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A l’heure où les regards sont tournés vers le plateau technique du Cameroun qui s’attend à faire face à une accélération du nombre de patients mis sous oxygène. En considérant que le déficit est déjà criard. La solution est disponible. C’est le génie de jeunes camerounais sortie de l’université des Montagnes de Banganté au Cameroun. Il s’agit d’une unité tropicalisée de production d’oxygène pour les hôpitaux. Ces jeunes sont regroupés au sein de la Start up SING AFRICA.

 

ACP : D’où est partie l’ambition de ce projet ?

Sing Africa : L’ambition de ce projet global du projet SING AFRICA est de mettre en lumière le savoir-faire de nos talents locaux dans les secteurs tels que celui de la santé, l’éducation et bien d’autres Mais celui de notre unité d’oxygène part du principe selon lequel l’accès aux soins en oxygène est assez complexe de par son indisponibilité dans les zones reculées généralement à forte concentration démographique, mais également son accessibilité en terme de coût. Pourtant la nature nous offre de l'air gratuitement et cet air contient 21% d'oxygène. Il y a donc des procédés permettant de récupérer cet oxygène avec une pureté d'au moins 92%.

Les machines conventionnelles capable d'extraire l'oxygène existent sur le marché mais sont assez coûteuse (en moyenne $1337 soit 800.000 fcfa) et ne pouvant être utilisé que pour un patient. Si nous nous retrouvons dans un cas d’espèce comme celui que nous vivons avec plusieurs patients étant dans un besoin urgent d’oxygène il faudrait faire recours à plusieurs machines ou devoir regarder certains patients perdre leurs vies.

 

ACP : Comment fonctionne cette machine ?

Sing Africa : Notre machine dispose d’un dispositif permettant d’aspirer l'air dans l'environnement, filtre cet air afin d’éliminer les grosses particules, les moyennes et les petites comme les bactéries. L'air filtré est ensuite tamisé pour fixer l'azote et les gaz rares puis humidifier et stocké puis admis directement au patient nécessiteux.

 

ACP : Quelle est la réceptivité de votre équipement par le ministère de la santé, celui de la recherche scientifique et les infrastructures sanitaires ?

Sing Africa : Nous avons présenté cette machine au ministère de la santé publique ainsi que son apport dans la lutte contre le covid-19. La réaction du Minsanté a été très positive et nous étudions la possibilité et le mettre en service pour aider les patients. Pour celui de la recherche scientifique et l’innovation, nous n’avons pas encore à ce jour été contacté par les services compétents. Certains hôpitaux utilisent déjà cette machine et sont très satisfaits des résultats. La bonne nouvelle étant que la qualité de l'oxygène produit peut être vérifié par un analyseur d'oxygène.

 

ACP : Quelles sont vos besoins précis à ce stade du projet ?

Sing Africa : À ce stade du projet nous espérons que les pouvoirs publics et la société civile nous encourageront à réaliser notre objectif ultime qui est celui de le produire localement grâce aux accompagnements financiers et autres diverses formes d’aides.

 

Par Stéphane NZESSEU

 

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Le prix lui a été décerné ce 14 avril 2020 à Yaoundé par le Cabinet panafricain d’expertise, International Committee of Excellence. Pour l’ONG, le président du Conseil constitutionnel camerounais est doté d’une probité morale et d’un sens affiné du patriotisme.   

 

Ce cabinet récompense les meilleures pratiques judiciaires innovantes. Clément Atangana, président du Conseil constitutionnel camerounais vient ainsi de gagner la confiance de cette organisation grâce aux qualités exceptionnelles dont il incarne dans le cadre de l’exercice de ses professions. Selon les informations publiées par nos confrères du quotidien bilingue Cameroon Tribune, en kiosque ce lundi, 15 avril, l’ONG lui reconnaît, « des valeurs professionnelles et personnelles dignes de sa stature de haut commis de l’Etat et de magistrat de haut calibre. Sur le plan personnel, ces valeurs émergent dans la corbeille de la compétence, de la gestion des audiences, de l’impartialité et de la célérité dans la gestion des dossiers au sein de l’institution dont il a la charge. L’approche managériale est aussi prise en compte ». 

A travers ces nobles valeurs, ce magistrat hors-échelle est, « un repère, un modèle et une bibliothèque ; un nom qui fait autorité dans l’histoire judiciaire du pays, ainsi que de la sous-région Afrique centrale », confie au journal Alain Fofié, le président de l’ONG. 

Le lauréat a dédié le prix à sa « terre chérie », le Cameroun, et au Conseil constitutionnel, ceci dans un visage teinté d’une importante d’émotions. 

Précisons que c’est depuis 2016 que le Cabinet panafricain d’expertise, International Committee of Excellence prime institutions et personnes qui se démarquent positivement dans le cadre des professions judiciaires. Ce qui va certainement pousser d’autres professionnels à suivre l’exemple de Clément Atangana pour remporter aussi des lauriers. 

 

Innocent D H

 

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Le Décret du Chef de l’Etat signé ce Mercredi a suscité beaucoup de joie, d’allégresse et même une certaine dans la quasi majorité des maisons d’arrêt du 237

 

Le document comporte cinq articles. 

Le premier stipule que : « Les commutations et remises de peines suivantes sont accordées aux personnes définitivement condamnées à cette  date ».Il s’agit entre autres d’ : 

Une commutation en un emprisonnement à vie en faveur des personnes originellement condamnées à la peine de mort

Une commutation en une peine de vingt cinq ans d’emprisonnement en faveur des personnes originellement condamnées à la peine de mort, et dont la peine a déjà été communié en une peine d’emprisonnement à vie

Une communion en une peine de vingt – cinq ans d’emprisonnement en faveur des personnes originellement condamnées à une peine d’emprisonnement à vie non encore commuée.

Une remise de peine de cinq ans en faveur des personnes originellement condamnées à la peine de mort, et dont la peine a déjà été commuée en une peine d’emprisonnement à temps

Une remise de peine de cinq ans en faveur des personnes originellement condamnées à la peine d’emprisonnement à vie déjà commuée en une peine d’emprisonnement supérieure à dis ans

Une remise de peine de cinq ans en faveur des personnes originellement condamnées à la peine d’emprisonnement à vie déjà commuée en une période d’emprisonnement inférieure ou égale à dix ans… 

L’Article deux indique que : « Pour l’application des remises de peines prévues à l’Article Ier, les personnes condamnées mineures au sens du droit pénal, bénéficient en plus du tiers de la remise prévue.

 

Dans l’Article trois, le Président de la république décide

a-    Les commutations prévues aux alinéas 1,2 et 3 de l’Article Ier prennent effet à compter de la date de signature du présent décret, date à partir de laquelle se calcule le peine privative de liberté restant à purger…

b-    En cas de condamnation définitives non confondues, les dispositions de l’Article Ier ne s’applique qu’à la condamnation en cours d’exécution à la date de signature du présent décret, et si le condamné est en liberté, à la peine qu’il doit purger en premier lieu.

c-     En cas de confusion de peines, la remise s’applique à la peine à purger.

 

L’Article quatre « Les dispositions de l’article Ier du présent décret sont inapplicables » :   

Aux personnes en état d’évasion à la date de signature du présent décret

Aux récidivistes

Aux personnes détenues pour avoir été condamnées pour une infraction commise pendant qu’elles se trouvaient en détention

Aux personnes condamnées pour les infractions suivantes : Atteinte à la sûreté de l’Etat…

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Pour Maître Longo, ancien premier vice-président du Cercle des présidents échanges et ressources Afro-euro-méditerranéens (CREAEM) et président de la Commission co-développement et relations extérieurs, ancien président de l’Association Echanges Bordeaux-Cameroun, les problématiques et les enjeux d’ordres sanitaire et alimentaire doivent mobiliser l’Union africaine pour la création du Fonds africain d’aide aux plus démunis et de la Banque alimentaire africaine. 

 

L’africain dans son ensemble connaît déjà un ralentissement de sa croissance économique du fait de la progression exponentielle du coronavirus. Une situation qui doit amener le continent à prendre son destin en main. Pour faire face à cette menace globale, une riposte globale s’impose, Maître Longo, ancien premier vice-président du CREAEM invite l’Union africaine (UA) à la mise sur pied d’un Fonds africain d’aide aux plus démunis et d’une Banque alimentaire africaine.

Il s’agit d’opposer une guerre multiforme à la pandémie. L’aide alimentaire et sanitaire paraît ainsi plus que jamais nécessaire et revêt toute sa dimension de la solidarité africaine. Au-delà de répondre à un besoin alimentaire, il est question de mieux gérer le confinement nécessaire, afin d’éviter des conséquences désastreuses et irréversibles pour la stabilité des pays africains et même de ceux membres de l’Union. 

Diverses aides

Le 08 avril dernier, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré que la France va accorder une aide de « près de 1,2 milliard » d’euros à l’Afrique pour faire face au Covid-19, soit « 150 millions d’euros sous forme de prêts, afin de répondre aux enjeux de court terme des pays ou des banques publiques de développement partenaires de l’AFD ». 

Il convient de rappeler que le 18 mars dernier, le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) convoquait l’Afrique à se « réveiller » et à « se préparer au pire ». Faisant suite à cette alerte, le Bureau de l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA a décidé de créer un Fonds continental anti-Covid-19. Il est doté d’une enveloppe immédiate de 12,5 millions de dollars américains, comme financement de démarrage.

Le Bureau a sollicité le G20 pour la fourniture aux pays africains des équipements médicaux, des kits de tests, des équipements de protection et pour la mise en place d’un plan de relance économique. Il a enfin exhorté le Fonds monétaire international (FMI), la Banque africaine de développement (BAD), ainsi que d’autres institutions régionales à apporter des secours aux économies et communautés africaines. 

Pour sa part, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique propose 100 milliards de dollars pour renforcer les mesures préventives et soutenir les systèmes de santé fragiles du continent africain. 

La création d’un Fonds africain d’aide aux plus démunis et d’une Banque alimentaire africaine constitueront de véritables marqueurs de l’engagement de l’UA. Ils permettront de prévenir d’éventuelles crises sociopolitiques. Les deux institutions souhaitées seront destinées à appuyer l’action des dispositifs mis en place par les Etats membres pour fournir les denrées alimentaires aux personnes démunies, des vêtements et d’autres biens essentiels de base aux sans-abris et aux enfants souffrant de privation matérielle. 

 

Innocent D H

 

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C’est à la suite d’une interview accordée à certains confrères par  le «  Médiateur Universel du Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation ». Echange au cours duquel il  a évoqué de nombreux sujets dont celui concernant le Laakam 

 

« Pour ceux qui ne le savent pas, Shanda Tomne est celui qui a créé, avec le Pr Sindjoun Pokam le groupe communautaire Laakam que les deux président et qui défend les intérêts Bamileke.

Shanda Tomne n’est pas un tendre et son amour pour sa Communauté a donné lieu à des sorties souvent controversée et quelquefois outrancières, mais qui avaient au moins le mérite de la sincérité. On l’a ainsi vu se plaindre des nominations où les Bamileke étaient sous-représentés, mais on l’a aussi vu donner des opinions positives sur certains actes que posait le Gouvernement. 

Dans ses débuts, Shanda Tomne était plus intégriste et plus radical que la Meute à Kamto, mais en plus intelligent et en plus cohérent. 

Par exemple, dans un article publié par Shanda Tonme le 10 février 2012 et intitulé « L’Après-Biya et les Betis », il disait ceci : « En ce sens, on ne peut pas conclure sans reconnaître quand même que dans le contexte d'une alternance, il faudra stopper le recrutement des Bétis dans la haute administration et procéder à des ajustements indispensables…

Je vous parle avec l'assurance de traduire les profondeurs de plans de gouvernements qui existent déjà dans certains tiroirs. Il faudra alors des mesures transitoires encore dites d'urgence, car comment pensez-vous qu'avec près de 50% de la population, les Bamilékés ne soient que 7% de cadres dans tous les corps de sécurité confondus, c'est à dire armée, police, gendarmerie, garde présidentielle» ?

Ici, il voulait dire que les Beti qui ne représentent pas grand-chose occupent tous les postes alors que les Bamileke qui représentent la moitié du Cameroun n’ont que 7%.

Evidemment qu’il avait tort, mais en toute sincérité puisqu’il se fondait sur des données démographiques erronées. Les données ethniques du Cameroun sont connues de tous les spécialistes :

-         Le Grand Nord, avec 32% de la population, le plus grand groupe étant les Fulbé qui représentent 10%.

-         Le Grand Centre, avec 27% de la population tourné autour des Ekang (21% dont 19,6% de Fang et 1% de Tuki dit aussi Ossanaga) 

-         Le Grand Ouest, avec 30% de la population, dont 15,3% de Bamileke, 3,1% de Bamoun et 12% des populations du Nord-Ouest

-         Le Grand Littoral, avec 12% de la population, répartis pour moitié aux Bassa-Mpoo-Bati et pour l’autre moitié au groupe Sawa. 

Voilà les données exactes sur lesquelles chacun doit se fonder pour mener des projets de type ethnique au Cameroun. Il n’y a pas d’autres.

 

Sur le plan de la représentativité dans les rouages de l’Etat, personne ne peut nier certains écarts. S’agissant des agents publics, les écarts ne sont pas aussi importants qu’on peut le croire, car justement, le mode de recrutement dans notre Fonction Publique est basé sur des règles de représentativité que les Communautés se chargent de contrôler.

Il suffit qu’une Communauté soit absente d’un concours pour qu’elle émette immédiatement une protestation qui est automatiquement prise en compte. Du reste, les écarts ne sont pas au détriment des Bamileke surreprésentés dans des domaines où débouchent les filières scientifiques où ils représentent quelquefois 40% des effectifs des agents, voire plus. 

Ce n’est que dans des domaines où la règle de la représentativité ne fait pas l’objet d’une norme formelle que les écarts sont plus visibles ; nominations, affectations, etc.

Quoiqu’il en soit, Shanda Tomne ne dissimule pas ses positions et ne triche pas. Cet homme entier et honnête est de ceux avec lesquels le Cameroun doit fonctionner, car ils disent ce qu’ils pensent et ouvertement.

Sa défense des Bamileke est légitime et surtout cohérente, car elle s’appuie sur la loi : il ne demande pas des passe-droits pour sa communauté, mais s’appuie sur la loi qu’il ne conteste pas ; quand il proteste que les Bamileke ne soient pas représentés à 50%, il est sincère parce qu’il y croit. Il n’y a pas de mauvaise foi dans son discours. Ses postures ne sont défectueuses que dans la mesure qu’il s’appuie sur des données erronées.

C’est de ce point de vue que l’interview que Shanda Tomne mérite d’être lu. Il montre dans cette interview que fonctionner dans son coin, avec ses certitudes ne peut conduire nulle part au Cameroun. Il met l’accent sur la nature hétérogène, voire hétéroclite de notre pays qui rend illusoire les projets d’insurrection.

Il y dit en termes particulièrement saisissants ce que nous essayons d’expliquer depuis de longues années aux gens qui suivent Kamto.

 

Il n’y a pas d’avenir politique dans le mouvement de Kamto. Il a fait rater la représentation populaire à ses suiveurs avec un boycott inattendu, et il s’est aliéné une grande partie des Camerounais avec une stratégie qu’il croyait habile : entretenir une Meute agressive qui provoque tout le monde tout en jouant lui-même à l’ange. 

Le but était de regrouper derrière lui tous les Bamileke en développant un sentiment d’exclusion et de les conduire à prendre le pouvoir par des moyens de démographie ou de force.

Maladroit, tribaliste, obtus, bassement opportuniste et sans intelligence, il entretient l’illusion d’une révolution qui reste totalement impossible au Cameroun. Dans un pays aussi divers que le nôtre, on ne mène pas des Révolutions en s’appuyant sur un matelas communautaire de 15% de la population, surtout quand on s’est aliéné les populations de la capitale où tout se joue, à travers une campagne d’insultes et de dénigrement. 

Quelle incroyable idée de chasser Biya à Yaoundé, à travers une insurrection quand on a traité les Ekang de paresseux et de voleurs !

Et c’est bien ce message que Shanda Tomne adresse à la Meute à Kamto ».

 

N.R.M

 
 
 
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Dans une correspondance adressée au ministre des Finances (Minfi), le ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat) sollicite l’ouverture d’une enquête et le gel des fonds de l’association illégale dénommée « Survie Cameroon-Survival Initiative » par l’Agence nationale d’investigation financière (Anif), à en croire l’objet de la lettre. Paul Atanga Nji avance entre autres raisons, son département ministériel qui assure la tutelle des partis politiques et des associations n’a pas connaissance de l’existence d’un groupement portant une telle dénomination. 

 

Le Minat porte à la connaissance du Minfi, qu’il vient d’adresser au Directeur général d’Afriland First Bank, une correspondance relative à la clôture du compte ouvert par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) sous le couvert d’une association illégale dénommée « Survie Cameroun-Survival Initiative » en vue de la collecte de l’épargne publique. Paul Atanga Nji motive sa démarche sur 4 raisons. 

Premièrement, le patron de l’administration territoriale argue que le département ministériel dont il a la charge, n’a pas connaissance de l’existence d’une association dénommée « Survie Cameroon-Survival Initiative ». 

Deuxièmement, le Minat rappelle que conformément aux dispositions de la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 et de son décret d’application N°85/1131 du 14 août 1985, « l’appel à la générosité publique pour quelque raison que ce soit, doit être autorisé par le ministre de l’Administration territoriale ». 

Troisièmement, toujours dans le cadre de la loi, Atanga Nji, précise que la loi N°90/056 du 19 décembre 1990 relative aux partis politiques, dispose en son article 10 qu’il est formellement interdit à un parti politique de recevoir des fonds venant de l’extérieur. 

Enfin, le membre du Gouvernement constate, qu’ayant violé les textes en vigueur et les conditions usuelles qu’une association doit remplir pour ouvrir un compte, le sous-compte dénommé « Survie Cameroon-Survival Initiative » n’aurait pas dû être ouvert dans un établissement bancaire au Cameroun. 

La correspondance du Minat révèle que bien plus, l’association illégale sus-citée, placée sous le couvert d’un parti politique ayant un compte bancaire domicilié à Afriland First Bank, est engagée dans une collecte de l’épargne publique prétendument destinée à la lutte contre le Covid-19. 

Au regard des éléments juridiques mobilisés, Paul Atanga Nji demande au Minfi de solliciter auprès des responsables de l’Anif, dont la mission est entre autres de lutter contre le blanchiment d’argent, l’ouverture d’une enquête sur les activités  de « Survie Cameroon-Survival Initiative » et, au besoin de procéder au gel préalable des fonds déjà collectés, sans préjudice des poursuites judiciaires à l’encontre de toutes les personnes à l’origine des activités financières obscures de ladite association, adresse le Minat. 

 

Innocent D H

 

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Dans un rapport publié il y a quelques jours Human Rights Watch ne manque pas une fois de plus de lancer des accusations infondées contre les pouvoirs publics laissant sous entendre que l’aspect humanitaire ne les intéresse pas

 

Les responsables de cette prétendue Ong avancent comme prétexte les mesures prises afin d’éviter la propagation du Corona Virus sur l’ensemble du triangle national, ce qui les empêche selon eux de se rendre dans les zones en crise, notamment l’Extrême Nord, le Nord et le Sud Ouest : « Le gouvernement du Cameroun  devrait s’assurer que sa réponse à la pandémie de Covid – 19  respecte les droits humains et donne la priorité à l’assistance aux populations qui en ont le plus besoin, y compris dans les zones qui sont affectées par des violences ». 

Ilaria Allegrozzi et ses collègues estiment que : « Les autorités devraient donner aux organisations humanitaires un accès sans entrave aux zones de conflit, pour leur permettre d’y apporter une assistance qui est vitale ».

Dans la politique de nuisance qui les caractérise, ils s’attèlent à semer le doute dans l’esprit des Camerounais par rapport aux chiffres rendus publics par le ministre de la Santé publique sur le nombre de cas confirmés des personnes atteintes par la pandémie en plus des décès. 

Une attitude qui suscite quelques interrogations, d’autant plus que l’objet principal de leur dernier rapport porte sur leur incapacité à avoir accès aux zones en crise. Sur quoi se basent –ils pour émettre leurs réserves ? : « À la date du 10 avril 2020, les responsables camerounais de la santé avaient confirmé plus de 800 cas de Covid-19 et 10 décès, pour la plupart concentrés dans les villes de Yaoundé et Douala. Mais le nombre réel de cas est très probablement plus élevé car les capacités de dépistage sont limitées. Le pays ne compte que quatre laboratoires en mesure de réaliser des tests, dont trois à Yaoundé, la capitale… ».

Un véritable no sens lorsqu’on sait que dans les dix régions et autres unités administratives, les dispositions ont été prises afin que le Centre pasteur ait des relais et que les résultats des examens soient rapidement mis à la disposition des médecins lorsqu’on suspecte  un cas sans parler des centres d’accueil mis en place sur l’ensemble du triangle national.  

Le ministre de la Santé Publique, en partenariat avec l’Ordre des Médecins du Cameroun multiplient des actions sur le terrain avec quelques bénévoles afin d’éradiquer ou à défaut contenir la pandémie.

Comment accorder du crédit à cette Ong, lorsqu’elle écrit qu’un médecin qui travaille à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, leur a fait cette déclaration : « Je crains que la propagation du virus dans la région du Nord-Ouest n’ait des conséquences catastrophiques. Les hôpitaux manquent d’équipement de base. Il n’y a que trois appareils d’assistance respiratoire dans toute la région et presque pas d’espaces d’isolement dans les hôpitaux».

 

Ou encore

« Même dans d’importants centres urbains comme Yaoundé et Douala, les hôpitaux sont mal préparés pour faire face à la pandémie. Un médecin de Douala a déclaré à Human Rights Watch: Il y a moins de 10 appareils d’assistance respiratoire dans toute la ville. Nous avons du mal à traiter les malades qui présentent de graves difficultés respiratoires». 

 

Ces accusations fallacieuses portées contre l’Armée Camerounaise

« Le 31 mars, les gendarmes ont tué quatre hommes, tous civils, dans le village d’Okoyong, dans la division de Manyu, dans la région du Sud-Ouest. Quatre témoins ont affirmé à Human Rights Watch que les gendarmes les avaient abattus devant une échoppe. L’un des témoins a déclaré: « Les gendarmes cherchaient des amba boys [séparatistes armés] mais cela fait plus d’un an que les amba boys ont quitté notre village et ces hommes étaient des travailleurs du bâtiment ».

Cela aurait été une surprise que dans cette énième dénonciation, Human Rights Watch n’impute pas aux Forces de Défense et de Sécurité, quelques exactions comme celle sus cité. Et ce, sur la simple base des déclarations d’un prétendu témoin, qui comme tous ceux des  précédents rapports n’ont jamais saisi les autorités pour prévenir des ces faits. 

Inutile de revenir sur de supposées atteintes à la liberté d’expression relevées dans le même document, puisqu’au cours des dernières semaines, l’on a parfaitement vu et entendu le président du Mrc qui s’est exprimé, se permettant de donner des ultimatums au Chef de l’Etat Camerounais.

 

Les rapports d’activités toujours attendus

Jusqu’à ce jour, le ministre de l’Administration Territoriale n’a toujours pas reçu les récits ou exposés de Human Rights Watch encore moins de toutes ces autres organisations qui ont pris l’engagement de ternir au maximum, l’image du Cameroun.

Que cache cette demande pressante, ce harcèlement envers le Gouvernement qui, comme tous les pays en proie à cette crise sanitaire, ont résolu de restreindre les mouvements à l’intérieur de leurs frontières ?  

  

Nicole Ricci Minyem  

 

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Ces dernières à l’instar de Human Rights Watch sollicite auprès des pouvoirs publics un allègement de mesures afin qu’elles puissent continuer à mener leurs œuvres humanitaires dans les zones concernées

 

Il s’agit singulièrement des régions du Nord et Sud Ouest, mais aussi de l’Extrême-Nord dont l’accès, depuis les mesures restrictives prises par le gouvernement dont la fermeture des frontières, afin de limiter la propagation du Corona Virus est limité. 

Et, pour l’italienne Ilaria Allegrozzi - la chercheuse senior auprès de la division Afrique de Human Rights Watch citée dans un rapport publié par l’organisation sur son site internet le 10 avril 2020 : « La pandémie de COVID-19 survient en temps de crise au Cameroun, en particulier dans les régions anglophones du pays et dans la province de l’Extrême-Nord. Davantage devrait être fait pour s’assurer que les populations locales qui sont impactées par les conflits armés souffrent moins car elles ne peuvent plus recevoir des dons et des vivres. Elles sont les plus exposées aux risques de contamination et ceux qui fuient les affrontements ne sont plus protégés de l’infection encore moins  recevoir des soins s’ils tombent malades».

« Les vols humanitaires sont interrompus depuis plus de trois semaines. Les agences de l’ONU et les organisations non gouvernementales ne cessent de demander au gouvernement de les ré-autoriser. Ces vols sont essentiels pour pouvoir atteindre les personnes les plus vulnérables qui vivent dans des zones reculées. Alors que le virus se répand rapidement, c’est exactement le moment où le gouvernement du Cameroun devrait nous faciliter la tâche », affirme un  responsable d’ONG, cité dans ce rapport.

Les  différentes organisations non gouvernementales sollicitent du Gouvernement, que ce dernier aménagent des espaces afin que comme par le passé, elles puissent poursuivre avec la distribution des vivres aux déplacés internes des zones conflictogènes du Cameroun.

Pour les responsables de Human Rights Watch, « Une réponse humanitaire plus générale est essentielle pour sauver des vies dans la région de l’Extrême-Nord, qui est un foyer de l’insurrection du groupe boko haram ainsi que dans les deux régions anglophones, où des groupes séparatistes armés combattent pour l’indépendance ».

Le nombre de cas testés positifs au Cameroun au soir du 12 avril 2020 est de 848 cas, pour 14 décès. Selon le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF), seulement 34% d’installations de santé sont en mesures de fonctionner dans les zones anglophones d’autant plus que la plupart des hôpitaux ont été incendiés depuis 2016.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Théâtre depuis plusieurs années des inondations pendant la période des grandes pluies, le fleuve Logone dans le Mayo-Danay disposera désormais d’un système d’alerte précoce. L’initiative est menée par les experts du Projet d’urgence de lutte contre les inondations (Pulci).  

 

Le 08 avril 2020, le document consacrant officiellement la mise sur pied du système d’alerte précoce des inondations a été présenté par les experts. C’était lors d’un atelier organisé à la salle de réunion de la Commune de Yagoua, dans le Mayo-Danay. Ce système va permettre d’alerter les communautés, ainsi que les acteurs en charge de la gestion des catastrophes, des situations de danger, apprend-on de sources bien informées. 

Fonctionnement du système 

A en croire le Dr. Issa, « le fonctionnement d’alerte précoce se base sur les informations issues du réseau hydrométéorologique déjà opérationnel. Ce réseau est installé entre décembre 2017 et février 2018 et est fonctionnel sur l’ensemble du bassin du Logone à Pouss », confie cet expert, spécialiste en ressources en eau du Projet d’urgence de lutte contre les inondations. Il ajoute que le système dont il est question est constitué de deux dispositifs de suivi de la situation d’urgence. 

S’agissant du premier dispositif, il est constitué d’échelles en couleurs qui correspondent aux différents niveaux de risques. Il est implanté le long du fleuve Logone. Ce dispositif est suivi par les communautés. 

Le second dispositif est institutionnel. Ainsi, il se sert des informations issues des données mesurées sur l’ensemble du bassin versant. Pour le préfet du département du Mayo-Danay, Oumarou Maliki, il faut se féliciter de ce système. « Le système d’alerte précoce est un outil indispensable qui pourra prévenir les inondations et ou limiter les dégâts liés à ces catastrophes », se réjouit l’autorité administrative. 

 

Innocent D H

 

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Les Brasseries du Cameroun ont remis des dons composés de denrées alimentaires et de produits de première nécessité.

 

La Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (Sabc) s’est mobilisée pour apporter son soutien aux couches vulnérables de la région du Sud-Ouest. Elle s’est rendue tour à tour, à l’hôpital régional et à la prison centrale de la ville de Buea. Elle était aussi au centre des handicapés et orphelinat HOPTEC et au centre des aveugles Bulu Blind Center. L’objectif de cette caravane humanitaire était de témoigner son soutien aux couches sociales défavorisées présentes dans les différents lieux suscités. Surtout à ce moment, le quotidien devient difficile à cause de la pandémie du Coronavirus. 

Les équipes de la Sabc choisie pour cette tâche sont allées vers les populations défavorisées du Sud-Ouest avec des dons. Ces dons étaient composés des produits alimentaires et de première nécessité. Dans les centres visités, des sacs de riz, des litres d’eau de Javel et des cartons de savons de ménage y ont été déposés. La Sabc a pensé qu’avec ces produits, il leur sera facile de prendre soin des orphelinats et des personnes handicapées qui vivent là-bas.

La Sabc n’a pas que faire de donner ces dons, elle a aussi profité de ces instants de partage pour appeler les pensionnaires des centres au respect des mesures barrières nécessaires pour lutter contre la propagation du virus du Covid-19. 

Il convient de noter que ce geste de la Sabc n’est pas le premier depuis la survenue de la pandémie du Coronavirus au Cameroun. En date du 26 mars 2020 et du 1er avril 2020, les Brasseries du Cameroun se sont rendues à l’hôpital Laquintinie de Douala et à l’hôpital central de Yaoundé. Il faut préciser que ces deux formations sanitaires publiques s’occupent de la prise en charge des patients du Coronavirus. 

Dans les deux hôpitaux des grandes métropoles du Cameroun, les Brasseries avaient laissé un important don de matériel pour le renforcement des conditions d’hygiène. Ce don était composé de masques chirurgicaux, de gels hydro-alcooliques, d’eau de javel et de packs d’eau minérale afin de mieux prémunir le personnel hospitalier et assurer une prise en charge efficiente des patients.

 

Liliane N.


 
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Sunday, 05 June 2022 11:01