Reçu en audience le 08 août 2019 au Ministère des Relations extérieures, Anastasio Asuma-Mum Munos l’Ambassadeur de la Guinée équatoriale au Cameroun, a précisé que son pays n’a ni annexé, ni empiété notre territoire.
C’était une audience aux airs de clarifications. L’audience accordée hier au Diplomate équato-guinéen Anastasio Asuma-Mum Munos par Félix Mbayu, le Ministre délégué auprès du Ministre des Relations extérieures, chargé de la Coopération avec le Commonwealth. La Guinée équatoriale n’a pas annexé le Cameroun au niveau de leur frontière. Le pays de Theodoro Obiang Nguema ne s’est pas permis d’empiété le territoire camerounais. C’est ce qu’est venu dire M. l’Ambassadeur équato-guinéen au Ministère des Relations extérieures.
Il convient de préciser que c’est sur invitation du Ministère des Relations extérieures, que le Diplomate guinéen s’y est rendu. Car, depuis un certain temps, il circule l’information selon laquelle, les forces armées de la Guinée équatoriale ont empiété le territoire camerounais, en repoussant la frontière à plus de 25 mètres. S’adressant à notre confrère de l’AFP, un dénommé Gustave Ondo habitant la frontière Cameroun-Guinée équatoriale laisse entendre que le pays de Théodoro Obiang Nguema qui s’est décidé à construire un mur à ladite frontière, a déjà entamé les travaux de cet ouvrage. «Tout le long de la frontière, tout est déjà décidé. On nous dit que c’est la clôture ou le mur qui va être construit pour notre frontière avec le Cameroun», déclare ce dernier.
Besoin de clarifications et d’éclaircis, Anastasio Asuma-Mum Munos ne dément guère le projet de construction d’un mur initié par son pays. Cependant il affirme que ledit mur ne se construit pas sur le sol camerounais. « Ce n'est pas sur la frontière. C'est dans le territoire équato-guinéen », affirme-t-il de façon formelle. « L'information qui circule sur les réseaux sociaux et fait état de ce que les soldats équato-guinéens ont traversé la frontière pour aller mettre la borne, je vous assure que ce n'est pas vrai. Nos soldats ne peuvent pas traverser la frontière à deux kilomètres pour aller mettre des bornes », ajoute le Diplomate.
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D’où est donc sortie la rumeur indiquant l’empiétement du territoire camerounais par la Guinée équatoriale, Anastasio Asuma-Mum Munos répond « je crois qu'il peut s'agir d'un montage des gens, surtout les femmes, qui discutent les plantations ».
Toutefois, pour le Diplomate équato-guinéen, il est important que le Cameroun et son pays consolide chaque jour leur relation de fraternité. « En tant que pays voisins et frères, on est condamné à être ensemble. C'est la nature qui nous l'impose. C'est donc normal, quand il y a une mésentente, qu'on s'assoie pour voir et corriger les défauts. Tout le monde sait ce qui se passe entre les deux pays », indique-t-il.
Liliane N.
Ce concept selon les organisateurs, a été mis en place afin de susciter au sein de la jeunesse camerounaise et africaine, aujourd’hui influencée par des courants culturels étrangers, un intérêt certain vis-à-vis de leur histoire, leurs traditions, leurs us et coutumes.
Un héritage qui pour eux, est synonyme de repères sociaux solides, indispensables pour leur développement intégral.
Cette édition, tout comme les précédentes, entend contribuer, de manière significative, à la consolidation du tissu de l’industrie culturelle locale et, c’est la raison pour laquelle les articulations proposées vont au-delà des jeunes de ce département, d’où le thème : « Rencontre et Intégration des Peuples ».
Dans cet entretien, Jean Pierre BADANG, Président du Comité d’Organisation nous en dit plus.
- Quels sont les objectifs et les avantages que se fixent les organisateurs du festival EBASSA ?
Le FESTI EBASSA permet au peuple Camerounais et Mbamois en particulier de se ressourcer sur les fondements des musiques et danses traditionnelles, c’est en même temps une occasion de retrouvailles pour réfléchir sur les moyens de la préservation et la valorisation de notre patrimoine culturel, c’est aussi une occasion idoine d’amener la jeunesse et même le reste de la population de notre pays à marquer leur attachement aux valeurs culturelles. Enfin, last but us least, il permet d’identifier et promouvoir les jeunes entrepreneurs, artisans et talents artistiques à travers des concours, ateliers de formation dans plusieurs établissements scolaires, des visites dans différentes associations Mbamoises présentes dans la ville de Douala et surtout partager une calebasse de vin de palme (Nnumpé).
Les intérêts sociaux sont entre autres : - L’épanouissement social du public - La connaissance des produits culturels du Mbam et surtout l’ouverture d’une fenêtre à un évent unique.
L’intérêt marketing consistant en: L’accès à un nouvel auditoire dans le Littoral - L’offre un spectacle de rêve au public, développement le savoir gagner.
- Quel est la spécificité du festival EBASSA ?
Le FESTI EBASSA est un évent conçu en relation avec le rêve du peuple mbamois. La forme d’animation unique en son genre suscite un intérêt sans cesse renouvelé. Se démarque par la manière subtile et efficace d’offrir une visibilité aux différents annonceurs et partenaires.
- Pourquoi avoir choisi le site du parcours Vita à Douala ?
Le site du Parcours Vita a été choisi pour permettre à la cible de n’être préoccupée que par son divertissement. Outre les agents de sécurité qui seront mobilisés, les conditions d’encadrement dudit site permettent de se divertir en toute quiétude.
- Où en êtes-vous avec les préparatifs de cette édition ?
Les préparatifs vont bon train et je suis fier que nous soyons en train de travailler en bonne intelligence avec nos élites de Douala et d’ailleurs. Je profite de votre tribune pour dire merci de tout cœur à notre parrain en raison de l’accompagnement qu’il nous apporte et pour toute sa disponibilité.
Lors des éditions précédentes, plusieurs partenaires et sponsors nous ont accompagnés. Douala étant le poumon économique du Cameroun, nous voulons ici rassurer les entreprises de la place qu’elles peuvent faire confiance en notre évent pour améliorer leur image de marque et leur visibilité, ainsi que pour la promotion de leurs produits et innovations.
Je tiens à rappeler que « Gunu » est le nom d’un groupement Yambassa dans les arrondissements de Bokito et Ombessa dans le département du Mbam et Inoubou, région du Centre du Cameroun. Je vous remercie.
Nicole Ricci Minyem
Les agents de la Commission nationale anti corruption du Cameroun ont mis la main sur quelques agents véreux de la Police et de la gendarmerie, spécialisés dans l’extorsion des sous aux citoyens installés dans cette ville frontalière avec la Guinée équatoriale.
Les usagers de la route et les commerçants se voient au quotidien extorqués de quelques sous. Ce qui rend ainsi la zone aux trois frontières semblable à une espèce de jungle des grands privilégiés. L’arnaque et la corruption qui sont devenues monnaie courante dans cette zone ont contraint les autorités équato-guinéennes à réfléchir sur la mise en place d'un mur de séparation. Celui devrait permettre d'éviter la contamination et constituer une espèce de filtre pour entrer du côté guinéen. Kyé-ossi est ainsi devenu un grand centre d’intérêt pour les fonctionnaires. Les commis de l’Etat qui y sont affectés travaillent pour nourrir le réseau, pour le patron direct et enfin pour soi-même.
La Conac qui est engagée dans la lutte contre la corruption, est passée à la vitesse supérieure. La mission débutée par le poste frontalier du Gabon permet de mettre le grappin sur des agents en poste. Pris la main dans le sac, ils sont immédiatement identifiés et entendus, leur butin mis sous scellé. Le second raid se fait à l’entrée de la ville de Kyé-ossi au lieu dit « Akonangui ». Là-bas d’autres agents sont pris en flagrant délit, les poches pleines de billets de banque.
Des agents véreux qui facilitent l’entrée des poulets congelés, des huiles interdites d’entrer en terre camerounaise et bien d’autres produits de contrefaçon. Ces postes de contrôle s’appellent ici des péages car, avec ou sans pièces tu paies. Parfois ils se livrent même au convoi de ces produits jusqu’à Yaoundé où Douala.
Queton Handerson Kongeh, préfet de la vallée du Ntem, avait signé un arrêté pour limiter le nombre de barrières sur la route.Outre des barrages mixtes, les points de dépotage commis pour le guichet unique hors des postes frontaliers de sécurité sauf sur autorisation spéciale étaient également concernés.
Les distances entre 02 barrages mixtes de sécurité ne doivent être en aucun cas situées à moins de vingt-cinq kilomètres. Les autres unités des services de sécurité notamment d’arrondissement limiteront leurs missions de contrôle sur les routes rurales ou secondaires.
Innocent D H
Me Edward Lyonga Ewule, avocat du journaliste Samuel Wazizi alias Halla Ya Matter, a déclaré que le présentateur de Pidgin News sur le CMTV basé à Buea a été transféré mercredi de la garde à vue au 21e bataillon d'infanterie motorisée (BIM).
Le journaliste est détenu en raison de la situation sociopolitique actuelle dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, rapportent des sources médiatiques. "Il est accusé d'avoir aidé des séparatistes dans leur action terroriste. Il est également accusé de diffuser des informations séparatistes concernant les villes mortes et ainsi de suite", a déclaré Me Ewule à nos confrères de Cameroun-Info.Net.
L'avocat dit que Wazizi a été arrêté au niveau du commissariat de police de Muea et y a été détenu pendant environ cinq jours. "Quand j'y suis allé, j'ai discuté avec le commissaire. Je lui ai dit qu'en matière de terrorisme, le commissariat de police de Muea manque de compétence. Il m'a informé que l'affaire allait être transférée à la police judiciaire", a déclaré l'avocat.
L'avocat Ewule a dit que toutes les tentatives de libération sous caution de Wazizi étaient vaines. Il regrette que la déclaration du journaliste ait été prise à la police de Muea sans son avocat. "Je tiens également à préciser que son droit à l'assistance d'un avocat a été respecté. J'avais le droit de le voir à tout moment. Les membres de sa famille ont également eu accès à lui au niveau de la police de Muea", a dit Ewule, regrettant que son client ait été conduit au BIM au lieu de la police judiciaire.
"J'ai été informé que les choses avaient changé et que Wazizi avait été remis au BIM - le 21e Bataillon d'infanterie motorisée. Nous savons tous que le BIM ne mène pas d'enquêtes. Donc, c'était un peu inquiétant pour moi. J'ai donc décidé de rencontrer le chef de la police judiciaire ce matin. Et au moment où nous avons rencontré le chef de la police judiciaire et d'autres journalistes, il nous a assuré que c'était un moment de crise et que d'autres options étaient prises pour mener des enquêtes. Que nous devrions tous être calmes. Que le BIM les aide aussi d'une manière ou d'une autre à obtenir de l'information. Que le BIM veut simplement obtenir des informations de sa part, après quoi il sera remis à la police judiciaire".
Le Comité pour la protection des journalistes affirme que le Cameroun est le troisième plus grand geôlier de journalistes en Afrique, après l'Egypte et l'Erythrée, avec au moins sept journalistes derrière les barreaux pour leur travail au 1er décembre 2018, selon le recensement annuel des prisons du CPJ. C'est le deuxième pire geôlier de journalistes accusés de fausses nouvelles dans le monde, après l'Égypte, selon le recensement.
"Les autorités camerounaises devraient cesser d'essayer d'intimider et de censurer les journalistes qui ont le devoir de tenir les citoyens informés de la situation politique et économique", a déclaré Angela Quintal, coordinatrice du programme Afrique du CPJ, à New York en janvier 2019, après que des journalistes ont été arrêtés.
Otric N.
Une réunion consultative entre les douanes, les autorités portuaires et d'autres parties prenantes s'est tenue à Limbe sur le financement de la surveillance des douanes et des autorités portuaires en période de crise.
La réunion de Limbe du mercredi 07 août 2019 s'est déroulée au bureau des douanes de Bota Limbe sous la présidence du préfet du département du Fako représenté par son premier assistant, Richard William Bejedi Otto II.
La réunion consultative s'est tenue dans le contexte de l'aggravation de la crise sociopolitique qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Les douaniers du secteur Sud-Ouest, dont le siège est à Limbe, affirment qu'il est nécessaire que toutes les parties prenantes soient cohérentes dans leurs actions.
Face à la crise sociopolitique, les menaces prennent les formes suivantes : tendances sécessionnistes, exploitation illégale des ressources naturelles, conflits entre communautés frontalières, vols sur les routes, trafic de drogue et d'êtres humains, trafic illicite d'armes, conflits agropastoraux, etc.
Il est donc nécessaire de mettre en place des stratégies de lutte contre la criminalité transfrontalière, notamment le terrorisme, les vols sur les autoroutes, la piraterie maritime, les drogues et médicaments illicites, la traite des êtres humains, la prolifération et la circulation illicite des armes, le blanchiment d'argent, les conflits agropastoraux, le braconnage dans les parcs et réserves naturelles, la contrebande.
Des représentants de la base navale de Limbe, du bataillon d'intervention rapide (BIR), du Conseil national des chargeurs camerounais et d'autres services gouvernementaux spécialisés ont participé à la réunion consultative qui s'est tenue mercredi entre les douanes, les autorités portuaires et les autres parties prenantes.
Un examen rapide des problèmes a montré qu'il reste encore beaucoup à faire pour mieux sécuriser le personnel du secteur douanier et ses installations.
Au niveau de l'Autorité portuaire, les parties prenantes à la réunion consultative de mercredi ont constaté que des événements désagréables s'étaient produits : l'incendie d'un navire au port de Tiko le 09 mai 2019.
Afin de consolider la sécurité et de lutter contre l'incendie de la SONARA, la société nationale de raffinage, on a cherché des moyens de financer la surveillance des douanes et des autorités portuaires pendant les périodes de crise.
La réunion a permis aux représentants des douanes et des administrations portuaires d'explorer, d'articuler et de mettre en œuvre une synergie en matière de surveillance.
Otric N.
Le but de cette campagne est de promouvoir l’unité dans la diversité.
La Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm) veut jouer sa partition dans la lutte contre les discours haineux. C’est la raison d’être de la campagne qu’elle a lancée le 07 août 2019. La Commission dirigée par Peter Mafany Musonge veut rappeler aux uns et aux autres, qu’en dépit des 300 groupes ethniques qui composent le Cameroun, il est possible de ne former qu’un peuple et de vivre ensemble. Pour la Cnpbm, il faut conserver cette unité. Ceci dit, la campagne va s’étendre sur toute l’étendue du territoire.
Elle va s’attaquer à tout discours discriminant à l’endroit d’un groupe social ou d’une personne. On note que c’est depuis la période de l’élection présidentielle, qu’il y a eu une montée des propos haineux. Ces propos ont envahi les réseaux sociaux, la place publique. Ils sont presque devenus normaux. Ils sont employés par des politiques, des militants des partis politiques et même les camerounais lamda. Certains médias de la presse écrite, de l’audiovisuel et même de la presse cybernétique offrent leurs espaces à la propagation de ces discours haineux. Il convient de noter que le discours haineux s’appuie sur la race, le sexe, l’âge, la tribu, la religion. La Cnpbm veut donc exhorter les différents acteurs à faire preuve de responsabilité et du respect d’éthique.
En se lançant cette fois-ci dans la lutte contre les discours haineux, la Commission de Peter Mafany Musonge est dans son rôle. Créée en le 23 janvier 2017 par un décret présidentiel, les textes stipulent qu’elle a comme mission, le maintien de la paix, la consolidation de l’unité nationale, le renforcement de la volonté et de la pratique quotidienne du vivre ensemble.
Les discours haineux pour la Cnpbm sont un danger pour l’unité et l’intégrité du territoire national.
Liliane N.
Certains joueurs de la sélection nationale de volleyball qui revendiquaient une revalorisation de leur prime ont boycotté le voyage pour l’Italie qui accueille le tournoi intercontinental qualificatif pour les Jeux Olympique 2020, avant de se rétracter.
Les Lions Indomptables du Cameroun, vice-champions d’Afrique en titre ont échappé de justesse à un forfait général au tournoi international de volleyball messieurs qui débutera ce vendredi 09 août 2020 en Italie. En effet, sept des joueurs de l’équipe nationale présents au dernier Championnat d’Afrique des nations (Can), ont boycotté le voyage pour l’Italie mardi dernier, parce qu’ils revendiquaient une revalorisation de leur prime. Le staff technique a finalement rallié Bari avec un effectif en moins. « Toutes les équipes camerounaises auraient été suspendues de toutes les activités, on devait négocier pour redevenir, je crois que l’essentiel a été fait », explique le président de la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley), Julien Serge Abouem dans une interview accordée à la Crtv radio ce jeudi 08 août 2019.
Les joueurs restés à Yaoundé sont finalement revenus sur leur décision, et ont décidé de rejoindre le reste du groupe en Italie. Seul Yvan Kody qui faisait partie de ce groupe, rejoindra directement ses coéquipiers aux Jeux africains prévus au Maroc. « Entre les prétentions de la Fecavolley et le budget alloué pour la Can des hommes, il y avait un gap qui n’arrangeait pas les joueurs. Nous avons saisi notre tutelle pour que la situation soit réparée. Pendant que le ministère des Sports était en train de travailler, ils ont décidé de ne pas voyager tant qu’ils n’ont pas reçu des primes revalorisées. C’était leur premier grief. Ensuite ils n’étaient pas d’accord avec la Fecavolley qui a décidé de ne plus remettre les primes en main propre. Ils sont revenus sur leur décision hier (mercredi 7 août 2019, Ndr), et ils sont allés rejoindre le groupe à Bari », souligne Julien Serge Abouem au micro de la Crtv.
Après ce dénouement heureux, les Lions Indomptables entament la compétition demain contre le pays hôte. Un duel qui opposera le vice-champion d’Afrique à la quatrième meilleure équipe au monde. « Nous connaissons les forces en présence. L’équipe sera au complet vendredi, je ne m’inquiète plus à ce sujet. Nous sommes venus apprendre, mais je crois que nous ferons des surprises », relève Blaise Mayam, le sélectionneur national. Après l’Italie, les Lions Indomptables affronteront le la Serbie et l’Australie.
Marie MGUE
De crise post électorale à chassé - croisé judiciaire, le problème de l’Eglise Évangélique du Cameroun est devenu une véritable crise politique. Or le plus grand politique au sein de l’église est le président du Sénat, Marcel NIAT NJIFENJI. Ne pourrait-il pas arbitrer ?
Déjà deux ans que perdure la crise qui paralyse le fonctionnement de l’Eglise Evangélique du Cameroun. Une crise post électorale qui est devenu au fil du temps une crise politique entre le cercle culturel Ngondo et les autres forces en présence au sein de l’église. En effet, au terme des élections de Ngaoundéré 2017, des contestations ont surgi. Remettant en cause les résultats au terme de l’élection. Comme le voulait des accords consentis par le précédent président Isaac Batomen, la direction de l’église évangélique du Cameroun devait revenir à un Duala. Le problème, les Sawa estiment que le Pr HENDJE TOYA, vainqueur de l’élection n’est pas un Sawa « de souche ». Ces patriarches Duala vont convaincre le perdant de l’élection, le Pasteur Priso Mongolle de guerroyer. Or ce même pasteur avait, une fois les résultats proclamés, reconnu sa défaite et féliciter le vainqueur.
Rendu deux ans après c’est la paralysie totale. Le clan activateur du conflit a choisi la voie des tribunaux pour connaître d’une affaire de serviteurs de Dieu. La manœuvre, c’est que sachant que le ministère de la Justice est dirigé par un de leur digne fils, « il n’osera pas décevoir sa famille ». Ce qui peut justifier que malgré que les procès verbaux de l’élection ne soient entachés d’aucune irrégularité, donc le juge devait simplement prononcé un verdict entérinant les résultats de l’élection, il a choisi de créer une commission qui devra réorganiser de nouvelles élections. Ce qui donne de se dire que visiblement, le Ngondo semble avoir le dessus sur la constitution de l’église.
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Rappelons que le Président du Sénat est fidèle de cet église. Il fait son culte au sein de la grande paroisse de Nlongkak. Situé dans le quartier éponyme, en plein cœur de la capitale Yaoundé. Il ne peut donc rester indifférent face à la crise qui secoue son église. Or, il est évident aujourd’hui que la crise est essentiellement politique et appelle au dialogue entre les différentes parties au conflit. Deux ans après, il est plus que jamais question pour le Sénateur NIAT, d’user de l’autorité de l’âge de l’expérience et de sa posture d’homme d’état pour faire asseoir autour d’une même table les protagonistes de cette crise. Afin de trouver un réel terrain d’entente.
Il serait vraiment regrettable pour le patriarche NIAT NJIFENJI de voir son église voler en éclat sous ses propres yeux.
Stéphane NZESSEU
L’international basketteur et champion de la Nba 2018/2019 était à SOS Villages d'enfants Cameroun.
Le 06 août 2019, les enfants démunis de SOS villages d'enfants Cameroun ont passé d’agréable moment, en compagnie du champion de la Nba 2018/2019, Pascal Siakam. Ravis de voir le champion, ils ont réservé à celui-ci, un accueil des plus chaleureux. « C'est un jour spécial pour nous que de vous recevoir. C'est un honneur pour les enfants, vous qui êtes pour eux un exemple de réussite par le travail et l'abnégation. Que cette visite soit pour les enfants, une source d'inspiration et de motivation », a déclaré toute ravie Claude Alvine Mbappé Koum la Directrice nationale de SOS villages d'enfants Cameroun.
Pour Pascal Siakam, il était question de voir de plus près les conditions de vie des enfants pensionnaires de SOS villages. Il a de ce fait inspecté les salles de classe, le réfectoire, les logements, le poulailler et les aires de jeu. Il a eu droit à des explications données par les responsables du village. Siakam a aussi profité de ce moment de visite pour partager son expérience avec les enfants. Il leur a parlé entre autres de sa motivation à devenir basketteur, de ses idoles, de son parcours, de sa vision de la prochaine saison NBA, et même de sa taille.
Le champion de la NBA leur a aussi prodigué quelques conseils et avis. « La vie ne vous fera pas de cadeaux, il vous faudra travailler dur pour vivre vos rêves. Respectez vos parents et faites leur honneur si vous voulez aller loin et réussir. Tout est peut-être dans le rêve, mais il faut avoir une vision et vouloir vraiment faire ce que l'on veut, croire en soi pour atteindre ses objectifs. Travailler encore et toujours et savoir saisir les opportunités quand elles se présentent », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, le joueur de Toronto Raptors est arrivé au pays le 03 août 2019. Il faut noter qu’il est désormais titulaire d’une bague de champion. Un Graal après lequel de grands basketteurs ont couru en vain. Des basketteurs comme Karl Malone, Pat Ewing, Charles Barkley, Shawn Kemp.
Liliane N.
Quatre membres d'une même famille sont morts le jeudi 08 août 2019 dans l'un des pires cas d'intoxication alimentaire au Cameroun.
Limbe, une station balnéaire de la région du Sud-Ouest du Cameroun, doit encore faire face à la tragédie de jeudi soir : quatre membres de la même famille ont perdu la vie alors que huit autres sont actuellement hospitalisés après avoir consommé un repas empoisonné.
Les onze membres de la famille qui ont consommé ce repas ont été emmenés d'urgence à l'hôpital régional de Limbe où les trois décès ont été confirmés, les médecins luttant pour sauver la vie des huit autres.
Tarhyang Enowbikah Tabe, éditeur du journal The Advocate à Limbe a été le premier à annoncer la nouvelle. "Limbe en larmes alors qu’une mère et sa fille meurent après le dîner", a déclaré Tarhyang, ajoutant que "Gladys Ebai et Shella Ebai sont confirmées mortes alors que d'autres membres de la famille sont sous soins médicaux intensifs après avoir mangé le dîner".
Selon la Crtv Sud-Ouest, la grand-mère a préparé une nourriture à l’aide d’un herbicide qu’elle croyait être une épice. Ce repas a été dégusté par les membres de la famille et certains voisins. Quelques heures plus tard, après la consommation, Maman Gladys EBAI, 66 ans et Shella EBAI, 38 ans, ont rendu l'âme sur place tandis que les autres membres de la famille sont décédés à l'hôpital où ils étaient admis en soins.
"Les huit autres personnes qui ont consommé le repas ont été placées en soins intensifs, tandis que le directeur de l'hôpital régional de Limbe, le Dr Denis Nsame Nforniwe, affirme qu'elles sont dans un état stable", ont rapporté les médias locaux.
Le rapport médical préliminaire de la catastrophe du dîner de Limbe indique une intoxication, a rapporté le journaliste Tarhyang. Ces sources révèlent que des enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les substances toxiques qui ont presque effacé une famille entière.
La tragédie a provoqué des ondes de choc chez habitants de Limbe qui n'ont pas encore compris le mystère qui entoure l'incident.
Une étude suggère qu'au Cameroun, l'intoxication alimentaire est devenue un problème de santé publique. Des cas d'intoxication alimentaire ont été enregistrés dans quatre grands hôpitaux publics (Hôpital régional de Bamenda, District sanitaire de Bambui, Hôpital PMI et District sanitaire de Ndop) de la région Nord-Ouest, de 2010 à 2014.
Parmi les 323 169 personnes consultées, 252 personnes ont été empoisonnées par les aliments : 48% de femmes et 52% d'hommes âgés de 1 à 70 ans, le nombre le plus élevé se situant entre 5 et 35 ans (85%). L'année 2011 a enregistré le plus grand nombre de patients intoxiqués alimentaires (26%), la plupart des patients étaient des agriculteurs et des étudiants.
L’hôpital régional de Bamenda a obtenu le plus grand nombre (42%) ; Mile 4, Bambui et Akum étaient les secteurs ayant le nombre le plus élevé de résidents (27%) ; les pesticides étaient les plus fréquemment toxiques, sur les 252 personnes consultées, seulement 75 % ont échappé à la mort.
Les symptômes les plus fréquents étaient les vomissements, la diarrhée, les maux d'estomac et de tête ; les aliments consommés étaient indigènes (Achu, maïs fufu, manioc frais, plantains, patates douces, haricots, viande et autres) et eau ; le traitement donné était autochtone (lait, huile rouge et charbon) ou médicaments adéquats après réception dans les hôpitaux.
L'éducation sur les bonnes pratiques d'hygiène devient nécessaire pour la population et les agriculteurs devraient être formés aux méthodes de manipulation et de stockage des pesticides.
Otric N.