Le Cameroun a décroché la 5e place sur 24 nations, au terme de la 18e édition des Championnats d’Afrique de karaté qui s’est déroulée du 12 au 14 juillet 2019 Gaborone au Botswana. 23 athlètes Camerounais ont participé à ce championnat. Les Lions Indomptables de la discipline, conduits par le président de la Fédération camerounaise du karaté, maître Emmanuel Wakam, ont remporté 9 médailles, dont une en or, 6 en argent et 2 en bronze. « Les athlètes camerounais ont réalisé une très belle performance. Nous avons atteint de très grandes nations de karaté. Lorsque vous rencontrez l’Egypte, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie qui était la meilleure nation du karaté, et que subitement on se classe devant la Tunisie, on peut dire qu’on a représenté le Cameroun avec beaucoup de fierté. Sur 24 nations, 5 pays seulement ont la chance de chanter leur hymne national, parmi lesquels le Cameroun. Je suis extrêmement satisfait du comportement des enfants qui ont tout fait pour produire de bons résultats », affirme le président de la Fédération camerounaise de karaté à la Crtv radio.
Même si les athlètes camerounais ont été désavantagés par les arbitres, ils ont fait le nécessaire pour faire partie des meilleurs de la compétition et de l’Afrique. Dans l’ensemble, le championnat a été dominé par les pays du Maghreb avec en première place le Maroc. Les Marocains ont récolté 11 médailles d’or et 3 en bronze. Les égyptiens pointent à la deuxième place avec 10 métaux précieux, 6 en argent et autant en bronze, tandis que la Tunisie est troisième avec deux médailles d’or et une en argent. « Le Maroc est en train de créer un centre de recherche en karaté. En thème de karaté, le Maroc a des athlètes très performants, il faut bien se préparer pour les affronter. Ce qui fait la force des pays du Maghreb, c’est qu’ils diversifient un peu leur sport, et ils mettent beaucoup de moyen et une grande politique pour le développement du sport et pour ceux qui l’exercent », explique par le même canal maître Emmanuel Wakam.
Ce championnat a permis aux athlètes d’avoir le minima et d’engranger des points pour les prochains Jeux africains et les Jeux Olympiques. « Nous avons commencé un chemin qui est long, et qui va se poursuivre en février 2020 au Maroc à la dernière étape de qualification. Nous voulons à tout prix y être et nous ne pouvons que compter sur nos talents », souligne t-il. La délégation camerounaise est arrivée au bercail mercredi dernier en deux vagues, via l’aéroport international de Douala.
Marie MGUE
Louis Paul Motaze, ministre des Finances, a reçu en audience des responsables de la banque française Société Générale dans son cabinet. Alexandre Maymat, directeur des Services mondiaux de transaction et de paiement de la banque, a conduit la délégation à la réunion du 17 juillet. Ils ont présenté au ministre et aux hauts fonctionnaires du ministère des Finances la nouvelle initiative de l'entreprise en matière de financement du développement, baptisée "Grow with Africa".
Maymat, qui a été directeur général de la banque au Cameroun de 2009 à 2012, a déclaré aux journalistes peu après la réunion qu'ils avaient parlé de la mise en œuvre de l'initiative continentale au Cameroun. L'initiative qui a été lancée en 2018, a-t-il dit, vise le développement de quatre secteurs, dont le premier est celui des petites et moyennes entreprises (PME).
"Au Cameroun, les PME ont du mal à accéder au financement. Nous voulons donc augmenter considérablement notre capacité à financer leur développement et à les aider à avoir de meilleures relations avec les institutions bancaires", a-t-il déclaré, précisant que la banque inaugurera une "Maison des PME" à Douala le 18 juillet prochain.
Par l'intermédiaire de l'institution, la banque accompagnera et formera les dirigeants des PME et les aidera à mieux gérer leur trésorerie, à mieux préparer leurs plans d'affaires et à avoir un meilleur accès au financement bancaire, a dit M. Maymat.
Le deuxième secteur de l'initiative "Grow with Africa" est le développement des infrastructures. Le troisième est le développement des énergies renouvelables et de l'agriculture, en particulier l'énergie solaire. "Nous voulons aider ENEO à construire de petites usines de production d'énergie solaire dans des régions isolées. En agriculture, nous voulons aider les producteurs à améliorer les chaînes de valeur grâce à la transformation", a-t-il dit.
Le quatrième domaine est l'inclusion financière avec l'accélération du projet de portefeuille mobile de l'entreprise connu sous le nom de Yup. La banque prévoit également de renforcer et d'étendre sa capacité à fournir des microcrédits.
Le fonctionnaire en visite de travail de trois jours au Cameroun a été fait chevalier par le ministre Motaze au nom du chef de l'Etat. Il a été fait Chevalier de l'Ordre National de la Vaillance du Cameroun, titre qu'il a décrit comme un signe d'humilité et de reconnaissance de son service et des travaux de la banque et de ses collaborateurs au Cameroun.
Otric N.
Interpellé le samedi 01er juin 2019 lors de la marche blanche des militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) à Yaoundé et écroué depuis le 04 juin à la prison principale de Yaoundé –Kondengui, Mamadou Mota a finalement été inculpé mardi 16 juillet 2019, soit un peu plus d’un mois après son arrestation. Le premier vice-président du MRC a été inculpé pour des faits de « révolution et rébellion en groupe », à en croire Olivier Bibou Nissack, le porte-parole du président du MRC, Maurice Kamto. Cet homme politique a été notifié des charges retenues contre lui par le juge d'instruction du Tribunal militaire de Yaoundé qui l’a également placé sous mandat de détention provisoire de 06 mois.
Le premier vice-président du Mrc devrait comparaître à nouveau vendredi 19 juillet prochain pour «interrogatoire». Ce parti politique de l’opposition qui revendique la victoire de la dernière élection présidentielle, juge la décision du tribunal militaire « arbitraire » et rapporte que Mamadou Mota est rentré au pénitencier « le sourire aux lèvres, serein et le verbe haut ». Le premier vice-président du Mrc hérite du même sort que les autres cadres et membres de son parti. Notamment le président du MRC Maurice Kamto, Albert Nzongang, Me Michèle Ndoki, Christian Penda Ekoka, Alain Fogué, Célestin Djamen, Gaston Serval Abe (Valsero), Paul Éric Kingué, tous écroués à la prison centrale de Yaoundé.
Le 2 juin dernier, cet homme politique depuis le fond de sa cellule avait adressé une correspondance au peuple Camerounais, dans laquelle il a affirmé ne rien regretter et surtout demeure fier d’avoir manifesté pour les « abus » et « multiples arrestations » commises par le régime en place.
Marie MGUE
Qu’est ce qui peut bien justifier qu’un haut cadre de l’administration camerounaise ait besoin d’une lettre de recommandation de la Grande loge Unie Du Cameroun pour espérer être nommé à un poste de responsabilité ?
Manifestement, la logique des réseaux sociaux est une réalité plus qu’établie dans notre pays. Une lettre qui discrédite la démarche de monsieur NDJIKAM Mama Désiré. Car maintenant que le pot aux roses est découvert, s’il advenait qu’il soit confirmé à cette fonction, il sera difficile de faire croire aux camerounais ordinaires que c’est uniquement la conséquence de son talent et de ses compétences.
Contenu de la lettre publiée sur les réseaux sociaux :
« Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
A l’heure où la pleine lumière du jour éclaire les intelligences, Nous venons auprès de votre haute autorité vous apporter le salut républicain des franc-maçons de la Grande Loge Unie du Cameroun.
Notre Ordre initiatique, respectueuse des institutions et des valeurs Républicaines, vous renouvelle toute sa disposition à œuvrer à vos côtés, à la consolidation de notre vivre ensemble, pour un Cameroun uni dans sa diversité et prospère, Nous vous souhaitons plein succès dans vos hautes et délicates fonctions.
En effet, nous avons l’honneur de vous recommander votre collaborateur, monsieur NDJIKAM Mama Désiré, au poste de Coordonnateur de l’Unité Opérationnelle de Gestion du Projet « Lac Mounoun ».
Au plan professionnel, c’est un compatriote dynamique, compétent et loyal qui bénéficie d’environ 10 ans d’expériences au service de la haute administration (services du Premier Ministre) ayant contribué au montage et au suivi de plusieurs projets de haute importance dans divers domaines socio – économique comme le rappelle son curriculum vitae.
Actuellement Chef des projets au Conseil National de la Route (CONAROUTE) et coordonnateur du Secrétariat technique des points focaux de cette instance, il est l’un des ouvriers de l’ombre d’importantes réformes impulsées par la CONAROUTE et du suivi quotidien de l’exécution des projets d’infrastructures ainsi que de la stratégie de prévention et de sécurité routières. »
Stéphane NZESSEU
Si au Social democratic front les parlementaires à l’instar du Sénateur Jean Tsomelou on a une position mitigée sur la prorogation du mandat des conseillers municipaux, à l’Union des populations du Cameroun, c’est une décision a salué. Dans une interview accordée à Cameroon tribune le quotidien gouvernemental, l’Honorable Robert Bapooh Lipot affirme que cet acte du Président démontre sa bonne foi à vouloir que la stabilité revienne dans les régions en crise du pays.
« L'Upc par ma voix salue cette détermination du Chef de l'Etat, S.E. Paul Biya à faire du retour de la paix dans notre pays, une priorité majeure de son agenda. Les prorogations de mandat rentrent dans cette perspective. Au-delà de l'harmonisation du calendrier électoral, cet acte démontre que les questions sécuritaires et même la stabilité de notre pays tiennent à cœur le Président de la République », explique-t-il.
Pour le parlementaire, la prorogation du mandat des conseillers municipaux jusqu’au 20 février 2020, donne du temps à l’Upc d’arranger les problèmes qui le mine. Il faut souligner que depuis un bon moment, le parti du crabe fait face à d’énormes tensions. La dernière en date a trait à la suspension de Pierre Baleguel son poste de Secrétaire général du parti par Habiba Issa. Il a été suspendu pour malversations financières. Une sanction que le concerné a déclaré ne pas prendre en considération.
« Je reste et demeure le Secrétaire général de l’Upc. Je ne sais pas d’où sort Robert Bapooh Lipot. En plus Habiba Issa qui a présidé le Comité directeur dont les résolutions ont abouti à ma suspension, avait été suspendue du Comité directeur », déclare-t-il. Comme argument, Pierre Baleguel évoque la « résolution n°2 portant suspension temporaire du Comité directeur » de Habiba Issa, Comité directeur réuni en session extraordinaire le 28 août 2018.
Avec ce qui est sus présenté comme tension au sein du parti du crabe, on peut donc aisément comprendre le fait que Bapooh Lipot pense que le temps supplémentaire donné pour les élections municipales fera du bien à l’Upc. « Sur le plan interne, nous mettons en place des actions pour que l'UPC panse ses propres blessures bien avant les échéances électorales futures. Ce travail porte déjà des fruits, comme le témoignent plusieurs retours à nos côtés de certains de nos camarades qui ont compris les enjeux de l’heure, notamment Mme Habiba Issa et son bureau », ajoute-t-il.
Liliane N.
Gilbert Tsimi Evouna, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy), qui a été joint par journalducameroun.com, lance : « Nous allons tenir une réunion portant sur la situation de Stecy Sa. tout à l’heure (17 juillet, Ndlr). Je ne peux me prononcer avant ces assises ».
La Société de transport et équipements collectifs de Yaoundé (Stecy) serait en souffrance. Constat depuis lundi 15 juillet, les activités sont à l’arrêt. Dans un communiqué, le directeur général de la société, Célestin Herman Tsambou, donne le ton, « Suite à un préavis de grève des délégués du personnel lancé ce lundi 15 juillet 2019, la société Stecy SA observe un arrêt de ses activités de transport urbain de masse ».
Des engagements non tenus
Stecy est né en 2015 d’un contrat entre l’Etat du Cameroun et le consortium portugais. Il s’était engagé à injecter 13 milliards de Fcfa sur une période de 10 ans. Pour sa part, l'Etat devait verser une subvention annuelle de 1,6 milliard de Fcfa, devant permettre aux usagers de la ville de Yaoundé et ses environs de débourser la somme de 200 Fcfa par trajet.
Des engagements qui n’ont pas pu être respectés. Les responsables de la société de transport urbain accusent dans le même temps l’Etat du Cameroun d’insolvabilité. Les 1,6 milliard de subvention annuelle du gouvernement n’auraient pas été reversés depuis deux ans, notent des sources au sein de la société.
Des licenciements enregistrés
Le 06 janvier 2018, le directeur général de Stecy Sa, dans un communiqué, dénonçait un réseau de détournement des recettes à l’origine d’une perte de près de 600 millions Fcfa. Une situation qui avait conduit au licenciement de 58 chauffeurs de bus et 104 commerciaux.
Outre ces faits, en novembre 2017, quelques mois après la mise en service des véhicules de Stecy, les employés ont initié une grève en réclamation de deux mois d’arriérés de salaire et le respect des clauses contractuelles pour ne citer que ces points
L'entreprise met ainsi ses 600 employés en « congé technique ». Employés qui ont réclamé le paiement de leurs droits pendant plusieurs mois, sans succès.
Innocent D H
C’est le ministre de l’enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo qui a présidé ladite cérémonie. La passation de service entre Magloire Ondoa et François Xavier Etoa. Désormais, le Pr Magloire Ondoa aura le champ libre pour implémenter les multiples innovations qu’il avait souhaité, sans succès, au sein du campus de SOA, alors qu’il était le doyen de la faculté de sciences juridiques et politiques.
L’on se souvient du bras de fer entre le recteur de l’université de Yaoundé II Soa, le Pr Adolphe Minkoa SHE et le Pr Magloire Ondoa autour de la question des Doctorats Professionnels. Les deux professeurs d’universités ont été plus d’une fois à couteaux tirés au sujet de la gestion de la faculté des sciences juridiques et politiques dont le Pr Ondoa avait la charge.
Le recteur de Soa avait accusé dans une correspondance datée du 13 février 2018 son désormais homologue d’avoir eu recours à la ruse pour faire passer une soutenance de thèse de doctorat professionnel pour un doctorat Phd en droit public, en violation des textes réglementaires. Dans cette même lettre, le Pr Minkoa She avait ouvertement donné un ultimatum à son homologue d’aujourd’hui. Il avait écrit : « Monsieur le Doyen, en posant ce n-ième acte de provocation, d’insubordination caractérisée et de violation grossière et délibérée de la réglementation et de l’éthique universitaire, vous avez véritablement franchi la ligne rouge ».
Aussi, la question des sommes encaissées à la faveur de ces doctorats avaient aussi fait jazzer. Interrogé sur ce qui adviendrait de ces jeunes camerounais qui avaient souscrit à ce doctorat professionnel, le Pr Maurice Aurelien Sosso, alors président de la conférence des chefs d’institutions universitaires du Cameroun, déclarait : « il faut déjà s’assurer que les paiements des étudiants sont entrés dans les caisses de l’Etat ». Une allusion qui laisse planer des soupçons de détournements de la part de l’administration de l’université de Yaoundé II, étant entendue que les paiements se font dans un guichet unique. Par ce décret du 11 juillet, Paul BIYA semble avoir simplement séparé la bagarre entre deux intellectuels de haut-vol.
Seulement, il faut se l’avouer, Magloire Ondoa hérite d’une université de Douala qui passe par une crise entre son administration et les membres du Syndicat national des personnels d’appui ainsi que les délégués du personnel d’appui de l’université de Douala (Synapauc). Une crise qui semble avoir emporté le précédent recteur François Xavier Etoa.
Ce sera de toute évidence, le premier chantier du Recteur Magloire Ondoa.
Stéphane NZESSEU
Pour l’année 2019, apprend-on dans les colonnes de Cameroon Tribune, le secteur des douanes de l’Adamaoua s’est vu assigner les prévisions semestrielles de recettes de 674 800 000 FCFA contre 475 900 000 FCFA en 2018. Soit une hausse de 198 900 000 FCFA en valeur absolue et 29,25% en valeur relative. « Le montant global des réalisations des recettes budgétaires recouvrées et reversées au Trésor public se chiffre à 618 766 208 F. Soit un taux de réalisation de 91,70%. A la même période en 2018, le service avait réalisé 388 478 600 FCFA », précise, Alliance Desouvenir Feuve, chef de service des statistiques et du suivi des performances.
Avant d’ajouter : « Quant au total de réalisations des recettes hors budget, une somme de 91 339 079 F a été recouvrée. A la même période en 2018, le service avait réalisé 64 970 849 F. Soit un total global des recettes semestrielles de 710 105 278 F, contre 453 449 449 F recouvrées à la même période l’année dernière».
Au niveau de la brigade mobile des douanes, les autorités douanières ont redoublé de vigilance, « Nous avons renforcé notre équipe. Ce qui nous a permis de réaliser d’importantes saisies », révèle l’adjudant principal, Gérard Zolly Pagou. Au cours du premier semestre 2019, le secteur des Douanes de l’Adamaoua a apporté une assistance significative à certaines administrations. La brigade mobile des douanes de Meiganga a effectué une importante saisie des défenses d’éléphant qui ont été transmises au ministère des Forêts et de la Faune; des quantités de produits pharmaceutiques prohibés impropres à la consommation et d’emballages non biodégradables.
Pour le chef secteur des douanes, si les difficultés liées aux moyens de locomotion roulants et aux infrastructures sont résolues, la performance de la recette douanière dans l’Adamaoua connaîtra un record important. «Nous sommes confrontés à des difficultés matérielles. Si nous parvenons à résoudre ces problèmes, la douane de l’Adamaoua apportera plus au Trésor Public », confie Ahidjo Norbert, chef du secteur des douanes de l’Adamaoua.
Rappelons que de par sa position stratégique charnière entre le septentrion et la partie méridionale du Cameroun ; et entre les pays de l’hinterland de la sous-région Afrique, l’Adamaoua occupe une place centrale dans les échanges entre ces différentes parties du pays et ses voisins, le Tchad et la République centrafricaine. Une position qui la place à l’avant-garde de la protection du commerce camerounais par la lutte contre le commerce illicite.
Otric N.
Ils ont désormais leurs permis de conduire catégorie A en poche, ces conducteurs de motos-taxis de la ville de Kribi. Un document qui leur confère la lourde responsabilité de faire briller ce secteur d’activités souvent pointé du doigt lors des accidents de la route à cause de leur irresponsabilité parfois caractérisée. En leur remettant les attestations, l’autorité administrative les a engagé à être des acteurs et des vecteurs de la lutte contre le désordre urbain à Kribi.
Pour l'adjoint préfectoral de Kribi, Frank Darling Eyono Ebangamais, "Cette action s’inscrit de de fait dans la logique de la lutte contre l’incivisme urbain. C’est un secteur infesté de clandestins qui ternissent suffisamment l’image de ce corps de métier. Donc qu’ils fassent preuve de responsabilité".
L'euphorie s'est emparée des bénéficiaires. Ils ont pris l’engagement ferme de respecter le code de la route et de tout mettre en oeuvre pour être en règle avec les pouvoirs publics. Le contrat de bonne collaboration indique d'ailleurs clairement que les campagnes en vue d’améliorer l’image des conducteurs parfois victimes de stigmatisation et des préjugés qui amènent très régulièrement les autorités administratives de la ville de Kribi à durcir le ton envers eux.
"Je suis fier d’avoir aujourd’hui mon permis de conduire. On a appris beaucoup de choses et nous allons être dès aujourd’hui des conducteurs modèles nous nous sommes rendus compte que nous transportons chaque jour des vies humaines. Il est question de les préserver", a exprimé un bénéficiaire tout souriant.
Cette vague de formation donne juste le ton d'un processus, d’autres conducteurs de motos vont se former dans quelques jours. Les autorités administratives de la cité balnéaire sont ainsi décidées de pacifier le secteur des motos-taxis considéré pendant très longtemps comme un casse-tête.
Innocent D H
C’est la suite des procédures qui ont vu l’arrestation de l’ancien ministre de la défense camerounais Edgard Alain Mebe Ngo’o et ses complices. Ils sont écroués à la prison centrale de Kondengui depuis le 5 mars 2019. L’information de la saisi de son hôtel particulier à Paris a été rendu publique ce mercredi matin par le journaliste et influenceur web Boris Bertolt.
C’est fait, la justice française vient d’ordonner la saisie de l’hôtel particulier appartenant à Edgard Alain Mebe Ngo’o. Un petit palace situé sur l’île de la Jatte. Une île très prisée et très chère. Mebe Ngo’o avait ses appartements tout à côté de celui de l’ancien président français Nicoas Sarkozy.
C’est la suite des enquêtes menées dans le but de mettre au goût du jour l’ensemble des entourloupes effectuées par l’entreprise MagForce du français Robert Franchiti, réputée dans la vente de matériel militaire, notamment des tenues, chaussettes et Rangers.
C’est d’ailleurs cet affaire de détournement de fonds avec MAGFORCE qui conduit Edgard Alain Mebe Ngo’o et ses amis derrière les barreaux de Kondengui. MagForce a remporté sous Mebe NGO d’importants marchés du temps où il officiait à la Police et au ministère de La Défense.
D’après les révélations de Boris Bertolt, « les responsables de MagForce étaient sous écoutes par la police française depuis 2010. Cela leur a permis de remonter les traces de la filière africaine et notamment camerounaise avec un homme clé Maxime Mbangue qui était alors l’intermédiaire et représentant du ministre Mebe Ngo’o. Au cours d’un voyage de Mbangue en Asie, Mebe Ngo’o est contraint d’envoyer auprès de MAGForce le colonel MBOUTOU. Ce dernier revient avec un montant 04 fois supérieur à ce que Maxime Mbangue ramenait d’habitude à son patron. Le ministre s’informe auprès de Magforce de savoir les raisons de cette gratitude on lui répond que c’est tarif habituellement versé. Mebe comprend que Maxime Mbangue l’a roulé. D’ailleurs celui ci ne se privait pas achetant chaussures Berlutti sur mesures à 6000 Euros (près de 4 millions fcfa) ou en faisant ses courses à la maison de couture Cavalli pour 400 000 Euros (environ 300 millions fcfa) de costumes payés en cash. Il pouvait se le permettre disposant dans ses comptes personnel à Hong Kong de près de 15 millions d’Euros (soit 10 milliards de Fcfa). L’enquête est menée par le juge Renaud Van Ryumbeck. Franchiti et son collaborateur ont déjà purgé trois mois de prison et sont sous contrôle judiciaire avec des bracelets aux pieds. Il est actuellement confiné dans son domicile de la villa Montmorency dans le 16e arrondissement. Mebe Ngo’o, Mboutou, Mbangue et leur blanchisseur d’argent Vito Menye croupissent actuellement à la prison centrale de Yaoundé avec nos milliards dans leurs poches. Magforce a gagné le plus de marchés au Cameroun où les prix étaient multipliés par 7. Paul Biya était au courant depuis au moins 05 ans. »
Des éléments qui viendront certainement enrichir le dossier de l’instruction en cours contre Mebe Ngo’o et ses complices.
Stéphane NZESSEU