C'est une bonne nouvelle, une importante ressource additionnelle pour booster l'économie nationale. En effet, 300 nouveaux gisements de minerais viennent d'être découvertes au Cameroun.
Le 17 avril 2020, le Precassem a publié plusieurs données porteuses d'une annonce qui enchante les Camerounais dans leur ensemble. Il s'agit de la découverte par le pays de Paul Biya de 300 nouveaux gisements de minerais. Ceci est le fruit des études qui ont duré cinq années, menées dans cinq des dix régions du pays(Adamaoua, Centre, Est, Nord et Ouest), et financées par la Banque mondiale.
Des études sur 1800 échantillons via des roches et des sols ont permis d'identifier 300 sites riches en plusieurs minerais à l'instar de l'Or, du Zinc, du Nickel, du Manganèse, de l'Uranium et du Rutile.
Potentiel minier augmenté
Selon les experts du ministère des Mines, de l'Industrie et Développement technologique, ces nouvelles découvertes constituent un atout pour le Cameroun qui voit son potentiel minier augmenter (évalué à 40% en 2020).
Pour le cas spécifique de la région de l'Est, frontalière avec la République centrafricaine (RCA), elle était jusque-là identifiée comme étant la plus riche en ressource minières au Cameroun. Les régions de l'Ouest, du Nord, du Centre et de l'Adamaoua peuvent désormais la concurrencer.
Innocent D H
L'annonce est contenue dans un communiqué rendu public ce mercredi, 22 avril 2020 par la Commission nationale du croissant lunaire. Ce mois de privation, de pénitence et de partage va se dérouler dans un contexte particulier marqué par la lutte contre le Covid-19.
Selon le communiqué, la Commission nationale du croissant lunaire informe,"les musulmans du Cameroun que la lune devant marquer le début du mois de ramadan 2020 n'a été perçue nulle part sur le triangle national. Par conséquent, le mois de chaâbane sera complété à 30 et le jeûne débutera automatiquement vendredi, 24 avril 2020, incha Allah".
Indiquons que pour cette année, le jeûne va s'observer dans un contexte particulier marqué par la menace du coronavirus qui ne cesse de se propager dans le monde. Au Cameroun, les fidèles musulmans sont appelés à l'observance stricte des mesures barrières et de distanciation sociale conformément aux prescriptions gouvernementales et de l'OMS.
Dans les mosquées, le nombre des fidèles pour les séances de prière doit être réduit pour éviter au maximum le contact humain, les règles d'hygiène et le port du masque de protection doivent être de mise.
En cette période, plusieurs fidèles décrient la flambée des prix des produits de grande consommation sur le marché (sucre, lait, farine, riz etc.). Toutefois, le Gouvernement à travers le ministère du Commerce ne ménage aucun effort pour permettre à la communauté musulmane de passer le jeûne du mois de ramadan dans des bonnes conditions. Il veille à la stabilité des prix en cette période cruciale et se dit engager à sanctionner les commerçants véreux.
Innocent D H
Même si les bandes armées sévissant dans les régions anglophones n’ont pas été indexées dans le massacre des civils de Ngarbuh, les Nations unies ont tenu à leur envoyer un message.
Après la publication des résultats de l’enquête sur le massacre de civils dans le village de Ngarbuh au Nord-Ouest du Cameroun, les Nations unies tout comme l’Union Européenne, ont fait une sortie. Parlant au nom du Haut Commissaire de l’Organisation des Nations unies, Michelle Bachelet a indiqué aux bandes armées qui sont présentes dans les deux régions anglophones, qu’elles sont responsables devant le Droit international.
De façon générale, Michelle Bachelet a apprécié, les conclusions de cette enquête.
Tout d’abord, elle a salué le fait que des représentants de la société civile, des autorités religieuses et le président de la Commission nationale des Droits de l’homme aient été choisis pour composer l’équipe, qui a conduit l’enquête sur cette tuerie de civils à Ngarbuh. Les responsabilités ayant été dégagées, le Haut Commissaire de l’Onu, demandent que les auteurs de ladite tuerie bénéficient d'un processus judiciaire équitable et transparent.
Michelle Bachelet rappelle que des centaines de milliers de personnes sont aujourd’hui des déplacés, du fait des affrontements violents se faisant entre les Forces de Défense et de Sécurité et les séparatistes. Elle exhorte le gouvernement à veiller à ce que les Forces de sécurité se conforment aux normes et standards applicables en Droit international pendant la conduite de leurs opérations. Elle recommande qu’une enquête soit toujours et immédiatement ouverte, chaque fois qu’il y a des soupçons de violation des Droits de l’homme.
Appelant le gouvernement à renforcer sa coopération avec son service, Michelle Bachelet affirme que son département est prêt à supporter tout effort visant à protéger les droits de l’homme dans tout le territoire du Cameroun.
Evènements tragiques de Ngarbuh : Les coupables traduits devant la justice
Liliane N.
Le personnel soignant appelle à plus de soutien et de compassion.
Des audios décrivant des maisons des personnes atteintes par le Coronavirus ou décédées des suites de cette pandémie, pullulent dans les foras camerounais. Dans lesdits audios, ces maisons sont présentées comme des pestes avec aucune compassion. Dans la rue, tousser ou avoir le nez qui coule est devenu un péché. Mourir en ce temps de pandémie est devenu un problème. Loin d’être soucieux de la douleur des familles du défunt, la première question posée par les connaissances, c’est celle de savoir si le mort avait le Coronavirus.
Dans un tel climat de stigmatisation, les personnes qui peuvent ressentir les symptômes du Covid-19 se recroquevillent et préfèrent se cacher, se mettre loin des regards accusateurs. Que dire même des réactions sur la diaspora accusée d’être celle qui est entrée au pays avec cette pandémie. Pourtant, tout avant le fameux mois de mars, la diaspora était bien accueillie dans les familles.
Fini ce temps, elle est aujourd’hui pourchassée. M. Ekoume a dû rentrer en France par l’un des vols affrétés par son pays d’accueil, alors qu’il venait enterrer son père. Les villageois l’attendaient avec des gourdins. Pourtant, jusqu’au début de cette année, il faisait partie des principaux bienfaiteurs de sa localité.
Le corps médical est contre toute cette stigmatisation. Le Dr Laure Justine Menguene Mviena, responsable de l’unité de prise en charge psychologique des patients du Covid-19, au Centre des opérations d'urgence de santé publique, précise que le Covid-19 n’est pas forcément synonyme de mort.
“Il faut tout d'abord qu'on sache que le Covid-19 est une grosse grippe. Nous sommes donc tous à risque. Il faut savoir également que 97% de cas guérissent. Seuls 3% pourront avoir une issue fatale et ce, à cause des comorbidités, c'est-à-dire d'autres maladies que le Covid-19 trouve dans l'organisme. Notamment, une insuffisance rénale, les hépatites, les maladies cardiaques, entre autres. La réalité, c'est que puisque tout individu est à risque, soutenons-nous, communiquons, soyons là les uns pour les autres, car, notre ennemi commun c'est le coronavirus et non pas les porteurs de ce virus”, déclare-t-elle dans les colonnes de Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics.
Liliane N.
Elle a été faite ce mercredi par le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge.
« Le Gouvernement de la République a pris connaissance d’un texte en circulation dans les réseaux sociaux, indexant de façon outrancière, l’Ambassadeur de France au Cameroun, Son Excellence Christophe Guilhou, à la suite de l’audience que lui a accordée le Président de la République, son Excellence Paul Biya, en date du 16 avril 2020, au Palais de l’Unité.
Ce texte est adressé au Président de la République française par quelques groupuscules de la diaspora camerounaise, lesquels lui demandent de relever de ses fonctions l’Ambassadeur de France, sous le prétexte fallacieux d’une ingérence dans les affaires internes du Cameroun.
Déniant la réalité de l’audience présidentielle, ces individus prétendent en effet et en substance, que l’Ambassadeur de France s’est prêté à un montage audiovisuel visant à démontrer à l’opinion publique nationale et internationale, que le Cameroun est plutôt bien gouverné avec des institutions républicaines qui fonctionnent normalement et sous le remarquable leadership du Président de la République, son Excellence Paul Biya.
Le Gouvernement est pour le moins outré de ces comportements irresponsables et irrévérencieux de concitoyens incorrigibles qui se permettent de prendre à partie un Ambassadeur d’un pays ami en plein exercice de ses fonctions, et qui, de ce fait, doit bénéficier de tous les égards dus à sa qualité de représentant légal et légitime.
Faut-il encore dire à ces concitoyens que leurs agissements irréfléchis ne les honorent nullement, et que, s’agissant de l’audience mise en cause, l’Ambassadeur de France au Cameroun a bel et bien été reçu en le 16 avril 2020 au Palais de l’Unité, tant et si bien que l’idée d’une soi-disant mise en scène ne peut relever que de l’affabulation et du fantasme.
A la sortie de cette audience, l’Ambassadeur de France a souligné l’excellence des relations entre la France et le Cameroun et réitéré
l’engagement de la France à soutenir notre pays dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Prévention et de Riposte contre la pandémie du COVID-19.
Le Gouvernement de la République réfute donc catégoriquement les allégations ubuesques de groupuscules dévoyés et dénonce sans réserve les nombreuses menaces proférées sans aucune raison, via les réseaux sociaux, contre l’Ambassadeur de France.
De même, il met en garde ces groupuscules, du reste récidivistes, contre tout acte susceptible de porter atteinte, sous quelque forme que ce soit, à ce plénipotentiaire digne de respect, ou d’entraver l’accomplissement heureux de sa haute mission au Cameroun.
Au demeurant, le Gouvernement entend prendre toutes les mesures qui s’imposent, pour préserver la sécurité des membres du corps diplomatique accrédité au Cameroun, et ce, dans le strict respect des conventions internationales auxquelles le Cameroun est partie ». /.
N.R.M
La décision a été prise ce Mercredi par le Chef de l’Etat Camerounais
Le communiqué :
« Le ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République porte à la connaissance de l’opinion, qu’en raison de la pandémie du Coronavirus et de la nécessité du respect des mesures de distanciation sociale prescrites par le Gouvernement de la république, le Président de la République, son Excellence Paul Biya, a décidé de l’annulation des célébrations publiques des éditions 2020 de la Fête du Travail et de la Fête Nationale »
La nuance
Contrairement à ce que d’aucuns disent, il ne s’agit nullement de l’annulation totale de la 48ème édition de la Fête Nationale de l’Unité, pour ne citer que cet exemple qui pour cette année, a pour thème : « Tous unis face à la pandémie du COVID-19, pour un Cameroun résilient, résolument tourné vers la paix, la stabilité et le développement économique » ; mais plutôt de l’interdiction de toutes les activités qui gravitent autour de celle-ci.
A l’instar du défilé militaire, civil et politique sur l’ensemble du triangle national de même que des réceptions qui interviennent à la fin de cette journée qui marque la commémoration de l’Indépendance du Cameroun.
Un moment de communion au cours duquel, les différentes entrées du Palais de l’Unité sont ouvertes afin d’accueillir les invités venus de toutes les couches sociales. Moment d’exaltation pour ceux qui ont l’opportunité de voir de prêt et même de toucher le Président de la République.
Par contre,
Quelques sources font savoir que le traditionnel discours sera bel et bien prononcé, comme tous les ans, à la veille de la célébration de la Fête de l’Unité Nationale, par le Président de la République qui, depuis le début de la crise sanitaire qui traverse le pays dont il a la charge, a pris certaines mesures afin de préserver ses compatriotes.
C’est d’ailleurs dans l’objectif de faire respecter ces dernières, que certaines des articulations, certes très importantes en ce jour symbolique pour tous les Camerounais, ont été annulées.
Fête du Travail
Il en est de même pour la célébration le 1er Mai, de la fête du travail. Moment de grands rassemblements pour tous les travailleurs, même dans les coins les plus reculés du Cameroun car, au-delà du manger et du boire, ils se retrouvent par centaines afin de revendiquer leurs droits.
Pas moyen donc de faire respecter les mesures de distanciation sociale, d’éviter des accolades et, bien évidement, les détenteurs des restaurants et autres cadres de réjouissance n’auront pas l’opportunité de fermer à l’heure prescrite.
La crise sanitaire que traverse le Cameroun à l’heure actuelle est passagère et au lieu de verser dans des considérations d’ordre politique à travers des intrigues et autres propos discourtois qui n’ont pas lieu d’être en ce moment, chaque personne consciente a l’impérieuse obligation de s’approprier des règles de protection mises en place par le Gouvernement car, il en va de la santé personnelle de tous et de chacun.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit du projet d’appui à la recherche-action sur la pandémie et à la définition de la riposte africaine à l’épidémie de Covid-19 et du projet du renforcement des capacités de réponse des ministères de la Santé en Afrique à la pandémie de Covid-19.
Décidément le pays d’Emmanuel Macron est résolument engagé à apporter sa contribution dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus au Cameroun. Il se trouve que le pays a été choisi avec d’autres pays africains notamment 15, pour bénéficier d’un financement de l’Agence française de développement (Afd). L’annonce de cette subvention est contenue dans un communiqué qui date du 21 avril 2020. Cet appui s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Covid-19-Santé en commun », mise en place par l’Afd.
Deux projets du Cameroun vont donc être financés. Il s’agit du projet d’Appui à la recherche-action sur la pandémie et à la définition de la riposte africaine à l’épidémie de Covid-19 (Ariacov), dont le montant de subvention est de 2,2 millions d’euros. Le montant sera reversé à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Ensuite, du projet du renforcement des capacités de réponse des Ministères de la Santé en Afrique à la pandémie de Covid-19 dont l’enveloppe s’élève à hauteur 2 millions d’euros.
Il faut savoir que les deux projets suscités ont été présentés par S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun. Le Diplomate français l’a fait lors de l’audience de la semaine passée que lui a accordée le Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation le Dr Madeleine Tchuinte. Lors de ladite audience, il avait annoncé qu’un financement de 700 millions de FCFA allait être mis à la disposition du Cameroun pour soutenir la recherche scientifique. Il avait été précisé que ces fonds seront consacrés aux activités des chercheurs du Centre Pasteur, de l’Institut de recherche pour le développement et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement du Cameroun (Cirad).
Il faut savoir que le financement que l’AFD apporte aux 16 pays africains parmi le Cameroun se chiffre à 12 millions d’euros en subvention soit 7, 871 milliards de FCFA.
Liliane N.
Cette suspension implique naturellement l'arrêt de la chasse sportive qui a rapportée au pays 190 milliards de FCFA en mars dernier. Elle s'applique à l'ensemble du territoire camerounais jusqu'à nouvel avis, en raison de la pandémie du Covid-19, c'est la substance d'un communiqué signé le 20 avril 2020 par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo.
Dans son communiqué, le Minfof indique, "cette décision est la première conséquence économique de la pandémie dans le sous-secteur de la Faune qui a généré en 2019, 835.218.699 FCFA. La tendance en matière de chasse sportive laissait pourtant présager une bonne saison avec des recettes en augmentation évaluées à 190 millions de FCFA en mars 2020 contre 162 millions au mois de mars 2019".
Le constat est clair que le manque à gagner pour le Cameroun du fait de cette suspension sera énorme avec de lourdes conséquences qui vont directement impacter le fonctionnement des communes riveraines, puisque celles-ci tirent une partie de leurs revenus des taxes d'affermage.
Selon l'administration, les recettes du secteur au cours de la saison de chasse 2018-2019, s'élevaient à 696 millions de FCFA, une augmentation à hauteur de 7,7% par rapport à la saison précédente. L'activité a été prépondérante dans les zones d'intérêt cynégétiques de l'Adamaoua, du Nord et de l'Est, mentionne Jules Doret Ndongo. Le ministre ajoute dans ce sillage,"dans les zones de l'Adamaoua et du Nord, le plan de tir porte sur 33.557 animaux. Le nombre d'animaux prélevés dans ces zones est de 773. Les principales espèces sont : l'Eland Derby (99), les buffles (83), les waterbuck (55) et les babouins (33). Dans la zone de chasse de l'Est, le plan de tir porte sur 1.147 animaux".
Innocent D H
Le pays de Paul Biya occupe le 134ème rang au classement mondiale 2020 en matière de liberté de la presse. Dans son rapport, Reporter sans frontières (Rsf) cite le Cameroun comme un mauvais exemple dans le respect de cette liberté et indexe le Gouvernement sur l'arrestation arbitraire des journalistes.
Dans ce classement 2020 de Rsf, le Cameroun perd trois places par rapport au rang qu'il a occupé en 2019 (131ème place). L'organisation non gouvernementale parlant du paysage médiatique camerounais, le qualifie de "pluralisme de façade". Pour elle, "le nombre pléthorique d'organes de presse souvent mis en avant par les autorités ne suffit pas à assurer un environnement favorable aux médias".
Rsf dit constater qu'au Cameroun, les problèmes de connexion internet mettent à mal la pratique de la profession. L'organisation basée à Paris en France, écrit dans son rapport, "champion africain des coupures internet en 2017, le pays a de nouveau connu des perturbations de son réseau à la suite de la réélection de Paul Biya pour un septième mandat en octobre 2018".
Toujours à propos de la présidentielle de 2018 au Cameroun, l'Ong relève d'exactions contre les journalistes et les médias. "Menaces, agressions, intimidations et arrestations se sont multipliées en marge de l'élection et lors de la contestation des résultats qui a suivi. Les détentions arbitraires des journalistes et les poursuites, notamment devant les tribunaux militaires ou des juridictions spéciales", rapporte-t-elle tout en indiquant que le climat politique actuel n'est pas favorable à l'exercice du métier de journaliste.
L'association dont le journaliste Pierre Haski assure la présidence revient aussi sur la loi antiterroriste de 2014 qui a valu à Ahmed Abba, correspondant de Rfi, un emprisonnement de 02 ans et demi.Figure aussi dans ce document, le cas d'Amadou Vamoulké, l'ancien directeur général de la Crtv. Rsf estime que celui-ci est injustement détenu à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui.
Innocent D H
Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense a dévoilé le thème de cette édition de la Fête de l’Unité, que le Cameroun célèbre chaque 20 mai.
Si d’aucuns doutaient encore de la tenue de la 48ème édition de la Fête du 20 mai, ils sont désormais situés. Comme lors des dernières années, le pays va célébrer la Fête de l’Unité. Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) le fait savoir dans un message radio-porté. Ledit message radio-porté est adressé au Secrétaire d’État à la Défense chargé de la Gendarmerie nationale, au Secrétaire d’État à la Défense chargé des anciens combattants et des victimes de guerres, au Chef d’État major des armées et à tous ses collaborateurs.
Le thème retenu donc pour cette année est : « Tous unis face à la pandémie du COVID-19, pour un Cameroun résilient, résolument tourné vers la paix, la stabilité et le développement économique ».
La pandémie du Coronavirus n’empêchera pas les camerounais de célébrer le 20 mai. Toutefois, on sait que cette information rendue publique ce 21 avril 2020, recevra un accueil mitigé. Dans la classe politique, certains ont indiqué qu’il fallait ne pas organiser cette fête et user de ses finances, pour la lutte contre le Covid-19.
“Tout ce qui a été alloué à la célébration de la fête de l’Unité doit être consacré à sauver des vies des citoyens camerounais qui sont dans le stress ne sachant pas ce que demain leur réserve”, déclarait Jean Tsomelou, le Secrétaire général du Social Democratic Front (Sdf), dans une édition du quotidien Le Jour.
Et même au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), l’annulation de la Fête de l’Unité a été requise par certains militants. “Je milite pour la suppression des cérémonies commémoratives de l’édition 2020 de la fête nationale, cette position n’est d’ailleurs pas originale au vu du nombre d’évènements supprimés ou différés dans le monde, car face à cette pandémie effroyable nous n’avons pas de choix ou de risques à prendre”, avait déclaré Jean Simon Ongola, ancien député élu Rdpc dans la circonscription électorale du Mfoundi.
Liliane N.