C’est au mois de mars 2019, que Cabral Libii a déposé dans les services du gouverneur de la région du Centre, le dossier de création de son parti politique baptisé «Les Citoyens». Conformément à la loi, ledit dossier a été examiné par les services compétents puis transférés au Ministère de l’Administration territoriale (Minat) actuellement dirigé par Paul Atanga Nji. Il convient de noter que le Minat est le seul habilité à autoriser l’existence légale d’un parti politique, au Cameroun. Toutefois, il faut souligner qu’en cas de silence gardé pendant trois (3) mois à compter de la date de dépôt du dossier, auprès des services du gouverneur territorialement compétent, le parti est réputé exister légalement.
Questionné sur ce sujet par notre confrère Défis Actuels, Cabral Libii semble déjà avoir réfléchi sur les options qui s’offrent à lui, dans le cas où les autorités ne légalisaient pas son parti politique avant la tenue des élections régionales. «En cas de non légalisation ? Nous avons un plan B. Nous évoluerons au sein du Pcrn (Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale Ndlr) et je rappelle que la convention avec le parti Univers reste et demeure d’actualité », a-t-il déclaré au cours de l’interview publiée dans le numéro 381 du journal Défis Actuels.
Au cours de cette même interview, le promoteur du Mouvement Onze Millions de Citoyens s’est également exprimé entre autres sur le travail qu’il abat sur le terrain. A titre de rappel, Cabral Libii après un travail de longue haleine en période de pré-campagne et de campagne électorale, d’après les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, est arrivé 3e lors de la Présidentielle 2018, avec un score de 6,25%. A l’heure actuelle, Cabral affirme avoir un bilan satisfaisant sur le terrain. «Le bilan est très bon. Je ne remercierai jamais assez les populations qui me suivent et la méthode, et même du leadership. Je suis au service du peuple, je suis sur le terrain, je le sensibilise, je le responsabilise », affirme-t-il.
Liliane N.