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jeudi, 22 août 2019 08:20

Cameroun : Les sept vies du Sphinx

Depuis trente-sept ans, Paul Biya exerce le pouvoir sans rien dévoiler de lui-même. Pour le percer à jour, il faut remonter le fil d’une existence marquée par les coups de théâtre.

 

Dans l’intimité de sa résidence de Mvomeka’a, Paul Biya pense-t-il au destin ? Ce passionné de lettres classiques s’interroge-t-il sur cette « moïra », pour citer Homère, fatalité aveugle et inexorable? En écoutant l’un de ses compositeurs favoris, l’allemand Ludwig van Beethoven, ressent-il l’angoisse de laisser l’oeuvre de sa vie inachevée ? Peu nombreux sont les intimes du chef de l’état capables de percer les mystères du palais d’Etoudi, guère moins opaques que ceux d’éleusis, dans la Grèce antique.

Depuis son accession au pouvoir, en 1982, tout a été tenté pour comprendre le président : psychologie, mysticisme, voire astrologie. Mais Paul Biya a su avancer masqué, s’efforçant, comme le confie un proche, « d’observer sans être observé ». Dans le brouillard qu’il se plaît à entretenir, il a entamé, en octobre 2018, son septième mandat. Après une élection contestée et en pleine crise anglophone qui ébranle son pays comme rarement il l’a été dans son histoire.

Dans Comme il vous plaira, William Shakespeare décrivait le monde comme « un théâtre » dans lequel chacun jouait un rôle en « sept âges ». Amateur de littérature, Paul Biya, le sphinx aux sept mandats, a-t-il lu le dramaturge anglais ? Jeune Afrique frappe les trois coups de son épopée.

 

1 Les jeunes années Un discret séminariste

Certains l’ont appelé « la terreur de Nden ». Le père Antoine Wollenschneider imaginait-il, dans son école catholique de ce village de la région du Centre, qu’il allait contribuer à forger l’identité du futur président du Cameroun ? En ce milieu des années 1940, Paul Biya n’est encore qu’un garçonnet studieux, plutôt frêle. Souvent, ce sont son frère aîné, Benoît Mvondo Assam, ou ses cousins, Benoît Assam Ebolo et Hyacinthe Eyinga Miame, qui se chargent de le protéger. On veut faire de lui un prêtre. Direction le séminaire Saint Joseph d’Akono.

« Ceux qui n’aboutissaient pas à la prêtrise repartaient tout de même avec une renaissance psychologique qui en faisait des hommes intègres et silencieux », assure un camarade du président, cité dans la biographie écrite par Michel Roger Emvana 1. « Certains croient qu’il est froid. C’est faux. […] Il peut devenir chaleureux et extraverti […]. Mais il sait aussi être discret et taciturne », confiait quant à elle sa sœur à Jacques Fame Ndongo, compagnon de route devenu ministre de l’enseignement supérieur, selon le même ouvrage.

En 1952, Biya rejoint la France, où il rencontre sa première épouse Jeanne-Irène. À l’institut des hautes études d’outre-mer, le Camerounais se distingue auprès de Louis-Paul Aujoulat. L’ancien secrétaire d’état à la France d’outre-mer voit en lui un jeune homme désintéressé, peu passionné par les joutes politiques qui se trament autour d’ahmadou Ahidjo, premier président du Cameroun indépendant. Pour Aujoulat, Biya est sans ambition et représente le parfait second pour le chef de l’état. Seule la première dame se méfie. Germaine Ahidjo n’éprouve aucune confiance envers celui dont le silence, pense-t-elle, doit cacher quelque chose.

 

1962-1982 : La conquête du pouvoir

Biya a toujours su choisir ses protecteurs. En 1962, son ascension commence: il entre comme chargé de mission à la présidence. « Assidu », « réservé », « dévoué », un ancien collègue ne tarit pas d’éloges. En 1967, il est nommé directeur du cabinet civil du président, qui n’hésite plus à lui confier les dossiers délicats. Certains se gaussent du « valet », de la « marionnette » Biya. Mais le jeune homme de 34 ans va les surprendre. « Il était sportif, avait une bonne hygiène de vie, pratiquait le footing au mont Fébé », se souvient un Français logeant à l’époque à Yaoundé. Biya s’entraîne aussi au tennis avec Zacharie Noah, le père de Yannick. « C’était un très bon administrateur, et Ahidjo s’est reposé sur lui, se souvient un ancien coopérant au Cameroun. Ahidjo avait de l’admiration pour lui, et Biya était fasciné par le charisme du président. »

En 1975, Ahidjo le nomme Premier ministre. À son épouse, il explique avoir choisi « le plus posé ». Le 29 juin 1979, il fait même du Premier ministre son successeur constitutionnel. L’ancien séminariste, qui n’a encore jamais été élu, se forge une image dans l’opinion. « On a longtemps cru qu’il ne faisait pas de politique, mais c’était justement sa stratégie », confie une de ses connaissances. Le 4 novembre 1982, Ahidjo annonce sa démission au profit de Biya. À la résidence du Lac, demeure du Premier ministre qu’il s’apprête à quitter, Jeanne-Irène filtre les entrées. Le nouveau président accepte les félicitations. Whisky et champagne sont servis. Mais la fête n’a rien de fastueux. « Il s’est aussitôt mis à gouverner avec un masque », se souvient un ancien camarade.

En 1982 et 1983, Biya compose ses gouvernements en consultant Ahmadou Ahidjo mais place peu à peu ses pions, notamment Joseph Zambo et Jean Nkuété, pour contrer les fidèles de l’ex-président. À la surprise d’Ahidjo, le « valet » s’affirme.

 

1983-1984 : L’impitoyable riposte

L’affrontement est inéluctable, et le 18 juin 1983 marque un tournant. Biya vient de remanier son gouvernement, sans prévenir Ahidjo. Ce dernier ne décolère pas : il convoque tous les ministres du Nord à la résidence du Lac, où l’ex-président a élu domicile. Il veut les pousser à démissionner. Dans la nuit, Maïkano Abdoulaye, ministre chargé des Forces armées et fidèle d’Ahidjo, réunit à son tour des officiers du Nord. Mais Biya apprend la manœuvre.

Le 22 août, il annonce que des individus, liés à Ahmadou Ahidjo, ont été arrêtés pour avoir voulu « porter atteinte à la sécurité de la République ». Le Premier ministre Bello

Bouba Maïgari est limogé, comme Maïkano Abdoulaye. Ahidjo est condamné à mort par contumace le 28 février 1984. Depuis la France, il fustige « la phobie du coup d’état [qui] s’est emparée de Paul Biya ». « Biya a appris à gouverner auprès d’ahidjo, qui savait se montrer retors et impitoyable », confie notre ancien coopérant français.

À peine un mois plus tard, le 6 avril, une tentative de putsch affole Yaoundé. Le palais présidentiel, où Biya s’est réfugié, est attaqué. Dans la nuit du 6 au 7, les loyalistes contre-attaquent. Le soir du 7, Biya annonce que le calme est revenu. « La victoire est acquise », ajoute-t-il. Parle-t-il de la bataille qui l’oppose à Ahidjo ? On le dit désormais méfiant, voire paranoïaque. « À partir de ce moment, Biya s’est assuré de contrôler le Nord et de ne plus lâcher la bride à l’appareil sécuritaire », confie un proche de la présidence.

 

1987-1988 : Le premier échec

Certains la vivent encore comme une trahison. Pourtant, quand Paul Biya prononce devant les députés, le 20 juin 1987, la phrase « Nous n’irons pas au FMI », il est applaudi. Depuis l’indépendance, le Cameroun d'Ahidjo a appliqué un libéralisme dit « planifié », dans lequel l’état conserve une forte emprise sur une économie menée à coups de plans quinquennaux. Celle-ci a permis au Cameroun de mieux passer la crise pétrolière de 1973 que ses voisins. Mais les temps difficiles commencent au milieu des années 1980. Cacao, café et coton ont subi une baisse de près de 65 % de leur valeur, et le pétrole voit ses cours chuter.

Paul Biya a soif de rupture. Il publie en 1987 Pour le libéralisme communautaire, livre dans lequel il expose ses ambitions. « L’idée était de promouvoir davantage de justice sociale et de mettre de l’ordre dans la gestion des affaires publiques », se souvient un économiste camerounais. En d’autres termes, explique un ancien de la présidence : « Il voulait faire passer l’idée que l’état n’était plus une vache à lait. » « Mais le président ne souhaitait pas que les mesures d’austérité paraissent imposées par l’étranger », ajoute-t-il.

« Il fallait conserver cette fierté qu’avaient les Camerounais d’avoir mieux traversé la crise que leurs voisins », explique un économiste. « Paul Biya voyait d’un mauvais œil une soumission au FMI », confie un proche du palais d’Etoudi. Mais, malgré le lancement d’un programme d’assainissement, les résultats ne suivent pas, et la promesse du président vole en éclats. En septembre 1988, le Cameroun entre dans un programme d’ajustement structurel du FMI. « C’est peut-être le premier échec de Biya », constate un opposant. « On a vu la fin du modèle camerounais, et le réveil a été douloureux. »

 

 1991-1992 : Le temps des stratèges

Nous sommes le 27 juin 1991. Devant l’assemblée nationale, Paul Biya prend position : « Je l’ai dit et je le maintiens : la conférence nationale est sans objet au Cameroun. […] Nous nous soumettrons au verdict des urnes. » Le pays est pourtant en fâcheuse posture. En mai, l’opposition, menée par John Fru Ndi, a le vent en poupe. Elle lance une campagne de désobéissance civile pour paralyser l’activité dans les grandes villes. Beaucoup appellent à un dialogue national et à un départ de Biya. Mais l’intéressé a une stratégie: les urnes. « C’est une de ses caractéristiques: il ne cède pas à la pression », confie un habitué de la présidence. Conseillé par son secrétaire général, le nordiste Sadou Hayatou, et par son directeur du cabinet civil, le discret Laurent Esso, il propose des législatives anticipées au début de 1992. Le parti au pouvoir n’obtient qu’une majorité relative, mais Biya a réussi à diviser l’opposition entre Bello Bouba Maïgari, qui intègre l’assemblée, et les plus radicaux.

« Il a repris la main, en poussant le Social Democratic Front à boycotter et à délaisser le terrain pour un temps », se souvient un observateur. « Il ne voulait pas de la conférence et redoutait de perdre le pouvoir, comme Kérékou au Bénin ou Sassou Nguesso à Brazzaville », ajoute un proche de la présidence. « Sa force a été de jouer les élections contre la conférence, qu’il savait difficile à maîtriser. C’est une forme de révolution conservatrice, qui ne dérogeait pas à la doctrine de La Baule. »

 

 2007-2011 : L’éternel candidat

« 2008 est la confirmation de l’état stationnaire du patient camerounais », glisse un opposant de l’époque. Depuis l’année précédente, le pays est à bout de souffle. Dans les provinces de l’ouest du Cameroun, en particulier dans le Littoral, on lance des appels à la désobéissance civile. Dans son camp, Paul Biya fait face à des dissensions, d’autant qu’il doit, constitutionnellement, quitter le pouvoir en 2011. « Biya a vu les potentiels dauphins, comme René Emmanuel Sadi ou Marafa Hamidou Yaya, s’agiter et a considéré que le pays n’était pas prêt », se souvient un ancien de la présidence.

À l’initiative de la communicante française Patricia Balme, il évoque à la fin de 2007 dans les médias l’idée d’une révision de la Constitution supprimant la limite des mandats. Le 31 décembre, il confirme: cette limitation « s’accorde mal avec l’idée même de choix démocratique ». Conseillé par Laurent Esso, devenu secrétaire général de la présidence, ou Martin Belinga Eboutou, son nouveau directeur du cabinet civil, il s’appuie sur les pétitions que Grégoire Owona – secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) – ne manque pas de faire circuler. La réforme de la Constitution est adoptée, le 10 avril 2008, par l’assemblée, tandis que les émeutes secouent le pays.

« Biya a réussi à s’imposer comme un candidat perpétuel pour mettre un terme à la course à la succession », conclut notre ancien du palais d’Etoudi. René Emmanuel Sadi affiche rapidement son soutien, dans « l’intérêt du Cameroun ». La boîte de Pandore restera close lors de la présidentielle de 2011.

« Biya a forcé les ambitieux à choisir entre la prison et la patience. [L’ex-secrétaire général de la présidence] Titus Edzoa et Marafa Hamidou Yaya sont tombés, mais Sadi est resté fidèle », décrypte un ex-ministre. Edzoa confiera : « Biya, c’est le machiavélisme […], il fait en sorte que les uns et les autres se rentrent dedans. » 7 2019 L’homme traqué. 

Le 26 juin 2019, à l’hôtel Intercontinental de Genève, Paul Biya tente de s’imprégner de la sérénité suisse, aux côtés de sa seconde épouse, Chantal – devenue peu à peu une des grandes ordonnatrices du palais présidentiel. Mais 2019 n’est pas une année de la quiétude pour le couple. Après la crise anglophone et la présidentielle contestée de 2018, la tension n’a cessé de monter. Des activistes de la diaspora sont parvenus à se faufiler dans le palace. Parmi eux, une femme a dissimulé des menottes et attend le passage de Biya pour s’enchaîner à lui. Elle réclame, comme les autres manifestants massés à Genève, la démission du président. Le plan « menottes » échoue, mais des troubles éclatent, et la police suisse est obligée d’intervenir. L’incident tourne à la crise diplomatique. Sous pression, Paul Biya et son épouse quittent Genève le 5 juillet à 12h30.

« Je pense que cela l’a beaucoup affecté, d’autant que les pressions diplomatiques se sont aussi intensifiées », confie une source qui connaît le chef de l’état depuis les années 1970. Paul Biya, 86 ans, pense-t-il à son héritage? « Il ne cède pas à la pression mais est attentif à son image à l’étranger », ajoute une source à Etoudi. L’un de ses anciens partenaires sportifs conclut: « Il a conservé un fonds religieux et sait qu’il n’est pas éternel. Bien sûr, les derniers événements doivent alimenter sa réflexion. »

 

Source : Jeune Afrique

 

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Ouverts ce mercredi, dans la salle des Actes du ministère des Relations Extérieures, les travaux de la 23ème Commission Mixte Cameroun – Tchad se tiennent dans un contexte marqué, entre autres  par la lutte contre le terrorisme.

 

Depuis quelques années déjà, les deux pays sont confrontés aux attaques permanentes de boko haram, une secte dont les membres n’hésitent pas à franchir les frontières, entrer dans les villes et villages, semant au passage, terreur et désolation.  

Paul Biya et son homologue, Idriss Deby Itno, ont signé de nombreux accords de coopération, dont celui de la mise sur pied de la Force Multi Nationale Mixte de la Commission du Lac Tchad, afin de faire front commun, contre cette nébuleuse.

L’assèchement du Bassin du Lac Tchad, les questions d’ordre économique, notamment celle liée à la facilitation du transit des marchandises sur les corridors Douala – N’Djamena – Kribi, une problématique  commerciale relevée de part et d’autre, sont les autres sujets évoqués par les délégués camerounais et tchadiens, conduits respectivement par Lejeune Mbella Mbella, ministre des Relations Extérieures – Cameroun et Chérif Mahamat Zene, ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale – Tchad

La démarcation ainsi que la réaffirmation des frontières entre les deux pays ont également meublé les échanges et, toutes les parties ont convenu de respecter les règles fixées par le Programme Frontière de l’Union Africaine qui arrête pour 2022, le délai pour la délimitation et la démarcation du bornage entre ses Etats membres.

Certains espèrent voir, à la fin des travaux ce jour, la signature d’une requête conjointe adressée au centre de cartographie de l’ONU.  

A l’issue de la cérémonie protocolaire présidée par les deux chefs de délégation, Camerounais et Tchadien,  Lejeune Mbella Mbella a relevé que son homologue et lui ont toute autorité pour évoquer les questions visant à renforcer la coopération entre ces pays frères, d’autant plus qu’ils ont mandaté par leur Président de la République respectif: « Les deux Chefs d’Etat, le Président Biya et Idriss Deby Itno ont décidé de la tenue de cette commission mixte. Cela signifie que d’un côté comme de l’autre, nous avons des instructions en tant que plénipotentiaire. Je ne souhaite pas m’étendre plus mais, à la fin des travaux, l’on va rendre public, en français et en anglais, le communiqué final… ».

De son côté, Chérif Mahamat Zene est revenu sur la coopération qui lie les deux pays, depuis des dizaines d’années tout en faisant une incursion sur le motif de sa présence au Cameroun : « Nous avons relevé le fait que la coopération est extrêmement dense entre nos deux pays. Elles diffèrent des relations que les deux Etats entretiennent avec leurs voisins respectifs. Cela s’explique certainement par les facteurs sociaux- économiques – culturels – géographique – historique et, nous sommes heureux que nous en soyons à notre 23ème session, malgré les difficultés qui existent de part et d’autre …Durant les prochaines heures, nous allons tout mettre en œuvre afin que les obstacles à la coopération soient éliminés pour préserver ce qui nous est cher. Au-delà des préoccupations liées aux questions économiques et sociales, il y’a des défis nouveaux, qui menacent non seulement le Tchad et le Cameroun, mais, une bonne partie de l’Afrique et sur ces questions, nous avons déjà par le passé, montré notre solidarité. Nous voulons approfondir la réflexion pour voir dans quelle  mesure nous pouvons mutualiser nos efforts pour faire face à tous ces défis qui sont à la fois multiples et multiformes… ».

En marge des travaux, les délégués du Tchad sont allés à la découverte des autres richesses qu’offre la ville aux sept collines et, au-delà de l’art culinaire, ils ont eu un aperçu de quelques sites qui valent le détour.

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Jean Pascal Nkou succède à Jean Pierre Kedi qui avait déjà demandé de quitter ses fonctions, au poste de directeur général de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité.

 

Le Président de la République, Paul  Biya a nommé  ce mercredi 21 août 2019, Jean Pascal Nkou au poste du directeur général de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité (ARSEL). Il succède à ce poste, Jean Pierre Kedi qui a occupé ce poste pendant 9 ans.

Ce décret du Président de la République est tombé près de deux mois après la demande de Jean Pierre Kedi de quitter son poste.  En effet, dans une correspondance datée du 27 juin 2019, Jean Pierre Kedi, alors directeur général de l’Arsel, avait  informé  le Ministre de l’Eau et de l’Energie (MINEE), Gaston Eloundou Essomba,  qu’il démissionne de son poste, après neuf années de fonction. « J’ai l’honneur de vous informer que j’ai atteint l’échéance de mon mandat de neuf (09) ans en qualité de Directeur Général de l’ARSEL le 23 juin dernier », avait alors écrit Jean Pierre Kedi. L’ancien directeur général de l'ARSEL avait revendiqué sa démission après 9 ans d'exercice comme le prévoit la loi du 19 juillet 2017 portant statut général des établissements publics et du décret du 19 juin 2019, précisant les modalités d’application de certaines dispositions de la loi précédemment citée.

Dans la même correspondance, il a indiqué qu’il a entamé la liquidation de la période transitoire qui court jusqu’au 19 septembre 2019, conformément au Décret n°2019/322 du 19 juillet 2019, qui régit  les catégories d’établissements  publics, la rémunération, les indemnités et les avantages de leurs dirigeants. « Je vous saurais gré de me faire connaitre en retour la personne focale à laquelle, le cas échéant, je devais remettre les documents de passation de service, étant donné que les actuels président du Conseil d’administration et le Directeur Général adjoint de l’ARSEL sont dans le même cas d’atteinte de limite de mandat », avait  alors précisé Jean Pierre Kedi. C’est d’ailleurs un cas exceptionnel  dans les  établissements publics au Cameroun,  qui sont généralement  gérés par le même directeur général depuis plus d’une vingtaine d’année.

 

Marie MGUE 

 

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On est tenté de répondre par la négative. Les sollicitations faites au ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, n’ont donné aucun résultat, encore moins au ministère des Mines et du Développement Technologique.

 

Il n’a pas été possible de mettre la main sur un responsable, disposé à apporter  des réponses ou tout au moins, à orienter vers la source la mieux indiquée, apte à dire ce que les recherches ont démontré, 33 ans après le sinistre qui a causé la mort des centaines de camerounais, notamment à Su-Bum, un hameau situé à quelques dizaines de km du lac, à Cha’a et, tout le long de la vallée de la Fang. Ainsi que le déplacement des milliers autres.

L’on se souvient qu’il y’a trois ans, alors qu’on commémorait le 30ème anniversaire de la catastrophe du Lac Nyos, les résultats rendus publique par les scientifiques camerounais révélaient, que c’est l’explosion d’un nuage de gaz carbonique dans le lac, qui était à l’origine de la catastrophe. Toutefois, ils ont omis d’apporter des réponses définitives et, l’on ignore toujours si ce bassin est d’ordre volcanique et s’il est, par conséquent, susceptible de se reproduire dans les prochaines années.

 

Branle bas, au lendemain de la catastrophe  

L’on se souvient qu’au lendemain de cette funeste soirée du 22 Août 1986, après la découverte des cadavres des hommes et des animaux, des scientifiques venus du monde entier ont rejoint les équipes camerounaises, pour tenter de trouver des réponses.

Seulement, nos confrères de Jeune Afrique, Ces derniers se sont constitués en camps rivaux, plus occupés à faire valoir leur point de vue, qu’à faire naître une vérité scientifique fondée sur des faits. Première arrivée sur les lieux, la française, conduite par Haroun Tazieff, avait soutenu que le volcan sous-jacent au lac Nyos a expulsé, au cours d’une éruption phréatique, un nuage de vapeur brûlante avec une forte concentration de CO2.

Or, les américains et les experts islandais qui les ont rejoints, avaient estimé que c’est un détonateur interne ou externe qui a pu déstabiliser la couche supérieure des eaux faisant office de bouchon et, le lac a spontanément vomi une bulle de gaz toxique : « les eaux contenant le gaz carbonique se sont ainsi retrouvées en surface, ce qui a favorisé les émanations gazeuses. Comme le gaz carbonique est une fois et demie plus lourd que l'air, en s'échappant du cratère, il s'est dispersé au niveau du sol sur une grande surface jusqu'aux villages et prairies environnants, causant la mort des villageois et de leurs troupeaux… ».

Un avis partagé à l’époque par les camerounais qui, ont invité les victimes à rejoindre leur village. Ces dernières vivent un autre type de traumatisme aujourd’hui : le terrorisme.

 

Nicole Ricci Minyem   

 

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Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire a signé une convention relative à ce don avec S.E Tsutomu Osawo, l’Ambassadeur du Japon au Cameroun. La cérémonie qui a eu lieu le 20 août 2019 s’est déroulée dans les locaux du ministère en charge de l’Economie.

 

200 millions de yens soit, un milliard de nos Francs Cfa. C’est l’enveloppe que le Japon vient de disposer pour son apport dans le développement de la riziculture au Cameroun. Le don a été officialisé par la signature de la convention qui a eu lieu le 20 août 2019, en présence du Ministre de l'Agriculture et du Développement rural (Minader) et la représentante résidente de l'Agence japonaise de coopération internationale (Koica).

En tant qu’acteur principal de ladite cérémonie de signature de convention, S.E Tsutomu Osawo, l’Ambassadeur du Japon au Cameroun, a indiqué qu’il s’agit pour son pays par ce geste, de promouvoir l’industrie primaire. Et cette promotion passera donc par le Projet de développement de la riziculture pluviale de plateaux en zone de forêt et à pluviométrie bimodale (Proderip). Il faut noter que le Proderip est un projet dont la visée est de parvenir à l’amélioration de la production et de la qualité de riz dans notre pays. Ledit projet s’inscrit sur une période de cinq ans.

Alamine Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) a pour sa part salué et remercié le Japon pour cet appui. Dans sa prise de parole, le Minepat est revenu sur l’importance de ce milliard de F que le Cameroun vient de recevoir grâce à son partenariat avec le Japon. « Il va favoriser la mise à disposition, des riziculteurs camerounais, mais aussi des techniciens japonais devant accompagner nos experts dans l'appropriation des techniques agricoles susceptibles d'améliorer les rendements et partant, la production nationale de riz, des équipements et matériels agricoles », a-t-il déclaré.

 

Liliane N.

 

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Lundi 19 août 2019, à Bakassa, dans le département du Haut-Nkam (région de l'Ouest Cameroun), un homme d'une trentaine d'années, aurait tué quatre enfants d'une même famille. Le présumé coupable a été mis aux arrêts.

 

Le drame qui  a réveillé la localité de Bakassa dans le département du Haut-Nkam lundi dernier, était d’une grave cruauté. En effet, les corps sans vie de quatre enfants (Poutcheu Gabriel, Dakleu Trésor, Kameni Junior et Deugoue Ulrich) donc l’âge varie entre 4 et 8 ans et  issus de la même famille ont été retrouvé dissimulé dans la forêt.

Selon les sources ouvertes, les 04 enfants seraient partis de la ville de Douala pour le village en vue d’assister à une messe d’action de grâce qui devait se tenir le dimanche 18 août 2019. Après la messe, la grand-mère de ces enfants aurait insisté pour qu’ils passent quelques temps.

Le présumé bourreau qui serait de la même famille que les enfants, les aurait enlevé, puis assassiné froidement et aurait ensuite décidé de dissimulé les corps. Ce n’est que grâce à l’intervention des forces de l’ordre qu’il aurait eu la vie sauve.

Pour l’heure, il serait détenu dans la prison de Bafang et les raisons de ce crime restent inconnues. Le public qui a réagi à l’annonce de ce drame évoque la piste d’un crime rituel.   

Published in Faits divers
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Les résultats des admissibilités de l’ENAM sont disponibles depuis ce matin. Les candidats peuvent les consulter dans les locaux de l’institution sis au quartier du Lac à Yaoundé. Par ailleurs, les candidats aux différents concours classiques d’entrée à l’Enam au titre de l’année académique 2019/2020 (toutes sections confondues), pourront écouter les résultats des admissibilités desdits concours qui seront lues dès ce jour sur les antennes du poste national au cours d’une tranche spéciale.

 

Ce seront les tous premiers résultats sous le management du nouveau Directeur général de l’école la plus prestigieuse du Cameroun. C’est l’occasion pour le jeune administrateur de 32 ans de prouver à ses détracteurs et aux observateurs qu’il avait véritablement e profil de l’emploi. Et que par ailleurs il est celui qui pourra redonner ses lettres de noblesse à cette école qui est aujourd’hui étiqueté comme le lieu par excellence d’expérimentation de la corruption et du trafic d’influence.

C’est à la surprise générale que Bertrand Pierre Soumbou Angoula a été nommé par le Chef de l’Etat le vendredi 14 décembre 2018 en remplacement de Linus Toussaint Mendzana. Deux ans seulement après sa sortie de cette école. L’organisation de ses premiers concours et la publication de ces résultats permettra de faire asseoir la notoriété de celui qui est présenté comme un futur ministre de la fonction publique.

Il faut dire que les candidats n’auront pas beaucoup de temps avant les passages à l’oral. Le calendrier de passage des épreuves orales est déjà connu et se présente comme suit :

-          Le samedi 24 Août 2019 : Auditeurs de justice (sections Administrative, des comptes et Judiciaire) et Division des Régies Financières Cycle B (Sections Prix, poids et Mesures et Comptabilité Matières) ;

-          Le dimanche 25 Août 2019 : Division des Régies Financières Cycle B (Sections Prix, poids et Mesures et Comptabilité Matières)  et section Administrateurs des greffes Cycle A ;

-          Le lundi 26 Août 2019 : Division Administrative Cycle A (Sections Administration Générale, Administration du travail, Administration des Affaires Sociales) ;

-          Le Mardi 27 Août 2019 : Division Administrative Cycle B (Sections Administration Générale, Administration du Travail) et élèves Greffiers Cycle B ;

Comme l’avait recommandé le nouveau directeur général sur les antennes de la CRTV, notamment « de juger le maçon au pied du mur », c’est au terme de la lecture de ces résultats qu’on verra claire sur le travail effectué par le jeune Soumbou Angoula.

 

Stéphane NZESSEU 

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Les populations de la région du Nord se réjouissent et expriment leur gratitude au Président de la République Son Excellence Paul Biya pour cette marque de confiance placée en ce digne fils de la contrée. 

 

Comme un effet d'entraînement, la nouvelle a fait plonger les populations de la région du Nord dans la joie. Une joie qu’elles n’ont pas tardé de manifester après la nomination de leur fils Amadou Sardaouna à la tête de la direction générale de la Société immobilière du Cameroun (SIC). Un sentiment d’allégresse que ce frère de l’heureux promu a bien voulu partager : « Je tiens à remercier le Président de la République qui a pensé à nommer ce frère. Nous tous ainsi que les entourages exprimons notre gratitude au Chef de l’Etat. Je rends aussi grâce au Seigneur pour avoir permis que tout ceci arrive », déclare-t-il. Maurice Pagoré, journaliste indépendant exerçant dans le Nord, pense que la mesure présidentielle a toute sa raison d’être. « Si le Président a eu à le nommer, c’est avant sur la base de ses qualités et de ses compétences. Le Chef de l’Etat juge certainement que ce monsieur peut apporter un plus pour pallier les problèmes de logements sociaux au Cameroun », précise Maurice Pagoré.

 

Une fierté qui ravive la flamme militante

Une fierté qu’on qualifie de « générale ». Dans les artères de la ville de Garoua, les militants et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), ont célébré eux aussi cette autre marque de confiance et de considération que vient de placer le Président de la République en leur camarade du parti qui s’est toujours distingué par ses qualités singulières. « Je remercie le Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya d’avoir une fois de plus réitéré sa confiance en notre section. Cette nomination arrive à point nommé, c’est un jeune qui vient à la tête de la SIC. Je suis sûr qu’il va être à la hauteur de la situation », exprime Saliou Muller, Président de la section Rdpc Bénoué centre 2 à Garoua.

Cette gratitude des populations du Nord se présente comme un indicateur fort et traduit leur reconnaissance au Chef de l’Etat qui accorde une place de choix au secteur immobilier. Les populations savent aussi que la région bénéficie de la construction de 100 logements sociaux à Boklé dans l’arrondissement de Garoua 3 en plus deux camps SIC existants depuis plusieurs décennies.

 

Innocent D H

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Dans un communiqué rendu public par le porte parole du MRC et ses alliés Bibou Nissack, Maurice Kamto craindrait pour la suite de la crise anglophone. Le leader du mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses partisans pensent que la décision de justice va porter un coup aux efforts de résolution de la crise par le dialogue.

 

Il deviendra de dialoguer avec des leaders d’une crise qui continuent de subir des injustices devant les tribunaux du Cameroun. Selon Me Christopher Ndong, le juge militaire ne pouvait pas encore rendre un quelconque verdict puisque le recours visant à récuser était encore en instance devant la cour suprême. Selon les usages juridiques, le juge ne pouvait pas se prononcer tant que la cour suprême ne l’avait pas légitimé. Mais le juge a argué de ce qu’il n’a pas été notifié de cette requête. Et malgré les copies de notification qui lui ont été présentés, il est passé outre pour dire ces sanctions records.

Sisiku Ayuk Tabe et neuf de ses concitoyens dont Shufai Blaise Sevidzem, Eyambe Elias, Egbe Ogork, Che Augustie Awasum, Fidelis Che, Cornelius Njikimbi Kwanga, Henry Kimeng, Tassang Wilfried Fombang et Nfor Ngala Nfor, sont tous reconnus coupables de sécession, terrorisme, hostilité contre l’Etat du Cameroun et non possession de cartes d’identité camerounaise.

Voici le communiqué :

Le Président élu Maurice Kamto et ses alliés, notamment MM christian Penda Ekoka, Président de l’association Agir/Act, Albert Dzongang, président du parti « La Dynamique », et Paul Eric Kingue, président du parti MPCN, ont appris la condamnation nocturne de MM AYUK TABE et autres par le tribunal militaire de Yaoundé, ce mardi 20 Août 2019, à des peines d’emprisonnement à vie et à plus de 260 milliards d’amende, et font savoir à l’opinion publique ce qui suit :

1-      Peu importe ce était reproché aux intéressés à l’occasion de ce « procès militaire », des civils ne peuvent être jugés en l’état actuel du droit positif camerounais devant un tribunal militaire. Or c’est ce qui est arrivé avec AYUK et autres.

2-      Peu importe les raisons pour lesquelles des citoyens camerounais sont poursuivis, leurs droits, doivent être respectés pour une saine administration de la justice. Le déroulement de ce procès militaire n’en a pas donné l’impression.

3-      En ces temps où l’idée de dialogue inclusif longtemps mise en avant par l’alliance MRC et Alliés et partagée par nombre d’acteurs nationaux et internationaux depuis lors, est pls que jamais devenu une évidence sur laquelle tout le monde s’accorde, cette condamnation est incompréhensible, dans la mesure où les personnes condamnées apparaissent aujourd’hui comme des interlocuteurs déterminants à ce dialogue inclusif si l’on s’en tient à son succès et au retour à la paix, dialogue dont la nécessité se fait plus urgente chaque jour qui passe.

4-      L’alliance MRC et Alliés doute que la condamnation ainsi survenue apporte un terme à la crise que le régime illégitime de Yaoundé a déclenché et exacerbé.

5-      L’alliance MRC et Alliés exprime ses doutes quant à la bonne volonté des tenants du régime d’aboutir au plus tôt, et de préférence avant la rentrée scolaire, à la mise en place des prémices partagés d’un retour au calme dans les régions Nord-Ouest et Sud-Ouest.

 

Stéphane NZESSEU

 

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A la faveur d’un conseil d’administration extraordinaire tenu ce mardi à Yaoundé, l’équipe dirigeante de la Société Immobilière du Cameroun a été modifiée. Gabriel Bengono a cédé son fauteuil à Ahmadou Sadaouna. Dans la foulée, le Président du Conseil d’Administration, Adji Abdoulaye Hama sera remplacé par l’actuel ministre de ‘habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès.

 

Une nomination qui représente un nouveau chantier pour madame le ministre. L’ancienne Maire de la ville de Banganté connait plutôt bien les difficultés de la SIC, ainsi que les défis à relever pour remettre à flot cette société parapublique. Elle qui a procédé il y a quelques jours encore à la rétrocession des clés des appartements sociaux construits à Olembe.

La SIC est en chute libre d’un point de vue économique depuis de nombreuses années. Elle ne fait plus aucun bénéfice, la gestion des camps Sic est calamiteux, les comptes sont déficitaire au terme de chaque exercice depuis 2015 (selon les données à notre disposition). C’est un échec total.

Les prévisions des anciens dirigeants de la SIC, année après année, ne sont jamais satisfaites ne serait-ce qu’à 50% de son budget. C’est une évidence que de dire que la SIC a encore du mal à remplir ses missions à l’endroit des camerounais, dont la principale est de mettre à la disposition des citoyens, des logements sociaux. C’est l’inertie totale. Les logements sociaux existants sont en état de délabrement très avancé. Aucune mission d’entretien de ces bâtiments n’est effective. A l’intérieur des appartements, de nombreux services sont défectueux. La Sic ne pouvant plus entretenir son parc immobilier. On garde en mémoire que l’Etat a même dû débloquer à peu près 330 millions Fcfa en 2015 pour lui venir en aide dans ce qui a été appelé contrat-plan. Juste quelques buildings de Yaoundé ont alors subi un lifting. Le programme devrait pourtant s’étendre sur l’ensemble du territoire où sont bâtis les édifices de la Sic. Mais rien n’a été fait dans la suite.

Des défis et d’autres que devront relever les nouveaux dirigeants de la Société Immobilière du Cameroun. Célestine Ketcha Courtès et Ahmadou Sadaouna ont été désignés à l’unanimité par les membres du conseil d’administration. Dans les jours à venir, les deux responsables vont procéder à une ré-inspection de tout le patrimoine mobilier de la SIC, une remise à niveau du personnel pour une utilisation optimale et efficiente des ressources humaines. Peut-être c’est pour bientôt le retour des années de gloire de la SIC.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01