C'était au cours d'une opération de reboisement initiée par l’entreprise RocaGlia en collaboration avec les autorités locales dans le cadre des activités marquant le lancement de la saison sylvicole 2021. Principal objectif, restaurer le couvert végétal et inviter les populations à protéger l'Environnement contre diverses formes d'atteintes.
Les phénomènes de déboisement et des feux de brousse sont identifiés parmi les principales menaces qui pèsent sur l'environnement dans l'arrondissement de Figuil, département du Mayo-Louti. Conséquences directes, le désert avance à grand pas, les changements climatiques sont perceptibles. Cette opération de plantation de 1 200 arbres sur le site de Mayo-Kéwé vise à restaurer le couvert végétal dans cette localité. Une initiative saluée par le maire de la commune de Figuil, Mana Mesengue. « Nous sommes très content pour cette initiative de l’établissement RocaGlia qui est salutaire. Il reste à sensibiliser la population qui, à son tour doit sensibiliser les enfants pour éviter de pâturer dans ce champ qui deviendra certainement une plantation forestière et fera la fierté de tous », déclare le magistrat municipal.
Selon Jérôme Lakaye, responsable Environnement de l'Entreprise RocaGlia, c’est le lieu de rappeler l’importance de cette campagne de reboisement. « Nous menons une activité industrielle, il faut apporter des mesures de compensation. C’est ainsi que nous focalisons nos efforts sur des essences de types forestiers notamment des neem, des acacias, des manguiers, des anacardiers, des corossoliers, des flamboyants ».
« Je voudrai inviter mes populations à planter les arbres, à les encadrer et à la suivre, à éviter surtout les feux de brousse, la coupe anarchique des bois. La destruction de la forêt et l’avancée du désert sont dues aux actions de l’homme qui coupe le bois soit pour le bois de chauffage ou alors pour la confection des toitures », indique le représentant du sous-préfet de Figuil, Madi Salatou.
Au-delà de ces opérations de reboisement, l'événement ambitionne surtout d'éduquer les populations de Figuil sur la nécessité de l'expansion des plantations forestières et la lutte contre les changements climatiques.
Innocent D H
Des tas de branchages mis ensembles, sur des morceaux de bois qui tiennent lieu de poteaux et la toiture est constituée des mêmes matériaux auxquels on a ajouté des plastiques.
Pendant le week end, afin de préserver leur « salle de classe, les élèves prennent des épines qu’ils mettent tout autour. Lorsqu’on entre, on voit un sol en terre battue et ce sont des troncs d’arbre grossièrement travaillé qui servent de tables bancs aux enfants.
L’un des fils de cette localité affirme que : « Partout dans le grand Nord, 90% des écoles sont ainsi de ce côté, surtout dans les villages et quand je donne ce pourcentage, c’est pour dire que les 10% qui restent ce sont les écoles construites dans les centres urbains. Le responsable ici c’est l’Etat et qui dit Etat, dit gouvernement… Nous allons construire deux salles de classe dans les tous prochains jours».
Des images qui font froid au dos, car il est incompréhensible qu’en 2020, avec toutes les élites que comptent le Septentrion, qu’on soit confronté à cette réalité. Qu’est ce qui peut expliquer que face à ce genre de situation, les populations qui détiennent le pouvoir de sanctionner, choisissent de reconduire les mêmes « élites » politiques alors que ces dernières, depuis fort longtemps ont prouvé leur incapacité ?
La responsabilité des populations mise en exergue
Comment un adulte, en pleine possession de tous ses sens, peut choisir de faire l’autruche, accepter que de temps en temps, on vienne lui faire quelques dons et refuser catégoriquement d’accepter le changement ?
Comment comprendre que ce peuple, qui détient le pouvoir de sanctionner refuse catégoriquement de le faire et confie son avenir et celui de sa descendance entre les mains des politiques qui ont prouvé qu’ils sont parfaitement incapables de faire quoi que ce soit afin d’améliorer leurs conditions de vie ?
Comment expliquer que, bien que conscients d’être utilisés comme « bétail électoral », ceux qui ont en âge de voter courbent l’échine, refusant de s’affranchir du joug de l’ « esclavage » parce que de temps en temps, on reçoit des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient ?
Comment comprendre que des Camerounais, dont l’intelligence et la sagesse sont loués dans le monde entier, refusent de prendre leur destin à main en intégrant le fait qu’ils méritent mieux ?
Les réactions
Jacques Bidio : Quelle est la procédure de construction d'un bloc de salles de classes dans une localité ? Comment se prépare la planification budgétaire et d'où part-elle? Qui assurent le suivi exécution à part les administrations techniques ? Quel rôle joue la population ? Et les politiques même de l'opposition que font-ils?
Jules Amougou : En tout cas c'est déplorable, quand je pense que même au États-Unis ils y'a des quartiers comme la briqueterie. Qui veut dire que le système Biya à fait de son mieux mais pas assez. C'est pourquoi il est grand temps de passer la main, 2025 ou avant n'est plus loin, allons inonder les listes électorales jusqu'au 31 août 2020.
Maxime Bolo : La seule solution face à toute cette misère, c'est d'aller vous inscrire massivement aux élections de voter en âme et conscience le moment venu, de surveiller votre vote et de renverser la quasi monarchie du régime en place....Cessez de vous indigner et agissez.... Parce que dans toutes les 10 régions du Cameroun, il y a des écoles pareilles.
Atangana Eba : Même à l'est il y a pareille école....dans les 10 régions du pays.....les besoins dans le secteur éducation sont énormes....avec. La politique de multiplication. Des écoles....vous pouvez accompagner ces écoles en soutenant les APEE dans la construction des salles de classe adaptées, le paiement des enseignants et l'octroi des tables bancs
Ludo : Tout peuple a les dirigeants qu'il mérite. Un peuple qui refuse de prendre son destin en main, ne mérite pas que quelqu'un se sacrifie pour lui et ne mérite même pas la pitié de Dieu.
Les pères défenseurs de la libération de ce pays des mains des colons se seraient retournés dans leurs tombes, voyant que leurs sacrifices avaient été pour rien. Alors, ne faisons rien et subissons…
Nicole Ricci Minyem
Le nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Figuil Adda Souratou Soureya a bouclé le 05 décembre 2019 sa tournée de prise de contact. L’autorité administrative a pu s’en quérir de l’évolution des chantiers de construction du futur édifice de l’Hôtel de ville sur une superficie de 1500 mètres carrés.
L’ultime journée de la visite la visite du nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Figuil dans le département du Mayo-Louti, avait pour point fort la descente sur le site du futur édifice de l’Hôtel de ville dont les travaux sont en cours. Un bâtiment qui s’étend sur une superficie de 1500 mètres carrés, et qui compte 13 pièces. Une fois les travaux achevés cette infrastructure viendra améliorer les services de la commune de Figuil aux populations. « Cela va beaucoup plus nous réconforter puisqu’il compte beaucoup de compartiments. Les employés extérieurs qui n’ont pas de bureaux vont profiter », déclare Mana Messengue, le maire.
Le sous-préfet, a demandé aux employés sur les chantiers de redoubler d’ardeur au travail afin de respecter les délais de livraison des travaux. « Accélérer les travaux pour permettre à l’équipe du maire de s’installer et de travailler normalement », prescrit Adda Souratou Soureya.
L’autorité administrative a pu également se rendre dans d’autres structures publiques, parapubliques et privées de la ville de Figuil pour s'enquérir des réalités de travail des personnels. « Ce sont des entreprises qui font beaucoup dans le développement socio-économique avec la construction des salles de classe et l’appui en tables bancs, en forages. Nous leur demandons de faire encore plus », a ajouté le sous-préfet.
L’esplanade du lamidat de Figuil n’a pas été en marge de la visite de Adda Souratou Soureya. Là-bas, elle a demandé aux parents d’envoyer leurs enfants à l’école sans discrimination de sexe, objectif lutter contre sous scolarisation et partant tordre le coup au mariage précoce.
Innocent D H
A l’usine de la société de Cimenteries du Cameroun (Cimencam) de Figuil dans la région du Nord, le climat social n’est plus à la sérénité. Certaines sources proches de cette unité de production font savoir l’existence d’un malaise faisant suite à la nomination, à titre intérimaire du Marocain Mounir Khaled à la tête de cette usine, il remplace ainsi le Camerounais Marc Sinclair Mamiah.
Selon des confidences internes à Cimencam, le nouveau directeur de l’usine de Figuil est arrivé depuis quelque temps la tête de la direction générale de l’entreprise à Douala, en qualité de consultant. C’est le 18 septembre 2019 que la notification de sa nomination a été effective. Dans la foulée, cette notification provoque des grincements de dents qui se font vite contenir dans une correspondance signée le 12 novembre dernier par Medje Abbo, le délégué régional du travail et de la sécurité sociale pour la région du Nord.
Medje Abbo, écrit au directeur de l’usine de Figuil en ces termes, « afin de permettre d’avoir une situation exacte sur le climat social au sein de votre structure, ainsi que les conditions de travail des employés exerçant dans les carrières, j’ai l’honneur de vous informer qu’une équipe d’inspection du travail conduite par le chef de la brigade régionale d’inspection effectuera une descente dans votre structure le jeudi 21 novembre 2019 à 10 heures précises ».
Nos sources font savoir que la dégradation du climat social, serait due à l’arrivée de Mounir Khaled qui est considéré par des cadres camerounais comme une preuve de la marginalisation de l’expertise locale. En outre, la coïncidence entre le changement de directeur à la tête de l’usine de Figuil et l’arrivée à Casablanca d’un nouveau directeur général de la maison-mère Lafarge-Holcim-Maroc Afrique (LHMA) est loin d’être de nature à atténuer les inquiétudes des cadres locaux.
L’on apprend des mêmes sources que, le remplacement d’Emmanuel Rigaux par Xavier Saint-Martin Tillet pourrait aboutir à une « marocanisation » de la gestion de Cimencam, ceci au détriment de l’expertise camerounaise qui a pourtant contribué pendant des années à positionner l’entreprise parmi les leaders de la production du ciment en Afrique au Sud du Sahara.
L’impatience du personnel se fait également jour en ce qui concerne l’effectivité des investissements annoncés par LHMA à l’usine de Figuil. Le 02 avril 2019, à la faveur de la cérémonie d’inauguration de la nouvelle usine de Cimencam de Nomayos, dans la banlieue de la capitale camerounaise, Emmanuel Riguaux, alors directeur général de LHMA. Ce dernier avait annoncé des investissements en vue de l’augmentation des capacités de production de l’usine de Figuil de 25%.
Innocent D H
C’était au cours de la prière marquant la célébration de la fête du sacrifice dite par l’Imam Mal Moussa Ahmadou, en présence du lamido Sa Majesté Ndjidda Sali qui a invité les fidèles à intensifier la lutte contre les épidémies comme le choléra.
« Le Cameroun est un havre de paix, la préservation de cette denrée précieuse doit être et demeurer une œuvre collective dans le respect de la volonté divine ». Telle est la toile de fond de la prédication dite par l’Imam Mal Moussa Ahmadou au champ de prière de Figuil à l’occasion de la prière marquant la célébration de l’Aïd El Kébir. Selon le lamido Sa Majesté Ndjidda Sali, le vivre ensemble doit permettre de garantir la construction permanente de cette paix.
Les fidèles musulmans doivent ainsi œuvrer aux côtés des forces de défense et de sécurité dans la sécurisation des personnes et de leurs biens. Sa Majesté Ndjidda Sali, les invite à plus de vigilance dans la lutte contre les épidémies comme le Choléra, une maladie très contagieuse. Les parents ont été aussi appelés à faire établir l’acte de naissance à leurs enfants et à « veiller sur leur éducation scolaire ».
Plusieurs autorités et personnalités de marque étaient présentes à savoir : le maire de la Commune d’arrondissement de Figuil Mana Messengue, l’adjoint d’arrondissement Madi Salatou, le secrétaire général adjoint numéro 1 de l’Assemblée nationale Abdoulaye Daouda.
La célébration de l’Aïd El Kébir à Figuil s’est poursuivie dans les ménages où l’immolation du bélier sacrificiel a occupé une place de choix.
Innocent D H
Depuis le décès de l'ex maire sa majesté Singaï Kangou Célestin le 10 décembre 2018, la Commune de Figuil était dirigée par son premier adjoint. La session extraordinaire qui vient d'avoir lieu a permis de porter Mana Messengue à la tête de l'exécutif communal de cet arrondissement. Il a été élu avec plus de 65% de suffrages.
La biographie du nouveau maire
Mana Messengue est vétérinaire de profession, secrétaire général adjoint de la section Rdpc du Mayo-Louti Est. Il est âgé de 40 ans révolus, marié et père de plusieurs enfants. Il remplace ainsi à la tête de la Commune de Figuil, sa majesté Singaï Kangou Célestin lamido de Lam qui a passé plus de 35 ans à la tête de ladite commune.
La session du conseil s'est tenue en présence de l'autorité tutélaire représentant l'Etat qu'est le Préfet par intérim du Mayo-Louti Sanson Mbita Mvom. L'autorité administrative, a recommandé au nouveau maire, d'accélérer les travaux de finition de l'hôtel de ville et du Centre de promotion de la femme et de la famille en construction.
Il faut tout de même savoir que le comité central du Rdpc était représenté à cette session extra-ordinaire par une délégation pilotée des mains de maître par sa majesté Abdoulaye Bouggi qui est le lamido de Golombé qui a profité de la circonstance pour émettre un appel à ses camarades, les invitant à bien se préparer pour affronter les prochaines échéances électorales à savoir les régionales, les municipales et les législatives.
Le prétexte était aussi trouvé au cours de cette session qui a connu une forte présence d'élites et forces vives de l'arrondissement de Figuil notamment celle de sa majesté Boubakary, le chef du canton du village Biou qui, lui a été élu au poste de premier adjoint au maire de la commune de Figuil.
Innocent D.H
Pour la recherche profonde des voies et moyens pour faire baisser cette pandémie avec un slogan dont les jeunes ont été appelés à s’en approprier celui qui ne connait pas son statut sérologique est un séropositif qui s’ignore. Au 31 mars dernier la région du nord comptait 4615 personnes vivant avec le VIH.
Dont 3856 sous traitement et l’on note à la même période en 2018 une augmentation de 20% selon les chiffres rendus par le groupe technique régional du nord en charge de cette maladie. La couche la plus infectée reste et demeure les femmes chez qui l’on note une augmentation d’infection soit 65% des personnes vivant avec le Sida sont des femmes. Et les jeunes de moins de 15 ans, eux qui représentent 3%.
« Comme vous savez, les jeunes et les femmes sont sexuellement actif. Et nous savons que le VIH sida se transmet par les relations sexuelles et à une certaine période les jeunes sont très actifs et cette activité est celle qui emmène les jeunes à être les plus contaminés. Je crois également c’est du au fait que dans la région du Nord il y a plusieurs villes où l’on note des mouvements de la sexualité. Nous avons par exemples les villes industrielles comme Figuil et les frontaliers comme Touboro et Garoua. Tout cela peut justifier cette augmentation », a reconnu le coordonnateur du groupe technique régional pour la région du Nord.
Les actions du groupe technique régional de lutte contre le sida sont de plus en plus sollicitées pour la baise du taux de séropositivité comme le cas sur le plan national .Quant à ce qui concerne la transmission de la mère ,à l’enfant l’on déplore dans la région du Nord le refus des femmes à accepter de faire les consultations prénatales .Sur 102511 femmes pour la grossesse recensées en 2011 ,seulement 51442 se sont présentées dans les formations sanitaires pour subir le test du VIH sida .Ce qui laisse entrevoir une augmentation du taux des enfants vivants avec le sida. La problématique de la suppression de la transmission du VIH sida de la mère à l’enfant envisagée en 2005 est donc un problème pour la région du Nord où le réflexe d’amener une femme à l’hôpital pour subir les consultations prénatales est presque vaine.
Félix Swaboka