25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International
Innocent D.H.

Innocent D.H.

C’est le principal message de la déléguée régionale des enseignements secondaires du Nord ce vendredi, 05 février 2021 à Pitoa. Hadidjatou Sadjo a présidé la cérémonie de clôture de la 16ème édition de la semaine nationale du bilinguisme. Occasion pour la communauté éducative de présenter et venter les multiples opportunités qu’offre la maîtrise des deux langues officielles du Cameroun.

 

Danse multiculturelle à n’en point finir dans la cour du lycée bilingue de Pitoa. Sur scène, prestent des élèves du lycée classique de cet arrondissement en symphonie avec leurs camarades des autres établissements des enseignements secondaires de la ville. Le temps de la clôture de la semaine nationale du bilinguisme qui offre l’opportunité à la communauté éducative de la région du Nord de magnifier le vivre ensemble camerounais à travers les deux langues officielles. « Je suis heureuse que mon établissement soit l’épicentre de la clôture de la semaine nationale du bilinguisme par Mme le délégué régional. Je demande à mes élèves d’appliquer les conseils que la haute hiérarchie vient de communiquer, c’est-à-dire être aptes dans toutes les deux langues, le français et l’anglais », conseille Amina Youssoufa, proviseur du lycée bilingue de Pitoa.

La semaine nationale du bilinguisme dans le Nord qui a connu d’intenses activités dans les établissements scolaires s’achève sur une note de satisfaction mais surtout un appel à l’endroit de la communauté éducative dans son ensemble à savoir, continuer de promouvoir l’usage du français et de l’anglais comme outil de communication par excellence au service de l’unité nationale et de l’émergence. « Les activités ont été bien menées dans le strict respect des mesures barrières contre le coronavirus. Nos élèves ont eu à pratiquer nos deux langues officielles, c’est-à-dire le français et l’anglais. Je voudrais les encourager à la pratique des deux langues, le bilinguisme étant une ouverture sur le monde », martèle Hadidjatou Sadjo, déléguée régionale des enseignements secondaires du Nord.

La lecture du discours du ministre des enseignements secondaires à l’occasion de la 19ème édition de la journée nationale du bilinguisme, a permis à l’assistance de s’imprégner davantage des multiples opportunités des deux langues officielles du Cameroun notamment sur le plan de l’insertion socio-professionnelle.

Innocent D H   

 

 

 

 

L’ancien capitaine de l’équipe senior du Cameroun au même titre que d’autres anciens lions indomptables adressent leur message de réconfort à l’équipe A’ qui a essuyé une lourde défaite face au Maroc en demi-finale du Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN). Rigobert Song exprime tout son soutien aux poulains de Martin Tugum Mpile tout en les invitant à se remobiliser pour le match de la 3ème place qui se joue ce samedi au stade de la réunification de Bepanda à Douala. 

 

« Personne ne vous attendait à ce niveau de la compétition. Des erreurs arrivent. Ça fait partie du football. Vous avez mouillé le maillot et franchi le cap historique des 1/2 finales. Il faut se remobiliser pour arracher cette 3ème place », confie Rigobert Song. « Manyan » montre sa solidarité envers les lionceaux après leur défaite face au Maroc en demi-finale du CHAN 2020. A travers ce message, l’ancien capitaine des lions indomptables du Cameroun manifeste aussi son désir ardent de voir le Cameroun surmonter très rapidement le fiasco de la demi-finale en prenant la revanche ce samedi, 06 février 2021 dans le cadre de la petite finale qui l’oppose au Syli national de Guinée.

Soulignons que plusieurs autres anciens lions indomptables ont également eu à exprimer un message de réconfort en direction de l’équipe A’. C’est le cas de Geremi Njitap Fotso qui indique que la sélection camerounaise peut compter sur le soutien du Syndicat National des Footballeurs du Cameroun (Synafoc) dont il en est le président.  

« Le Syndicat National des Footballeurs Camerounais (Synafoc) vous dit merci pour ces moments de plaisir et de bonheur. Vous avez l’instant de ce CHAN fait vibrer et rêver de nombreux camerounais et ils vous en sont reconnaissants », reconnait l’ancien international camerounais. Geremi Njitap ajoute, « Ainsi, après votre brillante victoire face à la RDC, c’est tout le peuple camerounais qui s’est mis à rêver et croire à une victoire finale. Hélas, la suite ne s’est pas déroulée comme espérer et souhaité par vos fans. Votre fighting spirit et votre volonté n’auront malheureusement pas suffit ».

Innocent D H

C’est l’une des prévisions rendues publiques à l’issue de la Session ordinaire du Syndicat des Communes de la Bénoué (Syncobe) tenue le 02 février dernier à Garoua consacrée au vote et l’adoption du budget de l’exercice 2021. Les travaux étaient présidés par le préfet du département de la Bénoué, Oumarou Haman Wabi.

 

Le Syncobe entend au cours de l’exercice 2021 continuer à poursuivre ses missions visant à améliorer les conditions de vie des populations dans la région du Nord Cameroun à travers la facilitation de leur accès à l’eau potable notamment. Ses actions à mener cette année, figurent concernent les projets de construction d’une vingtaine de forages et de réhabilitation 500 forages.

Pour l’atteinte de ces objectifs, le syndicat a tablé sur une enveloppe budgétaire de plus de 131 millions de francs CFA. Montant dévoilé au cours de la session ordinaire du Syncobe dédiée au vote et à l’adoption de son budget pour l’exercice 2021. Cette enveloppe budgétaire connait une baisse de 44 millions de francs CFA par rapport à l’exercice précédent du fait de l’impact socio-économique du Covid-19. Une baisse qui ne doit pas cependant empêcher les membres du Syndicat des Communes de la Bénoué à poursuivre l’accomplissement de leurs missions.

« Ces populations doivent accepter de payer la taxe se rapportant à l’eau. Sauf que cela doit passer par la sensibilisation de ces populations », conseille un magistrat municipal membre du Syndicat. Cette session ordinaire du conseil syndical du Syncobe était l’occasion pour les membres de cette organisation en collaboration avec leurs principaux partenaires au développement, de faire un brainstorming sur les actions axées sur l’intercommunalité, mais surtout se référant au processus de la décentralisation en nette accélération au Cameroun. Il est donc question par son apport, pour le Syncobe d’être de plus en plus à l’écoute des besoins de la population à la base.

Innocent D H

 

 

C’est une lourde défaite qualifiée de douche froide que les lions A’ viennent de recevoir des lions de l’Atlas locaux au stade omnisports de Limbé. Pourtant les poulains de Martin Tugum Mpile qui jouaient à domicile avec le soutien des supporters ont tout donné pour défier le champion en titre du Championnat d’Afrique des Nations de football (Chan).

 

Malgré le figthing spirit reconnu aux lions indomptables, l’équipe A’ du Cameroun n’a finalement pas pu décrocher le ticket qualificatif pour la prestigieuse finale du Chan 2020. Le Maroc a fait prévaloir son statut de champion en titre. Il a largement dominé le Cameroun par un score de 4-0.

Il faut reconnaitre néanmoins que les lionceaux du Cameroun ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Dès l’entame de la rencontre conduite par un arbitre congolais, le capitaine Salomon Banga Bindjeme et ses coéquipiers ont à travers leur jeu exprimé l’envie de décrocher la victoire. C’était malheureusement sans compter sur l’énorme potentiel dont regorge les lions de l’Atlas sur les plans technique et même tactique. Les Camerounais qui ont semblé être paralalysés par l’enjeu de la rencontre ont fini par cédé face aux Marocains plus impulsifs.

Les deux premiers buts marocains marqués à la première manche ont été inscrits tour à tour par Bouftini (ouverture du score, 29ème minute sur une erreur du portier camerounais Haschou Kerrido) et Rahini (deuxième but marocain à la 40ème minute). Les deux autres buts des lions de l’Atlas qui sont venus assommer les lions indomptables du Cameroun sont intervenus à la deuxième période. L’incroyable Rahini va s’offrir un doublé en inscrivant le troisième but marocain à la 74ème minute. Le dernier clou sera enfoncé à la 83ème minute par Bemmamer en coupant un centre au second poteau.

Le verdict de cette demi-finale désormais donc connu permet au Maroc de rejoindre avec manière les Aigles du Mali en finale. Le Mali quant à lui a obtenu sa qualification en s’imposant devant la Guinée équatoriale au stade du Complexe sportif de Japoma à l’issue des épreuves de tirs au bout (5-4).

Le Cameroun pays hôte qui n’a pas pour autant démérité dans cette 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations de football va rechercher la troisième place samedi prochain du côté de Bepanda à Douala. Ce sera dans le cadre du match de classement qui va l’opposer à la Guinée équatoriale.

Innocent D H

   

 

 

 

Des informations puisées à bonnes sources, la présidence de la République a ordonné à la direction générale de la Société de Développement du Coton (Sodecoton) de reprendre les approvisionnements de cette usine en matière première. La Sodecoton devra livrer à la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) de Garoua, une cargaison de 75 tonnes de coton. Ce qui va permettre à cette structure de faire tourner ses machines pendant au moins deux mois.

 

L’usine Cicam de Garoua dans le nord Cameroun vient de reprendre ses activités ce 02 février 2021. Ce sont ainsi, 350 employés de l’entreprise reprennent le service après une cessation d’activité depuis le 18 octobre 2020. Cette fin de chômage, ils la doivent à l’instruction de la présidence de la République ordonnant à la Sodecoton de reprendre les approvisionnements de l’usine en matière première.

La Sodecoton avait décidé de la suspension des approvisionnements en matière première au profit de la Cicam de Garoua, conséquemment à l’accumulation des impayées par cette structure.  Estimés à 600 millions de FCFA en début d’année 2020, ces impayés culminaient à 1,3 milliard de FCFA au moment de la suspension des approvisionnements en octobre 2020 (un paiement partiel de 200 millions de FCFA a été effectué dans l’intervalle, NDLR), apprend-on.

Atouts de la reprise  

Cette reprise d’activité comporte d’importants atouts pour la Cicam. L’industrielle pourra profiter des avantages liés aux multiples sollicitations de la clientèle quant à la production du pagne en grande quantité. Un marché juteux notamment avec la célébration de la journée internationale de la femme le 08 mars, mais aussi avec la fête internationale du travail le 1er mai. C’est d’ailleurs ce que témoignent ces explications de Adoum Abagana, directeur de l’usine Cicam de Garoua. « Nous avons besoin de quatre millions et demi de mètres linéaires de pagne pour le 8 mars. En ce moment, nous n’en disposons que de deux millions. Nous faisons principalement notre chiffre d’affaires sur le 8 mars et le 1er mai. En 2020 déjà, l’année avait été difficile à cause des mêmes soucis avec la Sodecoton. La Covid-19 est aussi venue s’ajouter », a-t-il indiqué.

Innocent D H

La pandémie du coronavirus continue de faire parler de lui dans le monde. Elle augmente d’ailleurs sa capacité de nuisance dans de nombreux pays à en croire l’actualité autour de l’évolution de la maladie. Une situation qui semble imposer un retour aux restrictions qui s’étendent notamment aux établissements scolaires qui décident de fermer tout simplement.

 

« Alors que nous entamons la deuxième année de pandémie de Covid-19, et que les cas continuent de monter en flèche dans le monde entier, aucun effort ne doit être ménagé pour que les écoles restent ouvertes ou pour leur accorder la priorité dans les plans de réouverture », plaide Henrietta Fore, Directrice générale du Fonds des Nations pour l’Enfance (Unicef).

L’organisation internationale n’a pas oublié l’impact qu’a eu le précédent confinement sur la scolarité des enfants. Selon l’Unicef, une nouvelle fermeture d’écoles entraînerait quelque 24 millions d’enfants supplémentaires devraient être déscolarisés. C’est pourquoi, cette institution est contre d’éventuelles décisions qui compromettraient l’avenir de cette tranche sociale pour qui, l’éducation est l’un des droits les plus absolus. Ce qui porterait apprend-on à un nombre d’enfants déscolarisés à un niveau jamais atteint depuis plusieurs années et que le monde n’a réussi à faire baisser qu’au prix de durs efforts. Dans une déclaration parvenue à l’agence de presse africaine (APA News) Mme Fore souligne : « Les fermetures d’écoles, qui ont affecté 90 % des élèves à travers le monde lorsque les mesures de confinement prises en riposte à la pandémie ont atteint leur paroxysme et qui ont laissé plus d’un tiers des écoliers sans accès à l’enseignement à distance, ont eu des conséquences dévastatrices ».

Le Directeur général de l’Unicef indique par ailleurs : « La situation mine la capacité des enfants à lire, à écrire et à réaliser des calculs de base et les empêche de développer les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans l’économie du XXIe siècle. Leur santé, leur développement, leur sécurité et leur bien-être sont menacés. Et ce sont les plus vulnérables d’entre eux qui paieront le plus lourd tribut ».

Innocent D H

 

 

Pour l’écrivaine franco-camerounaise, la marginalisation des femmes qui joue de la résistance en Afrique doit être sanctionnée par un carton rouge absolu. Elle dénonce cette pratique notamment dans les sphères de prise de décisions. Elle plaide pour que disparaisse définitivement, cette attitude qui tend toujours à reléguer la femme au second rang, la considérant comme ne pouvant pas réussir par son intelligence et son savoir-faire.

 

Sur sa page Facebook ce mardi, 19 janvier 2021, Calixte Beyala condamne avec véhémence la marginalisation des femmes en Afrique. « De la misogynie en Afrique (…) Ainsi, la légende Africaine veut qu’une femme ne peut pas réussir par elle-même, par son intelligence, son savoir-faire (…) Forcément, il y a un homme quelque part, aussi minable soit-il qui l’ait aidée à devenir une si grande Dame », a écrit l’écrivaine. Elle est au parfum de la place pas toujours honorable accordée aux femmes dans le berceau de l’humanité. Très, souvent la femme étant écartée des sphères de prise de décisions tout simplement à cause du genre. Des attitudes que dénonce donc Calixte Beyala.

Dans une sorte de figure ironique, la romancière fait le parallèle avec les hommes qui excellent dans le même domaine que la femme, pour fustiger la misogynie qui semble dicter sa présence. « De nos femmes professeure ou médecin, de nos sœurs ministres ou journalistes, malgré leurs diplômes, elles sont passées selon la légende par le lit d’un homme ! Celles qui gagnent les marchés publics dans les états ne sont pas épargnées ! Elles seraient les amantes des ministres et autres qui leur auraient octroyé ce privilège », a-t-elle publié.

A la suite de cette démarche comparative, l’écrivaine franco-camerounaise veut comprendre un fait. C’est pourquoi, elle se questionne fort opportunément pour conclure : « Et les hommes professeurs ou médecins, ministre ou hauts fonctionnaires, avec qui ont-ils donc eu quelques rapports ? (…) Etant entendu que 90% des marchés publics sont octroyés aux mecs. Alors, Messieurs, dites-nous tout ! ».

Innocent D H

 

Il s’agit des prestataires ayant abandonné des marchés publics au cours des exercices 2018 et 2019. La liste de ces entreprises défaillantes a été publiée récemment par le Ministre délégué à la présidence chargé des Marchés publics (Minmap).

 

Il est reproché à ces entreprises, l’abandon des contrats d’exécution des infrastructures de santé, de réhabilitation des routes communales, d’ouverture des pistes agricoles et de construction des forages équipés de pompes à motricité humaine. Ce sont deux listes distinctes d’entreprises qui sont citées d’avoir abandonné l’exécution d’au moins un marché au cours des exercices sus évoquées.

Pour l’exercice 2018, ce sont 48 entreprises qui ont été défaillantes, contre 35 pour l’année 2019. Ce qui fait un total de 77 entreprises qui se sont soustraites de l’engagement pris vis-à-vis de la commande publique. Les projets abandonnés concernent précisément, la construction des infrastructures de santé (construction de bâtiment annexe de production de vaccin), de la réhabilitation des routes communales, de l’ouverture des pistes agricoles, ainsi que la construction des forages équipés de pompes à motricité humaine.

Le Ministre chargé des Marchés publics se réserve le droit de sévir contre ces entreprises, notamment de les exclure définitivement ou temporairement de la commande publique. Et pour l’instant, c’est un plus grand mystère qui entoure les raisons pour lesquelles les 77 entreprises ont décidé de se soustraire de leur engagement contractuel.

Le ministre accorde un délai de 21 jours à compter du 31 décembre 2020 « pour produire les justificatifs militant en faveur de leur retrait de la liste ». Ibrahim Talba Malla invite ainsi, les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’ouvrages délégués à plus d’ardeur dans leur travail de débusquage et de production des listes de ces entreprises défaillantes.

Des entreprises indexées pour leur laxisme dans l’exécution de la commande publique, ce n’est pas la première fois au Cameroun. Piqûre de rappel, en mai 2019, 334 marchés furent résiliés sur le triangle national, et presque autant d’entreprises et prestataires titulaires sévèrement sanctionnés. Ils étaient purement et simplement « interdits de soumission » pour une période de 24 mois. Celait par décision n° 000283 du Minmap portant résiliation de certains marchés signée le 08 mai 2019. Ce qui impliquait également pour ces entreprises pendant la période d’interdiction, qu’elles ne pourront pas « faire acte de candidature, ni co-traiter ou sous-traiter tout ou partie des prestations objet de la commande publique, sauf dérogation spéciale exclusivement accordée par le ministre des Marchés publics », précisait le texte du Minmap.

Innocent D H

Résolution prise par le Bureau exécutif national du Syndicat des enseignants du supérieur (BEN-Synes) au cours d’une session ordinaire tenue le 15 janvier dernier. En effet, les membres arguent que le Ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) n’applique pas à la lettre les textes régissant la gestion du Fonds spécial d’appui à la modernisation de la recherche universitaire créé par le président de la République en 2009.

 

Dans sa résolution, le BEN-Synes « invite les enseignants de toutes les universités d’Etat à procéder à une cessation d’activités d’enseignement du lundi 25 janvier au samedi 30 janvier 2021 ». Le syndicat indique tout de même, qu’il ne s’agit que de la première phase constituant une grève d’avertissement. Selon le secrétaire général de l’organisation syndicale, Blaise E. Mtopi, il est également déploré : « la dégradation générale des conditions de travail sur les campus des huit universités d’Etat ».

Des arguments qui masquent abondamment les efforts du Gouvernement au profit de l’enseignement supérieur. « Nul n’ignore l’épaisseur du travail abattu par le chef de département de l’Enseignement supérieur pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants-chercheurs », indique Jean-Paul Mbia, chef de la cellule de communication du Minesup.

Le BEN-Synes dénonce en outre, le non-paiement de certaines prestations dues aux enseignants, à l’instar des frais générés par les heures de cours supplémentaires, l’encadrement des thèses ou l’intervention dans les jurys de soutenance.

Certains étudiants

Pour certains étudiants, cette grève annoncée des enseignants est un engagement dont ils ne cernent pas le fondement. Un étudiant de l’Université de Yaoundé II-Soa se lamente, « Beaucoup d’enseignants ne respectent pas leurs quotas horaires ou brillent par leur absence aux cours, se contentant de vendre des polycopiés aux étudiants ». « S’il y a des enseignants qui encadrent bien leurs étudiants inscrits en thèse, ils sont aussi nombreux qui les rencontrent une ou deux fois et les laissent ensuite se débrouiller presque seuls », note un autre étudiant de Master dans cette université.

Voies de dialogue

Le BEN-Synes, qui dit avoir épuisé toutes les voies de dialogue pour obtenir le paiement de ces frais et de la 4è tranche de la prime spéciale de la modernisation de la recherche universitaire. Un assistant perçoit trimestriellement 385 000 FCFA, un chargé de cours 680 000 FCFA, un maître de conférences un peu plus de 860 000 FCFA et un professeur 1 000 000 FCFA, au titre de la prime à la recherche.

Des versions que Jean-Paul Mbia valide pas. « L’allocation à la modernisation de la recherche scientifique est un acte souverain, voire souverainiste, du président de la République. Cette décision régalienne dure depuis huit ans et les fonds ont toujours été virés à date à tous les 6200 enseignants-chercheurs que comptent les huit universités d’Etat », explique-t-il. Le chef de cellule de la communication du Minesup rappelle par ailleurs : « les fonds sont domiciliés au ministère des Finances. Dans la procédure de paiement, les universités publiques envoient les listes des enseignants qui sont acheminés par le Minesup au ministère des Finances pour paiement ». Le responsable poursuit en soulignant que, « ce département ministériel de souveraineté fait face à des contraintes budgétaires, et donc à des arbitrages substantiels en ce début d’année 2021 ». Ce qui explique le déblocage, début 2020, de la somme de plus de 3 milliards FCFA pour le compte du 4è trimestre 2019.

Jean-Paul Mbia assimile le mot d’ordre de grève émis par le BEN-Synes à « un acte antipatriotique et antirépublicain ». Il assure d’ailleurs que tout est mis en œuvre pour un paiement de l’allocation de la recherche dans de brefs délais. Et que les autres frais seront payés conformément aux usages en la matière.

Innocent D H

 

Selon les informations fournies par une source autorisée, à fin décembre 2020, l’unité avait réussi l’exploit de mettre sur le marché sept engins vendus au Cameroun, au Tchad et en République centrafricaine. En effet, cette usine est prête depuis mars de l’année dernière, elle qui a vocation à assurer l’assemblage des engins et groupes électrogènes dans la zone industrialo-portuaire de Kribi par Tractafric équipement.

 

Le spécialiste de l’équipement industriel fait savoir : « Cette nouvelle entité a pour principale mission la production, l’entretien des machines et la formation des opérateurs, avec un stock de pièces détachées et un atelier de maintenance équipé. Elle aura également un rôle de service auprès des entreprises qui s’installeront dans la zone portuaire de Kribi, en leur proposant l’entretien de leurs groupes électrogènes, machines, chariots et moteurs », apprend-on.

Montée à Kribi, la cité balnéaire de la région du Sud Cameroun, cette unité d’assemblage des équipements industriels (engins et groupes électrogènes) est dotée d’une capacité de production annuelle de 250 machines, à en croire les prévisions de Tractafric Equipement. L’usine est étendue sur une superficie d’environ trois hectares, et sa capacité d’investissement est estimée à environ 2 milliards de francs CFA.

Précisons que, l’usine Tractafric de Kribi est présentée comme la première unité d’assemblage en Afrique centrale. Elle devrait ainsi avoir une incidence sur les prix pratiqués actuellement sur le marché sous régional. Ce qui va booster à coup sûr la concurrence surtout quand on sait que dans la réalité, les équipements chinois du BTP livrent depuis quelques années une concurrence farouche.

Tractafric Equipement Corporation, filiale du groupe Optorg, est le spécialiste de l’équipement industriel, minier et BTP, leader au Maroc et en Afrique centrale. Globalement, Tractafric Equipment accompagne les plus grands opérateurs avec un large choix de matériel : équipement minier, BTP et forestier, pièces de rechange, moteurs industriels et marins, centrales électriques, groupes électrogènes, chariots de manutention. Il représente des constructeurs renommés tels que Caterpillar, Hyster, Terex Cranes, Manitou, Perkins etc. Il offre également un service complet allant de la vente d’équipement (neuf et d’occasion), location, réparation, maintenance, gestion de flotte, formation, avec de nombreuses solutions de détachement de personnel pour accompagner les clients sur leurs chantiers.  

Innocent D H    

Page 77 sur 120






Sunday, 05 June 2022 11:01