Devant les dirigeants du monde réunis à New York aux Etats Unis dans le cadre de la 74ème Assemblée Générale des Nations Unies, le Président Rwandais qui s’exprimait devant ses pairs et autres personnalités, a ajouté qu’il s’ « Agit de notre Responsabilité ».
Parlant de l’Assurance Maladie, selon les informations rapportées par The New Times, Paul Kagamé a affirmé que dans son pays, plus de 90% de la population est couverte par une assurance ; « Cela a contribué à une amélioration significative des résultats pour la santé. Cela montre qu’il est possible pour les pays de tous les niveaux de revenus de rendre les soins de santé abordables et accessibles à tous. Nous devons également nous engager à reconstituer le Fonds mondial et Gavi, l’Alliance du vaccin », a-t-il déclaré.
Cependant, le président rwandais n’a pas manqué d’exposer quelques inquiétudes en incitant les responsables à prendre leurs responsabilités : « Les objectifs de développement durable à l’horizon 2030, sont également les objectifs de l’Afrique. Notre Continent a les moyens et c’est notre responsabilité », a-t-il noté.
Cette responsabilité africaine est la raison même, indique Paul Kagamé, pour laquelle l’Union africaine continue de renforcer ses capacités et son efficacité : « En juillet prochain, par exemple, les échanges commenceront dans la zone de libre-échange continentale africaine, la plus vaste du monde », a-t-il déclaré.
Objectifs de Développement Durable
Bien que le président Kagamé ait reconnu que le continent est très en retard par rapport aux autres parties du monde en matière de développement, il met toutefois en évidence le fait que le continent abrite plusieurs des économies les plus dynamiques du monde et donc, que le retard peut être rattrapé : «Grâce à une action concertée impliquant tous les partenaires, y compris le secteur privé, il est en effet possible de rattraper le temps perdu avec les objectifs de développement durable…».
Il a en outre insisté sur l’importance d’un partenariat et d’une coopération plus étroite entre l’Union africaine et les Nations Unies, une coopération qui, selon lui, est essentiel pour continuer à rationaliser le processus de mise en œuvre et d’évaluation de ces objectifs.
Autre point souligné lors de son passage sur la tribune des Nations Unies, c’est la problématique du Climat, l’essor de l’économie africaine, la sécurité et la stabilité. Concernant les deux derniers points, le Président Rwandais a relevé qu’ « Il est essentiel que l’Afrique et le reste de la communauté internationale collaborent étroitement aux efforts de maintien et de consolidation de la paix, dans le respect mutuel… ».
Les Migrants Réfugiés
Une autre problématique sur laquelle a tenu à s’appesantir le dirigeant Rwandais, en affirmant au passage que son pays jour sa partition. Il a en outre appelé les membres des Nations Unies à « respecter leurs obligations légales dans un esprit de solidarité, soulignant que le partenariat entre le Rwanda, le HCR et l’UA montrait clairement que « nous pouvons coopérer pour résoudre des problèmes complexes ». « L’Afrique elle-même est aussi une source de solutions…».
N.R.M
La police italienne les accuse d’enlèvement, de torture et de trafic d‘êtres humains sur des migrants candidats au départ vers l’Europe, depuis la Libye à qui ils réclamaient une rançon en échange de leur libération.
Il s’agit d’un Guinéen de 27 ans et deux Égyptiens âgés respectivement de 24 et 26 ans. Ils ont été incarcérés dans un centre de détention à Messine (Sicile) et sont soupçonnés d’avoir mis en place, un camp illégal de prisonniers dans une ancienne base militaire à Zaouïa, à l’ouest de Tripoli, a indiqué lundi la police dans un communiqué.
Les trois hommes arrêtés avaient eux-mêmes traversé la Méditerranée et débarqué le 29 juin dernier, sur l‘île italienne de Lampedusa avant d‘être transférés en Sicile.
Selon des témoignages recueillis par les policiers, « des centaines de migrants, en attente de pouvoir embarquer pour rejoindre les côtes italiennes étaient privés de liberté jusqu‘à ce que leurs proches versent une rançon à leurs geôliers ».
Des personnes interrogées ont déclaré qu’elles avaient été battues avec des bâtons, des crosses de fusil, des tuyaux en caoutchouc, fouettées ou soumises à des chocs électriques et qu’elles avaient vu d’autres prisonniers mourir, selon la police.
« Toute personne incapable de payer la rançon demandée par les ravisseurs était remise à d’autres trafiquants à des fins d’exploitation sexuelle et/ou professionnelle, ou était tuée », a encore précisé la police dans son communiqué.
L’un des prisonniers, libérés par la police raconte : « Toutes les femmes qui étaient avec nous, âgées ou non ont été systématiquement et à plusieurs reprises violées. Ils nous ont donné de l’eau de mer à boire et parfois du pain dur à manger. Nous, les hommes, avons été battus pour que nos proches paient des sommes d’argent en échange de notre libération… ».
En proie au chaos et à la guerre depuis le soulèvement de 2011 qui a conduit la chute et à la mort de Mouammar Kadhafi, la Libye reste une importante voie de transit pour les migrants, en particulier ceux d’Afrique subsaharienne.
Selon les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de juillet, au moins 5.200 personnes sont actuellement enfermées dans des centres de détention reconnus comme tels en Libye, souvent dans des conditions inhumaines.
Il n’existe pas de chiffres concernant le nombre de personnes détenues dans des centres illégaux gérés par des trafiquants d‘êtres humains.
N.R.M
Au moins 100 migrants du Togo, du Burkina Faso, du Nigeria et du Bénin en route vers la Guinée équatoriale et le Gabon sont actuellement bloqués au Cameroun, après avoir été sauvés d’un naufrage dans l'océan Atlantique.
La Voix de l'Amérique rapporte que c'est l'une des raisons pour lesquelles la Guinée équatoriale a décidé de construire un mur contre le Cameroun, ce qui a mis en colère de nombreux Camerounais, et a conduit à des rumeurs selon lesquelles la Guinée équatoriale construisait un mur sur le sol du Cameroun.
L'Ambassadeur de Guinée Equatoriale au Cameroun, Son Excellence Anastasio Asumu Mum Munoz, a nié que son pays construisait un mur au Cameroun, mais plutôt sur ses terres près de Kye-Ossi, au Cameroun.
Peu après une audience avec le Ministre des Relations Extérieures le 8 août 2019, le diplomate a mis l'accent sur une collaboration continue avec le Cameroun. La Guinée équatoriale a toujours accusé le Cameroun de laisser ses citoyens et les Africains de l'Ouest entrer illégalement sur son territoire.
« En tant que pays voisins et frères, on est condamnés à être ensemble. C’est la nature qui nous l’impose. C’est donc normal, quand il y a une mésentente, qu’on s’assoit pour voir et corriger les défauts. Tout le monde sait ce qui se passe entre les deux pays. Le ministre des Relations extérieures m’a invité à une réunion pour demander des explications sur ce qui se passe », a indiqué M. Munoz.
Officiellement, Malabo veut empêcher les ressortissants ouest-africains de traverser le Cameroun pour retourner illégalement en Guinée équatoriale. Le diplomate a assuré que le mur que son pays est en train de construire, n'est pas à la frontière, mais sur le territoire équato-guinéen.
« Je peux vous assurer que l’information qui est sur les réseaux sociaux, faisant état de ce que les soldats équato-guinéens ont traversé la frontière pour aller mettre les bornes, n’est pas vraie. Nos soldats ne peuvent pas traverser la frontière pour poser les bornes. »
Malgré cette assurance, les autorités camerounaises semblent mal à l'aise face à cette situation, puisque le chef d'état-major de l'armée, René Claude Meka, s'est récemment rendu à la frontière et a demandé aux soldats de ne permettre aucune intrusion illégale de soldats étrangers au Cameroun.
Certains experts font valoir la démarche de la Guinée équatoriale comme une tentative d'empiétement sur le territoire camerounais. Ceci intervient à un moment où les acteurs de la zone Afrique centrale sont sur le point de mettre en œuvre un accord de libre-échange (dont la Guinée équatoriale est membre), afin de stimuler le développement économique.
Otric N.
Deux séries de dépistage nutritionnel ont été menés dans le centre de Sabaa par l'Organisation Non Gouvernementale et, les résultats indiquent que près du quart des personnes incarcérées dans ce centre souffrent de malnutrition : « Les enfants sont beaucoup plus touchés que les adultes par cette malnutrition sévère et modérée », précise MSF dans un communiqué.
Des conclusions qui cadrent avec les témoignages recueillis sur le terrain, auprès des détenus qui attestent qu’ils ne reçoivent qu'un repas tous les deux, voire trois jours. Quant aux nouveaux arrivants, il leur arrive d’attendre jusqu'à quatre jours avant de recevoir de la nourriture.
Pour Kees Keus, conseiller santé de MSF pour la Libye : « Les migrants sont soumis à de nombreux problèmes, qui peuvent aller au-delà du rejet dont ils ne font pas toujours cas, mais, la situation est extrêmement préoccupante. La nourriture est systématiquement identifiée comme la principale cause d'anxiété dans ce centre, ce qui cause de nombreuses maladies ».
Les membres de cette Organisation Non Gouvernementale rapporte que quelques semaines auparavant, plus précisément le 21 Février, près d’une quarantaine de personnes enfermées dans une petite cellule mesurant seulement 4,5 mètres sur 5 mètres, soit 0,7 m2 d'espace par personne.
Et, la souffrance, la terreur étaient perceptibles dans ce groupe de personnes parmi lesquelles l’on retrouve les hommes, les femmes et les enfants : « Il n'y avait pas suffisamment de place pour s'allonger, ni de latrines dans la pièce. Cela nous forçait à faire nos besoins dans des seaux ou encore dans des bouteilles en plastique. Nous sommes de plusieurs nationalités mais, cela n’était pas notre préoccupation première. Les gardes nous ont laissé dans ces conditions pendant plus d'une semaine ».
Dans ce communiqué qui tient lieu de plaidoyer, l’équipe de Médecins Sans Frontière s'inquiète n’a pas manqué de mentionné la présence d’un tiers d'enfants et d'adolescents parmi les détenus, qui ont 50% plus de risques de souffrir de malnutrition grave. Ils appellent les autorités libyennes et la communauté internationale à agir en urgence pour mettre fin aux conditions inhumaines et dangereuses dans les centres de détention libyens ».
Nicole Ricci Minyem
Ils ont été aidés à travers le Programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora.
Le dimanche 14 octobre 2018, huit camerounaises ont atteri à bord d’un avion à l’aéroport de Douala, après avoir passé des mois au Koweit à être utilisées comme des esclavages. Parties du Cameroun pour se trouver une place sous le soleil, elles ont à la place du bien-être recherché, croisées l’enfer, d’après leurs témoignages. Crescence Fouda Ngah l’une de ses filles est celle qui avait posté une vidéo sur la toile dans laquelle, elle appelait à l’aide les autorités camerounaises. Ladite vidéo avait alors permis d’être au courant de leur mésaventure et avait suscité la mobilisation ayant conduit à leur retour au Cameroun. Avant cette histoire de camerounais du Koweit, il y a eu l’année dernière en 2017, celle des migrants en Lybie. Au nombre de 250, ils avaient eux aussi grâce aux actions des autorités pu revenir au pays, après des mois passés dans des situations de précarité extrême. Seulement on peut se demander qu’est-ce qui se passe une fois de retour chez eux. Sachant que certains sont partis depuis bonne lurette.
Le dénommé Anselme Epoko Epoko Coordonnateur national du Programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora (PARI-JEDI) présente les actions qui sont faites pour encadrer ces migrants. «Le Programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora est tout d’abord un mécanisme de mobilisation des jeunes camerounais de la diaspora en vue de leur retour et de leur insertion socio-économique. C’est aussi un moyen de promotion de la participation de la diaspora à l’œuvre de construction nationale…A ce jour, grâce à la collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), dans le cadre de l’initiative conjointe Fonds fiduciaire Union européenne-OIM, 813 jeunes ont été accompagnés sur 2 148 accueillis au cours de cette année. Il était question d’accompagner dans leur processus de réintégration 850 jeunes en trois ans. C’est dire qu’on avait sous-estimé le besoin de retour des migrants camerounais», déclare-t-il.
Anselme Epoko Epoko indique que les facilités accordées aux migrants pour leur insertion sont entre qu’on les met en emploi salarié et en auto-emploi. Pour ce qui est de l’emploi-salarié, les migrants sont regroupés en fonction de leurs profils et référencés vers des entreprises nécessiteuses ou des structures de recrutement. Pour ce qui est de l’entrepreneuriat, ils sont accompagnés dans le montage de leurs plans d’affaires qui doivent être présentés aux structures de financement. Lesdites structures se recrutent le plus souvent dans les projets ou les programmes gouvernementaux. «Le cas d’un jeune qui veut mener la culture du cacao : après avoir monté son business-plan, nous engageons un lobbying auprès des structures spécialisées dans la cacao culture, notamment le CICC et d’autres projets et programmes du MINADER», ajoute-t-il.
Il faut savoir que le PARI-JEDI a été créé le 14 février 2017 par le Ministère de la Jeunesse et de l’Education civique. Il conduit des activités de sensibilisation et de réintégration des migrants à travers son réseau de partenaires.
Liliane N.