Selon Banque africaine de développement (BAD), trois projets qu’elle a financés en 2010 et 2011 à hauteur de 121,4 millions de dollars commencent à produire des fruits. Ce qui va ainsi permettre au Cameroun d’améliorer considérablement sa fourniture en énergie électrique.
Le Cameroun possède le deuxième potentiel hydroélectrique en Afrique et le dix-huitième plus grand au monde, avec une capacité de production hydroélectrique estimée à 23 000 MW, précise la BAB. Cependant, il fait incessamment face à des contraintes d’approvisionnement en énergie depuis des années. L’institution régionale qu’est la BAD, a déclaré que le projet de réservoir de stockage de Lom Pangar était terminé, bien que la centrale de production du barrage soit toujours en construction. En plus, deux autres centrales à Kribi et au Dibamba, ont commencé à renforcer la capacité de production du Cameroun, selon les informations que rapporte Engeenering News.
Le soutien de la BAD
Notons qu’en 2011, l’institution régionale, a octroyé 62,9 millions USD au Cameroun pour la construction de la centrale hydroélectrique de Lom Pangar dans la région de l’Est. Cette centrale d’une capacité de 30 MW est en construction à la base du barrage. Lom Pangar devra ainsi assurer la fourniture de l’électricité à 150 sites dans la région, afin de réduire considérablement les cas de coupures de courant. La centrale au gaz de Kribi, d’une capacité de 216 MW a quant à elle commencé à fonctionner en 2013 après avoir reçu 32,8 millions de dollars de la BAD en juillet 2011 pour un projet d’expansion. Son objectif de production est de 330 MW, explique Engeenering News.
La centrale à mazout lourd de Dibamba, d’une capacité de 86 MW, située dans la banlieue de la ville de Douala, est la première des trois centrales à recevoir un soutien de la BAD de 25,6 millions de dollars en avril 2010. Selon les prévisions, le Cameroun compte achever le développement de son industrie hydroélectrique à l’horizon 2035. La construction de la centrale hydroélectrique de Nachtigal a commencé en 2019, elle devra s’achever dans cinq ans environ, avec une capacité de production en énergie électrique estimée à 420 MW. La BAD a accordé un financement de 154,8 millions de dollars à l’usine.
Innocent D H
La cérémonie est présidée ce lundi 28 octobre 2019 par le ministre camerounais de la décentralisation et du développement local en présence de l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne au Cameroun.
Le projet d'éclairage par panneaux solaires de la ville de Dschang s'inscrits dans le cadre du programme décentralisation Feicom villes moyennes financées par la coopération allemande via la banque allemande (KFW). Il a concouru à la pose de 91 panneaux sur les principaux axes de la ville.
Ce premier projet de pose des lampadaires à énergie solaire dans la ville universitaire et touristique de Dschang, est financé à hauteur de 184 millions.
Le Feicom est chargé à cet effet de son implémentation dans le cadre de cette coopération germano-camerounaise.
L’objectif global de ce programme est de contribuer à l’amélioration de la participation citoyenne et à l’accès des populations aux services de base, grâce à une mise en œuvre effective de la décentralisation et à une administration efficiente des collectivités locales.
12 communes ont été retenues dans quatre régions (Ouest, Centre, Extrême-nord et Sud-ouest) pour le Programme. Dans la région de l’Ouest, quatre communes (Dschang, Foumbot, Bangangté et Bafang) ont été sélectionnées. La commune de Foumbot, en plus de l’énergie solaire, bénéficie de la construction d’un complexe marchand avec une gare routière pour un montant de 800 millions de F.
Marcel NDI
Comme une trainée de poudre, la nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux et autres médias ce dimanche, créant au sein de l’opinion, stupeur, désolation, consternation.
Un décès qui a suscité de nombreux commentaires aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du triangle national. Certains parlent d’un AVC tandis que d’autres avancent l’hypothèse d’un empoisonnement, au regard du caractère assez affirmé dont faisait preuve ce magistrat municipal, notamment en ce qui concerne le combat contre les sécessionnistes dans son Fako natal.
Après l’annonce de sa mort à la clinique Idimed (Bonapriso Douala), sa résidence de Buea a été envahie par une foule nombreuse et, les forces de défense et de sécurité se sont eux aussi rendus sur les lieux, afin de prévenir tout débordement et de dissuader quelques représailles, à l’encontre des membres de la famille du magistrat municipal décédé.
Un fervent nationaliste
C’est le sentiment partagé par ceux qui n’ont eu de cesse de présenter des condoléances à la famille de celui qui a reçu depuis 2013, de nombreux prix, à cause de son engagement à interdire par exemple les villes mortes mis en œuvre par les terroristes ambazoniens. D’après Sandrine Messono, une habitante de Buea, « On avait l’impression que c’était une question d’amour propre, avec sa maîtrise du terrain, sa nature franche et ce que beaucoup ont considéré comme une manière brutale de démolir les magasins dont les propriétaires obéissaient aux mots d’ordre de villes mortes, durant son magistère…Il a eu le courage de ses convictions et a toujours agi en conséquence. C’était un grand homme ».
Les prix reçus
Patrick Ekema Esunge, maire de Buea a entre autres reçu comme distinction, le prix de « Meilleur maire de la région du Sud Ouest » ou encore celui qui l'a consacré « Artisan de la paix et de la stabilité sociale », en reconnaissance de son implication permanent pour le retour de la paix dans les régions anglophones du pays.
Depuis le début de la crise dans les régions anglophones, Patrick Ekema Esunge, malgré les nombreuses menaces reçues a fait preuve d’un engagement qui a suscité beaucoup de haine parmi ses détracteurs mais, beaucoup plus de respect chez ceux qui pensent que le Cameroun est le seul pays qu’ils ont en héritage.
Dans un entretien accordé à nos confrères d’Afrik inform il y a quelques semaines, il donné son avis et révélé ce qui le motive.
Qu’est ce que vous faites dans le cadre de la crise qui sévit dans votre région et au Nord-Ouest, depuis le début de cette crise ?
Nous tenons à sensibiliser la population et surtout ceux qui ont pris les armes à cesser cette guerre, elle est inutile. Le Cameroun a existé avant l’époque colonialiste, donc on ne saurait dès lors fonder notre existence à partir de cette époque. Certains parlent français, d’autres s’expriment en anglais, ce sont des langues étrangères. Si vous remontez à cette époque, vous allez vous rendre compte qu’à la suite des découpages faits par les blancs, de nombreuses familles ont été déplacées. Tenez par exemple, nous les ressortissants du Fako, nous avons des liens étroits avec nos compatriotes du Littoral, un exemple parmi de nombreux autres.
Qu’est ce qui explique dont cette crise ?
La crise dans les régions anglophones, à mon humble avis participe d’une idéologie mise en place par certains pour s’enrichir. Vous savez, pour voir clair dans cette situation, nous avons fait des recherches et, les résultats démontrent qu’après la crise économique qui a frappé le pays dans les années, 80, ils sont nombreux qui ont abandonné le pays, en changeant de nationalité. Or aujourd’hui, parce qu’ils se rendent compte qu’il y’a un espoir qui pointe à l’horizon grâce aux programmes mis en place par le Chef de l’Etat et qu’ils n’auront peut être pas moyen de revenir, ils se font forts de détruire à tout prix l’image de notre pays, en créant tous ces troubles… ».
Par rapport au dialogue national
« Nous avons certes un problème de gouvernance dans notre pays, mais, nous ne sommes nullement marginalisés, comme certains se plaisent à le dire. Tenez par exemple, la région du Sud Ouest est la mieux lotie en ce qui concerne les axes routiers. Nous avons les meilleures routes de tout le Cameroun, je parle en connaissance de cause. Et, par rapport au grand dialogue national, nous ne pouvons dialoguer avec les maquisards, les gens qui se cachent dans les brousses, les uns et les autres doivent reprendre conscience et revenir à de meilleurs sentiments. Nous avons un pays à construire et, toutes les bonnes volontés seront les bienvenues…
Nicole Ricci Minyem
Il est pour l’instant, le meilleur coureur camerounais. Plusieurs fois champions des épreuves internationales, cet athlète a décroché la deuxième place lors de la première édition du Marathon international de Douala et le prix spécial de la deuxième édition en occupant la 4e place. Justilin Foimi est très attendu à l’édition 2019 de ce grand rendez-vous international du Cameroun, qui se déroulera le 27 octobre prochain à Douala. Dans cet entretien, ce marathonien évalue ses prestations précédentes et sa préparation pour la 3e édition.
Nous sommes à quelques heures de la 3e édition du Marathon international de Douala, êtes–vous prêt pour ce challenge ?
Je n’ai pas encore eu la possibilité de gagner lors des deux dernières éditions, pourtant je gagne constamment ailleurs. J’ignore pour quelle raison. Je pense que ce n’est pas souvent mon jour ou peut-être parce que la compétition est un peu plus sur route à Douala. Toutefois, Tara Sports & Entertainment m’a offert la possibilité d’aller m’entraîner cette année au Kenya. J’y ai fait un stage de quatre mois avec certains athlètes locaux qui seront d’ailleurs présents à Douala. Je crois qu’avec cette préparation, les choses seront différentes par rapport aux années précédentes. Mon objectif est de faire moins de deux heures, parce que lors des deux dernières éditions, j’ai réalisé 2 heures 18 minutes et 2 heures 20 minutes. J’ai travaillé sur la base de moins de deux heures 18 minutes. Donc, je crois que le 27 octobre, je me battrai pour être au podium.
Une préparation plutôt particulière…
Justement. Je me suis entraîné avec tous les champions kenyans. Ce n’était pas facile pour moi. Au début, il y a eu les problèmes d’acclimatation et d’alimentation. Mais je me suis rapidement adapté et pendant les deux derniers mois, les entraînements se sont bien déroulés.
Qu’est-ce qui vous a manqué les éditions précédentes ?
La concurrence était un peu plus rude lors de la première édition. Je me suis battu, et j’ai obtenu la deuxième place. A la deuxième édition, j’étais gravement malade. Je ne me suis même pas vraiment préparé pour le Marathon. Mais, je pense que cette année, je me suis assez préparé pour relever le défi. Je dirai même, que c’est cette année, que je me suis vraiment aménagé pour la compétition. Nous avons aussi un problème avec le climat de Douala. Il fait excessivement chaud et ce n’est pas approprié pour le marathon. Mais je crois que le parcours a été amélioré cette année.
Avez-vous des informations sur vos concurrents ?
Je suis conscient que cette année, la compétition sera encore plus difficile, parce que, contrairement aux années antérieures, nous aurons près de quatre athlètes qui sont très connu dans les grands marathons. La concurrence sera rude. Je compte sur les encouragements de la population, qui m’a toujours soutenu, pour relever le défi.
Lire aussi : Marathon international de Douala : Le Cameroun mise sur Justilin Foimi
Réalisé par M.M.
Il y a quelques temps, une rumeur selon laquelle l’organisation du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) sera retirée au pays de Samuel Eto’o faisait le tour des réseaux sociaux. Il n’y a pas longtemps, le président de la Confédération Africaine de Football, Ahmad Ahmad a mis fin à la rumeur.
« Il y aura du beau spectacle au Cameroun pour le Total CHAN 2020 ! Bravo aux 16 équipes qualifiées. Hâte d’y être », a écrit le patron de la CAF. C’est donc confirmé ! Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2020 se jouera bel et bien au Cameroun même si certains font croire le contraire.
Pour rappel, lors de la visite d’inspection des installations pour le Championnat d’Afrique des Nation CHAN 2020 qui s’est déroulée du 24 au 30 septembre dernier au Cameroun, la CAF semblait être satisfait de l’évolution des travaux. Si la date officielle du déroulement de la compétition n’a cependant pas encore été communiquée, l’on suppose que le tournoi devrait se tenir au cours du mois d’avril ou en juin/juillet 2020, contrairement aux éditions précédentes qui se déroulaient généralement en janvier, février et/ou mars.
L’organisation du CHAN 2020 avait été attribuée au Cameroun après son retrait à l’Ethiopie comme initialement prévu. La décision avait été prise après une longue réunion du comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF), qui avait estimé que l’Ethiopie ne serait pas en capacité d’organiser le tournoi.
Lire aussi : Classement 2019 des puissances militaires : L’armée camerounaise 20ème africaine et 102ème mondiale
Pour le Cameroun, le transfert du CHAN 2020 sur son territoire est perçu comme une victoire et une validation de sa stratégie après le retrait de la CAN 2019 par la CAF, qui lui accorde dorénavant sa confiance.
Les pays qui prendront part à la phase finale sont connus. Voici les 16 qualifiés : le Cameroun (pays organisateur), le Maroc, le Togo, la Zambie, la Tanzanie, l’Ouganda, le Congo, le Mali, le Burkina- Faso, le Rwanda, la Namibie, le Niger, la Guinée, la RD Congo et le Niger.
Hâte d’y être !!!
Danielle Ngono Efondo
L’armée camerounaise occupe au classement mondial la 102ème place, et figure par ailleurs dans le top 20 en Afrique. L’information a été récemment publiée par le site américain Global Firepower (Gfp).
Cela fait quelques mois seulement que Gfp, un site internet américain a procédé au classement des puissances militaires à l’échelle planétaire. Selon ce classement rendu public, l’on découvre que le Cameroun occupe la 102ème place au niveau mondial et est logé dans le top 20 des puissances militaires dans le continent africain, avec 1.8242 comme indice.
Le classement par rapport à 2018
De l’analyse de ce classement comparativement à l’année précédente, il ressort que le Cameroun a opéré une progression non négligeable de huit places sur l’échiquier mondial et de deux places au niveau du continent. Selon les informations publiées en 2018, le pays de Paul Biya était classé 110ème puissance militaire mondiale. En Afrique, il occupait la 22ème position. Le renforcement de l’arsenal militaire, celui des effectifs, ainsi que le professionnalisme de l’armée, sont entre autres les indicateurs de l’augmentation de sa puissance militaire.
Des avancées enregistrées
Des avancées significatives ont d’ailleurs été enregistrées durant les cinq dernières années au plan militaire. Le Cameroun a enrichi son arsenal militaire dans le cadre de la lutte contre Boko Haram à l’Extrême-Nord, de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, sans faire abstraction de l’insécurité grandissante dans les régions de l’Adamaoua et de l’Est. A chaque fois pour faire face à l’ennemi, l’armée camerounaise a renforcé son effectif, a fait entendre sa puissance de feu, et a fait preuve de beaucoup de professionnalisme sur le théâtre des conflits.
Le site internet américain Gfp, est spécialisé dans la défense. Dans cette spécialité, il met en perspective les puissances militaires du monde, évalue les armées en se fondant sur cinquante critères : le nombre de militaires actifs, la force navale, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la logistique etc.
Innocent D H
Pour cette 3e édition du Marathon international de Douala, prévue le 27 octobre prochain, le Cameroun, pays hôte, compte sur son coureur de fond, Justilin Foim, plusieurs fois champion sur d’autres pistes, pour ravir la vedette aux athlètes internationaux.
Après les Kenyans Shadrack Kipkogey à la première édition et Philip Tirop Lagat à la deuxième édition, le Cameroun espère avoir cette année, Justilin Foimi au podium final de la 3e édition du Marathon international de Douala (Mid). Plusieurs fois champion des autres compétitions internationales, dont deux fois consécutives au Marathon international du District d'Abidjan en Côte d’Ivoire, cet athlète camerounais court toujours après son premier titre local. En 2018, Ce coureur de fond a remporté le prix spécial en occupant la 4e place. « Il y a plusieurs camerounais qui ont bénéficié avec le concours des partenaires de la Fédération Camerounaise d’athlétisme des stages de préparation. C’est le cas de Justilin Foimi qui a fait quatre mois au Kenya et participé à plusieurs marathons internationaux, qui lui permettront d’être en jambe. Il y a également plusieurs athlètes à Yaoundé, notamment des Forces armées et police, qui ont eu une préparation particulière, pour être à la hauteur des Kenyans. Foimi reste le meilleur des Camerounais et tous nos espoirs reposent sur lui. On estime qu’après son stage au Kenya, il va nous faire plaisir et tous les Camerounais l’attendent », affirme le Responsable de la Communication à la Fédération camerounaise d’Athlétisme, Yves désiré Ekwalla.
Toutefois souligne Yves désiré Ekwalla, cette épreuve camerounaise, ouverte aux meilleurs athlètes mondiaux, dont l’unique rêve est de décrocher la première place, ne sera conquise que par le plus performant. « C’est un marathon international, qui est ouvert à tout le monde. Dont, ce sont les meilleurs du monde qui vont y participer. Il ne faut pas croire qu’on va faire la part belle aux Camerounais parce qu’on souhaiterait que la première place soit occupée par un camerounais. C’est le meilleur qui gagnera », relève t-il.
En effet, c’est près de 5000 athlètes, dont 50 coureurs internationaux qui une fois de plus, sont attendus au Cameroun, dans le cadre de la 3e édition du Marathon international de Douala. « Nous sommes totalement prêts. Le parcours a été balisé. Nous travaillons cette année avec les Forces de maintien de l’ordre pour que le parcours soit mieux protégé. Tout est prêt pour que la fête se déroule dans de bonnes conditions », souligne la Présidente du Comité d’organisation, Eliane Nana au cours d’une conférence de presse, jeudi dernier à Douala.
L’édition 2019 du Marathon International de Douala aura lieu le dimanche le 27 Octobre 2019. La course principale s’étendra sur une distance de 42,195 km. Il est également prévu un semi-marathon (21 km), une marche familiale (3 km x 3) et un marchaton (10 km). Parrainée par la Communauté urbaine de Douala, l’objectif est de faire de cette épreuve, un marathon de référence en Afrique Centrale et de l’Ouest. Une vision qui se concrétise au fil des ans.
Marie Mgue
Le ministère des Travaux publics a doté les postes de pesage d’un logiciel qui identifie clairement les différents transporteurs ainsi que les marchandises. Le premier objectif du déploiement de ce nouveau logiciel est de réduire la fraude.
Avec de tels équipements, il est difficile de manipuler les données d’une pesée. Avec le nouveau logiciel, « on ne peut y introduire que cinq informations à savoir le nom du transporteur, sa plaque d’immatriculation l’origine du produit qu’il transporte, la destination et le nom de ce produit », affirme Laurent Gaspard Nlenba, chef de la cellule de la protection au ministère des Travaux publics.
Les équipements utilisés dans les stations de pesage routiers sont désormais dotés de caméras incorporées qui permettent de donner l’image de la scène. Egalement, il y a un répétiteur qui permet de visualiser la percée.
A la station de pesage de Mandjou, située sur le corridor conventionnel Douala-Bangui/N’djamena, la technique est davantage accrue à cause de sa position stratégique. Cette station est un lieu d’arrêt obligatoire pour tout véhicule chargé dont le poids total est supérieur à 3,5 tonnes. En moyenne 400 camions sont pesés dans cette station par jour. Et il ne manque pas de dérives.
Si l’objectif du ministère des Travaux public n’est pas d’augmenter les recettes des amendes, force est de reconnaître que celles-ci baissent d’année en année. Le phénomène de la corruption est passé par là. Ainsi, en 2010, les pesages routiers avaient fait entrer dans les caisses de l’État 1,9 milliards Fcfa. Cette recette a considérablement baissé en 2016. Elle se situe à 450,4 millions Fcfa. Même comme les régisseurs du ministère des Finances n’ont pu recouvrer plus de 440,5 millions Fcfa. Selon l’un des membres du programme de sécurisation des recettes du pesage, l’écart entre les amendes infligées aux camionneurs et les montants réellement recouvrés prouve qu’il existe un problème dans les pesages routiers.
Le Cameroun compte 70 107 km de routes nationales dont 4061 km de routes bitumées et 3045 km non revêtues. Pour protéger ce patrimoine routier, l’État a mis en place depuis 1996 les pesages routiers. La chaussée est affaissée par endroits. Ainsi, les charges des camions devaient dépasser à l’essieu simple 13 tonnes, 21 tonnes pour les essieux doubles et 27 tonnes pour les essieux triples. Aussi le poids total de ces camions ne doit-il pas dépasser 50 tonnes. Les normes que doivent vérifier les gestionnaires des 22 pesages routiers fixes et des quatre mobiles.
Otric N.
C’est la principale recommandation de madame Lady Bawa aux acteurs du processus électoral dans le département de la Bénoué. Le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord présidait jeudi à Garoua, une réunion d’évaluation de l’opération de révision des listes électorales dans les 12 antennes communales que compte le département de la Bénoué.
Les grandes orientations en vue d’une gestion efficace et efficiente du processus électoral dans le département de la Bénoué viennent d’être données à Garoua. Il est question pour les acteurs dudit processus, d’en finir avec les doublons ou incompréhensions et surtout s’approprier les textes juridiques contenus dans le code électoral. Réunis autour de madame Lady Bawa, membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord, les membres de la société civile, les représentants des partis politiques, et autres acteurs ont fait l’évaluation du travail accompli sur le terrain dans le cadre des opérations de révision des listes électorales qui ont eu lieu du 1er janvier au 31 août 2019.
Pour Madame Lady Bawa, ces opérations se sont déroulées dans le département de la Bénoué de manière satisfaisante. « Le bilan est au-delà des objectifs qui avaient été fixés à l’agence départementale. L’objectif était autour de 23.000 personnes à faire enrôler, plus de 28.000 ont été inscrites à cette date », se réjouit le membre du Conseil électoral en charge de la région du Nord.
Le retrait des cartes électorales
L’objectif d’enrôlement fixé au départ atteint, un autre défi reste, c’est celui de mobiliser les moyens pour une organisation réussie des prochaines échéances électorales au Cameroun. Et l’un des moyens non négligeables, c’est la sensibilisation des populations sur l’impérieuse nécessité de retirer leur carte électorale. « Tous les acteurs du processus électoral doivent inviter les populations à venir auprès des antennes communales Elecam retirer les cartes. Les listes provisoires sont disponibles dans ces antennes », précise madame Lady Bawa. Il convient d’indiquer qu’actuellement plus 2.700 cartes sont actuellement en souffrance dans les 12 antennes communales Elecam de la Bénoué.
Innocent D H
Jean Marie Nguele et Jean René Libog Lilim Bayiha, respectivement maires et Nguelemendouka et d’Eseka sont sanctionnés pour différents motifs liés au non-respect de la déontologie dans le cadre des marchés publics.
Ibrahim Talba Malla, ministre en charge des Marchés publics (MINMAP) au Cameroun, vient d’exclure Jean Marie Nguele, maire de la commune de Nguelemendouka et Jean René Libog Lilim Bayiha, maire de la commune d’Eseka de toutes les activités en relation avec la passation des marchés. Les deux personnalités ont été déchues pour des motifs différents.
D’après le journal Eco Matin, le maire de la commune de Nguelemendouka,
Quant au maire de la commune d’Éséka, département du Nyong-et-Kellé, région du Centre, il est réprimandé pour « entraves répétées au fonctionnement de la Commission interne de passation des marchés placée auprès du maire d’Eseka ; refus systématique d’exécuter les décisions de l’autorité chargée des marchés publics ». Exclu pour 12 mois, toutes les activités relatives à la passation des marchés publics seront assurées par son premier adjoint. Ainsi, « tout acte posé par monsieur Libog Lilim Bayiha Jean Rene est nul et de nul effet », précise le ministre Ibrahim Talba Malla.
Otric N.