En partenariat avec la République fédérale d’Allemagne, le Cameroun a mis sur pied le Programme d’Appui à la Modernisation de l’Etat Civil (Pamec). Programme qui vient de bénéficier d’un apport substantiel de la part du gouvernement Allemand d’une enveloppe de 4 millions d’euros soit 2,6 milliards de FCFA.
D'après renseignements fournis par les services de l'ambassade de l'Allemagne au Cameroun, « Le gouvernement allemand contribue à hauteur de 4 millions d’euros pour le Programme d’Appui à la Modernisation de l’Etat Civil ; PAMEC ». Des fonds destinés au renforcement des capacités de tous les acteurs de mise en œuvre du programme à travers la formation continue, la numérisation des enregistrements d’événements importants tels que les naissances, les mariages et les décès, ainsi que l’amélioration de l’accès aux services liés aux données ainsi sauvegardées.
Dans ce sillage, les télé-centres existants dans les municipalités seront également intégrés dans cette initiative. Est aussi prévue, une coopération avec l’Agence coréenne de développement(KOICA).
Concrètement, le projet vise à renforcer les capacités des acteurs fournissant les services d’état civil, en ce concerne l'offre, et à accroitre l’utilisation de ces services par la population, s'agissant de la demande. Le côté offre est appuyé par le biais de consultations stratégiques et du renforcement des capacités des principales parties prenantes. Une ambition dont la matérialisation exige, le développement de stratégies pour des solutions TIC durables. Côté demande, il s’agit d’assurer l’accès égal aux services de l’état civil pour les populations économiquement désavantagées et les autres groupes défavorisés. En outre, il est question de sensibiliser la population sur la nécessité de disposer des actes d’état civil pour pouvoir bénéficier d’une éducation, des services rendus par l’Etat et garantir la participation politique. Ainsi, le programme contribue directement et indirectement à la réduction de la pauvreté.
Rappelons le fort opportunément, le projet est mené sous la houlette du Minddevel (ministère de la Décentralisation et du Développement Local), le Bunec (Bureau National de l’Etat Civil) et les communes sélectionnées dans le processus d’implémentation d’un système fiable et inclusif d’état civil et de statistiques démographiques.
Innocent D H
Cette nouvelle enveloppe de l’Allemagne met à 26,2 milliards de F, sa contribution financière pour la lutte contre la secte terroriste Boko Haram, dans le Bassin du Lac Tchad.
Avec le Nigéria, le Tchad et le Niger, le Cameroun va bénéficier d’une enveloppe de 15 millions d’euros soit 9,8 milliards de FCFA de l’Allemagne. L’argent qui va être décaissé pour la lutte contre la secte Boko Haram, sera déposé dans les caisses du Fonds pour la stabilisation de la région du Lac Tchad.
Le Cameroun et les autres pays suscités devront s’en servir de façon précise pour le financement des projets susceptibles d’améliorer la sécurité, de restaurer les infrastructures essentielles endommagées et de fournir des moyens de subsistance aux communautés touchées par les exactions de Boko Haram dans la zone du lac Tchad.
Il convient d’indiquer que pour ce qui est du Cameroun et de l’Extrême-Nord en particulier, le programme de stabilisation opère dans deux communautés qui sont Amchidé et Limani, avec des plans d’extension dans le Mayo Moskota, Fotokol et Blangoua. Le confrère Stopblablacam rapporte que les activités sont implémentées de façon conjointe par les autorités administratives, les forces de sécurité et des organismes de la société civile.
« À Amchidé, par exemple, ils travaillent tous en étroite collaboration pour établir des partenariats en vue d’une paix et d’une stabilité durables, et nous espérons que cela aboutira à l’ouverture du poste-frontière Amchidé-Banki et à la relance du commerce régional. Cela ouvrirait de nombreuses possibilités d’emploi dans la région, contribuerait à stabiliser la région et réduirait le recrutement de jeunes chômeurs par Boko Haram », déclare Dr. Corinna Fricke, l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun, cité par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.
Liliane N.
Depuis mi-avril 2020, l’intellectuel camerounais est taxé d’antisémitisme par des journaux allemands à propos du contenu de son ouvrage intitulé « Politiques de l'Intimité », paru aux éditions de la Découverte en 2016. Pour rompre définitivement avec le débat, Achille a décidé de sortir de son silence.
Achille Mbembe est depuis près d’un mois au cœur d’une polémique dans la sphère politico-médiatique. Pour avoir « dressé » un parallèle entre l’Apartheid en Afrique du Sud et la situation des Palestiniens dans son ouvrage, l’écrivain camerounais est accusé d’antisémitisme par des journaux allemands tels que Die Zeit, le Frankfurter Allgemeine, le Süddeutsche Zeitung etc.
Dans une déclaration, Achille Mbembe rassure et répond à ses détracteurs. « Si je vous écris, c’est d’abord pour vous rassurer. Je suis à Johannesburg. Je me porte bien, et je suis en sécurité. Les premiers qui sont venus à mon secours et qui m’ont prêté leurs voix, ce sont des savants, intellectuels, chercheurs, écrivains, artistes et diplomates israéliens, juifs, allemands et palestiniens. Certains d’entre eux, je ne les connaissais que de nom », fait savoir le philosophe, historien et politologue.
Il rappelle à titre utile, les conditions morales qui lui impose la lutte contre l’antisémitisme. « La lutte contre l’antisémitisme et le néonazisme relève de l’urgence absolue. De par sa singularité, le projet d’annihilation des juifs en plein cœur de l’Europe moderne constitua une implacable rupture dans la conscience non seulement européenne, mais dans son ensemble. Nier ce fait essentiel dessert toutes les luttes pour la justice et l’égalité dans le monde, et pas seulement la lutte « contre la haine des juifs ». En retour, le combat sans concession contre l’antisémitisme ne saurait, ni sur le plan éthique, servir de prétexte pour alimenter les racismes contre d’autres peuples de la terre, pour les réduire au silence, étouffer leur plainte, ou disqualifier les rêves d’égalité, de justice et de liberté qu’il porte », relève-t-il.
Achille s’interroge
Quant à la polémique qui s’en est suivie dans le milieu politico-médiatique allemand, l’intellectuel camerounais s’interroge, « que se passe-t-il ? ». Achille Mbembe dit avoir reçu plusieurs messages de la part des personnes qui s’inquiètent à son sujet, de son bien-être, de sa sécurité. Des inquiétudes tenant au fait qu’ils ont appris depuis des semaines que Achille fait l’objet des attaques, de la part des milieux de droite et d’extrême-droite en Allemagne. « A l’origine de cette campagne de diffamation se trouve un politicien local de la Rhénanie Nord-Westhanie. Il s’appelle Lorenz Deutsch. Il ne me connaît pas et je ne le connais pas. Il est officiellement membre du FPD. Certains d’entre vous me demandent s’il entretient quelque lien que ce soit avec les milieux néonazis et ultra-nationalistes. Je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est qu’il ne voulait pas que je prononce la grande conférence d’ouverture du Festival de la Ruhrtriennale de cette année. Le festival a été annulé pour cause de Covid-19 », déclare l’écrivain.
Dans cette dynamique, Achille Mbembe pense, ce « politicien ne pouvait pas dire qu’il ne voulait d’un nègre au festival. Il ne pouvait pas dire qu’il s’opposait à moi parce que je soutiens des thèses anticoloniales. Ou que j’ai pris position pour la restitution des objets d’art africains. Ou que je m’oppose au traitement que l’Europe fait subir aux migrants et aux demandeurs d’asile ».
Instrumentalisation
Le politologue conclut qu’il s’agit tout simplement d’une instrumentalisation de l’antisémitisme car précise-t-il que les choses ont pris une tournure dangereuse lorsque, armé de son tissu de mensonges, Lornz Deutsch est allé voir Félix Klein, le Commissaire du gouvernement fédéral pour la lutte contre l’antisémitisme et lui a fait endosser. « Ce dernier s’est fendu de déclarations dans les médias. Depuis, lors il ne se passe plus un seul jour que soit publié un article à mon sujet, que ce soit dans la presse régionale ou nationale », révèle Achille Mbembe.
Innocent D H
Lejeune Mbella Mbella, lors de son tête à tête avec la représentante d’Angela Merkell ce Mercredi, n’a pas manqué de faire part de l’indignation du gouvernement Camerounais, après l’invasion de sa représentation diplomatique à Berlin par une horde d’individus sans foi ni lois.
Le ministre des Relations Extérieures a déploré et fustigé devant la diplomate allemande, les défaillances sécuritaires de ce pays qui a pourtant la responsabilité et l’obligation de protéger les représentations diplomatiques sur son sol, selon les conventions internationales.
Le Minrex n’a pas manqué de passer ce message : « Le gouvernement camerounais sollicite le renforcement de la sécurisation de son ambassade en Allemagne. Après les incidents menés par des « Camerounais » mal intentionnés le 04 mai 2020 à Berlin ».
La chargée d’affaires de l’ambassade d’Allemagne au Cameroun a reconnu les défaillances des services de sécurité de son état. Tout en regrettant la survenue de cet incident, elle a promis de transmettre les préoccupations de l’Etat du Cameroun au gouvernement.
Elle a toutefois rassuré le ministre des Relations Extérieures qu’après avoir pris acte de l'indignation du gouvernement camerounais, les mesures sont d’ores et déjà prises et le dispositif sécuritaire à la représentation diplomatique camerounaise à Berlin a été renforcé.
Des « incursions » récurrentes de certains individus à l’ambassade du Cameroun en Allemagne
En Mars 2008, ils sont nombreux qui, dans un mouvement plus ou moins important, avaient convergé vers cette représentation diplomatique afin, disent – ils d’ « Exprimer leur indignation face aux massacres commis dans leur pays par les forces de l'ordre contre les populations civiles mais aussi, pour dire non à toute modification de l'article 6.2 de la Constitution…Ils avaient répondu à l'appel lancé par l'organisation DNK (Demokratisches Netzwerk Kameroun). Ce jour là, les manifestants avaient marché de la gare centrale de Bonn-Bad-Godesberg jusqu'à l'Ambassade du Cameroun située à environ 900 mètres de distance.
Dix ans plus tard, sous l’appellation de brigarde anti sardinards, ils sont entrés de nuit à l’ambassade, détruisant tout sur leur passage, faisant leurs besoins au vu et au su de tous, parce qu’ils voulaient voir l’un des candidats de la dernière élection présidentielle prendre la tête du pays.
La dernière incursion est celle de ces individus aux mines patibulaires qui exigeaient que leur soit remis le corps du Chef de l’Etat Camerounais.
Les excuses et les promesses ont certainement toute leur importance en diplomatie mais, de l’avis de nombreux Camerounais, « cela commence à bien faire, d’autant plus que si les rôles étaient inversés, la situation serait autre… ».
Nicole Ricci Minyem
Une double fusillade a eu lieu mercredi soir faisant au moins neuf morts, selon un bilan de la police. Et d’après les médias allemands, il y aurait des Kurdes parmi les victimes.
Deux bars à Chicha visés
Selon le journal local Hessenchaud.de, le tireur a d’abord ouvert le feu à proximité d’un bar à Chicha dans le centre de Hanau, le Midnight, vers 22 heures, faisant trois morts. Des témoins ont indiqué avoir entendu une dizaine de tirs.
Puis un second établissement, l’Arena bar, a été visé un peu plus tard dans un district voisin de Kesselstadt, où cinq personnes ont été tuées. Selon Bild, le tireur est entré dans l’établissement avant d’ouvrir le feu puis de prendre la fuite. D’après le quotidien allemand, il y aurait notamment des Kurdes parmi les victimes. « Les victimes sont des gens que nous connaissons depuis des années », a réagi le fils du gérant du bar, cité par l’agence DPA. Deux employés figurent parmi les victimes, selon ce témoin, absent comme son père au moment des tirs. « C’est un choc pour tout le monde. »
« C’est un véritable scénario d’horreur », a déploré la députée conservatrice de la circonscription, Katja Leikert. Le maire social-démocrate de Hanau, Claus Kaminsky, a lui évoqué une « soirée terrible, qui nous hantera certainement pendant très, très longtemps ». Il a demandé d’éviter toute « spéculation » et appelé les habitants à la « prudence ».
Combien y a-t-il de victimes ?
« A ce stade, la police peut seulement confirmer que huit personnes ont été mortellement blessées », ont indiqué dans la nuit les autorités dans un communiqué. Une personne grièvement blessée a succombé ce jeudi matin, portant le bilan de ces fusillades à neuf tués, selon un porte-parole. Plusieurs autres personnes ont été grièvement blessées.
Que sait-on de l’auteur ?
Une personne soupçonnée d’être l’auteur de la tuerie a été retrouvée morte quelques heures plus tard, aux côtés d’un autre corps non identifié. « L’auteur présumé a été trouvé sans vie à son domicile à Hanau. Les forces d’intervention spéciale de la police y ont de plus découvert un autre corps. L’enquête se poursuit. Actuellement il n’y a pas d’indication selon laquelle il y aurait d’autres auteurs », a écrit sur Twitter la police du sud-est du Land de Hesse, où se trouve Hanau.
L’Allemagne touchée par le terrorisme djihadiste et d’extrême droite
Le pays d’Angela Merkel a été ciblé ces dernières années par plusieurs attaques djihadistes, dont une avait fait 12 victimes sur le marché de Noël de Berlin en Décembre 2016. Mais c’est la menace d’un terrorisme d’extrême droite qui inquiète le plus les autorités allemandes, depuis notamment le meurtre d’un élu allemand pro-migrants, membre du parti de la chancelière Angela Merkel, en juin dernier.
Vendredi, 12 membres d’un groupuscule d’extrême droite ont été arrêtés dans le cadre d’une vaste enquête antiterroriste. Ils sont soupçonnés d’avoir planifié des attaques de grande ampleur contre des mosquées sur le modèle de Christchurch. Ils ont été placés en détention. En octobre, un extrémiste de droite négationniste avait tenté de commettre un attentat dans une synagogue de Halle, un massacre n’étant évité que de justesse. Faute de pouvoir pénétrer dans l’édifice religieux dans lequel les fidèles s’étaient barricadés, il avait abattu une passante et le client d’un restaurant de kébabs, diffusant en direct sur Internet ses forfaits.
N.R.M
La cérémonie est présidée ce lundi 28 octobre 2019 par le ministre camerounais de la décentralisation et du développement local en présence de l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne au Cameroun.
Le projet d'éclairage par panneaux solaires de la ville de Dschang s'inscrits dans le cadre du programme décentralisation Feicom villes moyennes financées par la coopération allemande via la banque allemande (KFW). Il a concouru à la pose de 91 panneaux sur les principaux axes de la ville.
Ce premier projet de pose des lampadaires à énergie solaire dans la ville universitaire et touristique de Dschang, est financé à hauteur de 184 millions.
Le Feicom est chargé à cet effet de son implémentation dans le cadre de cette coopération germano-camerounaise.
L’objectif global de ce programme est de contribuer à l’amélioration de la participation citoyenne et à l’accès des populations aux services de base, grâce à une mise en œuvre effective de la décentralisation et à une administration efficiente des collectivités locales.
12 communes ont été retenues dans quatre régions (Ouest, Centre, Extrême-nord et Sud-ouest) pour le Programme. Dans la région de l’Ouest, quatre communes (Dschang, Foumbot, Bangangté et Bafang) ont été sélectionnées. La commune de Foumbot, en plus de l’énergie solaire, bénéficie de la construction d’un complexe marchand avec une gare routière pour un montant de 800 millions de F.
Marcel NDI
Selon les informations données par les confrères de la presse privée, le cas de l’ex membre du gouvernement, violemment attaqué par ses Co détenus à la suite des émeutes survenues à la prison centrale de Kondengui il y a quelques mois, est de plus en plus inquiétant.
C’est ce qui a inspiré la décision prise par le Chef de l’Etat, qui a autorisé son évacuation sanitaire vers l’Allemagne, d’autant plus que depuis son passage à tabac le 22 Juillet 2019, il n’a pas pu quitter la chambre dans laquelle il est interné à l’hôpital central de Yaoundé.
Les nouvelles de son décès ont même circulé se sont répandues telle une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Fort heureusement, il n’en était rien, l’ancien chef du gouvernement camerounais est bel et bien en vie, malgré son état de santé quelque peu dégradé. Des informations confiées sous anonymat par une source familiale qui au passage affirme d’un emprisonnement abusif : « Contrairement à ce qui se raconte partout là dehors, notre père est gravement malade c’est vrai mais, il est toujours vivant, malgré le fait qu’il soit entrain de purger une peine parce que la justice l'accuse de tout alors qu'il est innocent… ».
Inoni Ephraïm aurait formulé une demande d’évacuation sanitaire adressée au Président de la République, requête motivée par le désir de recevoir des soins de santé les plus appropriés.
Conscient du fait que seul, le Chef de l’Etat, est habileté à lui accorder cette largesse, comme ce fut le cas avec Yves Michel Fotso qui, a été évacué au Maroc pour raison de santé dans la nuit du dimanche 18 août à lundi 19 août.
Lire aussi : Cameroun : Inoni Ephraim aurait formulé une demande d’évacuation sanitaire
Ephraïm Inoni, qui a occupé les fonctions de Premier ministre du Cameroun, chef du gouvernement entre 2004 et 2009, est incarcéré depuis 2012. Interpellé le 17 avril 2012, il a entre autres, été accusé de malversations financières dans le cadre d´une transaction pour le compte de l’ex-compagnie aérienne camerounaise Cameroun Airlines. Il est tombé sous le coup de la loi parce que dans le cadre de l’Albatros, c’est lui qui avait recruté APM et, les membres du bureau exécutif, sans aucune consultation préalable, l’avait présenté comme Pour ne rien arranger, APM décide ensuite, sans le consulter, de le présenter comme leur président de son conseil d’administration.
Fonction que l’ancien inspecteur des régies financières, formé à l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam) et qui officia pendant une décennie comme secrétaire général adjoint de la présidence a toujours nié d’avoir assumé. Malheureusement, après de nombreux procès, la justice l’a condamné à 20 ans de prison en 2013.
Nicole Ricci Minyem
Il était pratiquement 7h32, a indiqué le Service sismologique suisse (SED) à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Dans la nuit de lundi à mardi, l'épicentre se trouvait à environ 10 kilomètres au nord-ouest de Constance en Allemagne, près de la frontière suisse.
Il a été précédé d’une secousse de magnitude 2,9 à 01h06 et suivi de plusieurs répliques dont la plus forte a été mesurée à 02h42 à une magnitude de 3,2. Le SED a reçu une douzaine d’appels de la population attestant avoir ressenti la secousse principale. En règle générale, on ne s’attend toutefois pas à des dégâts pour un séisme de cette magnitude.
Et justement, aucun dégât n'a été déclaré, mais à proximité de l'épicentre, les secousses ont été clairement ressenties. D'après le SED, la région n'est guère active sur le plan sismique.
Avant ces deux derniers épisodes, le dernier tremblement de terre perceptible enregistré s'y était produit en 1976 avec une magnitude de 2,6. Le SED avait prévu la veille que la terre allait certainement à nouveau trembler, mais avec une moindre amplitude. Celle de la nuit précédente, à 3,7, est ainsi la plus élevée historiquement.
Des centaines de séisme ces dernières années
Plus de 700 tremblements de terre ont été enregistrés en Suisse, depuis le début de l'année 2019, détaille le site internet du SED. La plupart avaient une magnitude inférieure à 2,5, valeur à partir de laquelle les séismes sont ressentis par la population.
En 2018, plus de 900 séismes ont été enregistrés en Suisse et seuls 25 d'entre eux avaient une magnitude de 2,5 ou plus, avait indiqué le SED en janvier. Sur la durée, toutes les régions de Suisse subissent des séismes, avait-il aussi précisé. Par ailleurs, un séisme de magnitude 6 ou plus, avec de lourdes conséquences, ne se produit que tous les 50 à 150 ans sur le territoire helvétique.
Le SED, rattaché à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), est l'institution fédérale compétente en matière de tremblements de terre. Il suit l'activité sismique en Suisse et dans les régions limitrophes avec plus de 100 stations de mesure. Il évalue aussi le risque sismique dans le pays et informe les autorités et le public en cas d'événement. Cet organisme compte environ 70 employés.
Nicole Ricci Minyem
Cette étude a été réalisée à l'Université de Mannheim, en Allemagne. Elle avance que le sentiment d'unité présagerait du contentement général. Sur les 67 562 sondés par religion, les musulmans ont dit ressentir le plus grand sentiment d'unité.
Selon notre source d’information, Certains psychologues présentent l'unité comme un trait de la personnalité qui distingue les personnes recherchant et établissant davantage de liens avec autrui, avec l'environnement et avec leur notion de puissance supérieure ou de Dieu. Tous ces concepts semblent corrélés à une plus grande satisfaction de vivre, ce qui est lié à de meilleurs résultats en matière de santé physique et mentale.
Les chercheurs allemands ont interrogé plus de 67.000 personnes adultes de différentes nationalités concernant leurs affiliations religieuses et leur ont posé des questions conçues pour évaluer dans quelle mesure elles se sentaient engagées et épanouies.
Selon le document, les musulmans sont les plus susceptibles de croire qu'ils sont liés à quelque chose de plus grand qu'eux-mêmes. Suivent les chrétiens qui ne se considèrent ni comme catholiques ni comme protestants, les bouddhistes et les hindous.
Les athées se sentent les moins connectés les uns aux autres ou à une puissance supérieure, selon l'étude. Or, un modèle mathématique conçu par les chercheurs a confirmé l'existence d'un lien étroit entre le sentiment d'unité et la satisfaction de vivre.
Une délégation allemande a été reçue le mercredi 7 novembre 2018, en audience par Peter Mafany Musongue, le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme.
Partenaire et ami du Cameroun, l’Allemagne le pays d’Angela Merkel souhaite apporter sa contribution dans la résolution de la crise socio-politique, qui fragilise les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis la fin de l’année 2018. C’est ce qui justifie la rencontre du 7 novembre qui a eu lieu entre une délégation du Ministère des Affaires étrangères de la République allemande et Peter Mafany Musongue. La CNPBM qui se veut ouverte au partage des idées, est disposée à apprendre des pays confrontés aux réalités semblables à celle du Cameroun. Aussi elle a tenu deux heures d’échanges portées sur la crise dans les régions anglophones et la question du vivre-ensemble. Au terme de cette audience, Robert Doelger de la délégation allemande a déclaré, «je remarque la volonté de la Commission dans ce dossier. Nous avons offert notre soutien».
A titre de rappel, la Grande Bretagne a déjà aussi émis son souhait de partager son expérience avec le Cameroun en matière de promotion du multiculturalisme. Le 25 juillet 2018, Peter Mafany Musongue a reçu en audience Rowan James Laxton le Haut-Commissaire de la Grande-Bretagne au Cameroun. Ce jour-là, les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les questions relatives aux missions assignées à la CNPBM par le Président de la République. Au terme de ces échanges auxquels ont pris part une délégation de la Fondation Westminter conduite par Mme Sophia Elbied, Rowan James Laxton a salué l’agenda dressé par la Commission.
«J’ai été très impressionné par le savoir-faire et leur calendrier extrêmement chargé. Face aux multiples défis nous devons maximiser, je crois qu’ils ont un agenda important. Je suis venu avec mon équipe et la Fondation Westminter pour la Démocratie pour restaurer une collaboration entre le président Peter Mafany Musonge, son équipe et le Gouvernement britannique. L’enjeu consiste à affronter les nombreux défis. Le Cameroun est un pays merveilleux connu pour son immense diversité et ethnique. C’est une longue route que nous restaurons pour travailler ensemble», avait-il déclaré.
Mais avant la Grande Bretagne, la France avait également ouvert une porte au partage de son expérience à la CNPBM sur les mêmes questions. «La médiation en France ne se passe pas seulement dans les ministères. Partout, il y a un médiateur de la République qui peut être saisi par quiconque. Il est assisté dans les régions, les départements et les communes par d’autres médiateurs. C’est un système important parce que quiconque qui s’estime discriminé pour des raisons variées au travail, de sexe, d’appartenance ethnique ou religieuse, peut saisir ce médiateur pour bénéficier d’une protection et voir ses droits garantis et rétablis le cas échéant. Ce système est intéressant pour le Cameroun aussi», avait déclaré Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun, au sortir de l’audience du 3 juillet 2018 chez la CNPBM.
Il convient de rappeler par ailleurs qu’au mois de juin 2018, la CNPBM s’était rendue en Suisse. L’objectif de ce voyage était d’apprendre des pratiques suisses en matière de multiculturalisme. Ce pays compte, en effet, neuf (09) zones linguistiques culturelles qui sont: l’allemand, le français, l’italien, le romanche, le bavarois, le walser, le franco-provençal, le yiddish et le yeniche. La visite de la CNPBM s’inscrivait dans la suite d’un processus de collaboration noué avec la délégation fédérale Suisse au plurilinguisme.
Cette collaboration avait été initiée en début de cette année, avec la visite au Cameroun de Nicoletta Mariolini, la cheffe de cette délégation. Lors de son séjour, elle avait d’ailleurs échangé avec la partie camerounaise (gouvernement, étudiants…) sur l’expérience suisse dans la gestion de la diversité, pour parvenir à une société harmonieuse où les gens vivent avec un grand sens de l’unité.
Liliane N.