Même si les bandes armées sévissant dans les régions anglophones n’ont pas été indexées dans le massacre des civils de Ngarbuh, les Nations unies ont tenu à leur envoyer un message.
Après la publication des résultats de l’enquête sur le massacre de civils dans le village de Ngarbuh au Nord-Ouest du Cameroun, les Nations unies tout comme l’Union Européenne, ont fait une sortie. Parlant au nom du Haut Commissaire de l’Organisation des Nations unies, Michelle Bachelet a indiqué aux bandes armées qui sont présentes dans les deux régions anglophones, qu’elles sont responsables devant le Droit international.
De façon générale, Michelle Bachelet a apprécié, les conclusions de cette enquête.
Tout d’abord, elle a salué le fait que des représentants de la société civile, des autorités religieuses et le président de la Commission nationale des Droits de l’homme aient été choisis pour composer l’équipe, qui a conduit l’enquête sur cette tuerie de civils à Ngarbuh. Les responsabilités ayant été dégagées, le Haut Commissaire de l’Onu, demandent que les auteurs de ladite tuerie bénéficient d'un processus judiciaire équitable et transparent.
Michelle Bachelet rappelle que des centaines de milliers de personnes sont aujourd’hui des déplacés, du fait des affrontements violents se faisant entre les Forces de Défense et de Sécurité et les séparatistes. Elle exhorte le gouvernement à veiller à ce que les Forces de sécurité se conforment aux normes et standards applicables en Droit international pendant la conduite de leurs opérations. Elle recommande qu’une enquête soit toujours et immédiatement ouverte, chaque fois qu’il y a des soupçons de violation des Droits de l’homme.
Appelant le gouvernement à renforcer sa coopération avec son service, Michelle Bachelet affirme que son département est prêt à supporter tout effort visant à protéger les droits de l’homme dans tout le territoire du Cameroun.
Evènements tragiques de Ngarbuh : Les coupables traduits devant la justice
Liliane N.