Le sélectionneur national, Antonio Conceiçao a convoqué 23 joueurs avec de nouvelles recrues, pour affronter le Cap vert et le Rwanda respectivement les 13 et 17 novembre prochain dans le cadre des Eliminatoires de la CAN Cameroun 2021.
Après près d’un an d’absence, l’attaquant Camerounais évoluant au FC Porto, Vincent Aboubakar est de retour dans la tanière. Ce footballeur camerounais fait partie des 23 joueurs convoqués par le sélectionneur national, Antonio Conceiçao en prélude aux matches contre le Cap vert et le Rwanda, prévus respectivement les 13 et 17 novembre prochains. Ces rencontres comptent pour les éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can) Cameroun 2021.
Absent de la dernière édition de la Can en Egypte, l’héros camerounais de la CAN 2017 avait été convoqué pour le stage préparatoire de cette compétition et a quitté la tanière avant le départ de la délégation pour l’Egypte à cause d’une blessure au genou. En effet, l’ancien joueur de Coton sport de Garoua traîne depuis le début de la saison 2018 une rupture des ligaments croisés du genou gauche, contractée lors de la 6e journée de championnat portugais. La nouvelle convocation de l’international camerounais, lui permettra de se relancer autant en sélection qu’en championnat.
Comme Vincent, Allan Roméo Nyom et Fabrice Olinga sont également de retour en sélection. Deux joueurs, par contre, font leur entrée dans la tanière. Franck Bambock et d’Haschou Kerido, ancien gardien de but de Dragon de Yaoundé, Astres de Douala et Unisport du haut-Nkam, évoluant actuellement en Guinée Conakry, ont reçu leur première convocation. Dans la liste d’attente, Clinton Njie, Stéphane Bahoken et trois autres joueurs attentent d’être sollicités.
Liste des joueurs convoqués
Le sélectionneur national des Lions A’, Yves Clément Arroga, a présélectionné une première vague de 25 joueurs en vue de la première phase de préparation du 11 au 24 novembre 2019 du Chan Cameroun 2020.
Le nouveau sélectionneur des Lions A’, Clément Arroga a publié le 02 novembre dernier, sa première liste des 25 joueurs camerounais évoluant dans les championnats locaux, présélectionnés pour la préparation du Championnat d’Afrique des nations (Chan), qu’abritera le Cameroun en 2020. Ces footballeurs effectueront la première phase de ce stage du 11 au 24 novembre 2019.
Après ce premier rendez-vous, d’autres regroupements seront organisés avant le coup d’envoi de cette compétition continentale, réservée aux footballeurs qui évoluent dans le championnat local. Cinq autres stages de préparation sont également prévus avec des matchs amicaux contre des équipes locales entre novembre 2019 et janvier 2020. Suivront ensuite, les stages bloqués jusqu’à la veille de la compétition avec des matchs amicaux du 23 Janvier à fin Mars 2020.
En attendant la publication de la date officielle du déroulement de la compétition, la Confédération africaine de football (Caf) a apprécié au mois de septembre 2019, l’état des infrastructures retenues pour le tournoi. Dans une publication sur les réseaux sociaux en octobre, la Crtv a annoncé que le tournoi aura lieu au mois d’avril 2020.
Marie MGUE
L’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun encourage le Ministère de la Santé et le service national de transfusion sanguine du pays, à mettre en œuvre des systèmes de gestion de qualité pour la sécurité transfusionnelle.
Par la voix de sa représentation diplomatique basée au Cameroun, les Etats-Unis adressent leurs félicitations au gouvernement pour la certification de la banque de sang de l'hôpital central de Yaoundé. Il faut préciser que c’est la toute première certification internationale d’une banque de sang, que le Cameroun obtient. Et cela démontre que ladite banque répond aux exigences opérationnelles de qualité des centres de transfusion sanguine en Afrique.
Dans le communiqué presse parvenu à notre rédaction, l’Ambassade des Etats-Unis du Cameroun salue sa coopération avec le pays. La représentation diplomatique américaine indique avoir pris part au processus ayant abouti au résultat aujourd’hui célébré. «Cette réalisation reflète la collaboration entre le gouvernement des États-Unis et le gouvernement camerounais visant à renforcer le secteur de la santé et améliorer les résultats en matière de santé des populations camerounaises », écrit la représentation américaine. L’Ambassade fait savoir que «les centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont renforcé depuis plus de dix ans, à travers le plan d'urgence du Président pour la lutte contre le sida les systèmes de laboratoire et les programmes de sécurité du sang au Cameroun ».
Lire aussi : Lutte contre le terrorisme, l’insécurité : L’apport des Etats-Unis dans sa coopération avec le Cameroun
Pour parler en bref de cette banque de sang de l’hôpital central de Yaoundé, il faut noter que c’est le mercredi 30 octobre 2019, qu’elle a officiellement reçu son certificat d’accréditation de niveau 1 par la Société africaine de transfusion sanguine. C’est le Directeur général de l’hôpital central de Yaoundé qui a reçu le document. «La banque de sang de l’hôpital central de Yaoundé travaille dans des conditions de sécurité optimales. Et ce certificat venant d’une institution internationale, est la preuve que le Cameroun a un hôpital de référence qui dispose d’une structure de transfusion à jour», a déclaré Emmanuel Maîna Djoulde le représentant du Ministre de la Santé à la cérémonie de mercredi dernier.
Pour revenir au communiqué de l’Ambassade américaine, les Etats-Unis, pour faciliter la certification d’autre banque de sang, appelle à la mise en place des systèmes de gestion de qualité pour la sécurité transfusionnelle.
Liliane N.
Prévus en République Démocratique du Congo en 2021, les préparatifs des 9es Jeux de la Francophonies ont été officiellement lancés le 31 octobre.
La Conférence ministérielle de la Francophonie a confirmé le 30 octobre dernier, la tenue des 9es Jeux de la Francophonie en 2021 en République démocratique du Congo. Les préparatifs de cette édition, ont été officiellement lancés le 31 octobre dernier. En effet, le cahier des charges des Jeux a été signé, renseigne la Francophonie, par l’Administratrice de l’OIF, Catherine Cano, et le Président du Comité national des Jeux de la Francophonie, Pépin Guillaume Manjolo Buakila, Ministre de la Coopération et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo.
L’édition 2021 à en croire cette organisation, est placée sous le signe de la solidarité, de la diversité et de l’excellence, et a pour ambition de s’inscrire dans un projet de développement et de renforcement de cohésion nationale pour la République Démocratique du Congo.
4000 jeunes talents sportifs et artistes, issus des 88 États et gouvernements de la Francophonie, sont invités à participer au plus grand événement sportif et culturel de la Francophonie dédié à la jeunesse. Les Jeux de la Francophonie sont une occasion unique pour la jeunesse de se rencontrer, concourir et échanger dans un esprit de fête, dans le cadre de la promotion de la diversité culturelle et de la langue française.
Aux derniers Jeux qui se sont déroulés en 2017 en Côte d’Ivoire, le Cameroun était représenté par 89 athlètes. Ces sportifs avaient compéti dans plusieurs disciplines sportives, dont entre autres, l’athlétisme, le handisport, le tennis de table, le basket-ball féminin, le football masculin, la lutte et le judo. La délégation camerounaise a décroché 21 médailles, dont 5 or. Cette 8e édition avait été remporté par la France avec 49 médailles, dont 22 en or.
Marie MGUE
C’est l’un des point débattu à l’occasion du Conseil de cabinet du mois de Novrembre à l’imeuble étoite.
Le communiqué de presse rendu public à l’issue du Conseil de cabinet présidé hier à Yaoundé par le Premier ministre, chef du gouvernement
« Sous la présidence du Premier ministre, chef du gouvernement, Monsieur Joseph Dion Ngute, s'est tenu ce jeudi 31 octobre 2019 dès 10 h à l'immeuble principal abritant ses Services, le Conseil de cabinet du mois en cours auquel ont pris part les ministres d'Etat ; les ministres, les ministres délégués et les secrétaires d'Etat. L'ordre du jour de ce Conseil comportait les points suivants :
1. l'état des lieux et les perspectives de la filière cacao-café présentés par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural :
2. la Stratégie de développement d’une conscience nationale à travers les médias, exposée par le ministre de la Communication :
3. les rapports du ministre des Postes et Télécommunications et du ministre de l’Eau et de l'Energie sur l'exécution des directives prescrites au cours du Conseil de cabinet du 25 avril 2019.
A l’entame des travaux, le Premier ministre a invité les membres du Gouvernement à observer une minute de silence, en mémoire des victimes de l'éboulement survenu à Bafoussam dans la nuit du 28 octobre 2019. Il a ensuite donné la parole au ministre de l’Administration territoriale pour présenter le rapport de la mission interministérielle qu'il a conduite le 30 octobre 2019 sur le site de la catastrophe. Il en ressort que les pluies diluviennes enregistrées la veille sont à l'origine du glissement de terrain, ayant conduit à la destruction de plusieurs habitations situées dans une zone pourtant interdite à la construction. Le bilan provisoire de ce drame est de 43 personnes décédées et Il rescapées, qui sont prises en charge dans les formations sanitaires de la ville. Le ministre de l'Administration territoriale a souligné que l’aide financière de 200 millions de FCF A octroyée par le chef de l'Etat sera dédiée à l'assistance des familles éprouvées et au recasement des personnes sinistrées. Le chef du Gouvernement a instruit que les mesures d'urgence préconisées aux plans technique, sécuritaire, sanitaire et environnemental soient immédiatement implémentées par les administrations compétentes, en vue d'une gestion efficace de cette catastrophe.
Intervenant sur les points à l'ordre du jour, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a d'abord présenté l'état des lieux de la filière cacao-café. Il a indiqué à cet égard que la production actuelle de cacao est en croissance modérée, avec des volumes commercialisés de l'ordre de 365 000 tonnes au 15 juillet 2019 pour la campagne agricole 2018//2019, soit une augmentation de 3,53% par rapport à la campagne 2017/2018. Sur la même période, la capacité de transformation locale du cacao a connu une augmentation de 9,5% à la faveur de la mise en service de nouvelles unités industrielles à Kribi et à Kekem. Pour ce qui est de la production du café robusta et arabica, les estimations de la campagne 2018/2019 sont évaluées à 25 000 tonnes pour les deux variétés, loin des 132 000 tonnes des années 1986. Néanmoins, la transformation et la consommation locales de café augurent des perspectives encourageantes, grâce aux actions de promotion menées par les opérateurs du secteur. Pour accroître les performances de la filière cacao-café, le Gouvernement met en oeuvre, depuis 2015, un Plan de relance et de développement dont les objectifs visent à porter, à l'horizon 2020, la production de cacao à 600 000 tonnes, celle de café robusta à 125000 tonnes et à 35 000 tonnes pour le café arabica. Ce plan met l'accent sur la recherche et le développement des activités d'accroissement de la productivité, à travers notamment l'appui à la fertilisation, l'utilisation du matériel végétal à haut rendement et l'augmentation des superficies cultivées.
Après avoir évoqué les différentes contraintes qui entravent l'essor de cette filière, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a souligné que les perspectives de la filière cacao-café sont prometteuses, en raison notamment des prévisions sur l'évolution du prix du cacao à l’échelle internationale.
Il a enfin décliné les actions prioritaires à mettre en oeuvre dans le cadre de la relance de cette filière, à savoir l'intensification des recherches variétales, la formation des producteurs aux bonnes pratiques agricoles, la densification des exploitations et la création de nouvelles plantations.
Prenant la parole à son tour, le ministre de la Communication a d'emblée précisé que la promotion de la conscience nationale à travers les médias consiste à assurer la production et la diffusion par les médias de contenus visant à amener les citoyens à connaître, aimer et défendre leur Nation en toute circonstance, en cultivant entre eux des liens de solidarité et un sentiment fort d'appartenance à une même Nation, unie et indivisible. Le dispositif médiatique à l’oeuvre pour atteindre les publics cibles à conscientiser requiert la mobilisation des 600 organes de presse écrite existants au Cameroun, auxquels s'ajoutent une trentaine de télévisions et une dizaine de médias cybernétiques. Le ministre a particulièrement souligné les efforts déployés par certains médias publics et privés pour assurer la promotion des valeurs favorables au développement de la conscience nationale, tout en déplorant le fait qu'une bonne frange d'organes de presse nationaux, le plus souvent instrumentalisés, propagent des discours de haine et de tribalisme, en lançant des appels à la sédition, à l'hostilité contre la patrie et les institutions républicaines.
Poursuivant son propos, le ministre de la Communication a fait savoir que les principales difficultés relatives au développement d'une conscience nationale à travers les médias se rapportent à l'absence de codification des règles d'exploitation des médias nationaux dont les prescriptions n'intègrent pas explicitement l'impératif de promotion de la conscience nationale. A cela, s’ajoute l'insuffisance des ressources financières permettant d' organiser des campagnes de communication de masse ou d'investir les réseaux sociaux à travers des actions de communication digitale intensives sur le développement de la conscience nationale.
En guise de perspectives, le ministre de la Communication a préconisé le renforcement des conditions de déploiement des médias, afin de les fédérer autour de la grande cause que constitue le développement d'une conscience nationale à travers les médias publics et privés. A l'issue des échanges consécutifs à ces exposés, le Conseil a suivi les rapports du ministre des Postes et Télécommunications et du ministre de l'Eau et de l'Energie sur l'exécution des directives qui leur ont été prescrites au cours du Conseil de cabinet du 25 avril 2019, concernant respectivement la stratégie de réduction des coûts des communications électroniques et des facteurs de production tels que l'eau, l’électricité et le gaz.
Au terme des travaux, le chef du Gouvernement a demandé au ministre en charge de l'Agriculture de procéder à la budgétisation pluriannuelle des ressources nécessaires à l'amélioration de la productivité des vergers cacao et café, à l'acquisition du matériel végétal et à la formation des producteurs aux bonnes pratiques agricoles. Il a demandé au ministre de la Communication d'institutionnaliser la pratique des cahiers de charges dans les procédures d'exploitation des médias, en y intégrant des obligations relatives à la production et à la diffusion de contenus garantissant la promotion de la conscience nationale. Enfin, le Premier ministre a salué les progrès enregistrés dans la mise en oeuvre des directives prescrites au ministre des Postes et Télécommunications et au ministre de l'Eau et de l'Energie, avant de leur prescrire de finaliser, avant la fin de l'année 2019, les actions en cours d'exécution.
Le Conseil s'est achevé à 13 h 20 mn. »
« Ces allégations de l’implication de l’armée française dans les combats dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest sont fausses et sans aucun fondement », fait savoir Christophe Guilhou, le nouvel ambassadeur de France au Cameroun sur son compte Twitter.
À la suite d’informations faisant état de l’implication de l’armée française dans les guerres en zone anglophone au Cameroun relayées par certains médias, le nouvel ambassadeur de France au Cameroun a décidé de monter au créneau. Sur son compte Twitter, Christophe Guilhou a apporté ce jeudi un démenti formel.
La publication de l’ambassadeur de France au Cameroun sur son compte Twitter est sans équivoque par rapport à ces informations relayées. Christophe Guilhou pense, qu’il s’agit purement et simplement d’un « Fake-news ».
La France reste plutôt disposée à accompagner le Cameroun dans la recherche des voies et moyens pour une paix durable. Pour la reconstruction des régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, la France a offert 71 milliards, selon des sources bien informées. La France a ainsi investi la somme de 40 milliards de francs CFA pour les deux régions anglophones du Cameroun. Jean Yves Le Drian, le ministre des affaires étrangères françaises a annoncé il y a six jours, le déblocage par la France de 30 milliards pour assurer la reconstruction de la région de l’Extrême-Nord après les exactions de Boko Haram.
Innocent D H
L’apport des américains est multiforme. Elle est technique, financière. Pour les experts, quelle que soit la forme choisie, cet apport est nécessaire pour le bien-être des populations camerounaises vivant dans des zones en conflit.
C’est une coopération vieille de 60 années que le Cameroun entretient avec les Etats-Unis. Au fil du temps, elle s’est diversifiée et précisée. Toutefois elle a été très intense dans les domaines préservant les Droits de l’Homme.
Lutte contre Boko Haram
Dans la lutte contre Boko Haram, les Etats-Unis sont un allié de taille du Cameroun. La guerre contre la secte terroriste ayant non seulement été imposée au Cameroun, du fait de sa proximité avec le Nigéria, elle revêt aussi un caractère asymétrique. D’où toute sa complexité. Les américains étant particulièrement préoccupés par les Droits de l’Homme, Washington s’est mis aux côtés de Yaoundé.
Boko Haram faisant recours à de nouvelles pratiques notamment les attentats kamikazes, le soutien américain a été porté sur des axes majeurs. Ces axes étant entre autres la formation des Forces de défense et de sécurité camerounaises. Le but de la formation était de mieux adapter leur action à la nouvelle orientation du conflit. Les américains ont aussi approvisionné en équipement miliaire et de surveillance de pointe l’armée camerounaise. Leur appui a porté aussi sur le renseignement sur les mouvements des troupes ennemis.
L’apport des troupes américaines
Il convient de rappeler qu’au mois d’octobre 2015, un contingent de 300 militaires américains a débarqué au Cameroun, pour appuyer l’armée. Ces soldats américains ont été déployés près de la base aérienne de Garoua, au Nord du Cameroun. Ils ont mené «des missions de sécurité et d’infrastructure». Lors d’une conférence de presse, Issa Tchiroma Bakary Ministre de la Communication à l’époque déclarait «l’apport de nos amis (américains Ndlr) est inestimable. Ils nous aident dans la formation de nos militaires dans la détection d’engins explosifs. Ils sont capables de vous dire voici où se trouve un tel, grâce notamment à leurs drones».
Lutte contre la piraterie au Golfe de Guinée
Il n’y a pas que Boko Haram, les Etats-Unis accompagnent aussi le pays de Paul Biya dans la lutte contre l'extrémisme dans le golfe de Guinée. Washington a disposé de centaines de soldats au Cameroun chargés de former, de conseiller et d'aider les Forces locales dans leur combat contre des organisations extrémistes dans la région du bassin du lac Tchad.
L’apport financier des Etats-Unis
Le soutien dont bénéficie le Cameroun des américains n’est pas que technique. Il est aussi et surtout financier. En février dernier, Washington a décidé au début de l’année en cours 2019, de ne plus allouer 17 millions de dollars d'aide à la sécurité au gouvernement camerounais. Un budget utilisé par celui-ci, pour lutter contre les groupes militants tels que Boko Haram. La décision des américains était motivée par des allégations de violation des Droits de l’Homme dont se rendrait coupable l’armée sur le terrain.
Approché par notre confrère Sputnik News, Joseph Léa Ngoula analyste des conflits et du terrorisme, a examiné l’impact de cette décision. «Le Cameroun est confronté à plusieurs menaces qui font de lui un pays militairement acculé et économiquement asphyxié par une crise qui rogne des points de croissance et taille une part de lion dans le budget de l'État. L'aide américaine était bienvenue pour soulager l'effort financier du Cameroun dans le cadre des guerres multi frontales qu'il livre.
Au niveau opérationnel, les séquelles de la décision américaine peuvent apparaître, puisque le Cameroun est engagé dans des guerres nouvelles, dites asymétriques, qui requièrent une certaine expertise que les Américains ont mobilisée au gré de leur implication dans plusieurs théâtres d'opérations. Le contre-terrorisme et la contre-insurrection sont des terrains sur lesquels des Forces de Défense camerounaises ont besoin d'être encadrées et renforcées. La lutte contre les nouvelles menaces exige aussi la maîtrise du renseignement technologique, domaine de prédilection des Américains», explique Joseph Léa Ngoula.
Retrait du Cameroun de l’Agoa en 2020
Donald Trump le Président américain vient d’annoncer qu’il va mettre fin à la désignation du Cameroun comme pays d’Afrique subsaharienne bénéficiaire au titre de l’AGOA, à compter du 1er janvier 2020. Cette décision qui apparaît comme une sanction et celle sus mentionnée, mettent en mal les populations en proie aux exactions de Boko Haram et des groupes armés sévissant dans certaines régions du pays.
Liliane N.
Les américains se disent disposés à collaborer avec les autorités régionales et nationales.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun indique avoir appris l’éboulement de terrain survenu à Gouache dans la région de l’Ouest. Les américains tout en présentant leur condoléance aux victimes de ce drame et au gouvernement, propose d’apporter leur aide.
« Nous exprimons nos plus sincères condoléances aux familles des personnes décédées ou blessées et au gouvernement de la République du Cameroun. Les Etats-Unis expriment leur solidarité avec les habitants de la région de l’Ouest et se tiennent prêts à collaborer avec les autorités régionales et nationales pour répondre aux besoins humanitaires de cette catastrophe naturelle », peut-on lire dans le communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun.
A titre de rappel, l’éboulement de terrain à Gouache s’est produit dans la nuit du 28 octobre 2019. Ce drame a causé le décès de 42 personnes parmi lesquelles, des femmes enceintes et des enfants. Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest après une descente faite sur les lieux du sinistre a invité les populations qui y vivent, à partir. Car le risque d’un autre éboulement de terrain n’est pas exclu.
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a lui aussi indiqué que la menace d’un autre éboulement de terrain continue de peser à Gouache. « Un périmètre de sécurité permet de délimiter le site de la catastrophe et ses environs. Il fallait le faire parce que avec les pluies qui continuent de tomber, il y a risque d’un nouvel éboulement. Nous avons demandé aux populations de quitter cette zone à risque », a-t-il déclaré après la réunion de crise.
Liliane N.
Deuxième sortie pour le Cameroun hier jeudi 31 octobre dans le cadre de la Coupe du monde U 17, Brésil 2019.
En effet, les Lionceaux du Cameroun sont déjà éliminés de la compétition. Ils ont perdu leur deuxième match, cette nuit, contre l'Argentine (1 - 3).
Le Cameroun avait perdu son premier match contre le Tadjikistan (1 - 0), et n'avait pas droit à l'erreur.
Steve Mvoué, pourtant annoncé comme un sérieux talent, n’a pas tenu jusqu’ici son rang. Le troisième et dernier match de poule permettront au lionceaux d’espérer être le meilleur troisième. La tâche s’annonce compliquée puisque les Espagnols ne voudront pas perdre.
Le champion d'Afrique est la première nation africaine à quitter le Brésil. Les autres représentants du continent notamment le Sénégal, le Nigeria et l'Angola ont tous validé leur qualification en huitième de finale.
À venir : 03 Novembre
Groupe E
Cameroun-Espagne (Brasilia/Gama, 17h00 heure locale)
Argentine-Tadjikistan (Vitoria/Cariacica, 17h00 heure locale)
Marcel Ndi
Le Président américain, Donald Trump a annoncé ce jeudi au congrès américain, qu’il à l’intention de mettre fin à la désignation du Cameroun comme pays d’Afrique subsaharienne bénéficiaire au titre de l’AGOA à compter du 1er janvier 2020.
La situation des droits de l’homme au Cameroun, préoccupe les pays alliés du Cameroun. Les Etats-Unis ont tiré la sonnette d’alarme ce jeudi 31 octobre 2019. En effet, le Président américain, Donald Trump a annoncé au congrès américain, qu’il va suspendre l’aide américaine au Cameroun à cause des violations systématiques des droits de l’homme, a relayé le site de la Maison blanche. Une information expliquée plus tard, dans un communiqué de presse, par l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin.
En effet, Donald Trump a expliqué que conformément à la loi de 1974 sur le commerce, il avait intention de mettre fin à la désignation du Cameroun comme pays bénéficiaire de l'Afrique subsaharienne au sens de la loi sur la croissance et les perspectives économiques en Afrique (AGOA). Les Etats-Unis reprochent à Yaoundé, « des violations flagrantes des droits de l’homme internationalement reconnus, en violation des conditions d’éligibilité énoncées à l’article 104 de la Loi sur les agglomérations et dans les agglomérations ».
Selon Trump, le pays n'a pas répondu aux préoccupations concernant les violations persistantes des droits de l'homme commises par les forces de sécurité camerounaises. Ces violations comprennent des exécutions extrajudiciaires, des détentions arbitraires et illégales et des actes de torture. « En conséquence, j’ai l’intention de mettre fin à la désignation du Cameroun comme bénéficiaire au titre de l’AGOA à compter du 1er janvier 2020. Je continuerai d’évaluer si le Gouvernement camerounais commet des violations flagrantes des droits de l’homme internationalement reconnus, conformément avec les conditions d'éligibilité à l'AGOA », a déclaré Trump.
Dans son communiqué, Peter Henry Barlerin relève que les pays bénéficiaires des avantages de l'AGOA sont soumis, conformément à la loi américaine, à des examens réguliers afin d’évaluer les critères établis par le Congrès américain dans la loi qui qui encadre l’AGOA. Après ce processus d’examen complet, le Président américain a trouvé le Cameroun non conforme aux critères d’éligibilité en raison de son implication dans les violations flagrantes des droits de l’homme reconnus internationalement. Cependant, dit-il, le Cameroun peut réintégrer cette liste, lorsqu'il remplira à nouveau les critères. « Nous restons déterminés à travailler avec le Cameroun pour le faire », souligne t-il.
En 2018, le Cameroun a exporté approximativement 220 millions de dollars en biens et services vers les États-Unis. 63 millions de dollars de ces exportations l’ont été au titre de l’AGOA dont plus de 90% sous forme de pétrole brut, explique t-il. « Les États-Unis sont un partenaire et un ami engagé du Cameroun et nous allons continuer à poursuivre les liens commerciaux robustes et diversifiés en travaillant avec d’autres outils en notre possession pour la réalisation du potentiel énorme de cette relation au bénéfice de notre prospérité mutuelle et notre croissance économique », indique le diplomate américain.
Marie MGUE