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L’unique ticket en jeu du groupe C a été remporté par l’Italie au terme du tournoi intercontinental qui s’est déroulé du 9 au 11 août 2019 à Bari.

 

Tout comme les Lionnes, les Lions Indomptables de volleyball attendront le tournoi continental pour se battre pour leur qualification pour la 16e édition des  Jeux Olympiques prévu  du 24 Juillet au 8 Août 2020 à Tokyo au Japon. Le Cameroun qui participait au tournoi intercontinental de qualification aux Jeux Olympiques (TIQO), n’a pas été à la hauteur de l’épreuve. Les Camerounais qui cependant ont gagné en expérience, se sont inclinés au cours de  leurs rencontres à  Bari en Italie.

En trois sorties, les poulains de Blaise Mayam logés dans la poule C n’ont enregistré aucune victoire. Ils se sont inclinés respectivement devant l’Italie (18-25, 18-25, 16-25), la Serbie (22-25, 19-25, 25-13) et l’Australie (17-25, 16-25, 18-25).

« Nous avons bien joué dès le premier et le second set contre la Serbie, après il y a eu comme une forme de petite démission de la part de nos joueurs qui ne se retrouvaient plus soit à la réception des services, soit dans les combats  au sol, ou la récupération des balles  à la défense. C’est une équipe jeune que nous avons, nous continuons de les préserver pour les Jeux africains qui arrivent. Notre objectif est de démontrer le niveau de volleyball  camerounais, et pourquoi pas africain, je crois que nous avons sauvé l’image de ce volleyball », explique Reniof Mayam, le sélectionneur de l’équipe  nationale Seniors messieurs de volleyball.

Il faut noter que seuls les premiers de chaque groupe  se sont qualifiés directement pour le tournoi olympique. Le  Brésil, les USA, la Russie, la Pologne, l’Italie et l’Argentine se sont qualifiés au terme de ce tournoi. Ils retrouvent le Japon, le pays hôte. 

Les autres sélections joueront leur ultime chance à l’épreuve continentale. Après le  revers en Italie,  les vice-champions d’Afrique  tenteront d’obtenir leur ticket de qualification pour Tokyo 2020 en janvier 2020 lors du tournoi africain  de qualification qui permettra de sélectionner le représentant de l’Afrique. Selon la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley), le TIQO  qui a démarré le 9 août dernier entre dans le cadre de la préparation des coéquipiers de Nathan Wounembaina pour les Jeux africains prévus du 19 au 31 août prochain au Maroc.

 

Marie MGUE

 

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C’était au cours de la prière marquant la célébration de la fête du sacrifice dite par l’Imam Mal Moussa Ahmadou, en présence du lamido Sa Majesté Ndjidda Sali qui a invité les fidèles à intensifier la lutte contre les épidémies comme le choléra. 

 

« Le Cameroun est un havre de paix, la préservation de cette denrée précieuse doit être et demeurer une œuvre collective dans le respect de la volonté divine ». Telle est la toile de fond de la prédication dite par l’Imam Mal Moussa Ahmadou au champ de prière de Figuil à l’occasion de la prière marquant la célébration de l’Aïd El Kébir. Selon le lamido Sa Majesté Ndjidda Sali, le vivre ensemble doit permettre de garantir la construction permanente de cette paix.

Les fidèles musulmans doivent ainsi œuvrer aux côtés des forces de défense et de sécurité dans la sécurisation des personnes et de leurs biens. Sa Majesté Ndjidda Sali, les invite à plus de vigilance dans la lutte contre les épidémies comme le Choléra, une maladie très contagieuse. Les parents ont été aussi appelés à faire établir l’acte de naissance à leurs enfants et à « veiller sur leur éducation scolaire ».

Plusieurs autorités et personnalités de marque étaient présentes à savoir : le maire de la Commune d’arrondissement de Figuil Mana Messengue, l’adjoint d’arrondissement Madi Salatou, le secrétaire général adjoint numéro 1 de l’Assemblée nationale Abdoulaye Daouda.

La célébration de l’Aïd El Kébir à Figuil s’est poursuivie dans les ménages où l’immolation du bélier sacrificiel a occupé une place de choix. 

 

Innocent D H

 

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Ils ont intégré la communauté villageoise de Malende, dans le Fako et, mise au parfum, l’armée camerounaise a tenté de les appréhender mais, elle a été accueillie par un feu nourri. 

 

« Je suis revenu chez moi aux alentours de 22h30, avec ma femme, mes enfants et les autres membres de ma famille et, nous ne sommes pas les seuls. Les militaires qu’on a croisé partout nous ont beaucoup interrogé et c’est quand ils ont compris que nous n’avons rien à voir avec les autres qui tuent, violent et veulent interdire que nos enfants repartent à l’école, qu’ils nous ont laissé rentrer… », raconte le pasteur Mbeng Théodore, que nous avons pu joindre, grâce à un confrère présent sur les lieux.

Avec le concours de ce journaliste indépendant, nous avons aussi pu avoir le témoignage de Samuel, un chasseur qui raconte : « Je suis encore sous le choc, cette fois, j’ai vécu ça en direct et, j’ai cru que ma dernière est arrivée. On ne sait pas comment ils ont su mais, je me préparais à aller visiter mes pièges lorsque j’ai entendu les premiers coups de feu. Ceux qui tiraient étaient parmi nous, dans les maisons et, de l’autre côté, vers l’entrée du village mais, on ne savait pas qu’ils font partie de ces gens là. Comme les autres, je me suis mis à courir, en tenant par les bras, mes deux derniers, on a tous fui dans la brousse et c’est quand la nuit voulait déjà tomber que nous sommes revenus mais, il y’a encore beaucoup de gens en brousse et, on ne sait même pas s’ils vont revenir maintenant. Les militaires sont partout… ».

 

Tout mettre en œuvre en installant la psychose et empêcher la rentrée des classes

Certaines sources indiquent que les terroristes, comme lors des années précédentes, veulent empêcher aux enfants de ces zones de reprendre le chemin des classes le 02 Septembre prochain. Parce que ce n’est pas écrit sur leur front « Terroriste – ambazonien – sécessionniste… », ils réussissent à se joindre à la communauté villageoise : « Ils agissent aujourd’hui presqu’en douceur, faisant prévaloir la carte de la persuasion », nous confie notre confrère parce qu’ils restent dans la logique de la « sécession, la division des ces deux régions avec le reste du Cameroun ».

Les sources sécuritaires font état du décès d’un civil et du décès d’un autre. Il y’a eu des arrestations et, les personnes interpellées sont interrogées. Les populations quant à elles, se sentent en sécurité, grâce à la présence des forces de défense et de sécurité.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Trois personnes ont succombé à leurs blessures dimanche dernier, victimes des membres de la secte terroriste de boko haram. Une attaque sournoise, entreprise dans la nuit, alors que les paisibles populations se préparaient à célébrer le lendemain, la fête de la Tabaski.

 

« Ils nous sont tombés dessus, sans tenir compte de la présence des comités de vigilance, encore moins de l’armée qui est à quelques kilomètres. Sur place, nous avons enregistré le décès de deux personnes, une troisième victime a succombé à ses blessures sur le chemin de l’hôpital… », raconte un témoin.

Les blessés ont été pris en charge dans les centres hospitaliers de la localité, à l’instar de celui dirigé par les médecins du Bataillon d’Intervention Rapide.

D’autres témoins affirment que ces bandits, après leurs forfaits, se sont enfuis à bord des motos, en prenant le chemin du Nigéria, d’où ils sont venus. L’armée camerounaise s’est lancée à leur poursuite et, elle entend ratisser large, a indiqué une source militaire.

Ce renforcement des mesures de sécurité s’explique par la recrudescence des attaques dans l’Extrême Nord Cameroun depuis quelques semaines déjà.  

 

Des incursions qui, au fil des années, apparaissent comme des faits divers

La chronique des attaques attribuées à Boko Haram s’écrit sans interruption depuis dix ans au Nigeria et dans les pays voisins, dont le Cameroun et le Tchad. Au cours de la dernière décennie, la liste des victimes ne cesse de s’allonger, créant un effet d’acclimatation macabre.

Selon les analystes politique, presque plus personne ne s’émeut vraiment de la crise engendrée par le groupe terroriste et la manière brutale et inefficace dont le régime nigérian tente de l’écraser. Ils arrivent dans les villages, très souvent tard dans la nuit ou alors aux premières heures de la matinée, lorsque les populations sont plongées dans le sommeil, incendient, volent le bétail, détruisent tout sur leur passage et, ne manquent pas d’assassiner des personnes innocentes. Des crimes qui ne se justifient que par la soif de sang des membres qui composent ces bandes armées dont l’idéologie n’est reconnue par aucune religion, encore moins l’islam dont ils se réclament.

Le 09 Juin dernier, ils ont assailli la ville de Darak, assassinant douze (12) soldats et seize (16) civils, même si au passage, ils ont perdu plusieurs membres. A plusieurs reprises, ils ont fait d’autres tentatives, toutes, plus ou moins vouées à l’échec, jusqu’au 11 Août dernier.

Les soldats camerounais, qui aujourd’hui travaillent en étroite collaboration avec les populations, veillent au grain.

 

L’image de havre de paix dans une région en proie aux conflits dont bénéficiait le Cameroun a volé en éclats depuis l’irruption de Boko Haram en 2013 au nord du pays. Ce mouvement, devenu l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest en mars 2015, revendique son affiliation à Daech. Néanmoins, l’apparition brutale et sanglante de ce djihadisme africain est moins liée à l’essor de Daech en Irak et en Syrie qu’aux bouleversements du paysage religieux de l’Afrique en général et du Cameroun en particulier.

La relation entre le Cameroun et Boko Haram a connu trois phases : la phase de refuge, la phase de la confrontation ouverte avec les forces de sécurité et la phase du terrorisme. Dès 2013, l’extrême nord passe d’une zone de transit à une zone d’opérations avec les kidnappings d’étrangers. En 2014, le groupe entre dans une logique de confrontation directe avec les forces armées, perpétrant plus de 150 attaques sur ces dernières années et causant la mort de plus de 70 soldats et des centaines de civils.

Le gouvernement Camerounais resté attentiste au départ, devant cette menace nouvelle parfois perçue comme un problème nigéro-nigérian, a dû sortir de sa réserve pour déclarer officiellement la guerre à Boko Haram en mai 2014.Depuis cette période, la région est le théâtre d’une guerre hybride qui articule attaques conventionnelles, guérilla. Boko Haram, a donc déjà provoqué la mort d’au moins 27.000 personnes et le déplacement d’environ 1,8 million de personnes qui ne peuvent toujours pas regagner leurs foyers. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Les Lionnes Indomptables de basketball ont largement battu ce dimanche  les Tunisiennes sur un score de 95-53 lors de leur premier match de la phase de groupes de l’Afrobasket Dames 2019 qu’abrite le Sénégal.

 

Les Lionnes Indomptables de basketball ont réussi ce dimanche 11 août 2019 leur entrée au Championnat d'Afrique féminin de basket-ball (Afrobasket) 2019 qui a démarré  samedi 10 août 2019 à Dakar au Sénégal. Les Camerounaises se sont imposées sur un large score de 95-53 contre les Tunisiennes lors de leur première rencontre dans la compétition. Avec cinq joueuses à deux chiffres, les coéquipiers  de Laura Dimithe (15 points) et Ange Astride Mfoula (14 points) n'ont pas été tendres face aux Tunisiennes qui voulaient rattraper le faux pas contre le Nigeria.  « Je pense que cette équipe a un gros potentiel, elle a un niveau de travail intéressant.  Il y a  eu beaucoup de travail ce dernier jour et je pense qu’elle peut aller  loin », souligne Natosha Cummings Price la nouvelle  sélectionneuse de l’équipe camerounaise. Ce succès permet au  Cameroun de prendre  une bonne option pour la suite de la compétition.

Le prochain duel des Camerounaises  sera contre le tenant du titre  et quart-finalistes de la Coupe du monde FIBA 2018, le Nigeria. Les Nigérianes  qui ont également battu les Tunisiennes dans ce groupe  B sur le score 75-26 au match inaugural, est un adversaire redoutable pour les Lionnes Indomptables, mais pas invincible. « Le match contre le Nigeria sera un match très difficile. C’est un gros adversaire, champion en titre. On ne va pas aller jouer en défaitiste, on donnera tout  ce qu’on a  dans ce duel.  On sait que c’est une équipe athlétique,  très forte en rebond, mais qui a aussi des lagunes en défense », confie la Lionne, Amina Njonkou.  Ce match déterminant pour ces deux équipes leaders du groupe B, se jouera mardi prochain à la Dakar Aréna. 

On se rappel qu’en 2015 à Yaoundé, les Lionnes indomptables avaient battu d'un point le Nigéria en demi-finale. Des D'Tigress bénéficient à cette édition  d’un effectif constitué de  plusieurs joueuses formées aux États-Unis et très expérimentées. L'équipe qui remportera ce duel,  terminera première du groupe B synonyme d’une qualification directe  pour les  quarts de finale. Le perdant passera par les huitièmes de finale, tout comme la Tunisie, dernier du groupe. 

Vainqueur samedi contre la Côte d’Ivoire, le  Pays hôte, le Sénégal, vice champion d'Afrique affrontera l’Egypte  mardi soir, pour son deuxième match du groupe A. En cas de défaite, les égyptiennes joueront les huitièmes de finale. L'Afrobasket féminin 2019 prendra fin le 18 août prochain. Les six meilleures équipes de la compétition se qualifieront pour le tournoi de pré-qualification olympique qui aura lieu après ce championnat d'Afrique féminin. 

 

Marie MGUE 

 

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Selon une déclaration officielle du directeur du cabinet civil, le président Paul Biya, a ordonné que le programme final d'inhumation commence le 12 août, avec l'arrivée de son corps à l'aéroport de Yaoundé Nsimalen, via Air France.

 

Un programme officiel d'inhumation de l'ancien premier ministre Sadou Hayatou est prévu pour le lundi 12 août. Le fax, indique que le cadavre sera transporté le lundi même, à sa résidence de Yaoundé, avant une veillée nocturne. Le cadavre de l'ancien Premier ministre devrait partir pour son village natal de Garoua, dans la région Nord, où les derniers rites funéraires seront célébrés.

Le 4ème Premier ministre du Cameroun, sous la présidence de Paul Biya, est né le 15 février 1942, à Garoua. Il est décédé le 2 août, en Suisse, après une brève maladie. Fils d’une puissante famille ayant à sa tête l’ancien lamido de Garoua Amadou Hayatou (1952-2000), Sadou hayatou avait su se faire un prénom.

Il a été premier ministre du 26 avril 1991 au 09 avril 1992. Il a également été directeur national de la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC). Il a obtenu une licence en économie à Toulouse, puis un diplôme de l'Institut des Hautes Etudes d'Outre-Mer. En 1967.

Après des études à l’université de Toulouse et à l’Institut des hautes études d’outre-mer à Paris, il réussira à gravir tous les échelons administratifs, de directeur adjoint du chargé des produits de base au ministère du Développement industriel, dès son retour au Cameroun en 1967, avant de se voir confier plusieurs portefeuilles ministériels pendant les années 1980.

Avant d'être Premier ministre, Sadou Hayatou a été ministre de l'Agriculture du 22 août 1983 au 24 août 1985, ministre de l'Aménagement du territoire du 24 août 1985 au 04 décembre 1987.

Lire aussi : Nécrologie : Sadou Hayatou est décédé à Genève 

Si, après l’épisode de la tentative de coup d’État perpétrée contre Paul Biya, en 1984, de nombreux ressortissants du grand-nord furent indexés comme étant les commanditaires présumés et expulsés de la haute administration, Sadou Hayatou, natif de Garoua, dans la région du Nord, s’en tirera au contraire renforcé dans ses fonctions. Il sera d’ailleurs nommé à des postes sensibles, dont celui du ministère des Finances, en 1987.

Il est ensuite devenu secrétaire général de la présidence de la République en 1990, avant d’être nommé Premier ministre en 1991. Signe de la pleine confiance que le nouveau président lui accorde alors, il sera de nouveau désigné pour mener les négociations entre le pouvoir et l’opposition, lors de la vague de protestation marquée par les opérations « ville morte » des années 1990. La tripartite qui en a découlé donnera naissance à la Constitution de 1996, toujours en vigueur à ce jour.

 

Otric N.

 

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Au moins 100 migrants du Togo, du Burkina Faso, du Nigeria et du Bénin en route vers la Guinée équatoriale et le Gabon sont actuellement bloqués au Cameroun, après avoir été sauvés d’un naufrage dans l'océan Atlantique.

 

La Voix de l'Amérique rapporte que c'est l'une des raisons pour lesquelles la Guinée équatoriale a décidé de construire un mur contre le Cameroun, ce qui a mis en colère de nombreux Camerounais, et a conduit à des rumeurs selon lesquelles la Guinée équatoriale construisait un mur sur le sol du Cameroun.

L'Ambassadeur de Guinée Equatoriale au Cameroun, Son Excellence Anastasio Asumu Mum Munoz, a nié que son pays construisait un mur au Cameroun, mais plutôt sur ses terres près de Kye-Ossi, au Cameroun.

Peu après une audience avec le Ministre des Relations Extérieures le 8 août 2019, le diplomate a mis l'accent sur une collaboration continue avec le Cameroun. La Guinée équatoriale a toujours accusé le Cameroun de laisser ses citoyens et les Africains de l'Ouest entrer illégalement sur son territoire.

« En tant que pays voisins et frères, on est condamnés à être ensemble. C’est la nature qui nous l’impose. C’est donc normal, quand il y a une mésentente, qu’on s’assoit pour voir et corriger les défauts. Tout le monde sait ce qui se passe entre les deux pays. Le ministre des Relations extérieures m’a invité à une réunion pour demander des explications sur ce qui se passe », a indiqué M. Munoz.

Officiellement, Malabo veut empêcher les ressortissants ouest-africains de traverser le Cameroun pour retourner illégalement en Guinée équatoriale. Le diplomate a assuré que le mur que son pays est en train de construire, n'est pas à la frontière, mais sur le territoire équato-guinéen.

« Je peux vous assurer que l’information qui est sur les réseaux sociaux, faisant état de ce que les soldats équato-guinéens ont traversé la frontière pour aller mettre les bornes, n’est pas vraie. Nos soldats ne peuvent pas traverser la frontière pour poser les bornes. »

Malgré cette assurance, les autorités camerounaises semblent mal à l'aise face à cette situation, puisque le chef d'état-major de l'armée, René Claude Meka, s'est récemment rendu à la frontière et a demandé aux soldats de ne permettre aucune intrusion illégale de soldats étrangers au Cameroun.

Certains experts font valoir la démarche de la Guinée équatoriale comme une tentative d'empiétement sur le territoire camerounais. Ceci intervient à un moment où les acteurs de la zone Afrique centrale sont sur le point de mettre en œuvre un accord de libre-échange (dont la Guinée équatoriale est membre), afin de stimuler le développement économique.

 

Otric N.

 

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Selon le ministère du Commerce (Mincommerce), 50 produits seront bientôt interdits d’importation au Cameroun dont les peintures, les cosmétiques, les produits agro-alimentaires…

 

Le ministère du Commerce (Mincommerce) informe que 50 produits pourraient bientôt être suspendus d’importation au Cameroun. Sans préciser les détails ni les délais d’implémentation de cette mesure à venir, le Mincommerce indique néanmoins que pas moins de 12 filières sont concernées, du fait du caractère excédentaire de la production locale. Il s’agit des filières des peintures, de la métallurgie, de la cimenterie, des emballages industriels, des cosmétiques, de l’agro-alimentaire, des huiles végétales, des dérivés d’huile de palme et industrie brassicole… rapporte notre confrère Investir au Cameroun.

Dans le même temps, indique le même site, le ministère des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, annonce la mise en place des instruments fiscaux appropriés pour favoriser la production locale et freiner les importations « non indispensables ». Et pour cause, ces importations détériorent la balance de paiements du pays.

Selon l’Institut national de la statistique (INS),  le Cameroun a importé pour 3 405,2 milliards FCFA en 2018 en hausse de 11,5 % par rapport à l’année 2017. Ce montant représente plus de la moitié du budget du Cameroun en 2019 (5212 milliards de FCFA).

Relevons ici que, les importations du Cameroun proviennent d’environ 189 pays, dont les dix premiers en fournissent plus de la moitié (58,2 %). La Chine occupe la première place avec 18,5 %. Elle est suivie par la France (8,3 %) ; le Nigeria (5,6 %) et les Pays-Bas (4,8 %).

Le Cameroun importe prioritairement de la Chine des machines et appareils électriques (20 %) ; des machines et appareils mécaniques (12,8 %) ; des ouvrages en fonte, fer ou acier (6,8 %), etc.

Les importations d’origine française sont constituées essentiellement de produits pharmaceutiques (12,6 %) ; de machines et appareils mécaniques (10,4 %) ; de machines et appareils électriques (8,7 %).

On espère juste que cette décision mise sur le papier ne restera pas sur le papier et sera implémenté cette fois-ci sur le terrain.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Depuis la semaine dernière, les populations de la ville de Yaoundé vivent le calvaire de coupures intempestives. Il ne se passe plus une journée qu’Eneo ne coupe la lumière. Face à ce problème, le Ministre de l’Eau et de l’Energie en la personne de Gaston Eloundou Essomba explique la cause des coupures intempestives d’énergie électrique dans la cité capitale.

 

Dans une note d’information rendu public le week-end par les médias, le Ministre de l’Eau et de l’Energie évoque « qu’un incendie s’est produit dans la nuit du mardi 07 août 2019 sur le réseau électrique de Yaoundé, précisément au poste source électrique du BRGM situé au quartier Melen, entraînant des perturbations dans la distribution de l’énergie électrique dans la cité capitale. Des équipe d’expert des sociétés en charge du transport (SONATREL) et de la production (ENEO), sont à pieds d’œuvre depuis lors afin d’un retour à la normale de la situation. » 

« Le ministre de l’Eau et de l’Energie a prescrit, après une réunion de crise avec toutes les parties prenantes, les mesures suivantes à cet effet : la reprise des clients précédemment alimentés par le poste victime d’un incendie par des postes voisins, notamment ceux de Kondengui et de Ngousso ; l’alimentation prioritaire des zones sensibles telles que les hôpitaux et les infrastructures de distribution de l’eau situé dans le périmètre sinistré ;

La mise en place d’un programme de rationnement du courant électrique entre les quartiers de la capitale, afin d’atténuer le désagrément de certains ; la mise en œuvre d’un plan de communication en situation de crise, pour informer les abonnés impactés par cet incident et l’ensemble des populations ; la réhabilitation du poste BRGM de Melen dans les délais les plus brefs », indique la note.

De fait, Gaston Eloundou Essomba remercie les populations et les opérateurs économiques pour leur compréhension, leur indulgence et leur patriotisme à la survenue de cet incident d’origine technique et réitère sa sollicitude ainsi que celle du Gouvernement à apporter des solutions aux problèmes qui touchent au bien-être des populations. Et enfin, le Ministre tient à rassurer l’opinion publique que des solutions sont en train d’être implémentées en procédures d’urgence et qu’un retour à la normale se fera dans les plus brefs délais.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Atanga Nji Paul, Ministre de l'Administration Territoriale du Cameroun, a présidé, sur les hautes instructions du Chef de l'Etat, le Président Paul Biya, une réunion cruciale sur la sécurité dans la capitale économique du pays, Douala.

 

La réunion sur la sécurité qui a eu lieu le vendredi 09 août 2019 dans la salle de conférence du Bureau du gouverneur du Littoral a réuni les autorités de sécurité et administratives de la région. Bien que la situation sécuritaire du Littoral serait sous contrôle, le ministre Atanga Nji a déclaré que certaines activités doivent être contrôlées.

Le ministre a exhorté les représentants d'organisations non gouvernementales et les professionnels des médias à être responsables et à contribuer à leur propre quota d'édification de la nation. Il leur a également conseillé d'éviter les propos désobligeants qui discréditent l'action du gouvernement.

"Je suis ici pour tenir cette réunion de sécurité sur les hautes instructions du président Paul Biya. Les autorités administratives ont attiré mon attention sur certaines activités dangereuses dans la région. Nous avons des actes malicieux dans des taxis municipaux où des passagers sont attaqués et privés de leurs biens. Nous avons demandé aux forces de sécurité d'examiner la question afin que tous ceux qui perpétuent ces activités dangereuses soient mis sous contrôle. Ceux qui ne veulent pas respecter les lois seront considérés comme récalcitrants et seront traités comme tels. 

"Les autorités administratives ont attiré mon attention sur de nombreux organes de presse à Douala qui organisent des débats hebdomadaires. Ils ont un objectif principal qui est simplement de saboter l'action du gouvernement, de promouvoir les tendances sécessionnistes. Je les exhorte à être responsables."

Paul Atanga Nji a exhorté les organes de presse privés basés dans la région littorale à être plus responsables dans la manière dont ils mènent leurs activités - les avertir de construire et non de détruire la nation au cours de leurs émissions hebdomadaires de débats. 

Le ministre de l'Administration territoriale a appelé les partis politiques de l'opposition à respecter les lois de la république tout en s'abstenant de toute activité qui pourrait pousser son département ministériel à les suspendre. 

Atanga Nji a averti certaines organisations non gouvernementales qui se livrent à des activités sans scrupules de respecter le contrat qu'elles ont signé avec le ministère de l'Administration territoriale sous peine d’être suspendues.

 

Otric N. 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01