Le montant est contenu dans une note spéciale signée du Ministre d’Etat, Secrétaire général à la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh. La lecture du document permet de se faire une idée sur le budget attribué aux acteurs en charge de l’organisation de la compétition suivant un tableau bien précis.
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Cameroun aura lieu du 09 janvier au 06 février 2022 dans sept stades et six villes du pays. Le calendrier de la compétition étant déjà connu, le Cameroun vient de débloquer plus 13 milliards de F CFA pour le budget de la CAN dénommée « Can Total énergies Cameroun 2021 ».
Cette somme est ventilée dans un tableau qui présentent les organes opérationnels, les activités, le montant, les superviseurs et ordonnateurs.
S’agissant des organes opérationnels, il s’agit de : la Commission Douanes Finances Assurances, la Commission Transports et Logistiques, la Commission Communication et Commission Marketing, la Commission Billetterie, la Commission Compétition, la Direction du Tournoi (aménagement des espaces de travail), la Direction du Tournoi (achat du matériel informatique et bureautique, Les Gouverneurs de Régions et Commission Marketing (Fans zones), la Commission Traduction et Interprétation, la Commission Infrastructures, la Commission Accueil et Protocole, la Commission Hébergement et Restauration, la Commission médicale, la Commission Sécurité, la Commission Mobilisation et Volontariat, la Commission Animation et Manifestation Culturelles, la Commission Télécom et TIC.
Pour ce qui est du montant assigné à chacune, l’on peut relever que, la part du lion est réservée à la Commission Hébergement et Restauration avec une somme de 3 100 860 000 F CFA avec pour superviseur/ordonnateur le MINTOUL. Le plus petit budget revient à la Commission Accueil et Protocole qui a droit à 100 000 000 de F CFA, qui pour ordonnateur le MINREX.
Innocent D H
La conférence des présidents qui a siégé samedi dernier, 6 juillet 2019, à 15h30 à l’Assemblée nationale a jugé recevable deux documents. Il s’agit du document de programmation économique et budgétaire à moyen terme 2020-2022, et celui relatif à la programmation économique et budgétaire à moyen terme 2019.
A en croire Cameroon Tribune, ces textes reçus du Premier ministre, chef du gouvernement ont été communiqués au cours d’une séance plénière présidée par Kombo Gberi, vice-président de l’Assemblée nationale. Ils ont été conçus dans le cadre de la préparation du projet de budget et de la loi de finances initiale 2020 et du débat d’orientation budgétaire 2019.
La démarche du gouvernement s’inscrit dans la nouvelle procédure de préparation de la loi de finances, instituée par la loi du 11 juillet 2018 portant régime financier de l’Etat, apprend-on. Elle vise une meilleure appropriation de la préparation du budget de l’Etat. D’après la loi sus-évoquée, le débat d’orientation budgétaire est un exercice en amont de la préparation du budget, qui créé un « échange sans vote » entre le gouvernement et le Parlement. Cet exercice visant essentiellement à éclairer et à renforcer le contrôle parlementaire et citoyen sur l’orientation des finances publiques à moyen terme.
Le gouvernement joue donc la carte de la transparence dans la préparation du budget. La fiche technique soumise aux députés présente la situation économique et financière du Cameroun en 2018 et au premier trimestre 2019, les grandes orientations de politiques publiques et les perspectives macroéconomiques et des finances publiques à moyen terme.
Pour ce qui est de la période 2020-2022, précise le journal, le gouvernement soumet à l’appréciation des parlementaires les perspectives budgétaires pour ce triennat, le cadrage budgétaire et les déterminants de la dépense pour ce triennat. Ces explications seront présentées aux membres de la commission des Finances et du Budget par le ministre des Finances.
Précisons toutefois que la politique du gouvernement en matière des finances publiques pour la période 2020-2022 sera articulée autour de trois principaux piliers. Il s’agit de la réduction du déficit budgétaire, la maîtrise de l’endettement et le renforcement des réserves de change à la banque centrale.
Dans ce sens, le déficit budgétaire global devrait passer de 2,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2018 à 2 % en 2019, pour s’établir à 1,5 % du PIB de 2020 à 2022. La consolidation des finances publiques, quant à elles, sera soutenue par une mobilisation accrue des recettes internes non pétrolières, l’optimisation des dépenses et le maintien de la dette publique intérieure et extérieure sur une trajectoire soutenable.
Otric N.
En effet, le chef de l’Etat, Paul Biya a, dans un décret signé le 31 mai 2019, fixé le calendrier budgétaire de l'Etat. L’article 2 de ce décret précise que ledit calendrier « détermine les grandes étapes du processus annuel d'élaboration du budget de l'Etat et des autres entités publiques; identifie les institutions et structures responsables de ces étapes et arrête les dates clés de l'exécution du budget en établissant le calendrier de réalisation des principales activités y relatives. »
Une innovation qui de l’avis de Sophie Boumsong, chef de la division de la réforme budgétaire au ministère des Finances (Minfi), interrogée par Cameroon Tribune, peut être considérée comme le texte d’application de la loi portant Code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques au Cameroun.
Objectif du calendrier budgétaire
La définition claire des attributions et des responsabilités des différents acteurs de la chaîne d’élaboration et d’exécution du budget de l’Etat, l’ouverture du processus et l’accès du public à l’information font partie de la finalité du Code de transparence en vigueur depuis le 11 juillet 2018. Et ces articulations sont mises en application à travers ce calendrier rendu obligatoire par le président de la République.
« Il faut également dire que l’avènement du calendrier budgétaire participe du processus de transposition des directives Cemac pour l’harmonisation de la gestion des finances publiques afin de s’arrimer aux standards internationaux qui prônent la transparence, la responsabilité et la redevabilité », indique Sophie Boumsong.
Finalités du découpage
Le processus d’élaboration démarre dès le mois de février, lorsque les administrations, entités publiques et autres collectivités territoriales décentralisées doivent lancer la revue des activités de l’année écoulée (N-1) pour s’achever au plus tard le 15 octobre de l’année en cours (N) avec le dépôt du projet de loi de finances de l’année suivante (N+1). Toutefois, notre source indique qu’il s’agit là des plafonds pour permettre à tous de travailler dans la célérité, encadrés par les ministères en charge des finances et de l’Economie.
Avant le 1er juillet est l’autre date plafond à retenir. Édictée par la loi portant Régime financier de l’Etat, elle est indiquée pour le dépôt des documents de cadrage macroéconomique et du rapport de l’exécution du budget en cours au parlement. Concernant la phase d’exécution, l’innovation est « la journée complémentaire ».
Ce terme désignant la période déterminer pour aider à liquider les affaires inscrites au budget écoulé est passé de deux à un mois après la fin de l’exercice. « Cette innovation forte permet d’implémenter la discipline. Un budget est annuel et ne devrait pas s’étendre sur 18 mois », explique le chef de la division de la réforme budgétaire.
Garanties pour le respect du calendrier
Pour notre source, le fait que le président de la République soit lui-même monté au créneau pour rendre public ce calendrier devrait être pris comme un élément de pression supplémentaire. Par ailleurs, les acteurs sont déjà outillés, puisqu’ils travaillent selon ce canevas depuis quelque temps déjà. Sans oublier que le Minfi et le Minepat, cheville ouvrière du processus assurent l’accompagnement nécessaire.
Otric N.
Les travaux présidés par Abah Levy, magistrat municipal de ladite commune, ont connu une adhésion totale des membres du conseil municipal. 21 conseillers municipaux sur les 25 élus, le conseil ayant déjà perdu trois conseillers municipaux. « Pour faire preuve de responsabilité, de convivialité et de travail d'équipe pendant cette séance afin d'aboutir à l'adoption d'un compte administratif et d'en faire bonne usage pour les projets qui permettront à coup sur à la mairie de décoller pour l'émergence à l'horizon 2035. Comme point d'honneur également du jour la lecture du procès verbal de la session du conseil du 15 novembre 2018, travaux en commission répartis en quatre parmi lesquelles commission finances, des grands travaux, des affaires sociales et de la coopération décentralisée pour étudier les propositions et quelques points d'ombres sur le cahier de ligne budgétaire ». Introduit Abah Levy, maire de Ouli.
C'est à 14h55 lorsque le premier magistrat municipal de la commune de Ouli annonce la reprise de la 2e phase des travaux de la séance plénière de clôture avec l'arrivée de Aboubakar Iyawa, préfet du département de la Kadey, avec à ces côtés Eugène Dimbele Boui, sous-préfet de l'arrondissement de Mbotoro et Emmanuel Gbanga, maire de la commune sœur Ketté. La présentation des rapports de commission et débat est engagée et met au goût du jour, l'ensemble des effets qui participent au ralentissement de l'éclosion et à la politique de développement du maire Abah Levy.
« Il était important pour nous d'amener les membres du conseil à la politique de développement », témoigne un conseiller. Un développement qui est freiné suite à l'instabilité permanente des proches collaborateurs auprès du chef de l'exécutif; le détournement des fonds de la commune recouvré par le receveur qui affirme régulièrement rendre compte au secrétaire général qui selon des sources non-officielle résiderait à Bertoua de le verser auprès de la Cnps malheureusement qui n'est déverser ; le plan d'urbanisation de la ville de Ouli d'un comptant de 72 millions de FCFA qui n'apparait pas dans le budget d'investissement public (Bip) dont le dossier doit être relancé.
La commune de Ouli fait face à plusieurs difficultés dont l'exécutif communal doit trouver des solutions entre autres la subvention de la commune au centre de santé pour encourager le recrutement du personnel soignant, la gestion efficiente des logements sociaux et l'auberge municipal, la gestion des points d'eau qui fonctionnent et d'autres ne fonctionnent pas, la participation communautaire pour le processus de développement, la mise en disponibilité des 230 millions financé par le Feicom pour la construction de l'hôtel de ville de Ouli dont les travaux ont été entamés.
le compte administratif de la commune de Ouli est équilibré en recette fonctionnel et d'investissement à la valeur de 229 millions et en dépense de fonctionnement et d'investissement de 191 millions pour une enveloppe globale de 420 millions a été voté à l'unanimité et par acclamation par l'ensemble des 21 conseillers municipaux présents. Pour clôturer ces travaux, le premier magistrat municipal de la commune de Ouli, Abah Levy, s'est remis à la fine sagesse du préfet pour panser les plaies afin d'évoluer à l'émergence que le chef fait son cheval de batail à travers le transfert des compétences aux communes. Il a terminé par remercier le sous préfet, et les chefs traditionnels pour leur appui et conseil constant comme réconfort, féliciter également ses conseillers pour le travail ardent qui a prévalu par un travail d'équipe et a invité le préfet et sa suite à visiter les logements sociaux abritant les services du bataillon d'intervention rapide (Bir) base de Ouli et le site de construction de l'hôtel de ville de Ouli.
Bossis Ebo'o
Une condition reste pour que le maire de la commune de Garoua 1er et les populations remplissent pour voir son arrondissement prendre véritablement son envol économique, la participation de tous les conseillers de la commune et l’apport des populations du ressort de cette municipalité. La commune de Garoua 1er aux couleurs du Rdpc est une commune résolument tournée vers le développement à tous les niveaux. Le budget 2019 de cette municipalité a été consacré aux grands projets dans plusieurs domaines, la réhabilitation de la voirie urbaine, le reprofilage des routes dans le but de désenclaver les villages, la construction des salles de classes, l’embellissement de l’arrondissement et la finalisation des grands travaux.
Pour cette année le budget est en hausse par rapport aux précédent. Ce budget entre en vigueur dans un contexte où le Cameroun fonctionne sur la base des principes du budget projet programme ou l’exigence des réalisations à long terme est de plus en plus d’actualité La commune d’arrondissement de Garoua 1er ambitieuse veut se mettre à l’abri des sanctions populaire d’où la raison de la continuité qu’adopte l’exécutif municipal. « Nous pouvons nous réjouir du travail abattu jusque là par le maire. Par la grâce de Dieu et les efforts conjugués de tous les populations de l’arrondissement de Garoua 1er nous croyons que nous pouvons arriver à atteindre l’objectif que nous nous sommes fixés », a déclaré le maire Mahamadou Kaou au sortir de la session de cette municipalité.
Les efforts de la commune de Garoua 1er à répondre aux attentes des populations sont salués par la tutelle. Le préfet du département de la Bénoué David Embe présent aux travaux a donné des directives qui contribueront à équilibrer le budget et partant, la stabilisation de la mobilisation des recettes financières de la commune, un avis que partage les conseillers.
« Le maire seul ne peut pas travailler notre devoir est celui de l’accompagner afin que la commune de Garoua 1er avance résolument vers ses ambitions l’apport des populations reste tout de même attendue puisque ce sont elles à qui devront faire face que le combat que nous menons contre l’incivisme fiscal soit réelle », a laissé entendre un conseiller. L’objectif fixé reste bien que les élites et autres hommes politiques mettent à coté leurs égaux et soutiennent le maire pour un arrondissement de Garoua 1er plus moderne.
Félix Swaboka
L’Académie nationale de football (Anafoot) va évoluer avec un budget arrêté de plus de 900 millions de FCFA pour l’exercice 2019. Au terme des assises de la 4ème session du Conseil d’administration, un communiqué sanctionnant les travaux a été rendu public par l’Anafoot. « Le conseil d’administration a adopté le budget de l’exercice 2019 qui s’élève à la somme de 900.903.843 (neuf cent millions cent trois mille huit cent quarante-trois) FCFA », peut-on lire dans ledit communiqué, signé par Issa Hayatou le Pca.
Lors de cette session, des points à l’instar du rapport d’activité de l’exercice 2018 ; les propositions d’amélioration du fonctionnement de l’Anafoot et surtout la situation du personnel ont été mis à l’ordre du jour et débattus. Sur ce dernier point, il est question, selon nos informations, de régulariser la situation contractuelle des personnels et cadres de l’académie.
« Le rapport des activités 2018 a été validé. Le rapport de performance et le budget de 2019. Je dois pouvoir remercier les autorités qui ont compris la nécessité de pouvoir augmenter notre budget. Nous avons des charges et des lignes budgétaires à respecter. Il y a des charges incompressibles ; nous avons notre fonctionnement. Nous allons nous battre avec ce budget pour pouvoir atteindre les objectifs qui nous ont été assignés », a déclaré Carl Enow Ngachu le directeur général de l’Anafoot.
Pour ce qui est des locaux et des activités sur le terrain, Enow Ngachu explique : « concernant les locaux, tout est calé ; nous avons déjà prévu un programme pour ça. Nous sommes en train de gérer les derniers dossiers administratifs. Nous pensons que nous vous donnerons une suite d’ici quelques jours. Quant aux activités sur le terrain, la formation se passe bien. Nous avons déjà sélectionné la deuxième cuvée dans les régions et dans quelques jours, nous allons faire le regroupement avec la première promotion du centre de formation, c’est-à-dire les 50 retenus dont 30 garçons et 20 filles. Après cela, nous allons entamer la sélection de la deuxième promotion aussi ».
A titre de rappel, l’Anafoot a sélectionné pour sa première cuvée de pensionnaires, des jeunes camerounais nées entre 2000 et 2010. La détection s’est faite à travers quatre ateliers techniques, un atelier spécifique entrainement gardien de buts et deux ateliers de jeu. L’Anafoot a aussi reçu un appui matériel des Lionnes indomptables conduites par Aboudi onguene.
Liliane N.