Le 19 juillet 2019 alors qu’il dressait le bilan de la saison des concours 2018, le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a parlé des perspectives 2019, en termes de postes à pourvoir. Etant dans la ville de Bafoussam dans le cadre de la caravane pour une Fonction publique de proximité, Joseph Le a profité de cet évènement pour rendre public un certain nombre d’informations importantes pour les usagers de son département ministériel et les jeunes camerounais.
Ces informations sont telles que, pour que, le Ministère de la Fonction publique lance des recrutements bien évidemment avec l’approbation du Premier Ministère, il faut qu’il y ait des besoins exprimés par les administrations et la soutenabilité budgétaire. Et, les conditions d'accès sont prévues dans le statut général de la Fonction publique de l'Etat et les modalités indiquent deux types de recrutement: soit à la suite d'un concours direct, soit sur titre, suite à un concours de bourse. La courbe d'évolution des recrutements présente ainsi une baisse entre 2014 et 2017, et l'embellie revient en 2018 avec 5 179 postes pourvus. Au regard des 36 arrêtés signés pour l'ouverture de 92 concours, 5 411 postes sont disponibles en 2019. Soit une augmentation de 232 places.
Le Minfopra a également indiqué que depuis la reprise des opérations de recrutement en 2006, rendu à ce jour, on est à près de 260 000 le nombre de fonctionnaires et d'agents de l'Etat, soit un taux de renouvellement de plus de 70%.
Ayant choisi comme mot d’ordre de son département ministériel «l’usager est roi», Joseph Le fait savoir qu’il y a des actions qui ont été faites pour améliorer ces résultats. Il fait savoir que le Ministère a mis en œuvre plusieurs stratégies qui sont, la préparation d'un plan annuel de recrutement; la multiplication des canaux d'information sur les concours (médias traditionnels, sites web, réseaux sociaux); la décentralisation des sites de soumissions des dossiers de candidature et des centres d'examen; l'unicité du dossier de concours et d'intégration; enfin l'établissement collectif des certificats de prise de service pour faciliter la prise en compte dans le fichier solde de l'Etat.
Liliane N.
Douala capitale économique du Cameroun se verra doter d’un marché de référence très prochainement. C’est la grande information rendue publique le 19 juillet 2019, lors de la visite de Georges Elanga Obam, le Ministre de la Décentralisation et du Développement local sur le site devant abriter l’infrastructure. Le site en question s’étend un espace de 16 hectares situé au quartier Logbessou, non loin des facultés de Médecine et de Génie industriel de l'Université de Douala, dans l’arrondissement de Douala 3e. « Nous étions à Logbessou pour visiter le site que nous préfigurons comme devant abriter le grand marché moderne que le Président de la République a instruit de réaliser à Douala », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, Georges Elanga Obam a eu à tenir une réunion relative au projet sus présenté au début du mois en cours. Ladite réunion s’était déroulée dans les services de Samuel Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral. Lors de ces assises il avait été dit que l'emprise foncière de Douala V pouvait abriter ce projet. Le Ministre de la Décentralisation et du Développement local a donc demandé à Fritz Ntone Ntone le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, de mener des études préliminaires qui pourraient aboutir à la délivrance d'une déclaration d'utilité publique.
Par ailleurs, il a également demandé que les relevés de masse soient faits, et que les premiers travaux d'identification des occupants détenteurs de titre foncier puissent aboutir à la mise en place d'un groupe de travail pour une évaluation plus détaillée. Il est question qu'au bout de trois mois, une proposition concrète soit faite au Président de la République.
Il convient de souligner qu’il est prévu que ce marché de référence qui doit être construit, ait des équipements publics d'accompagnement.
Liliane N.
Les forces de sécurité camerounaises auraient tué au moins quatre civils et violé une femme depuis la mi-juin 2019 au cours d’opérations de sécurité dans la région du Nord-Ouest. « Les personnes tuées incluent un homme âgé en situation de handicap physique et un jeune homme avec un handicap mental », affirme Human Rigths Watch dans un nouveau rapport publié ce lundi.
« Ces récents crimes s’ajoutent à une longue liste d’abus commis par les forces de sécurité camerounaises », a indiqué Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « Au lieu de veiller à ce que la justice soit rendue, les autorités camerounaises nient que leurs forces tuent et violent des personnes. Il est donc essentiel de leur rappeler que le monde les observe. »
Human Rights Watch dit avoir interrogé des témoins, des membres des familles des victimes, des travailleurs médicaux et d’autres habitants qui ont décrit les actes des forces de sécurité. Human Rights Watch affirme n’avoir pas été en mesure d’entrer dans le pays depuis que sa chercheuse a été interdite de séjour sur le territoire, sans explication, le 12 avril.
Au cours des trois dernières années, les régions anglophones du Cameroun sont empêtrées dans un cycle de violences meurtrières qui ont fait 2 000 morts et arraché près d’un demi-million de personnes à leurs maisons.
« Les meurtres illégaux et le recours à une force excessive par les forces de sécurité au cours des opérations de sécurité sont courants depuis le début de la crise ». Human Rights Watch dit avoir documenté d’importants incendies de villages par des membres des forces de sécurité entre 2017 et 2019 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi que des meurtres de civils et des violences sexuelles.
L’Ong affirme que « dans le quartier d’Alachu de la ville de Bamenda, le 10 juillet, des soldats de l’armée de l’air camerounaise, qui est stationnée à proximité, ont tué Nche Otaghie, un homme de 20 ans avec un handicap mental, et Godlove Neba, ouvrier dans le bâtiment, lors d’opérations de sécurité. Fru Benego, un homme âgé de 80 ans, a aussi été tué ce jour-là par une balle perdue pendant des affrontements entre les soldats et des séparatistes armés ».
La communauté internationale est de plus en plus consciente des crimes graves commis dans les régions anglophones, malgré les efforts du gouvernement camerounais pour empêcher toute couverture et documentation des violations. En 2018, le Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies a demandé un droit d’accès pour enquêter sur les abus dans ces régions, soulevant des inquiétudes sur le manque d’accès pour les acteurs humanitaires et de défense des droits humains, mais il n’a pas reçu d’autorisation.
Au cours des dernières semaines, la Suisse a pris des mesures pour organiser des pourparlers entre le gouvernement du Cameroun et les leaders séparatistes, sur fond d’appels internationaux à résoudre la crise. Tant les autorités camerounaises que les séparatistes devraient arrêter les abus contre les civils et respecter strictement les droits humains, a déclaré Human Rights Watch. Le gouvernement devrait immédiatement enquêter sur ces meurtres et toutes les allégations d’abus, y compris sur l’utilisation illégale et excessive de la force par ses forces de sécurité. Il devrait permettre aux observateurs des droits humains d’agir sans entrave et autoriser la surveillance indépendante de ses efforts pour respecter le droit international relatif aux droits humains.
Otric N.
Le diplomate américain a pris l'initiative de Twitter le jeudi 18 juillet pour encourager l'idée d'un colloque organisé par le Forum africain des anciens chefs d'Etat et de gouvernement pour aborder les défis plus larges auxquels le Cameroun est confronté. Il estime que le symposium complétera et soutiendra l'initiative suisse visant à résoudre la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
"Le symposium organisé par le Forum africain des anciens chefs d'État est une occasion unique d'aborder les défis plus larges auxquels le Cameroun est confronté et qui compléteront et soutiendront l'initiative suisse visant à résoudre la crise dans le Nord-Ouest et du Sud-Ouest", a déclaré l'ambassadeur Nagy.
D'anciens chefs d'Etat et de gouvernement africains et d'autres dirigeants africains doivent organiser un colloque sur "l'évolution mais troublante de la situation en République du Cameroun" et appeler à "un dialogue ouvert".
Joaquim Alberto Chissano, ancien Président de la République du Mozambique et Président du Forum, a déclaré qu'ils ont eu le privilège de faire part de certains de leurs points de vue et suggestions à Son Excellence le Président Paul Biya du Cameroun et "se réjouit à la perspective de poursuivre ses contacts avec le Président Biya sur cette question".
L'intervention du Forum est de soutenir les travaux de l'Union africaine (UA) pour guider notre continent dans la réalisation des objectifs détaillés dans l'Acte constitutif et de prendre sans délai des mesures pour contacter un large éventail de la population du Cameroun et les inviter à participer à ce que le Forum entend être un dialogue ouvert.
Ce colloque sur le Cameroun s'inscrit dans une série d'interventions visant à trouver des solutions durables à la crise humanitaire, politique et économique qui sévit au Cameroun.
Les organisateurs indiquent que la réunion se tiendra peut-être à Addis-Abeba, en Ethiopie ou dans tout autre pays africain qui sera d'accord avec le Forum pour fournir un lieu pour le Symposium.
Tibor Nagy s'était auparavant réjoui des efforts de facilitation de la Suisse, encourageant toutes les parties à participer à ce processus de négociation inclusif pour ramener la paix au Cameroun.
"Je suis ravi de savoir que les Suisses facilitent le dialogue. Nous encourageons toutes les parties à participer à ce processus de négociation inclusif pour apporter la paix au Cameroun", a tweeté Nagy.
La Suisse agit en tant que facilitateur dans la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun à la demande des parties concernées, a récemment confirmé son ambassadeur au Cameroun, Pietro Lazzeri.
Le mois dernier, le Département fédéral des affaires étrangères, en collaboration avec le Centre pour le dialogue humanitaire, s'est déclaré "déterminé à trouver une solution pacifique et durable à la crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun".
Le Département fédéral des affaires étrangères s'est déclaré préoccupé par la persistance de la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, qui fait payer un lourd tribut à la population civile.
"La Suisse s'est engagée depuis longtemps, tant au niveau bilatéral que multilatéral, à trouver une solution pacifique à la crise et à promouvoir le respect des droits de l'homme au Cameroun", a-t-il déclaré. "La Suisse s'est également engagée à apporter une aide humanitaire à la population locale touchée et a aidé le Cameroun à faire face au multilinguisme.
La facilitation est un instrument des bons offices traditionnels de la Suisse. La Suisse, politiquement neutre, détient déjà plusieurs mandats de puissance protectrice dans le monde, par exemple en tant que messager diplomatique entre l'Iran et les Etats-Unis, le Canada, l'Arabie saoudite et l'Egypte.
Otric N.
La compagnie aérienne camerounaise, Camair-Co a relancé le jeudi 18 juillet 2019 la desserte Cameroun – République Démocratique dans le cadre de son programme de reprise des vols dans la sous-région Afrique Centrale. Cette annonce a été faite par la direction de cette unique compagnie aérienne du Cameroun.
D’après ce communiqué, la compagnie effectuera deux vols par semaine vers la capitale centrafricaine. Notamment Douala – Bangui et Yaoundé – Bangui. La réouverture de la ligne Cameroun – République centrafricaine a été faite deux jours après la reprise des vols de la compagnie camerounaise vers Libreville. Camair-co a rouvert la ligne de la capitale gabonaise depuis le 16 juillet dernier.
La reprise de ces différentes lignes sous régionales, a été précédée par la mise en service du Boeing 737-500 le samedi 1er juin dernier, deux jours après la nomination du nouveau directeur général, Djipendi Kouotou. Cette acquisition de marque brésilienne, de type « Embraer ERJ-145 LR de 50 places », a été louée à la société National Airways. Le nouvel appareil va selon le directeur général, accroître l’offre de siège de la compagnie actuellement disponible à la vente. Il facilitera également les vols à l’intérieur du Cameroun et permettra de relancer les activités de cette structure en déclin.
Sur le plan national, la campagne camerounaise a initié trois vols par jours sur la ligne Douala – Yaoundé. En attendant la réparation de la plupart de ses six avions cloués au sol pour des pannes diverses, cet aéronef va pallier au déficit d’appareils qu’enregistre la compagnie publique camerounaise depuis le début de l’année 2019.
Marie MGUE
Les dix nations qui participent à la 22ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (Can) de volleyball messieurs sont désormais fixées sur leurs adversaires à la phase de groupes. A l’issue du tirage au sort des rencontres de poule, effectué ce samedi 20 juillet 2019 à la capitale tunisienne, Tunis, terre d’accueil de ce tournoi, deux groupes ont été constitués.
Les Lions Indomptables, 3e équipe africaine ont hérité du groupe B. Les volleyeurs camerounais seront aux prises avec le champion en titre, l’Egypte, le Burundi, le Congo Brazzaville et le Maroc. Un groupe assez relevé avec certaines meilleures équipes du tournoi, que le Cameroun doit conquérir pour franchir la deuxième étape. « Nous sommes sereins au regard de la cohésion de tous les efforts mis en exergue durant la préparation. Nous sommes venus valablement représenter la Nation et au soir du 28 juillet, nous souhaitons être sur le toit de l’Afrique quel que soit les adversaires qu’on aura rencontrés », a confié à la Fecavolley, William Kemfang, team manager des Lions. Le groupe A est constitué du pays hôte, la Tunisie, également championne en titre, la République démocratique du Congo, la Tunisie, le Tchad, le Botswana et l’Algérie.
Les Lions Indomptables entament la compétition ce dimanche, 21 juillet 2019 contre le Congo Brazzaville au palais des Sports El Menza de Tunis. Une retrouvaille entre deux formations de la Zone 4, Afrique Centrale, qui se sont affrontées en juin dernier lors des éliminatoires des Jeux africains. Les Camerounais avaient alors battu leur homologue congolais sur un score de 3 sets à zéro. Cette journée sera suivie d’une trêve le lundi, avant le choc contre l’Egypte prévu le 23 juillet. Le 24 juillet 2019, les hommes de Blaise Mayam, entraîneur principal, affrontera le Burundi avant de boucler la phase de groupes contre le Maroc le 25 juillet 2019. Troisième lors de la dernière édition en 2017, le Cameroun a remporté 10 médailles, dont deux 2 en or, 3 en argent et 5 en bronze en 13 participations à une phase finale de la Can.
Marie MGUE
C’est un autre coup que vient de frapper la Brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes du Ministère de Commerce (Mincommerce). Le 18 juillet dernier, cette brigade a démantelé à Kye-Ossi, une commune du département de la Vallée du Ntem, dans la région du Sud, située à la frontière Cameroun - Guinée-Equatoriale, un important réseau d'importation d'huiles végétales de contrebande non enrichies à la vitamine A. Sur hautes instructions du Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, cette opération coup de poing menée par Barbara Elemva Amana, Chef de la Brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes du Mincommerce, a aussi permis de saisir des whiskys sans vignettes, plusieurs autres denrées alimentaires et des tôles de contrebande. En attendant de traduire les contrevenants devant la Justice, de nombreuses boutiques ont été mises sous scellées, a expliqué cette brigade.
Toujours dans le cadre de la lutte contre le commerce illicite, cette brigade a également saisi à Douala, dans la région du Littoral, près de 500 sacs de riz avariés. Cette cargaison a été découverte au quartier Akwa, dans l’arrondissement de Douala 1er, lors d’un contrôle de routine, par la police qui a alerté la brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes du Mincommerce. 150 sacs étaient en cours d’acheminement sur la marché local, tandis qu’environ 300 étaient stockés dans un magasin situé à Banamoussadi dans l’arrondissement de Douala 5e qui a été scellé. Ces produits ont présentés jeudi dernier au public de la capitale économique.
Depuis quelques mois déjà, plusieurs opérations de la brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes du Mincommerce ont permis de démanteler plusieurs réseaux des produits frauduleusement mis sur le marché camerounais. Ces produits frauduleux touchent plusieurs filières, mais principalement la filière agro-alimentaire. Le 16 juin dernier, la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce, avait saisi près de 350 cartons des produits Guinness et Heineken, importés dans des conditions douteuses d'un pays voisin, dans une maison située au quartier Cité Verte à Yaoundé.
Marie MGUE
Alors que certains annonçaient que la grande rencontre de l’Ouest n’aura pas lieu, tandis que ceux qui n’ont pas qualité à s’adresser au chef supérieur des Bamoun, lui envoyaient les menaces et les insultes, via les réseaux sociaux, les militants et sympathisants RDPC de l’Ouest ont pris rendez vous avec l’histoire du Cameroun, se désolidarisant de l’action de ceux qui veulent prôner comme modèle de gouvernance, le repli identitaire, les insultes, le mépris…
Leur message est clair : « Dans un contexte préoccupant, où des faits troubles sont susceptibles de mettre en péril nos précieux acquis et valeurs si chèrement bâtis, au rang desquels la Paix, héritage capital que nous devons laisser à la postérité, l’Ouest, pour des raisons historiques, politiques et citoyennes, ne pouvait faillir à son devoir : Celui de se retrouver pour exprimer solennellement sa position devant l’histoire… C’est donc à juste titre que nous avons tenu à organiser, ici même à la place des fêtes de Bafoussam, cette importante rencontre sous le signe fort évocateur du rassemblement des populations et forces vives de l’Ouest pour le respect des Institutions de la République, l’appel à la paix, au vivre ensemble et à la cohésion nationale… »
Les grands axes du discours du Roi des Bamoun
Dans son allocution samedi dernier, Ibrahim Mbombo Njoya a dans un premier temps, énuméré les problèmes auquel fait face le Cameroun, notamment les attaques de la secte terroriste Boko haram, celles des bandes armées à l’Est Cameroun, en passant par ce qui se vit actuellement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à des violences perpétrées par des milices sécessionnistes, voilà que : « Des individus sans foi ni loi, se sont lancés dans des manifestations lâches et violentes, à travers des propos haineux, des contestations pernicieuses et injustifiées, le vandalisme de nos patrimoines, des actes de violences, d’agression et de tentative de profanation des symboles de notre pays, les dernières en date étant la perturbation du séjour privé du couple présidentiel à Genève en Suisse… ».
Il a ensuite lancé un appel à la jeunesse afin que celle-ci fasse blocage aux sons de cloche qui ne prônent pas la cohésion nationale.
« A cet effet, j’invite tout particulièrement la jeunesse de la région de l’Ouest, à ne pas se laisser manipuler, à rester vigilante et à s’abstenir de toute initiative de nature à menacer la paix et le vivre ensemble, si chers à notre pays. L’unique champ de combat politique c’est ici chez nous au Cameroun. Le linge sale se lave en famille. Les rues d’Europe, d’Amérique, de France et de Navarre ne sont pas appropriées comme lieu d’exposition de nos querelles intestines. La porte de la case paternelle, la case Cameroun, est et demeurera toujours ouverte pour vous recevoir toutes et tous, nos enfants qui êtes dans la diaspora ou dans les sissonghos… Nous devons tous barrer la voie aux fauteurs de troubles, œuvrer sans relâche, chacun à son niveau, et où qu’il se trouve, pour faire de la région de l’Ouest un havre de paix, un socle du vivre ensemble, et partant, le Cameroun tout entier… ».
Ibrahim Mbombo Njoya a par ailleurs révélé les centres d’intérêt de la région de l’Ouest Cameroun, tout en précisant que toute politique, même quand elle vise le gâteau national, s’adapte à son temps et à son environnement : « J’invite conséquence l’Ouest à apaiser la passion politique - L’intérêt de notre chère, belle et dynamique Région, génie dans les affaires, génie dans les domaines de la culture, génie dans l’art de l’épargne, l’Ouest aux multiples visages qui offre au Cameroun ses valeurs positives, oui, l’intérêt de l’Ouest c’est la paix - L’intérêt de l’Ouest c’est le Cameroun un et indivisible - L’intérêt de l’Ouest c’est l’Unité et la paix dans l’espace national dans sa totalité - L’intérêt de l’Ouest c’est l’image que les autres se font de nous - L’intérêt de l’Ouest c’est l’image d’Épinal que nous devons continuer d’offrir au monde sur nous. Ne l’oublions pas, nous sommes camerounais à part entière. L’œil du monde nous regarde. Changeons de paradigme politique et l’avenir que nous rêvons, l’avenir que vous nos enfants vous rêvez viendra assurément… ».
Avant le partage du verre de la fraternité, il a imploré avec insistance, tous ceux qui ont le fait le déplacement de Bafoussam en ces termes : « Jamais, Jamais, le Cameroun, notre chère patrie, ne devrait admettre des actes et comportements insurrectionnels, haineux, tribalistes et stigmatisants qui pourraient fatalement conduire à la destruction de sa cohésion, de son unité, et du vivre ensemble… ».
Nicole Ricci Minyem
Produire des informations statistiques structurelles fiables sur toutes les exploitations agro-pastorales et leur environnement, l'un des principaux objectifs de cette première session. Le secrétaire général des services du Gouverneur Julien Doumba a invité les membres des différentes commissions à travailler avec entrain pour la réussite de l'opération.
Selon les experts, au Cameroun le système actuel des statistiques agro-pastorales est caractérisé par un déficit des données de qualité et suffisamment désagrégées. Une situation qui plombe ainsi considérablement les actions du Gouvernement et des utilisateurs qui ont à cœur de disposer des données statistiques fiables, complètes et actualisées. C'est pour inverser cette tendance qu'est initié le Recensement général de l'Agriculture et de l'élevage (RGAE) placé sous la tutelle technique des ministères de l'Agriculture et du Développement rural (Minader), de l'élevage des pêches et des industries animales, dont la première session des commissions régionales de supervision du Nord s'est tenue à Garoua. " Rendre opérationnelles les commissions régionales de supervision du recensement de l'agriculture et de l'élevage. Organiser des campagnes de sensibilisation et d'information ", tels sont quelques objectifs de cette session évoqués par Françoise Bouba Erayavaï, coordonnateur régional du recensement.
Une opération dans laquelle l'Institut national de la statistique compte jouer sa partition. " L'Institut national de la statistique est le garant des méthodologies qui concernent les enquêtes au niveau du Cameroun. C'est la raison pour laquelle sa place est véritablement importante dans cette opération ", mentionne Angélique Matene Sob, représentante de l'Ins.
Julien Doumba, le Secrétaire général des services du Gouverneur du Nord, en présidant la session a appelé les différents membres des commissions, d'œuvrer avec efficacité dans la sensibilisation des populations afin que les résultats du recensement soient fiables pour une bonne mise en œuvre de la vision du Gouvernement dans les domaines de l'agriculture et de l'élevage.
Innocent D H
Comme en 2002 face au Cameroun, le Sénégal a été battu en finale de la Coupe de d’Afrique des nations (Can). Cette fois ci, c’est l’Algérie qui a désillusionné les hommes d’Aliou Cissé, qui jouait leur deuxième finale d’une phase finale de ce grand rendez-vous africain de football. Les Lions de la Téranga sont tombés de justesse, ce vendredi 19 juillet 2019 au stade international du Caire en Egypte, devant une formation algérienne qui les a cueillis à froid, dès la première minute sur une erreur défensive. Parti sur le côté gauche, l’attaquant algérien Baghdad Bounedjah a essayé un tir qui a été dévié par le défenseur, Salif Sané qui a trompé son gardien Gomis (1-0) pour les Fennecs. L’unique réalisation de l’attaquant d’Al Sadd, muet depuis le début du tournoi. C’est sur ce score étriqué, que s’est finalement achevé l’ultime duel de la 32e édition de la première Can à 24 nations, dirigé par l’arbitre camerounais, Alioum Sidi.
Cette victoire consacre les Fennecs d’Algérie, champion d’Afrique 2019, au terme d’un mois de compétition. C’est le deuxième titre algérien, 29 ans après leur premier sacre en 1990. Un succès mérité pour cette équipe Algérienne, qui demeure la meilleure de cette Can Total 2019, invaincue depuis le début du tournoi. Les Algériens terminent le tournoi égyptien sur une belle note, sept victoires pour aucune défaite avec à la clef treize buts marqués pour un seul but encaissé. L’Algérie se met sur le toit de l’Afrique et succède au Cameroun, vainqueur de l’édition 2017. Le podium de cette Can 2019 est complété par le Nigeria, qui a battu la Tunisie au match de classement. L'Algérien Ismaël Bennacer élu meilleur joueur de cette Can.
L'Egypte détient toujours le record de victoires dans la compétition avec 7 titres. Il est suivi du Cameroun, qui totalise 5 victoires. Le Ghana en compte 4 et le Nigeria 3. Avec cette victoire, les Algériens sont revenus à la hauteur de la Côte d'Ivoire, sacrée en 1992 et en 2015. Au total, quinze sélections ont déjà remporté le tournoi.
Marie MGUE