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Il s’agit d’une plate forme créée par l’association Smart Click Africa qui en cette période de forte pandémie va permettre de lutter contre les Fake news. 

 

De manière plus précise, c’est un vaste programme de sensibilisation et de formation des Africains, qui ambitionne de disposer d’au moins 10 millions d’Africains, aptes à mieux utiliser le web et les solutions numériques de manière bénéfique tout en étant prêts à déployer ces solutions, ceci à l’horizon 2030.

Motifs et contexte de création

Beaugas Orain Djoyum - président de l’association Smart Click Africa, explique : « Aujourd’hui, après la vague des maisons connectées et des objets connectés, la tendance dans le monde est à la mise en place des smart cities (villes intelligentes et connectées).

De nombreuses villes rivalisent d’adresse et d’ingéniosité pour proposer des innovations et solutions numériques qui facilitent la vie de leurs citoyens. En même temps, il ne saurait avoir des smart cities sans smart citizens.

Donc, pas de villes intelligentes sans citoyens intelligents. Or, en Afrique, si on observe encore un retard dans de nombreux pays dans la mise en place des solutions numériques innovantes au bénéfice de leurs populations, ils sont également nombreux les Africains qui ne savent pas utiliser les outils numériques mis en place, et encore moins ne connaissent pas et ne maîtrisent pas les bases de l’utilisation de l’Internet et des simples outils numériques.

Par conséquent,

« Le programme « 10 Millions Smart Citizens » va donc non seulement participer à la formation des Africains sur les fondements, les bases de l’utilisation du web et des solutions numériques à portée de main, mais aussi sensibiliser les décideurs africains sur l’importance du déploiement des solutions numériques innovantes pour une meilleure transformation digitale au bénéfice de leurs populations et par ricochet de l’Etat », précise encore Beaugas Orain Djoyum.

Première action

L’association Smart Click Africa a choisi de sensibiliser les populations à un meilleur usage du web et des réseaux sociaux, durant cette période de crise sanitaire mondiale causée par le coronavirus. Notamment, par la lutte contre la propagation des fake news et fausses informations qui circulent sur le web et les sur réseaux sociaux au sujet de cette maladie, grâce à la rubrique « factchecking vrai ou faux ».

Ces dernières seront informées des derniers rebondissements de la maladie ainsi que des méthodes de prévention, de même que sur l’importance du déploiement des solutions numériques innovantes pour une meilleure transformation digitale au bénéfice de leurs populations et par ricochet de l’Etat ».

Smart Click Africa est l’association des Africains engagés pour un meilleur développement du numérique, pour un Internet utile, sain et sûr, et pour un meilleur usage du web. .

Son objectif affichée est d’œuvrer et de sensibiliser les populations et les décideurs africains, à un meilleur usage du web et à une utilisation efficiente des solutions numériques afin de mieux bénéficier des potentialités qu’offre l’Internet et, ainsi assurer une meilleure transformation digitale.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Corona Virus

Pour certain, tous les coups sont permis, le plus important est de proférer le plus d’injures possibles, en passant par des menaces de mort, quand il ne s’agit pas d’invectives ou de salir à tous les prix, l’image du Cameroun et de celui qui a reçu le mandat de le diriger. 

 

Au-delà des débats radio et télévisés, théâtre des scènes dont les acteurs sont considérés sous d’autres cieux comme des modèles, ce sont les réseaux sociaux qui constituent le terrain de prédilection de ces nouveaux politiciens. Il faut à chaque instant faire un post qui va créer le buzz et pour atteindre cet objectif, certains n’hésitent par exemple pas à porter atteinte à l’intégrité morale ou physique du Chef de l’Etat ou de son épouse, les enfants ne sont pas épargnés, soit à mettre une information qui vise à ternir l’image d’un opérateur économique issu d’une ère géographique donnée ou tout simplement à rédiger des fake news et à partager pour attiser la haine, la colère, le désarroi au sein des couches sociales.

Quelques exemples pris dans les réseaux socio, notamment Facebook

« Scandale à Buca Voyage Douala : les militants du Mrc chassés et sommés d’aller emprunter d’autres bus pour voyager.. On empêche aux camerounais d’entrer dans une ville et ce sont les élections qui seront possibles, bandes de rêveurs…Si Buca voyage  n’est pas sanctionné dans les prochaines heures, il est temps de passer à la sécession ou de la prôner partout… Nous allons rendre ce pays ingouvernable par tous les moyens…Le type ci (allusion faite au Président de la République) ne peut pas rendre l’âme pour sauver les 22 millions 997000 milles habitants, nous allons le déloger d’Etoudi par tous les moyens, il fait, même les américains nous ont chassé de l’Agoa, le Cameroun n’est plus crédible nulle part, il doit partir… ».

Le silence coupable des leaders de l’opposition

Il n’est peut être pas évident de cerner le ressenti d’un individu, qui se voit spolier de ses droits les plus élémentaires, comme celui de marcher, pour exprimer son désaccord, par rapport à la prise des décisions qui les embrigadent et empêchent leur épanouissement. Ce n’est pas acceptable, dans un pays qui prône le vivre ensemble d’interdire l’entrée d’une région aux acteurs d’une formation politique, même si l’on ne cerne pas à priori les raisons d’un choix ou de tel autre par rapport au lieu choisi pour tenir leur manifestation, néanmoins il plus que jamais temps, pour les leaders des partis de l’opposition d’éduquer leurs militants et sympathisants. Ils doivent désormais, comme cela s’est fait ailleurs, sanctionner tous ceux qui, du lever au coucher du soleil, insultent, dénigrent, vilipendent et contribuent à créer un climat délétère, qui à la fin ne va profiter à personne, du moins pas à eux.

Pour Ambroise Vital Feuzeu, acteur politique, « La promotion de la haine n’est pas un programme politique. Réfléchissons de manière basique, vous êtes parent, allez vous permettre à votre enfant de côtoyer un enfant de son âge qui insulte, est discourtois, irrespectueux et j’en passe ? Je crois que pour un parent qui se veut responsable et soucieux du devenir de sa progéniture, ce n’est pas envisageable. Au contraire, il va tout mettre en œuvre pour que cesse ce type de relation. Comment pensez – vous dès lors sérieusement qu’on puisse confier un pays comme le Cameroun, à des personnes qui se manifestent par ce genre de comportements ? C’est pour que le Cameroun devienne quoi, avec un régime pareil.» ?

Il continue en ces termes : « Nous avons eu des bons et des mauvais côtés pendant la présidentielle d’Octobre 2018. On peut louer le fait qu’il y’ai eu comme une renaissance et un engouement politique notamment de la classe des jeunes, qui n’ont connu qu’un seul régime mais, cet éveil a drainé et aujourd’hui encore, des comportements qui sont condamnables, ne serait ce que du point de vue de la morale, de l’éthique sociétale. Et, si on veut être un leader politique crédible, on se défait de ce genre de compagnons. Aujourd'hui, c’est le régime Biya, mais, demain, ce sera à qui le tour ? On ne se défait pas de ce type de comportement d’un coup de baguette magique…».

Et Ferdinand Ango, opérateur économique de préciser « Lorsque vous cous sentez délestés dans vos droits, il y a des voies de recours dans ce pays, ne cédez pas la place à ce qui pourrait apparaître comme une insurrection, un déni de l’autorité en place. Si vous accédez à la magistrature suprême, quels sont ceux que vous allez gouverner ? Ou alors, ils seront obligés d’aller en exil parce qu’ils ne se sentiront pas en sécurité. Comment pensez-vous mériter le respect lorsque vous prôner la haine contre celui qui en est l’Institution aujourd'hui ? Quels sont les actes que vous avez posés qui vous rendent plus crédibles par rapport aux autres… ».

A la veille des élections régionales, législatives et municipales, les politiciens camerounais sont invités à plus de patriotisme, à une prise de conscience effective qui mette l’Homme au centre de tout ce qu’ils entendent faire, afin de valoriser le concept Démocratie : Gouvernement du Peuple, pour le Peuple et par le Peuple.

Une attitude qui va permettre à tous les Enfants de cette terre, de se sentir sur l’ensemble du triangle national comme chez eux.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Tribune Libre

Entre la réalité des faits qui se déroulent sur les fronts de combat dans différentes régions du Cameroun et la nature des informations qui circulent de part et d’autre, la frontière est quelquefois très mince.

 

Alors que le Cameroun est actuellement traversé part de nombreuses crises socio sécuritaires, les populations sont perdues et confuses dans la qualité des informations qui lui sont transmises au quotidien. L’opinion en vient parfois à condamner certains médias de vouloir amplifier des conflits par la nature des informations qu’ils diffusent. Sur le terrain pourtant, la réalité peut être pire que ce qui se dit dans d’autres médias qui en montrent un façade moins tragique.

 

L’univers médiatique camerounais (tous les supports : télévision, radio, presse écrite et journaux en ligne) est de plus en plus confronté aux fausses nouvelles. Peu importe l’événement, l’acteur mis en cause, le lieu ou le moment, les informations erronées surgissent. L’opinion publique pointe un doigt accusateur sur les médias et réseaux sociaux.  Les médias et professionnels avertis doivent désormais y faire face dans le processus de traitement d’information, pour de multiples raisons.

 

Au moment où le Cameroun fait face à divers conflits de part et d’autres de son territoire national, ce problème de désinformation confronte les professionnels des médias à plus de rigueur dans la quête et la vérification des informations reçues. Tous les citoyens, y compris certains journalistes se trouvent parfois pris au piège des « fake news ». Les risques liés à la transmission d’une fausse information sont autant valables pour les médias que pour la société, au regard des dommages qui pourraient être causés, surtout par ces temps de crises.

 

Toutefois, cette psychose est souvent à l’origine de la négligence d’informations véridiques. Il se trouve donc que certains médias sur lesquels l’on jette régulièrement l’opprobre dans la société sont parfois ceux là qui transmettent la bonne information. En prenant le cas de la crise anglophone, certains lecteurs et internautes se basent très souvent à l’atrocité des images qui circulent sur les réseaux sociaux pour démentir des informations. La vérité ou la réalité ne se trouve pourtant pas derrière la nature des images. Des soldats camerounais ou des combattants séparatistes s’affrontent sur le terrain dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, tout autant que les islamistes de Boko Haram dans les régions camerounaises face à l’armée camerounaise.

 

Les désastres pourraient être commis par l’une ou l’autre partie dans l’un de ces fronts. Se baser sur les images pour tirer des conclusions basées sur des spéculations. Tous les responsables d’organes de presse au Cameroun sont conscients des enjeux médiatiques, sociopolitiques et surtout sécuritaires des informations qu’ils portent au public.

Published in Société

C’est une disposition prise par l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC).

 

Etat des lieux

Ils sont très peu nombreux les utilisateurs des réseaux sociaux, qui peuvent affirmer qu’ils n’ont pas été, au moins une fois, victimes d’une tentative d’arnaque. Qui n’a jamais reçu des messages venant d’une connaissance, qui sollicite une aide financière sous des prétextes les plus fallacieux, les uns des autres ? Jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’il ne s’agit en fait que d’une arnaque. Dans les médias, qui n’a jamais vu un reportage parlant d’une femme, tout âge confondu, qui  a mis fin à sa vie, parce que sa nudité a été dévoilée sur la toile, par des individus sans foi ni loi, à cause des maitres chanteurs ?  L’on se souvient de ces européens qui sont venus au Cameroun, il y’a trois ans, parce qu’ils avaient envoyé de l’argent à des prétendus vendeurs d’œuvres d’arts. Les enquêtes avaient conduit à la découverte d’un réseau, dans le chef lieu de la région du Sud Ouest…Des exemples et bien d’autres qui font comprendre que le mal est profond.   

Et, qui a interpellé les responsables de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication : « Il y a des individus tapis dans l’ombre, qui utilisent ces technologies pour perpétrer des actes malveillants qui sont dommageables pour notre économie. L’Antic a donc pris à bras-le-corps ce problème, à travers des structures telles que le Centre d’alerte et de réponse de sécurité informatique ».

 

Le bien fondé de la mise en place de ces numéros verts

Le Cameroun a injecté 14 milliards de francs CFA, pour sécuriser son cyberespace entre 2013-2017. Selon l’Antic, près de 12 000 plaintes ont été enregistrées ces cinq dernières années. Les cas les plus récurrents sont les arnaques au « mobile money », le « phishing », une technique dont le but est d’obtenir des données sensibles par l’envoi d’un mail, l’usurpation d’identité des hautes personnalités et les fake news. Pour traquer les délinquants présents sur internet, les usagers peuvent désormais composer le 8202 ou le 8206.  Des numéros disponibles de 7h30 à 15h30, du lundi au vendredi.

Lorsqu'un internaute compose le numéro vert, il a au bout du fil un des enquêteurs qui enregistrent les plaintes. Des procédures pour traquer le ou les cybercriminel (s) sont ensuite déclenchées. Les personnes inculpées risquent jusqu'à deux ans de prison et 10 millions de FCFA d’amende, selon la loi du 21 décembre 2010 relative à la cyber-sécurité et à la cybercriminalité.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Société

Selon certaines rumeurs, l’ancien capitaine des lions indomptable Rigobert Song serait convoqué au Tcs vendredi 12 avril 2019 pour répondre à une convocation relative à un dossier de détournement de fonds publics. Une rumeur qui a fait un tollé sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Cependant, l’ancien lion indomptable depuis l’Egypte a apporté un démenti à ces informations.

 

Rigobert Song attendu au Tcs vendredi 12 avril à 11 heures. Il doit être entendu dans le cadre d’une affaire de vente fictive de gilets pare-balles entre le fils Mebe, le père et Rigobert Song. » Voilà l’intégralité du post publié et devenu viral sur les réseaux sociaux le mercredi 10 avril 2019. Dans un second post plus dense, on annonçait des poursuites judiciaire contre Lionel Mebe Nkoulou, fils de l’ancien ministre de la défense Alain Mebe Ngo’o, en détention à la prison de Kondengui depuis le 8 mars 2019.

Depuis l’Égypte, l’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun nie tout en bloc et parle de « fake news ». « Je veux éclaircir un peu les choses parce que les gens ont l’art de toujours vouloir utiliser les réseaux sociaux pour dire n’importe quoi. Je n’ai aucun souci. Jamais je n’ai été interrogé, jamais je n’ai été interpellé. Je suis en ce moment en Égypte. J’ai été invité hier par le président de la Caf pour le tirage au sort de la Coupe d’Afrique. Je ne sais pas de quoi il s’agit. Je ne sais pas s’il y a des personnes qui cherchent quoi dire pour déstabiliser les gens. Je n’ai aucun problème dans ces réseaux sociaux où mon nom circule. Vendredi, regardez bien sur les chaînes où on diffusera le tirage au sort de la Coupe d’Afrique. Je suis présent. Alors que les gens arrêtent de vouloir déstabiliser l’image et des personnalités. Je vous remercie », a-t-il réagit au micro de La Plume de l’Aigle.

Devenu entraineur de l’équipe des moins de 23 ans des lions indomptables du Cameroun, Le champion d’Afrique 2000 et 2002 est depuis le 10 avril en Egypte ou il a été invité à prendre au tirage au sort de la Coupe des Nations 2019. Cette cérémonie officielle est prévue ce vendredi 12 avril au Caire.

 

Danielle Ngono Efondo

Published in Sport






Sunday, 05 June 2022 11:01