Le leader du mouvement 11 millions de citoyens a réagi samedi 30 mars au décès tragique du petit Ousmane poignardé à mort par son camarade lors de la remise des bulletins au lycée Bilingue de Diedo vendredi 29 mars. De suite, le président du PURS, Serge Espoir Matomba, d’exprimer sa compassion à la famille éprouvée.
Si la classe politique reste dans sa majorité muette face au drame survenu le 29 mars au Lycée de Deido, Cabral Libii et Serge Espoir Matomba, n’ont pas hésité le samedi 30 mars à aller très vite s’en quérir de la situation à la fois au Lycée et à l’hôpital de Deido où le jeune garçon poignardé à mort a rendu l’âme.
« J'ai été au lycée de Deido, j'y ai rencontré un Censeur puis des agents de sécurité, je suis allé aux urgences de l'hôpital de Deido, j'y ai rencontré un urgentiste, je suis allé au domicile du défunt et j'ai partagé la douleur d'un papa dévasté. En attendant un texte plus dense, j'adresse mes condoléances les plus attristées à la famille si brutalement éprouvée, je comprends le désarroi des parents du présumé assassin et je fais miens pour l'heure, ces propos d'une none arrivée en sanglots dans la maison du deuil: Nous sommes même où ? » A déclaré Cabral sur son mur Facebook.
Par la suite, Dans une lettre rendue publique samedi 30 mars 2019 sur les réseaux sociaux, Serge Espoir Matomba regrette la venue de la criminalité dans les établissements scolaires. « Après l’annonce du drame du Lycée Bilingue de Deido hier 29 mars 2019, je me suis immédiatement rendu au sein de cet établissement où j’ai discuté avec le censeur vice-principal du Lycée. Ensuite, je suis allé à l’hôpital de district de Deido où a été pris en charge le jeune Rosman poignardé par ses camarades de classe. J’y ai rencontré le Directeur de l’Hôpital avec lequel j’ai longuement échangé. Rosman est mort à 17 ans, l’âge auquel chaque parent affiche la fierté d’avoir un adolescent qui devient un homme et qui va bientôt voler de ses propres ailes. Cela ne pourra pas être le cas pour ce jeune homme auquel la vie a été brusquement enlevée, ce qui entraîne des interrogations : que faisait un poignard dans l’enceinte d’un établissement scolaire ? Comment des élèves violents exclus du Lycée peuvent encore y accéder sans aucun signalement ? Que faire des jeunes délinquants qui ont été appréhendés ? Le drame du Lycée Bilingue de Deido interpelle l’ensemble des consciences sur la refondation de notre système éducatif et le problème crucial de sécurité qui se pose avec acuité au Cameroun (…) Enfin, j’adresse toute ma compassion émue et ma solidarité à la famille de Rosman », a-t-il signifié.
Notons que le leader du mouvement 11 millions de citoyens et le président du PURS sont des hommes politiques très actifs qui ont la main sur le cœur.
Danielle Ngono Efondo