25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Morgan Palmer

Le leader du tout nouveau parti politique, le MP3, propose la composition d’un nouveau gouvernement pour sortir de la crise politique que traverse le Cameroun ces derniers temps.

 

Une solution qui se décline en trois préalables. D'abord, la composition d’un gouvernement de transition avec un effectif réduit et des personnalités même les plus controversées de l’heure.  Un gouvernement avec en tout 43 ministres et assimilés au lieu des quatre vingtaines actuelles. Avec des personnalités et des affectations aux postes plutôt insolites. Tenez, le parti de Morgan Palmer propose dans son gouvernement de transition que le Professeur Maurice Kamto tienne les rennes du Premier Ministère. Pendant ce temps Sissiku Ayuk Tabé sera introduit aux fonctions de Ministre de l’intérieur. Cabral Libih, Serge Espoir Matomba, Joshua Osih, Edith Kah Walla et d’autres acteurs politiques de premiers rangs ont leur place dans ce gouvernement.  On y retrouve aussi des artistes et des footballeurs, précisément Manu Dibango au Ministère des Relations Extérieurs et Samuel Eto’o Fils en charge du Tourisme du Cameroun. Morgan Palmer a également pensé aux membres de la société civile, de tous les bords intellectuels. Il reconnaît aussi certains membres du gouvernement actuel, fruit du casting du Président Paul Biya. On peut y lire les noms de Manaouda Malachie, Celestine Ketcha Courtes, Paul Atanga Nji et bien d’autres. Un gouvernement fictif certes, mais qui serait salutaire pour la quiétude nationale.

Le deuxième aspect des améliorations à apporter sont de l’ordre du pardon général à tous les acteurs de la crise actuelle. Le Président du parti MP3 demanda que soit décidée une amnistie générale. Il s’agira d’une mesure exceptionnelle en direction de tous les camerounais incarcérés du fait des différents conflits politiques y compris ceux du Nord-ouest et du Sud-Ouest. Notamment, pour les prisonniers condamnés à mort, pour les prévaricateurs de deniers publics (sous certaines conditions) et pour les détenus de droits communs.

Que peut faire le patriarche Paul BIYA pour ramener la stabilité ? Qu'aurait fait le MP3 à sa place?

Selon le MP3, « La vérité apparait chaque jour implacable. Le vieux est en mal de vigueur. Au-delà des images, la solitude du pouvoir n'a jamais aussi bien été illustrée que ces derniers temps. Plusieurs fois, la ''Mam's'' a fait des pieds et des mains pour rattraper les couacs rythmant une fin de règne qui commence à être chaotique... » C’est pourquoi, ce parti de proposition trace la voie de la sortie de crise.

Paul Biya devrait  déclarer une autonomie de gestion pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce qui revient à mettre en pratique les résolutions du Grand Dialogue National à l’endroit de ces régions. Ceci, « dans un esprit de péréquation, cette région devra en revanche reverser 35% des rentes pétrolières et minières à l'état central. » Après quoi, on devrait retrouver une véritable accalmie.

 

Stéphane NZESSEU

 

PROPOSITION DE GOUVERNEMENT DE TRANSITION RESSERRE

 

- SGPR : Viviane  Ondoua Biwolé

- SGPR Adjoint : Samuel Mvondo Ayolo

- DCCPR : Osvald BABOKE

- DCCPR adjoint : Simon Pierre Omgba Mbida

 

- PM : Maurice Kamto

- SGPM : Eric Chinje

- SGPM Adjoint : Atangana Jean Joseph

- Ministre de la Jeunesse : Cabral Libih

- Ministre des Sports : Patrick Mboma

- Ministre de la Planification : Christian Penda Ekoka

- Ministre de l'Industrie : Zacharie For Njidam

- Ministre de la Santé : Malachie MANAOUDA

- Ministre des Finances : Matthieu Mandeng

- Ministre des Mines et Hydrocarbures : Perrial Nyodog

- Ministre de l'Eau et de l'Energie : Celestine Ketcha Courtes

- Ministre de la Culture : KAH WALLA

- Ministre de la Justice : Me Alice Nkom

- Ministre de la Diaspora : Modestine Carole Tchatchouang

- Ministre de l'Economie : Modeste Mopa

- Ministre des Affaires Etrangères : Manu Dibango

- Ministre de l'Education : Messanga Nyamdig

- Ministre de l'Enseignement Supérieur : Pr Dieudonné Oyono

- Ministre de la Communication : Martial Bissog

- Ministre Porte-Parole PRC : Lydienne Eyoum

- Ministre de la Défense : Réné Sadi

- Secrétaire d'Etat à la Défense : Gallax Etoga

- Ministre de l'Intérieur : Ayuk Tabé

- SG Conseil national de sécurité : Paul Atanga Nji

- Ministre des Transports : Ngallé Bibehe

- Ministre du Tourisme : Samuel Eto'o Fils

- Ministre du Travail : Calixte Beyala

- Ministre des Eaux et Forêts : Hon Rose Abunaw

- Ministre des Domaines : Benoît Ndong Soumhet

- Ministre de la Fonction Publique : Gwendoline Abunaw

- Ministre de Développement Urbain: Severin Kezeu

- Ministre des PTT : Paul Dikobe Metusala

- Ministre de la Famille : Nathalie Ayop

- Ministre de la Recherche Scientifique : Uphie Chinje Melo

- Ministre de l'Agriculture : Josuah Osih

- Ministre des Travaux Publics : Ghislaine Ketcha

- Ministre de la Décentralisation : Pr Mouelle Kombi

- Ministre de l’Environnement : Samuel Wo'o NKo'o

- Ministre de l'Emploi et de la Formation : S. Espoir Matomba

 

Published in Tribune Libre

Le Mouvement Progressiste 3 (MP3) est un mouvement politique mis en place par le journaliste Morgan Palmer. Une initiative qui intervient un mois après avoir tenté de destituer George Gilbert Boangla du parti Républicain.

 

Sur la vision de ce nouveau mouvement politique Morgane Palmer,  le créateur déclare : « Ce nouveau mouvement souhaite RASSEMBLER (au-delà des accointances partisanes), RECONCILIER (les camerounais) pour RECONSTRUIRE (le Cameroun). Nous comptons sur toutes les personnes  volontaires désireuses d’intégrer cette dynamique du progrès qui commence ce matin sans haine, ni rancœur. Mais plutôt avec le respect que nous devons aux autres mouvements politiques qui nous ont précédés sur la scène et dont nous sollicitons la bénédiction, dans la mesure de leurs possibilités. Que Dieu Bénisse le Cameroun ».

Rappelons que le créateur du MP3 annonçait le 18 novembre  sur les ondes de Sky One Radio et Magic FM de Yaoundé : « Mes chers amis, nous avons été à l’écoute de vos idées et de votre volonté de voir notre scène politique camerounaise s’enrichir d’une nouvelle force politique plus rassembleuse. Nous avons donc l’honneur de vous présenter le MP3-Mouvement Progressiste 3 ».

Après l’annonce faite de Morgan Palmer, George Gilbert Baongla ne vas pas hésiter un seul instant de réagir. Il avait écrit, « Les Militants du parti informent l’opinion publique nationale et internationale qu’ils se désolidarisent formellement de la déclaration erronée contenue dans un document en circulation prétendument signé par son vice-président Morgan Palmer mis en mission en France par le président fondateur Georges Gilbert Baongla ».

A en croire certaines indiscrétions, Morgan Palmer, journaliste et chroniqueur avait tenté de destituer son patron le 29 octobre 2019. Il a été nommé le vendredi 07 juin au poste de vice-président par Georges Gilbert Baongla.  Malgré tout, Palmer pensait que son ancien patron faisait « l’objet d’une longue détention préventive et d’un feuilleton judiciaire à l’issue incertaine » ce qui pouvait selon lui avoir des risques vu « le calendrier électoral et ses contingences », ce qui l'aurait donc poussé à créer le MP3. 

 

Innocent D H

 

Published in Parti politiques

Le vice président du parti de George Gilbert Baongla vient de démissionner du parti dont il a pris les rennes il y a 06 mois. C’est le point de chute d’une série de tensions liées aux dissensions et différences de vision entre le fondateur dudit parti et la génération portée par Morgan Palmer.

 

C’est par un communiqué rendu public ce vendredi 01er novembre que Morgan Palmer fait savoir qu’il quitte les rangs du Parti Républicain. Une aventure politique démarrée au cours du mois de Mai 2019. Au début, personne ne vendait chère la peau de ce journaliste féru des questions politiques. Il n’est pas courant de voir un analyste de la scène politique réussir comme homme politique. Et Morgan palmer l’a appris à ses dépens. Il le dit si bien, « raillé au tout début par certains, méprisé par d’autres. Pas grand monde n’y croyait. Même pas certains membres historiques de la famille nucléaire du Parti Républicain ayant contribué à sa légalisation. »

Seulement, force est de constater que le journaliste a su mettre en œuvre ses observations pour positionner le Parti Républicain sur l’échiquier politique camerounais. « Avec humilité, une grande force de caractère, un contexte d’adversité féroce et mes seuls moyens quelques militants et moi, nous avons bataillé dur pour donner au Parti Républicain un visage mémorisable, une identité remarquable. Agrégeant progressivement une foule silencieuse de militants et sympathisants. »

La pomme de discorde, la décision du vice président de prendre le risque d’engager le parti dans les joutes politiques à venir, question de sortir le Parti Républicain de sa simple existence rhétorique pour lui donner de devenir une véritable force de proposition et de transformation du paysage camerounais par la mise en œuvre de son projet politique à travers des députés et conseillers municipaux voir régionaux. Un choix stratégique que n’a pas accepté le fondateur dudit parti Georges Gilbert Baongla. La gloire qui s’annonçait a réveillé les véritables intentions des fondateurs, reconnaît Morgan Palmer. « Une fois arrivé le début des grâces, l’intérêt grandissant du public a commencé à côtoyer l’intérêt vorace des revendicateurs de paternité étrangement invisible auparavant. La victoire a beaucoup de père. La défaite est orpheline. Ce chant de revendications se faisant persistant à nos oreilles, je me suis donc offert un petit retour dans le passé proche, pour bien me souvenir d’ou je venais afin de savoir ou j’allais. Je me suis rappelé être entré en politique par hasard. En venant secourir un frère fébrile que la justice populaire et institutionnelle tenait isolé à tort ou à raison l’avenir nous dira. »

Fort de ces dissensions, le vice président choisit de claquer la porte du parti. Un acte qui donne de comprendre qu’effectivement, il existe de nombreux partis politiques qui sont créés juste pour le plaisir de ses fondateurs. Sans véritable assise politique et n’ayant même pas l’intention d’en avoir. Toutes choses qui interrogent sur la sincérité de certains acteurs politiques camerounais.

Stéphane NZESSEU

 

Published in Parti politiques

Le président du Parti Républicain était devant la justice dans le cadre de l’affaire de diffamation pour laquelle il est inculpé. Accusation portée contre lui par le Président du groupe l’Anecdote et patron de la télévision Vision4. Morgan Palmer, constatant l’attitude de la chaîne de télé au cours du procès d’hier se demande si « Vision4 est une hyper puissance » au-dessus de la loi.

 

Selon Morgan Palmer, « dans le traitement de l'affaire qui oppose le Président du Parti Républicain au Président de leur chaîne, ils font plus de la communication que du journalisme depuis le début. Ne donnant jamais la parole à la partie adverse pour équilibrer l'information, en revanche ils se sont permis à plusieurs reprises de venir filmer Georges Gilbert BAONGLA et ses proches dans l'enceinte du tribunal. C'était encore le cas hier. Qui autorisé ça? Pourquoi se sentent-ils ce droit? Est-ce l'expression sous-jacente d'une hyper puissance ? Sont-ils prêts à assumer jusqu'au bout la culture du Far West qu'ils sont en train d'ériger par ces jubilations qui méprisent les règles du droit à l'image ? Comme ce sont des jeunes frères pour la plupart, je vais mettre cet égarement au compte exclusif d'un mauvais encadrement... »

En effet, il est difficile de comprendre la façon de faire des acteurs de la télévision Vision4. Alors que le geste est interdit, les caméras de la télévision de Nsam choisissent autant que possible d’humilier leur adversaire dans le procès en cours devant les tribunaux. Des attitudes et d’autres qui ne servent pas la profession de journaliste.

Par ailleurs, Morgan Palmer rappelle que « quand la justice dans un pays commence à produire de l'injustice, on assiste alors à la montée de tous types d'extrémismes. Les tenants du pouvoir judiciaire camerounais doivent savoir qu'ils ne sont un pouvoir que parce que le peuple du Cameroun leur a accordé une délégation. Si chacun de nous se sentant lésé, commence à réparer ses torts à sa manière, alors en lieu et en place du pouvoir judiciaire, l'on aura le pouvoir de l'hémoglobine. Et personne n'est immunisé contre ça. Au Parti Républicain, nous militons pour que l'avenir soit réconciliateur et non vengeur, nous appelons donc les uns et les autres a cesser d'exacerber les haines et les antagonismes. »

Le procès a été renvoyé à vendredi, et un nouveau juge a été affecté à l’affaire sans qu’au préalable la partie adverse soit prévenue.

 

Stéphane NZESSEU 

 

Published in Parti politiques

Le Vice-président et porte - parole du PR (Parti Républicain) tient à clarifier la position du parti au sujet de cette question qui revient tous les jours.

 

Depuis l’arrestation de l’homme politique George Gilbert Baongla, l’opinion publique est inoculée d’interrogations du type : est-ce que cet homme était réellement le fils du président de la République ? Si oui pourquoi son géniteur ne dit mot depuis son incarcération ? Son papa voudrait-il le punir de quelque chose ? Jean Pierre Amougou Blinga serait–il plus fort que le fils de Paul Biya au Cameroun ? Et bien d’autres questions qui entretiennent les conversations dans les chaumières.

 

Or, la principale figure politique du parti de George Gilbert Baongla depuis son incarcération est le Vice-président Morgan Palmer. A lui aussi tous les jours, sur les plateaux de radio et de télés, même les camerounais qui l’interpellent dans la rue, après avoir salué l’intelligence de son discours politique posent comme première question : « Dites, Baongla est-il vraiment le fils de Paul Biya ? » Et il faut bien répondre. Ce d’autant plus que cette question cache très souvent un sentiment complexe dans l’esprit de ceux qui ont le courage de la poser ouvertement. En effet, la plupart de ceux qui veulent savoir si le Président National du parti Républicain est le fils du Président National du RDPC, en fait veulent juste trouver le prétexte de refouler ou alors de se laisser enrôler dans les rangs de ce parti dont les idéaux font rêver plus d’un.

 

Morgan Palmer à chaque fois donne la même réponse : « le Parti Républicain n’est pas un parti de personnes. Nous ne nous intéressons pas dans le cadre du parti à la filiation des uns et des autres. Ça ne nous intéresse pas de savoir qui sont les parents de l’un de nos militants ou de nos dirigeants ». C’est clair. En effet, l’adhésion à un parti n’est pas conditionnée par sa filiation, son appartenance religieuse, ethnique ou tribale. Et Morgan Palmer le rappelle à suffisance « le parti Républicain, c’est une philosophie, c’est une nouvelle façon de voir le Cameroun. Nous proposons une autre dynamique pour le développement de notre pays ».

 

Mais bon, on peut comprendre ces préoccupations dans un environnement où nombre de vision politique ne se manifestent que dans l’aire culturelle du porteur de projet. Mais il faut que ça change. Et peut-être que le Parti Républicain réussira cet autre challenge.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre

Depuis son incarcération, le parti de George Gilbert Baongla connaît de profondes métamorphoses. Le nouveau projet de société semble très alléchant.

 

Avait – on besoin d’en arrivé là pour voir le parti bouger ? Aurait – il nécessairement fallu jeter dans les geôles le créateur du Parti Républicain pour qu’enfin ce parti mette en branle les logiques contenues dans son patronyme ? de toute évidence, depuis l’arrestation du Président du Parti Républicain et la prise des rennes du parti par un jeune homme politique, on constate bien que le Parti Républicain prend des ailes.

 

Toutefois, ce qui semble vrai pour le Parti Républicain ne l’est pas pour autant pour le MRC dont l’emprisonnement de la classe dirigeante du parti a complètement plombé son émergence. Contrairement au Vice Président du Parti Républicain Morgan Palmer, la jeune Tiriane NOAH n’a encore trouvé aucun ressort pour faire rebondir le parti de Maurice Kamto.

 

Le tout nouveau patron du Parti Républicain a confié à Agence Cameroun Presse, les principaux chantiers sur lesquels il compte s’attaquer dans les jours à venir. Des questions sommes toutes innovantes. Il s’agit prioritairement :

-          De la création d’une taxe de solidarité pour financer le projet d’une armée moderne et efficace ;

 

-          De la mise sur pied de stratégies et procédures simplifiées pour permettre aux jeunes actifs d’accéder à la propriété domaniale ;

 

-          De l’instauration d’un véritable système d’assurance maladie pour la prise en charge sanitaire des camerounais même les plus démunis, couplée à la mise sur pied d’un revenu minimum de solidarité ;

 

-          De la régionalisation des centrales électriques, ceci pour résorber au niveau régional les questions énergétiques préalables à la mise d’un système réel de développement au sein des régions ;

 

-          De la création d’un nouveau service d’intelligence spécialisé dans l’assainissement de l’environnement économique du Cameroun, et du renseignement technologique. La logique ici est de réviser les instruments de sûreté de bonne gouvernance actuels. Des instruments trop nombreux, qui se marchent les uns sur les autres et annihilent toute perspective de clarté dans le circuit économique ;

 

Des questions qui sont bien loin, plus modernes et bien plus concrètes que les propositions de nombres de formations politiques qui exercent sur l’échiquier politique camerounais depuis des décennies. C’est dire la vision plutôt futuriste qui anime les nouveaux acteurs de ce parti politique. Il va de soi que pour implémenter ce nouveau logiciel stratégique il faut de nouvelles ressources humaines. Pour ce faire, Morgan Palmer a poussé l’innovation jusqu’à l’invention du tout premier casting public d’hommes et femmes politiques dans l’histoire du Cameroun. Mais ça, noue en reparlerons.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Politique

Le fils de Paul Biya, George Gilbert Baongla nomme depuis sa prison, Morgan Palmer comme Vice Président du Parti Républicain.

 

Le journaliste politique, Morgan palmer a décidé de tronquer son costume de chroniqueur et d’analyste des faits politiques pour en devenir un acteur de premier rang. Et depuis le 09 Juin dernier, il est devenu le Vice-président du Parti Républicain et porte parole dudit parti politique. Un poste qui était vacant jusqu’alors. D’ailleurs, la seule figure connue jusqu’ici de ce parti était son fondateur, Georges Gilbert BAONGLA. Un parti qu’il transportait avec lui et qui apparaissait sur la scène publique au gré des sorties médiatiques de son créateur. Comme la plupart des partis politiques de notre pays, pas de siège, encore moins d’assise politique.

 

Morgan Palmer, le Jackpot politique ?  

Pour le parti républicain cela semble bien être le cas. Et l’homme en est bien conscient. Dans le communiqué où il annonce lui-même s nomination à la Vice-présidence de ce parti, l’ancien journaliste de MAGIC FM (une station de radio émettant depuis Yaoundé) a reconnu la faiblesse du cheval politique qu’il enfourche. Il dit, « Je n’ai pas adhéré au Parti Républicain du Cameroun pour ce qu’il est, mais pour ce que nous souhaitons collectivement qu’il devienne. » Conscient de cet état de chose, Morgan Palmer sait pertinemment que c’est lui qui donnera du contenu à la cause du Parti Républicain. Une nouvelle orientation politique qui rejoindra la philosophie qui a toujours conduit l’expert en communication politique dans les multiples projets qui l’ont mené près de grands chefs d’Etat africains. « Je ne suis pas un novice en politique. Voilà des années que je la chronique, l’analyse, conseille ses acteurs, en faisant des prédictions très souvent juste. Je ne compte pas renoncer à mon objectivité. C’est même tout le sens de mon engagement. » Affirme – t – il.

 

Les premières actions posées par le tout nouveau porte-parole du Parti Républicain sont des plaidoyers pour dédouaner le Président du Parti Georges Gilbert BAONGLA incarcéré à la prison centrale de Kondengui. Rien ne filtre jusqu’ici sur les nominations des autres membres du directoire, ou d’une Assemblée Générale élective. Difficile de savoir si le Parti Républicain sera de la course pour les législatives et municipales à venir. Néanmoins, nous avons aperçu le nom de Morgan Palmer dans une liste pour la candidature à la mairie de Yaoundé 5e de Paul Daizy Biya, un autre journaliste.

 

Stéphane Nzesseu

 

Published in Politique

Dans une tribune libre, le journaliste et analyste politique Morgan Palmer fustige l’hypocrisie qui règne au sein de la société camerounaise quant à la criminalisation des détourneurs de fonds publics. Selon lui, l’argent volé permet d’une manière ou d’une autre à réguler la société.

 

Son adresse intitulé « On arrête l'hypocrisie ou pas? » est un véritable rappelle mémoire pour ces concitoyens qui jettent à la vindicte populaire les agents de l’Etat accusés de détournements, pourtant ils sont dans une certaine mesure les principaux bénéficiaires sinon des commanditaires sournois de ce phénomène d’agression des caisses publiques. Le problème, le système défaillant de sécurité sociale dans notre pays.

« J'ai un double sentiment quand je vois les arrestations de détourneurs d'argent public au Cameroun.

1- D'abord la joie de voir notre appareil judiciaire faire enfin son travail. 
2- Ensuite la tristesse de ne pas voir émerger dans l'espace public, un vrai débat de fond sur le type de société que nous souhaitons.

Peut-on combattre efficacement les détournements, si notre société n'est pas dotée d'un système de sécurité sociale et si c'est au citoyen qu'il revient d'incarner cette dernière? »

 

Et quand il parle de sécurité sociale, il précise bien l’étendue de ce qu’il y inclut : « Sécurité sociale à mon sens = assurance maladie pour tous, éducation primaire et secondaire gratuite, rémunération minimum pour chaque citoyen majeur Etc... »

 

À quel usage sert l'argent détourné par certains pontes de nos administrations ? 


« Ce trésor est souvent utilisé pour régler les ordonnances de familles élargies, les frais de scolarités, financer les problèmes sociaux divers, rémunérer les conquêtes féminines qui elles-mêmes s'en servent à leur tour pour nourrir des familles entières. 
Donc le Ministre qui vole subit en quelque sorte les pressions sociales que la structure étatique a refusé pour l'instant à solutionner. […] Je me souviens d'un grand DG camerounais. Tous les week-ends devant le portail de son manoir à Yaoundé, de longues files humaines de camerounais l'attendaient. Et dès son réveil, il distribuait des billets de 10 mille F CFA à chacun et payait les ordonnances à d'autres, recrutait leurs enfants Etc...

 

Bon s'il est vrai qu'il prenait cet argent dans une caisse sans en avoir le droit, peut-on condamner un tel loustic de suppléer l'Etat dans l'une de ses missions régaliennes non assumée qui est de permettre l'accès à l'éducation, aux soins à tous et de leur octroyer un minimum vital mensuel ? Si un tel dispositif était opérant chez nous, je suis à peu près certain que beaucoup de fléaux seraient endigués à la source. Quand personnellement, je vois le nombre de problèmes qu'on me pose au quotidien, alors même que je ne suis gestionnaire d'aucun budget, j'imagine que la vie de ces responsables publiques doit être un calvaire. »

 

Une réflexion pertinente. Les faits sont éloquents. Elles sont très nombreuses les populations qui bénéficient de ces prébendes. La réflexion est ouverte.

 

Published in Tribune Libre






Sunday, 05 June 2022 11:01