L’ex commis de l’Etat, privé de liberté depuis un peu plus de sept ans laisse entendre, dans une lettre ouverte adressée au chef de l'Etat, que les décisions présidentielles prises le 15 Avril dernier, portant commutations et remises de peines à certains détenus dans le but de désengorger les prisons restent insuffisantes pour barrer la voie au Covid 19.
« Une stricte application du décret du 15 avril 2020 qui ne s’adresse qu’aux détenus définitivement condamnés exclut d’office 80% des détenus qui sont prévenus, appelants ou cassationnaires… La prison centrale de Kondengui compte près de 4000 détenus pour 1500 places environ ».
Ses propositions
Tout en remerciant le Chef de l’Etat pour les efforts déjà entrepris, celui qui a été surnommé « l’Homme en blanc » fait quelques suggestions :
1) Procéder à la libération provisoire ou définitive de tous les détenus âgés d’au moins 60 ans.
2) Procéder à la libération provisoire ou définitive de tous les malades présentant des pathologies à risque et autres comorbidités : diabète, hypertension, immunodéficience, maladies respiratoires et cardiaques, obésité grave, femmes enceintes…
3) Procéder à la libération de tous les handicapés physiques et mentaux et de tous les mineurs tel que recommandé récemment par la section sociale du Barreau du Cameroun
4) Procéder à la libération de tous les délinquants condamnés à deux ans de prison maximum ou à qui il reste moins de deux ans à purger sous réserve des travaux d’intérêt communs tels que, l’assainissement des voiries, des lieux et édifices publics pendant la durée du confinement avec tous les équipements de protection individuelle adéquats (masques, gants, casques, combinaisons…)
5) Procéder à la libération définitive de tous les détenus ayant totalisé 10 ans de détention pour les crimes économiques et autres et 15 ans pour les crimes de sang.
6) Il va de soi que l’Etat à travers les commissariats de quartiers et le personnel pénitentiaire peut s’assurer de la surveillance judiciaire de tous ceux qui présentent des domiciles connus ou des garants et qui pourraient être mis en liberté provisoire si leur libération définitive n’est pas encore envisageable, compte tenu de leur dossier judiciaire.
L’Ingénieur Pétrochimiste et Docteur d'Etat ès sciences physiques conclut sa correspondance en ces termes : « telle est donc notre modeste contribution que nous voulons soumettre à votre haute expérience judiciaire et pour la très haute sollicitude et magnanimité du Chef de l’Etat».
Une démarche dont le retour est attendue, au moment où des voix s’élèvent de plus en plus, afin de décrier la gestion de cette crise sanitaire dans le milieu carcéral, mais de manière plus particulière au niveau de la maison d’arrêt de la capitale politique Camerounaise.
Inquiétude
L’Ingénieur Pétrochimiste et Docteur d'Etat ès sciences physiques n’a toutefois pas pensé à ce que la mise en œuvre de ses propositions peuvent entraîner dans la vie des autres Camerounais, notamment par rapport à leur sécurité.
Dimanche dernier par exemple, un jeune homme a perdu la vie à Douala et, vrai ou faux, le crime est imputé à un repris de justice, ayant bénéficié de la grâce présidentielle.
Cette histoire met en lumière les réalités qui semblent avoir échappé à Jean-Baptiste Nguini Effa, qui, à travers ses propositions, n’a par exemple pas répondu à ces quelques questions et à de nombreuses autres :
Quels sont les risques liés à une éventuelle application d'une telle théorie dans toutes les prisons ?
L'insécurité ne gagnerait-elle pas les rues et les populations si les malfrats sont tous relâchés d'un coup ?
Les Forces de Défense et de Sécurité sont-elles en mesure de veiller ou suivre tous ces prévenus comme il l'indique ?
Nicole Ricci Minyem
Dans un contexte d'union sacrée pour la lutte contre le Covid-19, l'avocat au Barreau du Cameroun, pense que personne ne doit être exclue de cette synergie d'actions quelque soit son bord socio-politique. Me Yondo Black monte au créneau pour s'exprimer sur les attaques récurrentes ces derniers temps contre Maurice Kamto.
Dans un texte, l'ancien bâtonnier de l'ordre des avocats du Cameroun écrit, "non Maurice Kamto n'est pas un ennemi de la Nation. Il vient encore d'apporter la preuve de sa disponibilité à la servir". Dans le même sillage, il s'interroge, "qui aujourd'hui oserait sérieusement soutenir que sa mise en demeure à l'adresse du président de l'Assemblée nationale de saisir le Conseil constitutionnel pour faire constater la vacance du pouvoir n'a pas porté?".
L'homme de Droit pense que l'union sacrée pour la vaincre la pandémie de Covid-19 posée comme une nécessité n'est que "normal". Cependant, elle ne doit pas être "une camisole de force destinée à entraver les contre-pouvoirs dans les pays où la corruption est endémique", fait-il savoir. A propos justement de la corruption, Me Yondo Black évoque, un certain nombre d'événements, notamment, "des milliards de francs englouties pour une CAN, pour laquelle le Président de la République s'était engagé en personne", "des milliards de francs CFA détournés pour une autoroute Yaoundé-Douala dont les travaux qui sont bien loin de parvenir à termes durent depuis plus de dix ans!", de ces milliers morts enterrés dans le NoSo suite à une guerre civile.
Au regard de tous ces éléments, il affirme que le Cameroun se trouve en situation d'urgence, jamais vécue dans son histoire. A cette situation, Me Yondo Black propose des solutions urgentes, car selon lui, "il y va de la vie ou de la mort des citoyens".
"Avant de fustiger le comportement des uns ou des autres, il faut encore savoir qui se trouve à la tête des opérations de survie. Une question qui ne se serait pas posée en temps normal car c'est naturellement le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef des armées(...)", souligne l'avocat.
Innocent D H
Des informations puisées à bonnes sources, 04 milliards de FCFA sont déjà disponibles dans le Fonds spécial de solidarité nationale crée par le Chef de l'Etat, Paul Biya, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Une somme qui n'inclue pas les contributions attendues des institutions financières internationales, apprend-on.
Les Camerounais continuent de mobiliser leurs énergies pour vaincre le coronavirus. Les données en provenance des autorités administratives en charge de la gestion du Fonds de solidarité national ne sont certes pas encore rendues publiques, cependant, le round-up fait par le journal Ecomatin sur les contributions récoltées permet de découvrir qu'au moins 04 milliards de FCFA sont déjà disponibles dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.
Conformément à l'annonce faite par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute, le 31 mars dernier, les appuis et dons y afférents sont encadrés par le Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le Covid-19.
Rappelons que le Chef de l'Etat avait doté ce Fonds spécial d'un montant d'un milliard de FCFA, pour le soutien des opérations du plan de riposte contre la propagation de cette pandémie au Cameroun. Un compte a été ouvert au sein de BGFIBank pour recueillir les contributions financières. Ces contributions sont aussi faisables dans les dans les postes comptables des régions et des représentations diplomatiques, a fait savoir le ministre des Finances, Louis Paul Motaze.
Innocent D H
L'information est dévoilée par le Groupement inter-patronal (Gicam) qui vient de produire ses résultats sur le suivi des répercussions de la crise du coronavirus auprès d'un échantillon de 100 entreprises camerounaises. Réalisé sur la période allant du 13 au 21 avril 2020, il en ressort que 61% des Petites et moyennes entreprises (PME) camerounaises sont très négativement touchées par la pandémie de Covid-19 contre 27% pour les grandes entreprises.
La lecture minutieuse du document réalisé par le Gicam informe que 92% des entreprises ont fait des déclarations selon lesquelles, la pandémie de coronavirus a un impact très négatif (52%) ou négatif (40%) sur leurs activités.
A en croire les indications donnée par groupement,"les PME et les entreprises de service sont les plus affectées. La proportion des PME ayant déclaré être impactées très négativement est plus élevée (61%) que celle des grandes entreprises(27%). De même, 58% des entreprises de service ont déclaré subir très négativement les effets de la pandémie du Covid-19 contre 38% chez les entreprises industrielles", relève l'institution.
40% des entreprises ont confié que leurs activités de production sont directement affectées par les méfaits du Covid-19, révèle le document. Le rapport du Gicam indique par ailleurs que 69% des entreprises opérant dans le secteur industriel déplorent que, leur production subit directement les effets induits de la crise contre 26% seulement des entreprises offrant des services. Pour ce qui est des grandes entreprises, 50% de leur production est affectée, alors que chez les PME le taux est évalué à 36%.
Innocent D H
Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a rendu publique l'Évaluation du financement de développement (EFD) au Cameroun. Il en ressort que l'efficacité de certaines chambres consulaires notamment, celles de commerce et de l'Agriculture n'est pas à la hauteur des attentes.
Il ne fait l'ombre d'aucun doute, la Chambre de commerce, de l'industrie, des mines et de l'artisanat du Cameroun(Ccima) et la Chambre de l'Agriculture, de l'élevage et des forêts du Cameroun (Caefc), jouent un rôle indéniable pour la bonne marche de l'économie nationale. D'une part, elles servent de courroie de transmission entre les milieux d'affaires privés et les pouvoirs publics. D'autre part, elles jouent le rôle de consultation et de représentation dans leurs domaines de compétences.
Toutefois, dans son AFD-Cameroun rendue publique récemment, le Pnud constate,"la portée et l'audience de la Ccima et de la Caefc restent limitées du fait qu'elles sont des organismes publics, ce qui ne leur permet pas d'être reconnues comme structures partenaires par les opérateurs économiques, d'autant plus qu'il existe d'autres regroupements d'affaires qui semblent assumer les missions, tels que le Groupement inter-patronal (Gicam) crée en 1957".
Face à cette réalité, le Pnud recommande au Cameroun, une véritable mutation des chambres consulaires. Il est recherché, qu'elles deviennent des structures paritaires par les opérateurs économiques. "Des réflexions devraient être ouvertes pour évaluer les coûts et les bénéfices d'un changement de statut de ces organismes publics à des organismes privés", indique le Programme des Nations unies pour le développement.
Innocent D H
L’opération a commencé ce Jeudi par la maison d’arrêt de Yaoundé – Kondengui. L’information a été rendue publique par le site d'informations sur les questions de santé « l'Urgentiste.com »
« Les équipes spécialisées du ministère de la Santé publique ont entamé ce jeudi les opérations de désinfection des prisons centrale et principale de Yaoundé. La décision a été annoncée hier lors d'une réunion entre les responsables de ces pénitenciers. Réunion présidée par le Délégué régional de l'administration pénitentiaire, en présence des responsables des quartiers des détenus... ».
Au cours de ces assises, il a par ailleurs été décidé de faire des « tests généralisés de Covid 19 à tous les prisonniers ainsi qu’à tous les membres du personnel de l'administration pénitentiaire. Une décision de prophylaxie de 7 jours ».
Il est important de rappeler que cette décision intervient après la détection de plusieurs cas positifs de Coronavirus au sein de cette prison, construite pour moins de 1000 détenus et qui aujourd’hui accueille un peu plus de 4000 pensionnaires.
Une ordonnance qui vise à apaiser les inquiétudes
Même s’il faut reconnaître qu’avec la décongestion de cette maison d’arrêt survenue il y’a quelques jours, les « esprits » étaient un peu plus calme, cette opération de désinfection va participer à conforter les uns et les autres que le « bien être » des prisonniers reste dans une certaine mesure, une préoccupation de l’Etat.
D’autant plus que les images de ces prisonniers, prenant leur bain à quelques mètres des cadavres de leurs congénères, décédés suite au coronavirus avait failli provoquer un tollé général.
La satisfaction des prisonniers
Une source à l’intérieur de la maison d’arrêt de Kondengui a affirmé que « C’est avec beaucoup de reconnaissance qu’ils ont accueilli les équipes chargés de la désinfection à l’intérieur des murs de la prison. Il faut avouer que malgré le départ d’une grande partie de prisonniers, cette maison carcérale a encore en son sein, des centaines de personnes et, il n’est pas évident de faire par exemple respecter les règles de distanciation sociale…Néanmoins, après la détection faite sur les uns et les autres, l’opération entamée ce jour (Jeudi) nous permet de nous sentir mieux dans notre peau et, même si nous restons dans nos cellules, nous nous lavons les mains au quotidien et quelques uns parmi nous, portent les masques apportés par les familles. Nous espérons que le Gouvernement va continuer dans cette lancée ».
Après Kondengui, les équipes spécialisées du ministère de la santé publique vont se rendre dans les autres prisons du Cameroun car, elles travaillent également à prévenir des éventuels cas de coronavirus.
Nicole Ricci Minyem
La facture du mois d’Avril qui est arrivé dans le domicile de Mr E. Sylvain est tout simplement grotesque. Alors que le couple est habitué à consommer l’énergie électrique à hauteur de 7.000 fcfa le mois, quelle ne fût pas leur surprise quand ils ont lu le montant affiché sur la facture du mois : 1 milliard 570 millions de fcfa.
Les surfacturations sont de plus en plus régulier à Eneo ces dernières années. Le principal fournisseur de l’énergie électrique au Cameroun profite de sa situation de monopole pour en faire voir de toutes les couleurs aux citoyens camerounais. On avait entendu parler de plusieurs accusations de surfacturation dans différentes agences de tout le pays. Mais ce mois d’Avril nous a montré jusqu’où pouvait aller cette entreprise dans ses actes de mercenariat. Du banditisme organisé. Un système mis en place pur se faire le maximum d’argent possible.
La victime qui a permis de dévoiler la mafia, tout au moins en présentant sa facture reçu ce mois de l’agence Eneo de BIYEM ASSI, dans l’arrondissement de Yaoundé 6e. Comme on peut le voir sur l’image de sa facture ci-dessus, Mr E. Sylvain est un abonné régulier qui paye régulièrement ses factures. Ce d’autant plus qu’il n’a qu’un impayé d’un mois d’un montant de 7.810 fcfa. Ce qui en dit long sur le type de ménage et sur la moyenne de consommation que peut avoir ce ménage. Il est évident que sa consommation mensuelle ne dépasse aucunement le plafond de 10.000 fcfa. Comment a-t-on pu atteindre 1 milliard 570 millions 723 mille 752 fcfa de facturation mensuelle pour un ménage de cette taille. De plus, cette facture reçue le 12 avril, il devait la payer avant le 22 avril 2020. De quoi tuer de stresse et d’incompréhension ce chef de famille.
Sur les réseaux sociaux, au vu de la publication de la facture de ce ménage, les discussions vont dans tous les sens. Mais dans la grande majorité les langues se délient pour donner de se rendre compte qu’il s’agit d’une stratégie bien huilée dans les réseaux de la société de distribution d’électricité du Cameroun.
« Djon Souhe Souhe : Cette société de Bandits. Elle ne fait RIEN pour satisfaire les clients. Ça commence à être de trop. Nous recevons deux factures en un mois. Incroyable... Leurs machines ont CERTAINEMENT attrapé le CORONAVIRUS »
« Brice Kevin Nana : Lorsque tu te rends chez eux ils te demandent encore 5000f pour une requête... Cette société commence à déranger sérieusement. »
Dans la foulée, cet autre client ENEO fait un autre témoignage « Voici pour moi 381.613 fcfa j'ai demandé au gars si j'ai le pressing chez moi depuis que j'ai déposé une requête rien et apparemment sa deviens récurrent chez ENEO vivement qu'ils trouvent une solution à ce problème de surfacturation ». En attendant c’est le petit peuple qui broie du noir.
Stéphane NZESSEU
C’est le Premier Ministre – Chef du Gouvernement qui a présidé ce Jeudi, les travaux de la réunion hebdomadaire du Comité Interministériel chargé d’évaluer et de suivre la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre la pandémie du Covid 19
Les échanges au cours de cette concertations ont essentiellement porté sur :
Le point actualisé de l’évolution du Covid–19 au Cameroun
A ce propos, il a été fait le constat selon lequel plus de 1000 cas ont déjà été répertoriés dans huit régions du Cameroun. A date, 668 personnes ont recouvré la santé et 43 sont décédées des suites du Covid–19. La stratégie de riposte à l’œuvre permet d’assurer une maîtrise progressive de cette pandémie au Cameroun, en dépit de son étalement géographique.
La revue des mesures prises afin de limiter l’expansion du coronavirus dans les centres pénitenciers
Ici, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux est revenu sur le décret présidentiel qui a permis la décongestion des prisons du pays et par conséquence, la réduction des risques de propagation du corona virus en milieu carcéral.
Au demeurant, les mesures déjà prises pour protéger les prisonniers contre ce virus portent notamment sur la suspension des corvées à l’extérieur ; la mise en place des cellules d’observation pour les cas suspects ; le lancement des opérations de désinfection des prisons ainsi que l’application des gestes barrières.
Le rapatriement des Camerounais en détresse à l’étranger, suite à la fermeture des frontières nationales
Après instruction du Chef de l’Etat, un premier contingent de 675 personnes a déjà été rapatrié depuis la fermeture des frontières nationales le 18 Mars 2020 et, 668 autres se trouvent encore bloqués dans plusieurs pays étrangers. Des négociations sont en cours, à la diligence du ministre des Relations Extérieures, pour l’organisation des vols spéciaux avec l’appui des chancelleries étrangères et ses représentations diplomatiques du Cameroun concernées, en vue du rapatriement dans les prochains jours du deuxième contingent.
Les modalités de déploiement des élèves et des étudiants dans les salles de classe et amphithéâtres, à compter de la date indicative de reprise des cours le 1er Juin 2020
Pour ce quatrième point, le communiqué indique que des mesures spécifiques sont à l’étude, en ce qui concerne les élèves de la maternelle, de la Sil et du Cours Préparatoire, au regard des difficultés à faire respecter les gestes barrières à cette catégorie d’apprenants.
Par ailleurs, afin de respecter les mesures de distanciation sociale en milieu scolaire, un système de mi – temps et de rotation des effectifs est envisagé dans les autres classes du primaire et dans les établissements secondaires.
Dans l’enseignement supérieur, l’accent pourrait être mis sur la segmentation des filières, l’échelonnement des cours et la démultiplication des groupes de travaux dirigés.
Au terme de la rencontre, Joseph Dion Ngute a instruit à ses collaborateurs de travailler en parfaite synergie, en incluant toutes les administrations à divers niveau, afin de rendre plus efficace, chacun à son niveau, toutes les mesures prises jusqu’alors. Ce sont ces dernières qui à terme vont permettre de venir à bout du Covid – 19.
Nicole Ricci Minyem
Dans une publication faite ce Jeudi, elle dit entre autres reconnaître que le Président de la République a su mettre en place une commission dont l’ « Impartialité » ne fait l’ombre d’aucun doute néanmoins, elle se montre très dure envers le ministre de l’Administration Territoriale
« Cette fois-ci je dois reconnaître que le Président de la République a un peu changé. C’est-à-dire qu’il a mis en place une commission impartiale, mixte, inclusive parce qu’il était tenu par des engagements internationaux
Cette fois-ci, à cause des éléments dont disposait la communauté internationale, il n’a pas eu le choix que de mettre en place une commission mixte, impartiale, dont les résultats se devaient d’être conformes à une réalité très triste et aux conséquences très graves.
Il l’a fait. Mais ça devrait être la façon de faire régulièrement ! Il devrait déjà interdire à ses ministres de parler avant de réfléchir, avant de vérifier. Voilà ce que j’attends de lui ! C’était l’acte de trop ! C’était l’horreur ! C’était l’impardonnable !
Le Président de la République a très bien compris ça ! Que le ministre de l’Administration Territoriale vienne nous insulter comme il l’a fait la dernière fois, vienne jeter l’opprobre sur notre organisation et sur les personnes qui la gèrent localement ça nous laisse à 37 degrés.
Aujourd’hui, il va encore venir à la télé parler. Vous voyez bien que ça ne va pas changer grand-chose à son modus opérandi. Il ne sait pas faire les choses autrement. C’est un multi-récidiviste. Aujourd’hui c’est le REDHAC, demain ce sera Radio Balafon ou Equinoxe. Cela veut dire que c’est comme cela qu’il fonctionne.
Apparemment jusque-là, il a été conforté dans cette façon d’agir, de mentir au Président, sur le dos des Camerounais, d’obtenir à chaque fois la confiance du Président qui prend des décisions sur des rapports erronés… ».
Une sortie dont certains doutent de la sincérité
Et c’est plausible, au regard du ton qu’elle a utilisé au cours des dernières années. Que ce soit sur le plan national qu’international, elle n’a jamais manqué la moindre occasion d’habiller le Président de la République Paul Biya et son gouvernement, des cornes du diable qui n’ont strictement aucun respect pour la vie humaine.
Ce changement de ton, même s’il est juste ponctuel, risque de susciter l’ire de ses « amis » qui ne semblent pas du tout apprécié qu’on reconnaisse une quelconque qualité à l’homme qui a la lourde charge de présider à la destinée du Cameroun.
Et si d’aucuns estiment qu’il est important de se méfier de ce changement subit de comportement, fait de « petites flatteries envers Brenda Biya et son papa », d’autres semblent penser que Me Alice Nkom mériterait qu’il lui soit accordé le bénéfice du doute.
Nicole Ricci Minyem
Selon les informations rapportées ce mercredi par la chaîne de télévision Canal2 international, le corps sans vie d'un cas suspect de coronavirus a été interpellé au lieu-dit Falaise de Dschang par le contrôle mixte Gendarmerie-Police. La dépouille était transportée par un un bus de transport en commun et dissimulée dans un matelas, apprend-on par la même source.
La scène se déroule autour de "5 heures ce mercredi lorsque la dépouille du sieur Clauvis Ndjambo, mécanicien de profession et domicilié à Bonandale Douala mort mardi autour de 16 heures des suites de typhoïde", est interpellée par le contrôle mixte Gendarmerie-Police à Dschang dans la région de l'Ouest du Cameroun. Le petit frère cadet du défunt donne quelques indications sur les circonstances qui ont précédé le décès, "le médecin a dit, il doit gérer. Après quelques temps, il a dit qu'il n'a pas les appareils appropriés pour faire les examens. Il nous a envoyé plutôt dans un autre hôpital à Yaoundé. En cours de route, il a rendu l'âme. Maintenant, je ne peux pas certifier que c'est le coronavirus ou pas".
Aucun document n'a été présenté par la famille aux forces maintien de l'ordre et de sécurité, encore moins le certificat genre de mort. Dans ce contexte, difficile de remonter les causes du décès. Cependant, un carnet de la Clinique médico-chirurgical de l'Espoir sis à Douala a permis au Dr. Léon Takoudjou de présenter l'examen. Le constat fait par la clinique a révélé des symptômes du Covid-19. "Ce malade de l'entrée de la consultation jusqu'à ce qu'il décède, c'est un cas fortement suspect de Covid-19", décrypte le médecin.
L'on apprend que l'alerte a été donnée lorsque, "le car de l'agence Kweh Ndem qui transportait la dépouille tombe en panne pendant le transport du corps qui était enroulé dans un matelas question de dissimuler tout soupçon". C'est ainsi qu'un usager ayant vu la scène, attire l'attention des éléments de la Gendarmerie.
Le car qui avait à son bord 19 passagers été immobilisé et soumis à la désinfection par les soins des services d'hygiène. Les autorités se sont rendues sur les lieux et ont décidé de ce que la dépouille soit inhumée au cimetière de Dschang, relate Canal2 international.
Innocent D H