Ce nombre de postes à pourvoir a été rendu public par Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative.
Le 19 juillet 2019 alors qu’il dressait le bilan de la saison des concours 2018, le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a parlé des perspectives 2019, en termes de postes à pourvoir. Etant dans la ville de Bafoussam dans le cadre de la caravane pour une Fonction publique de proximité, Joseph Le a profité de cet évènement pour rendre public un certain nombre d’informations importantes pour les usagers de son département ministériel et les jeunes camerounais.
Ces informations sont telles que, pour que, le Ministère de la Fonction publique lance des recrutements bien évidemment avec l’approbation du Premier Ministère, il faut qu’il y ait des besoins exprimés par les administrations et la soutenabilité budgétaire. Et, les conditions d'accès sont prévues dans le statut général de la Fonction publique de l'Etat et les modalités indiquent deux types de recrutement: soit à la suite d'un concours direct, soit sur titre, suite à un concours de bourse. La courbe d'évolution des recrutements présente ainsi une baisse entre 2014 et 2017, et l'embellie revient en 2018 avec 5 179 postes pourvus. Au regard des 36 arrêtés signés pour l'ouverture de 92 concours, 5 411 postes sont disponibles en 2019. Soit une augmentation de 232 places.
Le Minfopra a également indiqué que depuis la reprise des opérations de recrutement en 2006, rendu à ce jour, on est à près de 260 000 le nombre de fonctionnaires et d'agents de l'Etat, soit un taux de renouvellement de plus de 70%.
Ayant choisi comme mot d’ordre de son département ministériel «l’usager est roi», Joseph Le fait savoir qu’il y a des actions qui ont été faites pour améliorer ces résultats. Il fait savoir que le Ministère a mis en œuvre plusieurs stratégies qui sont, la préparation d'un plan annuel de recrutement; la multiplication des canaux d'information sur les concours (médias traditionnels, sites web, réseaux sociaux); la décentralisation des sites de soumissions des dossiers de candidature et des centres d'examen; l'unicité du dossier de concours et d'intégration; enfin l'établissement collectif des certificats de prise de service pour faciliter la prise en compte dans le fichier solde de l'Etat.
Liliane N.