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Le Chairman Ni John Fru Ndi a présidé le weekend dernier, la 3e réunion du Comité exécutif national de son parti politique.

 

La question de l’avenir du Social democratic front (Sdf) taraude les esprits aussi bien en interne qu’en externe. D’après les résolutions prises lors de la 3e réunion du Comité exécutif national (Nec) du parti, il a été question de s’appesantir sur les stratégies à mettre en place pour sa restructuration. D’autant plus que le défi est de parvenir à reconquérir la base du parti. De ce fait, une observation minutieuse a été portée sur les circonscriptions électorales de Douala 1, Douala 2, Douala 4, Douala 6 et Bafoussam 1. Ces circonscriptions ont été choisies parce qu’on y a enregistré des cas de renouvellement des organes de base, d’indiscipline, d’irrégularités et de discorde. Comme résolutions à mettre en pratique pour Bafoussam 1, le Chairman et ses collaborateurs ont conclu qu’il faille créer la commission de réconciliation des deux bureaux exécutifs dirigée par l’Honorable Chief Paul Nji Tumansang. La mission de ladite commission sera de faire fusionner les deux bureaux et renforcer la cohésion.

 

Il convient de rappeler que depuis l’élection présidentielle du 07 octobre 2018, le Sdf a connu une dégringolade politique. Pour la première fois de son histoire, ce parti de l’opposition s’est retrouvé quatrième dans le classement des formations politiques ayant pris part à ladite élection. Ambroise Louison Essomba l’enseignant de droit à l’Université de Douala interviewé par notre confrère Mutations, indiquait déjà que le parti de John Fru Ndi pour se relever, doit remobiliser ses troupes. Il indiquait que le Sdf doit ramener tous ses leaders qui ont déserté les rangs du parti. « Le Chairman doit remobiliser les troupes. S’il veut se repositionner comme leader au terme des élections municipales, législatives et avoir un discours nouveau qui puisse convaincre les populations », ajoutait-il.

 

Par ailleurs la 3e réunion du Nec a porté également sur la situation socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le Sdf a une énième fois souligné que ses leaders sont disposés à accompagner les pouvoirs publics dans la marche du dialogue.

 

Liliane N.

 

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Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a reçu dans son département ministériel, deux délégations de la communauté Sawa.

 

La première délégation à qui le chef du gouvernement a accordé une audience le 11 juin 2019, était celle conduite par Jean Yves Douala Manga Bell du canton Bell. Le message principal et essentiel transmis à Joseph Dion Ngute, est la disponibilité de la communauté Sawa à accompagner le gouvernement dans la promotion du vivre-ensemble. Jean Yves Douala Manga Bell a d’ailleurs fait remarquer au Premier Ministre que Douala est une ville qui accueille et abrite « tous les camerounais ». L’occasion a été idoine aussi pour féliciter celui qui préside aux destinées du Premier Ministère depuis le remaniement ministériel du 4 janvier 2019.

 

La deuxième délégation reçue à l’immeuble étoile était celle conduite par François Nkotti, artiste-musicien par ailleurs promoteur du de la Foire musicale, artistique, industrielle et commerciale (Fomaric). Ce dernier a sollicité le parrainage du chef du gouvernement pour la prochaine édition de la Foire. L’occasion s’est révélée également idoine pour lui, pour remercier le Président de la République qui a reconnu son festival comme festival d’utilité publique.

 

A titre de rappel, Fomaric a vu le jour en 1993. Il a été reconnu d’utilité publique par décret présidentiel N°2018/800 le 19 décembre 2018. Cette position lui a conféré une légitimité officielle et quelques avantages de la part de l’Etat, comme des subventions par exemple. Cette reconnaissance de la Nation est un palier supplémentaire dans l’existence de cet organisme dont l’évènement fait formellement partie du patrimoine et du calendrier de la ville sur les berges du Wouri depuis la signature, le 13 février 2017, d’une convention de partenariat avec la Communauté urbaine de Douala.

 

Réagissant par rapport à cette promotion de son festival, François Nkotti avait déclaré « ça a été une très grande surprise pour moi. Le festival FOMARIC est créé depuis 1993. J’ai toujours essayé de me battre depuis lors pour qu’il se tienne à Douala. A un stade, la Communauté urbaine l’a reconnu comme évènement de la ville. Alors, lorsque le chef de l’Etat décide qu’il est un événement d’utilité publique, c’est une grande bénédiction pour moi, pour tous ces jeunes qui travaillent tous les jours pour faire de FOMARIC l’évènement phare de la ville de Douala. Il est vrai que nous l’avons fait pendant plusieurs années sans soutien, mais je dis merci à l’Éternel qui a inspiré le chef de l’Etat. Merci au président Paul Biya ».

 

Liliane N.

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Le Cameroun a hérité du groupe B avec la Zambie, l’Afrique du Sud et le Nigeria au tournoi de football féminin de la 12e édition des jeux africains qui aura lieu du 19 au 31 août 2019 au Maroc.

 

Les Lionnes Indomptables de football seront à l’épreuve du  Nigeria  à la phase de poule  du tournoi de football féminin  de la 12e édition des Jeux Africains, qui se déroulera du 19 au 31 août 2019 au Maroc. Les filles d’Alain Djeumfa ont hérité du groupe B en compagnie des Nigérianes, championnes d’Afrique en titre,  des Zambiennes et des Sud-Africaines, vice–championnes,  à l’issue du tirage au sort qui a été effectué ce mardi 11 juin 2019 au Caire en Egypte. Un groupe très révélé, constitué des  sélections nationales, qui non seulement se sont affrontées lors de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) féminine qu’a organisé le Ghana au mois de novembre 2018, mais qui font partie des 5 meilleures équipes du continent. Cette compétition, est l’occasion pour le  Cameroun qui a décroché la médaille de bronze de se rattraper sur la scène continentale.

 

Le groupe A est quant à lui composé du Maroc, de l’Algérie, du Mali quatrième sélection africaine et de la Guinée Equatoriale. A l’exception du Maroc, les trois autres membres de ce groupe étaient tous présents au Ghana lors de la dernière CAN féminine. A quelque différence près, on s’achemine vers un remake de la CAN 2018 lors de ce tournoi final des Jeux Africains qui se dérouleront à Rabat au Maroc.

 

En dehors des Lionnes indomptables du football, le Cameroun sera également  présent entre autres, au tournoi de handball féminin et masculin, de volleyball féminin, du basketball féminin. Vingt-deux disciplines au total  figurent au programme de ce grand événement sportif en Afrique qui a lieu tous les quatre ans. Il s’agit entre autres, de l’athlétisme, aviron, basket-ball, beach volley, boxe, canoë, cyclisme, escrime, football, gymnastique, haltérophilie, handball, judo, karaté, luttes, natation, volley-ball, taekwondo, tennis, tennis de table, triathlon, tir. L’essentiel de ces  épreuves se dérouleront dans les  villes de Casablanca et de Rabat tandis que Khemisset accueillera certaines disciplines nautiques. Le Maroc a remplacé la Guinée équatoriale en tant que pays-hôte de cet événement. Le Ghana abritera  les 13e jeux africains en 2023 qualificatifs  pour les Jeux olympiques 2024.

 

Marie MGUE

 

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L’Honorable de l’Union des populations du Cameroun pense que les camerounais, s’attendent à ce que des solutions fortes concernant la résolution de la crise dans les régions anglophones soient débattues au cours de cette session parlementaire de juin 2019.

 

Comme au Sénat, l’Assemblée nationale a ouvert la session parlementaire comptant pour le mois de juin, avant-hier. Alors que Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale (Pan) dans son discours de circonstance, fustigeait l’ingérence étrangère dans les affaires internes du Cameroun, au sortie de cette cérémonie d’ouverture de session, des Députés présents à l’évènement ont indiqué ce que pourrait être les attentes des populations.

 

Pour Robert Bapooh Lipot de l’Union des populations du Cameroun (Upc), le peuple s’attend à ce que les débats portent sur entre autres, les solutions à adopter pour mettre fin à la crise qui paralyse depuis trois années déjà les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Tout faire pour maintenir notre pays dans son unité. Parce que le Cameroun doit toujours être un et indivisible, nous avons reçu cela en héritage. Les défis sont immenses, le peuple attend de cette session des propositions fortes portant essentiellement sur la gestion de la situation sécuritaire qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Au-delà de ces régions, le peuple voudrait aujourd’hui qu’on sorte de cette spirale de confrontation et qu’on aille véritablement vers la plus grande attente de nos populations, le développement », affirme le Député de l’Upc.

 

Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, Député de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) allant dans le même sens affirme que pour répondre aux attentes des populations, la session doit accorder un temps à la crise dans les régions anglophones. L’Honorable note que les institutions de la République à l’instar de l’Assemblée nationale ont souvent manqué de s’exprimer sur cette question. «Les populations attendent des actes concrets, on est plus au stade du dialogue. À l’UDC nous souhaitons qu’il y ait des états généraux de la décentralisation. La crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est un problème national. Au niveau des institutions, l’Assemblée a manqué de se saisir de cette crise dès le début, on a décrié», déclare celle qui représente le parti politique fondé par Adamou Ndam Njoya au parlement.

 

Même son de cloche pour Joseph Hyacinthe Owona Kono, Député du Rassemblement démocratique du peuple camerounais qui pense que la crise susmentionnée doit être à l’ordre du jour. « Il est extrêmement important que la question de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest soit abordée. Notamment au moment où le gouvernement s’est engagé dans un processus de dialogue », affirme-t-il.

 

Liliane N.

Published in Politique

Trois militaires et sept civils ont été tués, et un autre militaire enlevé,  lors d’une nouvelle incursion du groupe terroriste Boko Haram  dans la région de l’Extrême-nord, dans la matinée de lundi dernier.

 

Alors que la population rêvait déjà d’une vie paisible,  le groupe terroriste Boko Haram a resurgi   dans la région de l’Extrême-Nord, après quelques mois d’accalmie. Dans la matinée de lundi 10 juin dernier, un poste de la Force mixte multinationale (FMM) de lutte contre la secte islamiste dans l’île de Darak dans  le département du Logone-et-Chari, sur le lac Tchad, a été attaqué par ces terroristes qui voulaient  prendre son contrôle.

 

A en croire  le commandant de la Force Mixte,  ces combattants appartenant à l’ISWAP, faction du groupe terroriste Boko Haram, sont venus à bord de pirogues et à moto. Ils ont attaqué la base militaire et le poste de gendarmerie de cette localité. « Vers 3h45 min,  ce lundi 10 juin, plusieurs membres de Boko Haram ont attaqué le poste de la Force Mixte Multinationale et la brigade de l’île de Darak. Trois militaires et sept civils ont été  tués et un militaire enlevé », a souligné à Anadolu, le Général de brigade Bouba Dobekréo, commandant du secteur 1 de la FMM, une coalition régionale engagée contre cette secte islamiste. On apprend de la même source, que  Plusieurs boutiques et maisons ont été cambriolées par ces assaillants. « Les combattants de Boko Haram sont encerclés par nos forces dans leur cachette sur les îles. Nous tenons leur unique chemin de repli », a-t-il ajouté.

 

Cette énième attaque survient deux mois après celle de la nuit du  06 avril dernier. Près de 4 militaires camerounais avaient  également été tués au cours de violents affrontements contre ces djihadistes dans la même région. L'attaque avait toujours visé un poste de la FMM  dans la localité de Sagmé, frontalière au Nigéria. Toujours en avril 2019, au moins 7 civils, dont des vieillards, morts calcinés, de nombreux blessés ont été enregistrés au cours d’une énième attaque de cette secte terroriste basée au Nigeria, qui sévit depuis 2009  dans les pays  frontaliers.  Ils avaient également emporté plus de 200 sacs de mil et  300 sacs de haricots.

 

Malgré toutes les mesures mises sur pied par le gouvernement pour lutter contre ces djihadistes, les attaques se multiplient dans cette région ces derniers mois. Le Cameroun est officiellement en guerre contre cette secte  depuis mai 2014.  Le conflit a connu son paroxysme entre  2014 et 2015, avant de baisser légèrement en intensité. Mais depuis quelques mois déjà,  des enlèvements, des assassinats et des pillages sont recrudescents.  Actif dans les pays frontaliers du lac Tchad, Boko Haram, a causé au moins 27.000 morts et a provoqué le déplacement de 1,8 million de personnes depuis son apparition en 2009.

 

Marie MGUE

 

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La visite d’inspection que vient d’effectuer le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, sur instructions du président de la République, chef des armées, a également été l’occasion d’importantes annonces pour les troupes.

 

Ainsi, à en croire Cameroon Tribune, de nombreux changements sont à venir, tant en ce qui concerne les hommes déployés sur les théâtres d’opérations dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest que sur les méthodes de travail.

 

Jeudi dernier, en s’adressant aux éléments des forces de défense et de sécurité au poste de commandement du 21e Bataillon d’infanterie motorisée à Buea, Joseph Beti Assomo, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, qui avait à ses côtés le gouverneur Bernard Okalia Bilaï, le général de division, commandant la Région militaire interarmées N°2, Saly Mohamadou, le général de brigade Elias Toungue, commandant de la 2e Région de gendarmerie, a indiqué que le président de la République ne l’a pas simplement dépêché sur le terrain dans le cadre d’une simple visite d’inspection.

 

Encore moins d’adresser uniquement des encouragements à ces hommes et femmes qui, depuis le début de la crise dans ces deux régions se battent pour la préservation de l’intégrité territoriale du Cameroun. La rencontre de jeudi se voulait donc également un moment d’importantes annonces touchant tant aux carrières de ces éléments qu’aux avantages qu’ils sont en droit d’attendre de leur pays.

 

« Je voudrais vous annoncer ici la reprise imminente, en tout cas cette année même, des stages » pour ces personnels. Ceux-ci, de l’avis du Mindef, devraient continuer à en bénéficier, bien qu’étant déployés sur des théâtres d’opérations. « Je voudrais également vous assurer de la prise en compte, par la haute hiérarchie, de vos problèmes d’équipement, de mobilité », histoire de les doter de moyens plus adéquats pour mener à bien leur mission. Egalement en bonne place, la question du paiement des droits aussi bien de ceux qui ont été en opérations que de ceux qui rejoignent ces deux régions.

 

Sur la prise en charge des blessés, Joseph Beti Assomo a indiqué que le président de la République, chef des forces armées a donné des instructions pour un relèvement, dans les meilleurs délais, des plateaux techniques des structures sanitaires où ils sont admis. Le Mindef a précisé que les mesures annoncées ne pourraient continuer d’avoir un effet positif sur le terrain que si les hommes font preuve de discipline. Face aux épreuves sur le terrain, Joseph Beti Assomo a recommandé « une attitude et un comportement empreints d’esprit de camaraderie, d’entraide, de solidarité ».

 

S’ils doivent de tout temps avoir à l’esprit que leur mission première est la protection des hommes et des biens, et de l’Etat, les troupes déployées sur le terrain doivent savoir que « le succès de vos actions est en grande partie tributaire de vos relations avec les populations », tout en sachant jusqu’où ne pas aller trop loin. Pour le succès de leurs opérations, les forces de défense et de sécurité devraient avoir une tenue irréprochable, éviter l’insouciance, l’imprudence, des facteurs qui peuvent mettre en jeu l’intégrité physique des éléments et de leurs camarades.

 

Joseph Beti Assomo a recommandé d’accentuer les actions civilo-militaires en faveur des populations, comme cela a été observé ces derniers mois. Des recommandations que le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense avait déjà faites aux éléments de la 5e Rmia à Bamenda quelques heures auparavant. Une séance de travail à huis clos entre le Mindef et les autorités administratives et militaires en poste à Buea a précédé cette rencontre avec les hommes de troupe.

 

Otric N.

 

Published in Défense

Il s’est exprimé lors d'une réunion d'évaluation de trois jours visant à évaluer le niveau d'exécution de 78 projets d'infrastructure routière dans l'ensemble du pays.

 

Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a donné une nouvelle assurance que la route Bamenda-Babadjou sera construite en temps voulu. Il s'exprimait à Yaoundé, le lundi 10 juin 2019, alors qu'il ouvrait une réunion d'évaluation de trois jours pour évaluer le niveau d'exécution de quelque 78 projets d'infrastructure routière à travers le pays. Selon le ministre, les travaux avanceront à partir de l'extrémité Babadjou du tronçon dans la région Ouest, qui n'a pas de problème de sécurité.

 

Le ministre Nganou Djoumessi a déclaré qu'une étude d'impact social du projet, commandée par leur partenaire financier, la Banque mondiale, est en cours de réalisation par une société de conseil locale. "Après l'évaluation, si le résultat est positif, ce qui sera le cas, je pense, les travaux débuteront immédiatement à partir de l'extrémité de la ligne droite de la station amont (Bamenda)", a déclaré Nganou Djoumessi. Les résultats de l'étude devraient être prêts d'ici le 15 juin.

 

Le patron des travaux publics a déclaré que des mesures spéciales seront prises pour lutter contre la menace à la sécurité dans la région du Nord-Ouest alors que le gouvernement est déterminé dans son effort de développement et pour permettre à la population de bénéficier de bonnes routes. Le ministre des Travaux publics a demandé à la population de rester calme et d'avoir l'assurance que la route sera terminée.

 

Pendant ce temps, le délégué régional des Travaux publics du Nord-Ouest, Forsuh Wilfred Jing, a déclaré que la route périphérique dans la région du Nord-Ouest est praticable de toutes les directions, mais pour certains ponts qui ont été détruits par des séparatistes armés. Il a cité en particulier les ponts détruits à Bamali et à Ndop, mais n'a pas donné le nombre total de ponts qui ont été coupés. Le gouvernement prévoit reconstruire les ponts détruits à mesure que les études de faisabilité se poursuivent.

 

La région du Nord-Ouest dispose d'un réseau routier de 4 200 km, dont 350 km sont asphaltés. Jusqu'à mercredi, les parties prenantes, dont des fonctionnaires du ministère des Travaux publics, des ingénieurs de contrôle, des entreprises de construction routière et de génie civil, entre autres, examineront quelque 78 projets d'infrastructure routière en cours d'exécution.

 

Parmi les projets, 38 concernent la construction de routes principales, deux concernent des voies rapides, 23 l'exécution de travaux de voirie périphérique, 5 l'entretien de réseaux routiers communaux, 5 l'entretien de la route nationale n°1, 3 et 5 et 2 pour le changement des ponceaux. Parmi les projets routiers qui seront examinés figurent la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati, la route Maroua-Bogo et la route Yaoundé-Douala.

 

Otric N.

 

Published in Economie

En ouvrant les travaux de la 2e session ordinaire lundi à l’Hémicycle, le président Cavaye Yeguié Djibril a rappelé l’attachement des députés à une nation unie et stable.

 

Les députés sont clairs sur un fait. Ils n’admettront jamais la déstabilisation du Cameroun. Parce que le pays ne cédera jamais à ces logiques déstabilisatrices et instigatrices « portées par certains ». Un positionnement clamé par le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril dont les propos sont relayés par Cameroon Tribune.

 

Selon le journal, au cours de la séance plénière d’ouverture de la deuxième session ordinaire lundi à l’hémicycle de Ngoa-Ekelle, le président de l’Assemblée nationale a réitéré la position de cette chambre du Parlement sur les défis qui secouent le pays.

 

Selon lui, il est clair que « le Cameroun est l’objet d’une conspiration à l’effet de déstabiliser le pays ». Pour justifier cette ingérence, « les conspirateurs prétendent dénoncer le système politique camerounais qui serait, d’après eux, réfractaire à tout dia logue. Un système qui aurait consacré l’impunité et la violation des droits de l’Homme ».

 

Des « incongruités » que l’Assemblée nationale dénonce et condamne avec la ferme énergie, martelé le PAN. Avant de rejoindre le ministre des Relations extérieures dans son message adressé le 29 mai dernier aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Cameroun. « Accompagnement oui, ingérence, non », at-il de nouveau rappelé.

 

Avant de souligner que la main du président de la République est toujours restée tendue. « Le Cameroun n’a rien à cacher. Nous serons heureux d’accueillir toute mission d’information qui viendrait dans notre pays, celle du Parlement européen en particulier ». Mieux, constate le PAN, le peuple camerounais écoute son président. Et cela s’est manifesté par sa grande mobilisation dans les dix régions le 20 mai dernier, à l’occasion de la 47e édition de la Fête nationale. Selon le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, cette session est davantage placée sous le signe de l’espoir et de la victoire.

 

Victoire d’abord de la diplomatie parlementaire. Avec l’élection de l’honorable Hilarion Etong, premier vice-président de l’Assemblée nationale, à la tête du Parlement de la Cemac le 3 mai dernier en Guinée équatoriale. Espoir ensuite pour l’ensemble des Camerounais qui veulent voir le retour de la sérénité dans les régions en proie aux crises socio-politiques et sécuritaires.

 

A savoir l’Extrême-Nord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Pour la plénière d’ouverture hier, quelques présences remarquables. A savoir le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, le premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone. Le gouvernement était conduit par son chef, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Des diplomates et représentants d’organisations internationales ont également pris part à cette séance plénière d’ouverture.

 

Otric N.

 

Published in Politique

En ouvrant la session parlementaire de Juin, le président du Sénat a pris le temps pour dénoncer les appels entre autres à la division, à la haine.

 

Le discours de Marcel Niat Njifenji le président de la chambre haute du Parlement a porté essentiellement sur un message: l’unité et l’image du Cameroun d’abord. En s’adressant aux Sénateurs et aux membres du gouvernement qui ont assisté à la rentrée de cette chambre hier 10 juin 2019, Niat Njifenji a vivement dénoncé les appels à la division, à la haine et au repli identitaire. Il a également dénoncé les actes de violence devenus récurrents dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. « Le Président de la République et le gouvernement travaillent inlassablement pour le retour à la paix et à la sécurité dans toutes les régions et particulièrement, dans celles où elles sont menacées », a-t-il déclaré.

 

En parlant toujours des mesures prises par le Chef de l’Etat et le gouvernement pour résoudre la crise dans les régions anglophones, le président du Sénat a cité la récente descente de travail de Joseph Dion Ngute le Premier Ministre au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Pour lui, ladite descente traduit la volonté de dialogue des autorités dirigeantes. Le dialogue dont le souhait du Sénat est qu’il « conduise rapidement vers un retour au calme total et à la sérénité ». Aussi comme on pouvait s’y attendre, Niat Njifenji a invité les Sénateurs à apporter leur appui à toute initiative visant la cohésion et l’unité nationales. Il a indiqué qu’il revient à ces derniers de porter la responsabilité et le devoir de réconcilier et de rassembler l’ensemble des camerounais.

 

Le président du Sénat dans son discours d’ouverture a également évoqué le rôle de relance sociale des médias. « Ils doivent prendre leurs responsabilités en se détournant de leur addiction à relayer des fausses nouvelles », a déclaré Niat Njifenji pour qui cette façon de faire est favorable aux projets et aux programmes politiques des personnes qui ne cherchent qu’à déstabiliser le Cameroun. C’est donc un discours qui a été au gout de certains Sénateurs qui n’ont pas manqué de l’indiquer au terme de cette cérémonie de rentrée parlementaire.

 

« C’était un discours intense. Ce que j’en retiens, c’est que le président du Sénat a fustigé le tribalisme, le retour sur les considérations primaires. Il a dit que nous avons une nation à bâtir, la nation camerounaise. Ce message est très important en cette période. Il a demandé à la presse de ne pas être des relais naïfs de certaines personnes qui veulent déstabiliser le pays », a déclaré Samuel Obam Assam, Sénateur du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.

 

Liliane N.

Published in Politique

A l'occasion de son retour sur les réseaux sociaux, après six mois de silence, le journaliste engagé dans un combat pour la défense des Droits de l'Homme, arrêté en octobre 2018 pour "apologie au terrorisme", a adressé un message à la communauté internationale. Message dans lequel il revient sur l'histoire à la genèse de la crise anglophone et propose aux organismes internationaux, des pistes pour dénicher la source de ce problème. L'intégralité de la lettre : 

 

CRISE ANGLOPHONE/LETTRE OUVERTE A LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

 

Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies, 
Chers membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, 
Monsieur le président des Etats-Unis, 
Monsieur le Président de la République de France, 
Monsieur le Premier Ministre de Grande Bretagne,
Monsieur le président de la République populaire de Chine, 
Monsieur le président de la Fédération de Russie,
Madame la secrétaire générale de la Francophonie,
Madame la secrétaire générale du Commonwealth,

 

Permettez-moi, avant toute chose, de me présenter. Michel Biem Tong est mon nom. Je suis un web-journaliste camerounais et cyber-militant des droits de l’homme. Pour m’être interessé au problème anglophone du Cameroun entre autres, j’ai été en prison pendant près de deux mois et j’en suis sorti le 14 décembre 2018. Aujourd’hui, je suis contraint de vivre en exil parce que persécuté par les autorités de mon pays. Je ne me suis pas investi dans cette question par intérêt, par sympathie pour un groupe quelconque ou pour épouser quelqu’idéologie que ce soit. Je me suis intéressé à ce problème non seulement parce que j’en avais marre de voir des populations malmenées, torturées et massacrées au quotidien, mais aussi parce qu’en tant que responsable de www.hurinews.com, journal en ligne spécialisé dans l’actualité des droits de l’homme, j’ai sacrifié à un devoir : celui de promouvoir le droit de chaque peuple à disposer de lui-même. C’est ce droit que les ressortissants du Cameroun anglophone…je dis bien le Cameroun anglophone, revendique.

 

Mesdames et Messieurs

Les Anglophones au Cameroun sont accusés de soutenir la sécession, de vouloir faire sécession. Sécession, sécessionnistes sont les termes qui désormais meublent le vocabulaire politique au Cameroun. Aucun Etat au monde ne peut accepter l’amputation d’une partie de son territoire. C’est vrai. Moi non plus, je ne saurais encourager un projet sécessionniste. Mais dans le cas du Cameroun, je me demande très souvent de quoi on parle. La Corse n’est pas un ex-territoire sous tutelle des Nations Unies, la France fait donc face aux revendications sécessionnistes. La Catalogne n’est pas un ex-territoire sous-tutelle des Nations Unies, alors l’Espagne fait face à la montée des revendications sécessionnistes. La Casamance n’est-pas un ex-territoire sous-tutelle des Nations Unies, alors les autorités du Sénégal sont fondées de parler de sécession. Mais dans le cas du Cameroun, la réalité est tout autre, car le Cameroun anglophone est un ex-territoire sous tutelle des Nations Unies et nous connaissons tous le but de la tutelle selon la Charte des Nations Unies.

Si le Cameroun anglophone est aujourd’hui à feu et à sang, c’est simplement parce qu’on refuse, pour des raisons que j’ignore, de s’attaquer aux causes réelles du problème. Le Cameroun actuel, du moins tel qu’on le connaît sous sa forme territoriale, est comme cette maison bâtie sur du sable et avec du sable. J’entends par sable ici le mensonge, l’escroquerie politique, la répression, le non-respect des textes internationaux.

 

Mesdames et messieurs

Si ça brûle aujourd’hui dans le Cameroun anglophone (jadis appelé British Southern Cameroons), c’est parce qu’on refuse de regarder la réalité en face. Et la réalité, difficile à avaler certes, est qu’il a existé deux Etats du Cameroun : La République du Cameroun d’un côté et British Southern Cameroons de l’autre. Le premier a obtenu son indépendance le 1er janvier 1960 et a été admis aux Nations Unies le 20 septembre 1960, le second a eu la sienne le 1er octobre 1961 quoiqu’ayant choisi quelques mois plus tôt de traduire cette indépendance par un rattachement au Cameroun. Les deux régions anglophones du Cameroun sont donc à la base un Etat indépendant et souverain.

Si ça brûle au Cameroun anglophone aujourd’hui, c’est simplement parce que la République du Cameroun, celle qui a eu son indépendance le 1er janvier 1960 n’a pas respecté ses engagements en tant que membre des Nations Unies depuis le 20 septembre 1960 notamment le principe de droit international du respect des frontières héritées de la colonisation. Oui, la frontière entre les deux Camerouns existe toujours depuis les accords Simon-Milner de 1917 entérinés par le Traité de Versailles du 28 juillet 1919. Les bornes plantées par l’ONU pour matérialiser cette frontière existent toujours. Preuve que cette frontière n’a jamais été abolie.

Le conflit anglophone résulte aussi du non-respect de la Charte des Nations Unies en son article 76 (b) qui dispose que le but de la tutelle est de : « favoriser le progrès politique, économique et social des populations des territoires sous tutelle ainsi que le développement de leur instruction; favoriser également leur évolution progressive vers la capacité à s'administrer eux-mêmes ou l'indépendance (et non indépendance en se joignant à… ». Or les deux régions anglophones du Cameroun formaient le British Southern Cameroons, un territoire sous tutelle des Nations Unies, c’est-à-dire d’après la Charte de l’ONU, disposé à être Etat indépendant. D’où vient-il, qu’au nez et à la barbe de la communauté internationale, l’Etat indépendant qu’on attend devient régions d’un autre Etat indépendant ?

 

Mesdames et Messieurs,

Que doit-on finalement comprendre ? En votant pour le rattachement avec la République du Cameroun lors du plébiscite du 11 février 1961, le Southern Cameroons a choisi de lui céder son territoire, son droit de disposer de lui-même en tant que peuple ou alors de se rattacher à elle en tant qu’Etat indépendant et souverain au même titre que sa voisine ? C’est parce que cette question est restée en suspens que la République du Cameroun a conquis ce territoire, soumis ses populations et ses dirigeants démocratiquement élus à ses lois y compris par la force (comme ce fut le cas au soir du référendum du 20 mai 1972), aboli ses institutions. Le rattachement prescrit dans la résolution onusienne 1608 du 21 avril 1961 s’est muée en une volonté des dirigeants de la République du Cameroun de conquérir ce territoire car lors de la conférence de Foumban du 17 au 22 juillet 1961, il n’a nullement été question d’un traité matérialisant la Réunification de deux Etats, mais du projet de loi modifiant la Constitution de la République du Cameroun pour une République fédérale. En un mot, des autorités d’un Etat élaborent un projet de loi et invitent les dirigeants élus d’un territoire voisin à en discuter. C’est de l’inédit !

 

Mesdames et messieurs

Les autorités du Cameroun ont souvent l’habitude de dire : « la forme de l’Etat est non-négociable », « le Cameroun est un et indivisible ». Et moi-même, dans les multiples chefs d’accusation qui m’ont été collé sur le dos par le Tribunal militaire de Yaoundé, figurait apologie de la sécession. Si ce procès avait eu lieu, j’aurais demandé à la cour : « qui est ‘sécessionniste’, le pouvoir de Yaoundé qui a organisé le 1er janvier 2010, le cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun francophone (partie anglophone exclue) ou alors moi qui ne fait que rappeler cet état de fait en tant que journaliste » ? J’aurais également demandé à cette Cour : « Paul Biya est-il donc sécessionniste en accueillant, un certain 31 décembre 2009, des émissaires de l’ONU venus lui présenter deux cartes : l’une de la République du Cameroun et l’autre du Southern Cameroons ? Ces émissaires de l’ONU dont faisait partie le camerounais Jean Victor Nkolo sont-ils aussi des sécessionnistes en présentant 2 cartes d’un pays ‘un et indivisible’ à son chef d’Etat, en plein palais de l’Unité ? En voilà qui prouve à suffisance que malgré les apparences, le Cameroun forme deux territoires, deux Etats.

 

Mesdames et Messieurs,

La crise anglophone est comme ce cancer qui nécessite non pas des paracétamol mais une thérapie de choc quitte à ce que le malade crie de douleur. Nous savons tous que les autorités camerounaises et leurs partenaires bilatéraux et multilatéraux disent être attachés à « l’unité et à l’intégrité du territoire camerounais ». Or, comme nous l’avons vu plus haut, cette unité est davantage politique, voire géopolitique que juridique. Pourtant, c’est d’une unité juridique que nous avons besoin pour sauver cette maison appelée Cameroun faite de sable et sur du sable qui, progressivement, s’effondre. Pour calmer les tensions qui sont de plus en plus vives, la seule solution, d’ailleurs à portée de main, c’est : -la reconnaissance de la frontière qui jusqu’à l’heure actuelle sépare les deux Cameroun, - reconnaître qu’au lieu de régions anglophones du Cameroun, on aurait dû avoir affaire à un Etat indépendant et souverain depuis le 1er octobre 1961.

 

Il est donc temps de corriger les erreurs du passé en rétablissant simplement le peuple du Cameroun anglophone dans sa souveraineté telle qu’elle aurait dû être proclamée le 1er octobre 1961. Pour le pouvoir de Yaoundé et pour beaucoup de Camerounais francophones (y compris moi-même), ça fera sans doute mal. Mais si cette souffrance peut épargner à de millions de personnes d’autres souffrances qui s’étaleront sur des dizaines d’années, pourquoi ne pas y aller ? Car il s’agit d’un peuple qui a tout perdu : son parlement, son Premier Ministère, son House of Chief (une espèce de Sénat), son système judiciaire, etc. Son système démocratique avant le 1er octobre 1961, fut l’un des meilleurs en Afrique noire. Jamais dans cette partie du continent, on avait vu le candidat d’un parti d’opposition remporter des élections législatives (1959) face à celui du parti au pouvoir, malgré l’usage par ce dernier des moyens de l’Etat.

 

Ce n’est donc pas pour plus d’hôpitaux, d’écoles, de routes que les anglophones du Cameroun crient et pleurent mais pour leur fierté et leur dignité en tant que peuple réduites à néant par les intérêts géopolitiques de certaines grandes puissances. Oui, comme j’avais souvent l’habitude de l’écrire dans mes articles : « l’odeur du pétrole qui git en zone anglophone a été plus forte que le droit du peuple qui y vit, à disposer de lui-même ». Rétablir ce peuple dans ce droit, dans son histoire, serait lui rendre justice. Car comme a souvent l’habitude de dire le confrère de Radio France Internationale et compatriote Alain Foka, dans son émission « Archives d’Afrique » : « Nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire, est un monde sans âme ». Comprenne qui pourra !

 

Pour terminer, j’invite les organismes internationaux de défense des droits de l’homme, notamment, le Haut-Commissariat des droits de l’homme de l’ONU, Amnesty International, Human Right Watch, à ouvrir une enquête sur les informations faisant état de la présence en zone anglophone des bandes armées parallèles à la solde du pouvoir de Yaoundé qui commettent des atrocités qui sont par la suite attribuées à la branche armée du mouvement séparatiste. Je ne le dis pas pour dédouaner cette dernière, elle aussi responsable d’avoir tué des soldats sans armes et des fonctionnaires en retraité accusés de collaborer avec l’armée. L’information sur l’existence de ces bandes armées parallèles m’a été donnée par un jeune détenu anglophone qui fut mon compagnon de cellule au secrétariat d’Etat à la défense à Yaoundé. Par ailleurs, l’opposant et fils du coin Ni John Fru Ndi en a fait état récemment dans certains médias camerounais.

 

Michel Biem Tong,

Web-journaliste camerounais en exil

 

Published in Tribune Libre






Sunday, 05 June 2022 11:01