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Le remerciement est contenu dans une sortie du député français sur son compte Twitter 16 décembre 2020. En effet, ce mercredi, Reporters sans frontières (Rsf) et l’Acaf-France ont fait un focus sur la mort du journaliste camerounais.

 

A la suite d’un communiqué rendu par Rsf ce mercredi faisant des révélations sur la mort de cet homme de média, Sébastien Nadot écrit sur la page de son compte Twitter : « Merci @Rsf de clarifier les faits suite à la publication des résultats de l’enquête demandée par le Président de la République Paul #Biya ».

Reporters sans frontières, l’organisme de défense des droits des journalistes indique dans son document, « Le décès du journaliste a été annoncé en juin 2020, plus de 10 mois après les faits, sa famille n’a jamais été informée. 14 audiences se sont tenues devant la justice camerounaise alors que le journaliste était déjà mort. Le journaliste serait décédé le 17 août 2019 d’une infection généralisée quelques jours après son transfert à une unité militaire alors qu’il était en parfaite santé et ne souffrait d’aucune pathologie au moment de son arrestation ».

« Le corps du journaliste n’a pas été restitué à sa famille et n’avait pas fait l’objet d’une autopsie lorsque le décès a été confirmé. Les zones d’ombres sont trop nombreuses pour que les autorités camerounaises puissent rester silencieuses », publie Rsf.  

Innocent D H 

 

Published in Tribune Libre

Le pays de Paul Biya occupe le 134ème rang au classement mondiale 2020 en matière de liberté de la presse. Dans son rapport, Reporter sans frontières (Rsf) cite le Cameroun comme un mauvais exemple dans le respect de cette liberté et indexe le Gouvernement sur l'arrestation arbitraire des journalistes. 

 

Dans ce classement 2020 de Rsf, le Cameroun perd trois places par rapport au rang qu'il a occupé en 2019 (131ème place). L'organisation non gouvernementale parlant du paysage médiatique camerounais, le qualifie de "pluralisme de façade". Pour elle, "le nombre pléthorique d'organes de presse souvent mis en avant par les autorités ne suffit pas à assurer un environnement favorable aux médias". 

Rsf dit constater qu'au Cameroun, les problèmes de connexion internet mettent à mal la pratique de la profession. L'organisation basée à Paris en France, écrit dans son rapport, "champion africain des coupures internet en 2017, le pays a de nouveau connu des perturbations de son réseau à la suite de la réélection de Paul Biya pour un septième mandat en octobre 2018".

Toujours à propos de la présidentielle de 2018 au Cameroun, l'Ong relève d'exactions contre les journalistes et les médias. "Menaces, agressions, intimidations et arrestations se sont multipliées en marge de l'élection et lors de la contestation des résultats qui a suivi. Les détentions arbitraires des journalistes et les poursuites, notamment devant les tribunaux militaires ou des juridictions spéciales", rapporte-t-elle tout en indiquant que le climat politique actuel n'est pas favorable à l'exercice du métier de journaliste.

L'association dont le journaliste Pierre Haski assure la présidence revient aussi sur la loi antiterroriste de 2014 qui a valu à Ahmed Abba, correspondant de Rfi, un emprisonnement de 02 ans et demi.Figure aussi dans ce document, le cas d'Amadou Vamoulké, l'ancien directeur général de la Crtv. Rsf estime que celui-ci est injustement détenu à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui. 

 

Innocent D H

 

Published in Télécommunication

Une sommation faite ce jeudi, alors que les hommes des médias, travaillant à Iwacu et leur chauffeur avaient été arrêtés par la police dans la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, pendant qu’ils couvraient l’incursion meurtrière de rebelles burundais venus de la République démocratique du Congo (RDC) voisine.

 

Au moins 14 rebelles du groupe burundais Red-Tabara, basé dans l’est de la RDC, ont été tués lors de cette attaque, la première depuis 2017, selon la police burundaise. Le gouvernement et de nombreux diplomates estiment que ce groupe rebelle est dirigé par l’un des plus farouches opposants au régime Alexis Sinduhije, ce que l’intéressé a pourtant toujours nié.

Pour Arnaud Froger, responsable Afrique à RSF, « les quatre journalistes et leur chauffeur ont été arrêtés alors qu’ils étaient en train de recueillir des témoignages d’habitants qui fuyaient les combats. Ils sont depuis détenus au commissariat provincial de Bubanza …  Ces journalistes n’ont rien fait d’autre que leur travail en allant vérifier sur place, les informations qui faisaient état d’affrontements armés… ».

Jeudi, le porte-parole adjoint de la police, Moïse Nkurunziza, n’a pas voulu révéler le motif de leur arrestation, en invoquant le secret de l’instruction.

Même revendication du côté de HRW

La police les soupçonne d’avoir été prévenus à l’avance de l’attaque, selon une source des services de sécurité. Human Rights Watch a également exigé la libération immédiate des journalistes, dans un communiqué publié mercredi.

Pour un journaliste burundais, qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat, « l’objectif était d’empêcher la présence des médias dans cette zone et c’est réussi, aucune information en dehors de celle distillée par les officiels au compte-gouttes n’a filtré… ».

Selon plusieurs témoignages recueillis dans la province de Bubanza, la situation reste tendue, avec une multiplication de patrouilles des forces de l’ordre et des arrestations d’opposants présumés. Un responsable administratif local a fait état de la mort d’un policier dans la région, tué par un groupe résiduel des rebelles. 

Le Burundi a chuté en 2017 à la 160e place du classement de la liberté de la presse dans le monde établi par RSF, alors qu’il était considéré il y a à peine plus de deux ans comme l’un des rares Etats de la région des Grands lacs, à être doté d’une presse libre et indépendante.

C‘était avant le début de la crise politique déclenchée par l’annonce, en avril 2015, de la candidature du président Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat, qu’il a obtenu en juillet de la même année.

Cette crise a déjà fait de 500 à 2.000 morts imputées essentiellement aux forces de l’ordre selon les sources (ONU et ONG).

 

N.R.M

 
Published in International

L’ONG Reporters sans frontières (Rsf) a pris attache avec deux rapporteurs spéciaux de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples. Elle voudrait que ces rapporteurs puissent se pencher sur le procès de l’ex DG de la Crtv Amadou Vamoulké incarcéré depuis 2016.

 

L’affaire Etat du Cameroun contre Amadou Vamoulké en instance au Tribunal criminel spécial (Tcs) est rendu à sa 23ème audience. Selon des informations crédibles mises à notre disposition, l’ONG Rsf a saisi deux rapporteurs spéciaux de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples sur la la liberté d’expression et la détention.

 

L'intérêt qu’accorde Rsf dans cette affaire

L’ONG Reporters sans frontières qui s’intéresse au présent cas, souhaite que la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples puisse étudier la situation dans laquelle se trouve l’ancien patron de la Cameroon Radio Television (CRTV), détenu à la prison de Kondengui depuis au moins 3 ans et jusqu’à présent sans jugement.

Rsf fonde la saisine de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples par « les 22 renvois consécutifs, plus de trois ans de détention et un procès qui a très largement dépassé le délai maximum de neuf mois au cours duquel les prévenus sont censés être jugés par ce tribunal (Tcs, Ndlr) », apprend-on.

Selon les dénonciations faites par Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de Rsf, des faits suivants constituent la base sur laquelle s’appuie l’ONG : « le nombre record de renvois, la procédure à rallonge en violation des standards internationaux et du droit camerounais lui-même. Aussi, la détention préventive illégale et l’absence de soins appropriés malgré l’établissement de plusieurs certificats médicaux ».

Il faut préciser que Rsf a pris attache directement avec les autorités du Cameroun. Ils comptent aussi entreprendre une visite dans le pays et d’interpeller publiquement les autorités pour leur demander que Amadou Vamoulké soit libéré. Au cas où la démarche entreprise ne produit pas les effets espérés dans un bref délai, Rsf  projette de passer à l’étape supérieure. Elle entend saisir directement la Commission afin qu’elle transmette le dossier Vamoulké à la Cour, « en vue de faire condamner l’Etat Camerounais pour violation des droits de ce journaliste ».

En rappel, Amadou Vamoulké est incarcéré depuis juillet 2016. Dans les faits, il est reproché à l’ex DG de la Crtv, un détournement de derniers publics de plus de 3 milliards et demi Fcfa. 

 

Innocent D H

 

Published in Judiciaire

Selon un diagnostic réalisé à l’hôpital central de Yaoundé, confirmé par l’hôpital américain de Paris, l’ancien directeur général de la Cameroun Radio and Television, incarcéré à la prison centrale de Kondengui, souffre d’une pathologie neurologique sévère et évolutive.

 

Les médecins préconisent son évacuation sanitaire pour une prise en charge efficace, selon Eco Matin. Amadou Vamoulké est derrière les barreaux depuis juillet 2016. L’ex DG de la CRTV est poursuivi pour détournements de fonds évalués à 3,9 milliards de FCFA au profit de la chaîne de télévision publique qu’il a dirigée pendant 10 ans, entre 2005 et 2016.

À l’issue d’un  ultime procès, lundi 16 septembre 2019, le 22e renvoi a été prononcé. Selon nos sources, la prochaine audience est fixée au 09 octobre 2019.  A toutes ces comparutions, la défense de M. Vamoulké a demandé que les charges contre son client ne soient pas maintenues et que les poursuites soient abandonnées.

Les organisations non gouvernementales (ONG), dont Reporters sans frontières (RSF), font savoir qu’après plus de trois ans de détention et au moment où la santé d’Amadou Vamoulké se dégrade, il est temps de penser à son évacuation. Selon deux rapports médicaux consultés par RSF, le journaliste doit effectuer des examens poussés qui ne peuvent être réalisés au Cameroun.

Selon les informations du journal Eco Matin, le premier, réalisé par l’hôpital central de Yaoundé, recommande « une évacuation dans un centre spécialisé ». Laquelle se justifie, selon les médecins, par « un plateau technique limité et la sévérité de l’affection neurologique » dont souffre l’ex-DG. Une analyse et des recommandations partagées par l’hôpital américain de Paris à qui le dossier médical d’Amadou Vamoulké a été transmis pour avis.

Dans le certificat, le professeur et neurologue Hervé Taillia estime que l’homme de 69 ans présente « un tableau déficitaire des deux membres, sévère et évolutif ». Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF sollicite donc les autorités camerounaises afin qu’elles ne laissent pas « mourir à petit feu l’un des plus éminents journalistes camerounais derrière les barreaux d’une prison ».

De nombreuses organisations de la société civile, camerounaises et étrangères, du champ de la défense des droits de l’Homme estiment que M. Vamoulké est accusé de façon fantaisiste. Dans une lettre ouverte datée du 31 janvier 2019, neuf parlementaires issus de sensibilités politiques différentes avaient demandé à Emmanuel Macron et à son ministre des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, de faire pression sur Yaoundé et d’utiliser « leurs relations diplomatiques privilégiées afin d’assurer la réhabilitation et la libération la plus rapide possible » du journaliste.

Dans sa réponse, le cabinet du Quai d’Orsay avait reconnu que l’accusation « n’avait pas apporté la preuve de la pertinence de son action » et annoncé qu’elle suivrait « avec la plus grande attention » les conclusions du groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire. Aussi, pour les ONG, le tribunal qui juge Amadou Vamoulké a largement dépassé les neuf mois maximum au cours desquels il est censé rendre une décision.

 

Otric N.

 

Published in Société

La cérémonie de remise du Prix RSF pour la liberté de la presse aura lieu le 12 septembre à Berlin, à l’occasion des 25 ans de la section allemande de l’organisation. Des journalistes et organes de presse de 12 pays ont été nominés dans trois catégories : le courage, l’impact et l’indépendance du journalisme. Ainsi, Amadou Vamoulké, l’ex-DG de la CRTV incarcéré à la prison centrale de Kondengui depuis 2016, a été nominé dans la catégorie Prix de l’indépendance.

 

Reporters Sans Frontières (RSF) poursuit son lobbying pour la libération de l’ancien directeur général de la CRTV, Amadou Vamoulké. En effet, l’ex patron de la CRTV fait partie des journalistes et organes de presse de 12 pays nominés par RSF, pour recevoir le Prix pour la liberté de la presse cette année.

« Directeur de la radio d’Etat pendant 9 ans, il a régulièrement dénoncé le monopole d’information détenu par la chaîne TV publique et la criminalisation des professionnels des médias. Il fut arrêté en 2016, officiellement pour avoir détourné des millions d’euros de fonds publics. » Écrit l’ONG de défense des droits des professionnels des médias.

Nominé dans la catégorie Prix de l’indépendance, il est logé avec la fondatrice du média indépendant d’investigation en ligne The Shift News, Caroline Muscat (Malte), Dawn (Pakistan) le plus ancien quotidien du pays, et l’hebdomadaire indépendant Confidencial (Nicaragua).

Tout est donc mis en œuvre par RSF pour que M. Vamoulké retrouve sa liberté. « En trois ans, l’accusation n’a fourni ni preuves ni témoins pour soutenir ses allégations. Le procès s’éternise, il a déjà été renvoyé à 20 reprises », dénonçait Arnaud Froger, le responsable du Bureau Afrique de RSF, le 29 juillet dernier.

« Sur la forme, depuis deux ans, le tribunal a déjà largement dépassé le délai de neuf mois dans lequel il est censé rendre sa décision.  Sur le fond, l’accusation fait durer le procès faute de preuves », croit savoir le responsable Afrique de RSF.

Depuis sa création en 1992, le Prix RSF pour la liberté de la presse récompense des journalistes particulièrement courageux et indépendants, dont le travail a eu un impact significatif. Ce Prix pour la liberté de la presse est devenu un événement célébré chaque année en France. En 2018, il s’est tenu pour la première fois à Londres et il se tient cette année à Berlin, à l’occasion des 25 ans de la section allemande de l’organisation.

Les lauréats seront annoncés le 12 septembre au Kammerspiele du Deutches Theater de Berlin. Ils seront choisis par un jury composé du Conseil émérite de RSF et des présidents de toutes les sections de l’organisation.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Télécommunication

L’ancien Directeur Général de la CRTV était ce matin devant le juge. Alors que la défense s’attendait à ce que leur client soit tout simplement libéré, on a plutôt assisté à un unième renvoi.

 

Incarcéré depuis juillet 2016, le prédécesseur de Charles Ndongo à la tête de la Cameroon Radio Television (CRTV) est accusé d’un détournement de plus de 3 milliards et demi de francs CFA dans les caisses de la CRTV. Entreprise de la presse d’Etat qu’il a dirigé entre 2005 et 2016. Ce matin encore, 25 juin 2019, il s’est rendu au tribunal pour la 19e fois. Et pour la 19e fois, le juge a prononcé un renvoi.

 

Une situation qui ne va pas pour plaire à Maître Alice Nkom qui assure sa défense, ainsi qu’à toutes les organisations internationales mobilisées pour réclamer la libération du journaliste.

A l’issue de l’audience du 1er mars qui avait vu l’affaire être renvoyée pour la 17e fois déjà, l’avocate du journaliste, exprimait son espoir que cet ultime renvoi « prouve que les charges contre Amadou Vamoulké ne peuvent pas être maintenues et que les poursuites soient abandonnées ». Malheureusement, comme on peut s’en rendre copte, il n’en est rien. Amadou Vamoulké est retourné en Kondengui.

 

Pour maître Alice Nkom, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un procès « inégalitaire » avec des accusations « sans fondements ». « Les éléments de preuves contre lui ont pratiquement tous été rejetés. Il n’y a pas assez de charges permettant un débat », rappelle l’avocate.

 

Pour Alain Massé, Amadou Vamoulké a été « puni pour avoir tenté de faire valoir des principes éthiques ». l’ancien directeur général de Radio France a pris la tête du Comité international pour la réhabilitation et la libération d’Amadou Vamoulké (CIRLAV). Il connaît très bien le journaliste, pour l’avoir côtoyé personnellement.

 

De nombreuses organisations de défenses des droits des journalistes tels, Reporters sans frontières (RSF), la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fidh), ou encore le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac), appellent les autorités camerounaises à mettre fin à la « cabale judiciaire » contre l’ancien dirigeant de la radiotélévision publique camerounaise.

 

Il faut dire que janvier 2019, la France s’est impliquée dans l’affaire.  Le Quai d’Orsay a fait savoir dans une lettre que « l’accusation n’a pas apporté de preuve de la pertinence de son action » et qu’il suivra « avec la plus grande attention » les conclusions du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU, saisi par RSF le 16 janvier dernier. « S’il n’y a pas d’aboutissement, nous prévoyons d’envoyer une délégation de parlementaires français au Cameroun ».

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société

Le 03 mai est la Journée mondiale de la liberté de la presse. L'occasion pour l'ONG Reporters sans frontières (RSF) de dresser un état des lieux sur le continent et de se pencher sur la situation dans plusieurs pays d'Afrique.

 

L'organisation s'inquiète en particulier de la situation dans les démocraties où se multiplient les attaques contre les médias. L’édition 2019 du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) montre que la haine des journalistes a dégénéré en violence, laquelle est facteur d’une montée de la peur. Le nombre de pays considérés comme sûrs, où les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité, continue de se réduire, tandis que les régimes autoritaires renforcent leur emprise sur les médias.

La République démocratique du Congo : RSF note que des signaux favorables ont été envoyés depuis le début de l'année. Mais l'ONG insiste : « ils doivent se poursuivre au vu du passif du pays en matière de liberté de la presse. »

La RDC, reste le pays dans lequel RSF a enregistré le plus grand nombre d’exactions et d’atteintes à la liberté de la presse pour la deuxième année consécutive en 2018. Il est donc urgent que le nouveau président Félix Tshisekedi change de logiciel, de politique.

En Guinéedes progrès ont été réalisés dans les textes, mais la situation demeure préoccupante. Le pays a perdu trois places dans le dernier classement 2019 de la liberté de la presse établi par RSF. « La Guinée continue de mettre en prison, pour des courtes durées mais tout de même en prison, des journalistes dans l’exercice de leur fonction, alors que le code de la communication prévoit la dépénalisation des délits de presse. » Indique le journaliste de RFI Marie-Pierre Olphand.

Aux Comores, la situation s'est dégradée aux Comores. RSF juge qu'elle est même particulièrement alarmante, d'autant que le pays ne faisait jusque-là pas partie des plus répressifs en matière de liberté de la presse. « On constate depuis un an une recrudescence assez alarmante des exactions. (…) Il y a une vraie pression qui est mise sur les médias et les journalistes comoriens qui couvrent la crise post-électorale et on a noté dernièrement deux journalistes français qui ont été contraints de quitter le pays. » Commente le journaliste de RFI.

Au Maroc, le harcèlement judiciaire des journalistes préoccupe particulièrement RSF. Tout comme la censure entourant certains sujets. En effet, certains sujets sont toujours aussi tabous et difficiles à traiter. Des journalistes peuvent se faire arrêter et être inquiétés pour traiter la situation dans le Rif, ou pour traiter les sujets concernant l’immigration. Et l’autre grand problème c’est les poursuites judiciaires.

Au Congo-Brazzaville la pression est toujours très forte sur les médias, s'alarme RSF. Les conditions d’exercice du journalisme au Congo-Brazzaville restent difficiles. Le pays a encore perdu trois places au classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2019. L’autocensure reste un problème permanent, pour des journalistes qui sont intimidés et ont peur de critiquer le pouvoir.

Au Burundi, la situation s'est dégradée depuis 2015 et pour ce pays, RSF peine à faire preuve d'optimisme. Les choses n’évoluent pas favorablement au Burundi et rien n’indique que la situation va s’améliorer dans les mois ou années à venir.

 

Source : RFI

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01