous avons les clients à l’étranger qui ont pourtant les mêmes machines mais qui préfèrent nous confier leurs travaux au regard des capacités qu’offre ce centre, car en très peu de temps nous pouvons faire beaucoup de choses ».

 

Les filières proposées

Lancé en 2012, le centre de haute technologie de Yaoundé forme en robotique, mécatronique, électronique, informatique et automatisation industrielle. Aujourd'hui, grâce à la coopération avec l’Etat d’Israël, ses capacités sont renforcées à travers plusieurs machines qui ont été acquises dans chaque ligne de technologie, grâce notamment à l’inauguration il y’a quelques jours, de ce laboratoire d’impression 3D.  

Cette révolution selon le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur Jacques Fame Ndongo ; va permettre « une impression en trois dimensions. Hauteur, largeur et hauteur. J’ai insisté pour que le trinôme qualité, quantité et prix soit validé pour que les entreprises y voient leurs intérêts. Tout ceci devra être uniquement encadré pour éviter des concurrences déloyales afin qu’il devienne opérationnel tant pour les opérateurs économiques, les chercheurs, les créateurs et les innovateurs du monde entier».

Ran Gidor, l’ambassadeur d’Israël au Cameroun range cette initiative dans la vision de la  coopération qui lie les deux pays : « Au niveau de l’ambassade, on essaie de collaborer le plus possible dans le domaine du High Tech. On a confiance en le Cameroun et on pense qu’en introduisant ce type d’initiative et une formation des jeunes, le pays va  continuer à se développer et aura de jeunes entrepreneurs qui vont travailler pour l’avenir ».

 

Nicole Ricci Minyem

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C’est en tout cas ce que laisse entendre l'ONG Defense for Children International Palestine (DCIP) qui a lancé une pétition pour attirer l'attention sur ces meurtres « passés sous silence » et appeler au boycott d'Israël dans différent domaines.

 

La guerre qui n’en finit pas entre les peuples pourtant frères d’Israël et de Palestine ne cesse de faire son lot de victimes. Parmi ces dernières, les enfants palestiniens se compteraient en grand nombres. A en croire l’ONG Defence for Children International Palestine (DCIP), les enfants palestiniens seraient devenus la cible privilégié de l’armée israélienne.

«Très officiellement, Israël tue un enfant palestinien tous les 3 jours dans l'indifférence générale » a indiqué samedi dernier cette ONG dans sa pétition lancée le 14 février sur change.org.

Selon les initiateurs de cette pétition lancée pour fustiger « l’indifférence » de la communauté internationale et appeler à « l'action civile » sous forme de boycott d’Israël dans différents domaines, en seulement deux jours, elle a été signée par plus de 260.000 personnes.

D’autres parts et s’appuyant sur des témoignages, l'ONG précise également que les enfants palestiniens visés par les forces israéliennes étaient « non armés et ne constituaient pas de menace ».

« Les enfants palestiniens tués par Israël au cours des dernières années, y compris l'année dernière, ont été oubliés par le monde », constate l'auteur du texte, relevant l’urgence aujourd’hui de s'y opposer par des actions concrètes.

"La honte pèse sur la communauté internationale, seule l'action civile de boycott économique, sportif, universitaire, culturel massif est susceptible d'influer sur le cours à venir de la vie des enfants Palestiniens", a souligné l'Organisation dans sa pétition.

« Les enfants palestiniens ont été assassinés par des snipers, des drones et des forces de l'ordre de Tsahal », a précisé, en outre, l'ONG, indiquant que 73% d’entre eux sont décédés à la suite de tirs à balles réelles, alors que cinq enfants sur les 56 tués n'avaient pas atteint l'âge de 12 ans.

Selon les données de Defence for Children International Palestine, les forces israéliennes ont tué en moyenne, entre 2000 et 2014, un enfant palestinien tous les trois jours.

Condamnant « l'accord tacite aux abus israéliens » par la communauté internationale, l'ONG DCIP a souligné dans ce contexte que « les réponses de celle-ci sont tellement prévisibles qu'Israël ne trouve aucun obstacle au-delà des limites fixées par le droit international ». « Il lui est permis d'agir en toute impunité », s'est indignée l'Organisation qui défend et enquête depuis 1991 sur les violations graves des droits de l'Homme par les forces israéliennes.

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Les autorités de ce pays entendent ainsi  protester contre les allocations qui sont versées  aux familles de prisonniers palestiniens auteurs d'attentats, a indiqué ce dimanche, le bureau du Premier ministre.

 

Le gouvernement israélien doit reverser régulièrement à l'Autorité palestinienne la TVA et les droits de douane qu'il prélève sur les produits importés par les Palestiniens.

Mais en juillet 2018, le Parlement israélien a voté une loi visant à geler ces versements à hauteur du montant des allocations accordées par l'Autorité palestinienne aux auteurs d'attaques anti-israéliennes et à leurs familles.

 

Ces prisonniers sont considérés par des Palestiniens comme des héros

Elle n'avait jamais été appliquée mais la semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé son intention de le faire après le meurtre d'une jeune Israélienne par un Palestinien à Jérusalem. « Il s'agit d'une loi importante que nous allons appliquer comme je l'ai promis », a déclaré Netanyahu avant la décision du cabinet, selon un communiqué de son bureau.

L'Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas verse des allocations aux familles de Palestiniens détenus par Israël en fonction des peines qui leur ont été infligées par la justice de l'Etat hébreu. 

Ces prisonniers sont en effet considérés par de nombreux Palestiniens comme des héros de la lutte contre l'occupation israélienne de leurs territoires. Israël occupe la Cisjordanie et Jérusalem depuis 1967. 

Le président Abbas a souligné à plusieurs reprises que le soutien aux familles des prisonniers et des « martyrs » « constitue un devoir national, humanitaire et social qui doit toujours être rempli indépendamment des pressions israéliennes et internationales ». Les responsables israéliens estiment eux que ces allocations encouragent la violence.

Selon les termes de la loi adoptée en 2018 par Israël, le ministre de la Défense présente en fin d'année au cabinet un rapport sur les sommes payées par l'Autorité palestinienne aux prisonniers palestiniens et à leurs familles l'année écoulée.

 

Critique de la présidence palestinienne

L'année suivante, Israël gèlera chaque mois 1/12 de la somme indiquée dans le rapport sur les taxes et droits de douane qu'il doit aux Palestiniens. Dans le cas où le ministre de la Défense annonce que l'Autorité palestinienne cesse de verser ces allocations, le cabinet pourra décider de dégeler partiellement ou complètement les fonds retenus.

La présidence palestinienne a critiqué dimanche, cette mesure comme une usurpation de l'argent du peuple palestinien. Le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, Nabil Abou Roudeina, a déclaré dans un communiqué que cette décision arbitraire israélienne viole de manière unilatérale les accords signés dont les accords de Paris.

« La position du président telle qu'il l'a toujours énoncée est que nous n'accepterons aucune atteinte aux moyens de subsistance de nos héros prisonniers et des familles des martyrs et blessés ». « Le gouvernement d'occupation israélien cherche à détruire l'Autorité palestinienne en partenariat avec l'administration américaine de Donald Trump », a de son côté accusé dans un communiqué Ahmed Majdalani, un responsable de l'Organisation de libération de la Palestine, entité reconnue internationalement comme représentant les Palestiniens.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01