Dans cette cargaison, 148 cartons de vins venaient de France.
Les éléments de l'opération Halte au commerce illicite (Halcomi) ont une fois de plus, mis la main sur des produits entrés par voie de contrebande au Cameroun. Lesdits produits ont été dédouanés normalement au Port Autonome de Douala. Ils ont été dissimulés parmi d'autres marchandises dans un conteneur. Ayant procédé à un contrôle physique de la cargaison composée de vins et de produits laitiers, les éléments de l'opération Halcomi ont remarqué que les documents douaniers qui en principe doivent accompagner de pareils produits sont absents.
Lors de la présentation de ces produits vendredi dernier à la presse, Ketu Johnson Ketu, officier des douanes, chef d'équipe Halicomi 3, zone 1 a souligné qu’«il s'agissait de vins entrés sur le territoire en contrebande ». Ketu Johnson Ketu a expliqué que la suite de la procédure concernant cette saisie comporte l'établissement d'un procès-verbal de saisie et le paiement par les prévenus d'amendes ainsi que des droits de douanes compromis.
Il convient de rappeler que depuis le début de cette année, grâce à l’opération Halcomi, de nombreux produits contrefaits ou entrés de façon illicite au Cameroun ont été saisis. D'ailleurs, il y a juste quelques jours où 600 cartons de lait concentré sucré, d'origine malaysienne cette fois ont été saisis. Revenant sur cette autre saisie, l’officier des douanes, chef d'équipe Halicomi 3, zone 1 a révélé que « ces produits sont entrés sur le territoire camerounais par voie maritime, par les criques, en contrebande, venant du Gabon ». Il a précisé que cette saisie s'est effectuée également suite à des renseignements et à un contrôle de routine.
Le camion intercepté a fini dans les services de la douane. La suite de la procédure, pour cet autre cas, est idem que celle suscitée.
Liliane N.
Le Réseau national des consommateurs du Cameroun informe que des produits laitiers de marque « Nouriss’ » fabriqués par la société agroalimentaire Camlait seraient avariés et invite l’entreprise à les retirer du marché, apprend-on de sources concordantes.
Dans un communiqué de presse rendu public par notre confrère EcoMatin, le Réseau national des consommateurs du Cameroun (RNC) renseigne le grand public qu’il y a en circulation dans les boutiques, les supermarchés et autres espaces marchands des yaourts de marque « Nouriss’ » périmés, fabriqué par la société camerounaise des produits laitiers (Camlait).
Ainsi, le RNC après enquêtes et investigations « dénonce cet état de chose visant à nuire à la santé du consommateur et demande à la société Camlait de retirer sans délai ces produits avariés sur le marché dans son réseau de distribution sur l’ensemble du territoire national et à faire réparation au cas où il y aurait des victimes », peut-on lire dans le communiqué signé le 03 octobre 2019 par Francis Hervé Eyalla, président exécutif du Réseau.
Il invite de ce fait les autorités compétentes chacune en ce qui le concerne « à prendre toutes les mesures nécessaires pour sortir cette cargaison de produits avariés de la société Camlait déversée sur le marché afin d’éviter aux consommateurs une situation malheureuse irréversible ».
Par ailleurs, l’association invite les consommateurs et les distributeurs à rester vigilants et surtout de continuer à dénoncer toute pratique commerciale contraire aux lois et règlements en vigueur en appelant le numéro Vert du ministère du Commerce au 1502.
Le démenti de l’agroalimentaire
Dans un communiqué, l’agroalimentaire a réagi à l’alerte lancée sur ses produits de marque « Nouriss’ ». L’entreprise dit exprimer sa « surprise face à cette information, ce d’autant qu’elle n’a jamais été approchée pour une plainte quelconque. Camlait tient à préciser qu’elle a mis en place depuis de nombreuses années un dispositif de contrôle qualité et de suivi des produits de la production jusqu’au consommateur final. Ledit dispositif prévoit, entre autres, le contrôle qualité des matières premières avant utilisation ; des contrôles physicochimiques, microbiologiques et organoleptiques rigoureux durant le process de fabrication ; la mise en observation durant 48 heures avant expédition dans les centres de distribution ; le retrait systématique des produits sur le réseau en cas de problème signalé ; le retrait et remplacement systématique des produits à date de péremption proche ou dépassé auprès des distributeurs…
Les deux derniers aspects indiquant qu’il peut effectivement arriver que certains de ses produits puissent connaitre certaines contingentes une fois sur le marché. Quoi qu’il en soit, Camlait rassure le public et les consommateurs de continuer à faire confiance aux produits de l’entreprise, qui depuis 47 ans, ne ménage aucun effort pour mettre à leur disposition des produits sains. »
En tout cas, prudence prudence prudence !
Danielle Ngono Efondo
Cas pratique, le marché du lait à Garoua connu sous le nom du "marché Mbororo". Ici chaque jour, les femmes d'éleveurs mbororo prennent d'assaut cet espace marchand pour offrir leur lait à la clientèle. Plusieurs qualités de lait sont vendus à des prix préférentiels. Il y a par exemple le lait caillé qui est très prisé par les populations locales dans leur nutrition.
Mais une chose est sûre, ce lait vendu se trouve à l'état brute. Conscient de cette réalité qui doit être améliorée l'Etat à travers le Gouvernement soutient l'idée de transformation du lait à travers des structures telles que le Prodel dont le rôle est indéniable dans le Nord. "Booster la production laitière nationale ainsi que son importation journalière. Le Cameroun dépense énormément dans l'importation du lait et produits laitiers. Actuellement, c'est chiffré à plus de 10 milliards de Fcfa", renseigne le docteur Abdouraman Maïkanti, spécialiste régional en production animale.
La production laitière reste donc informelle dans la région du Nord, surtout dans les zones péri-urbaines. D'où l'invite à une révolution du secteur qui pourtant est porteuse d'importants indicateurs de développement économique pour la région et par ricochet celle nationale.
Innocent D H