Profitant de la célébration de la Journée Internationale des Veuves, Marie Thérèse Abena Ondoua – ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille a saisi cette occasion afin de dire son désappointement face à un phénomène « En passe de devenir une banalité dans notre société »… ».
De son point de vue, les partouzes, les publications des photos indécentes et la prostitution juvénile sont des faits qui menacent gravement l’avenir des jeunes, notamment celui des jeunes filles…Dans un égrenage qui est loin d’être exhaustif, le membre du Gouvernement a entre autres cité :
- L’exploitation des jeunes filles et des enfants à des fins commerciales ou pornographiques, - la diffusion d’images pornographiques impliquant des enfants et des adolescents - l’inceste - le viol - l’enrôlement des jeunes dans les groupes whatsapp ou des sites pornographiques - les mariages précoces et forcés - le harcèlement sexuel - la pédophilie - le tourisme sexuel impliquant les filles et les enfants - les mutilations génitales féminines - les crimes rituels commis sur les enfants et les jeunes filles… ».
Des actes, poursuit Marie Thérèse Abena Ondoua « De plus en plus fréquents, qui ôtent la dignité à nos enfants et font l’objet de commentaires d’une violence inqualifiable, livrant les victimes à une sorte de vindicte populaire. Ils sont commis au sein des familles, des établissements scolaires, des domiciles privés, des lieux d’hébergement, des milieux professionnels, des bars dancings et cabarets, et autres lieux ouverts… ».
Condamnation
Au cours de son intervention, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille a rappelé que :
« L’exploitation sexuelle des jeunes et des enfants, ainsi que tous les cas d’abus et violences faits à leur encontre, constituent des atteintes graves à leurs droits fondamentaux, proclamés par le Préambule de notre Loi fondamentale et contenus dans les instruments juridiques de protection des droits de l’enfant ratifiés par notre pays. L’acte en lui-même est déjà ignoble. Le publier l’est encore plus… Il s’agit là des faits réprimés par notre Code Pénal ».
Soutien du Gouvernement au-delà de la responsabilité des familles
Car, au-delà des actes posés par les prédateurs sexuels sur les jeunes filles, pour ne rester que sur ce cas, il est évident que les parents doivent jouer leurs rôles à travers l’éducation qu’ils transmettent à leurs progénitures, tenant en compte des valeurs morales, traditionnelles et culturelles positives, comme le recommande la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant, en son article 11...
Nicole Ricci Minyem
René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication affirme que la justice saura prendre ses responsabilités, dans le respect des droits et de la dignité des ministres et personnalités impliqués dans la gestion des fonds Covid-19.
Le gouvernement n’agréé pas le fait que certains de ses membres soient jetés en pâturage, depuis la publication du rapport d’audit de la Chambre des comptes, qui porte sur l’utilisation des ressources du Coronavirus dans notre pays. Il convient de rappeler que dans ledit rapport, la Chambre des comptes parle entre autres des ministères en charge de la Santé, de la Recherche scientifique et de l’innovation et de ce qui a été de leur utilisation des fonds Covid-19, qu’ils ont reçus. Seulement depuis la parution de ce document, certains camerounais réclament la démission des membres du gouvernement cités.
Pour le gouvernement, cette attitude va en contradiction avec l’Etat de droit qu’est le Cameroun qui respecte le droit à la présomption d’innocence.
«…Le gouvernement de la République regrette-t-il et déplore cet état de choses, et en appelle à la retenue et au sens de responsabilité de tous pour éviter de jeter l’opprobre et condamner sans réserve, les membres du gouvernement ayant été appelés à participer à la gestion de ces fonds publics……tant il est vrai que nul ne peut être condamné à priori d’un fait quelconque, alors même que sa culpabilité n’est pas encore établie. Le gouvernement de la République réitère que le Cameroun est et reste un Etat de droit, qui du fait du respect des procédures, de la présomption d’innocence, ainsi que de la responsabilité de tout citoyen devant les lois et règlements en vigueur, des principes sacrés de son système judiciaire», a écrit René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication en sa qualité de porte-parole du gouvernement dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse.
Aussi, le gouvernement par la plume du ministre de la Communication rassure les camerounais sur le fait que la justice saura prendre ses responsabilités dans cette affaire baptisée Covidgate. Cependant, il précise que cela sera fait dans le respect des droits et de la dignité des ministres et personnalités actuellement auditionnés, suite à des enquêtes judiciaires instruites par le président de la République.
Liliane N.
Une affirmation faite par Clotaire Ngue – militant du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale qui, dans une tribune publiée il y’a quelques heures, invite les Camerounais à « Réclamer l’électricité au Gouvernement du Cameroun, l’unique responsable du secteur énergétique…
« Depuis des décennies, nous vivons des délestages au Cameroun et certains citoyens réclament l'électricité dans leurs ménages en indexant Eneo d'être à l'origine de ce désagrément.
Chers citoyens, votre plainte est légitime mais vous vous trompez de cible, réclamez l'électricité dans vos ménages au Gouvernement du Cameroun c'est lui le responsable du secteur énergétique camerounais à plus de 81% et ENEO seulement à 19%. Je m'explique le secteur énergétique est composé de trois parties :
La Production
Qui consiste à construire les centrales hydroélectriques, thermiques et les barrages hydroélectriques, cette tâche est une exclusivité du gouvernement. Parlant de ce maillon du secteur, il faut savoir que les centrales hydroélectriques et thermiques du Cameroun totalisent une puissance de 1442MW (74% venant des centrales hydroélectriques et 26% des centrales thermiques), soit 54 % de la capacité de production du pays.
Le potentiel hydroélectrique du Cameroun est estimé à 23 000 MW, le 3e potentiel énergétique en Afrique au Sud du Sahara après la République démocratique du Congo et l’Éthiopie.
Le Président Ahidjo l'avait compris, c'est pour cette raison qu'il a construit les trois centrales hydroélectriques que compte notre pays à savoir Édéa, Song Loulou et Lagdo c'est ses trois centrales qui nous alimentent jusqu'au aujourd'hui malgré leur vieillerie.
Je vous rappelle que le régime de Mr BIYA n'a construit aucune centrale hydroélectrique connecté sur le réseau interconnecté Sud, ils ont plutôt lancé à grande pompe la construction des barrages hydroélectriques de Lom Pangar, Memve’Ele, Mekin et Nacthigal qui jusqu'ici ne nous servent à rien car ils sont inachevés depuis 10 années qu'ils sont en construction pour certains.
Il y'a eu un plan de développement du secteur énergétique qui prévoyait en 2010 des projets de production et de construction de réseaux qui devraient porter la production à 3.000 MW en 2020. Pour parer au plus pressé comme d'habitude Ils ont plutôt opté pour la solution à court terme en construisant des centrales thermiques (Kribi, Yassa, Bamenda, Ahala...) qui coûtent chers en combustibles et très souvent abandonnées pour manque de combustibles d'où l'origine des délestages.
Le Transport
La partie du transport est un maillon très important et même très stratégique dans le secteur énergétique. La gestion du transport qui consiste à acheminer de l'électricité via les lignes à haute tension vers les postes de distribution.
Comme la production, ce maillon est géré depuis 2018 par l'État du Cameroun à travers la Sonatrel, elle a pour mission de moderniser et compléter le réseau et améliorer son efficacité, alors que les pertes de transport sont estimées à 40% de l'énergie électrique produite dans les différentes centrales.
La Distribution
La distribution consiste à distribuer l'énergie électrique dans les ménages, c'est le maillon le plus faible du secteur énergétique, car on ne peut distribuer que ce qu'on possède, si la production est insuffisante et le peu qu'on produit connaît des pertes durant le transport à cause des pylônes qui sont renversés ou un arbre qui crée un court circuit sur une ligne HT.
C'est à partir de ce niveau que Eneo entre en jeu dans le secteur énergétique Camerounais, et même là il partage cette responsabilité avec l'État du Cameroun car l'État du Cameroun est actionnaire à hauteur de 44% du chiffre d'affaire d'Eneo.
Il est bien de rappeler qu'avant l'arrivée d'Eneo en 2014, l'Etat du Cameroun avait déjà privatisé ce maillon au groupe Américain AES c'était en 2011, le groupe AES a géré ce maillon du secteur énergétique Camerounais pendant trois années et a constaté que l'État ne respectait pas les clauses du contrat et c'est ainsi qu'il décide de claquer la porte du Cameroun.
Eneo compte de nos jours environ 3.5 million d'abonnés sur son réseau de distribution, le Cameroun, c'est moins de 14% de ménages ruraux et 57% en zone urbaine qui sont connectés à l'électricité et seulement 20% de la population aurait en réalité accès à l'électricité de façon continue selon une étude de la banque mondiale.
Les raisons de ces délestages sont multiples : inadéquation globale entre l'offre et la demande, irrégularité des approvisionnements dus à la période d’étiage, manque de combustibles pour les centrales thermiques, infrastructures de production et de distribution vieillissantes, manque d'investissement en raison de réticences du secteur financier...
Il faut aussi savoir que ENEO réclame 180 milliards de FCFA à ses clients et 63 milliards de FCFA aux entreprises publiques ce qui handicap très sérieusement ses opérations et ses capacités de développement surtout que Eneo est endetté de 155 milliards de FCFA auprès de ses fournisseurs d'énergie et carburant à l'instar de tradex, Bocom...
L'une des causes des délestages dans nos villes est aussi le vol d’électricité qui représente jusqu’à 48 % des raccordements dans certains quartiers de nos villes.
Pour finir, Eneo peut être responsable de l'absence d'électricité dans un quartier si un transformateur est en panne, un poteau s'est renversé et que Eneo ne rétablisse pas rapidement cette situation, c'est uniquement pour ces cas d'espèce que Eneo est responsable , mais techniquement on n'appelle pas cette coupure dû à ces pannes délestage, ce sont des situations qu'on vit même en Europe ».
N.R.M
Dans son message de remerciement, l’étudiante camerounaise Alice Ngono affirme qu’une fois où le gouvernement a été mis au courant de son arrestation au Sénégal, il a immédiatement pris les choses en main.
C’est une affaire qui a été publiée sur la toile, puis relayée par des hommes de la société civile comme David Eboutou et Bruno Bidjang journaliste en service à la chaîne de télévision privée Vision 4. Alice Ngono étudiante camerounaise vivant au Sénégal avait été arrêtée à la suite d’une plainte, déposée contre elle par sa colocataire sénégalaise, avec qui elle a eu une vive dispute. La plainte de cette dernière, déposée dans un commissariat de la capitale Dakar, avait comme motifs coups et blessures.
Il se trouve qu’Alice Ngono a eu une bagarre avec sa colocataire sénégalaise après que ses marmites aient été mises hors par de leur cuisine commune par cette dernière. La bagarre a été d’une violence qui n’a pas pu laisser leurs voisins logés dans la même mini-cité indifférents. Ils ont dû intervenir pour que le pire ne se produise pas. Alice Ngono a cru alors que l’histoire s’arrêtait à ce niveau. Oh que non ! pour sa colocataire qui ayant porté plainte contre elle, a laissé la camerounaise se faire arrêter par la police. Présentée devant le procureur, Alice Ngono s’est retrouvée sous mandat de dépôt à la prison des femmes de Dakar, communément appelée Camp pénal de Liberté VI.
Elle a pu sortir grâce à l’intervention du gouvernement de notre pays, qui a usé des interventions diplomatiques. Alice Ngono s’est sort finalement avec une peine allégée de 3 mois de prison avec sursis. La jeune fille âgée de 26 ans, en formation à l’AFI-Université de l’Entreprise de Dakar au Sénégal a tenu à remercier le gouvernement et tous ceux qui se sont mobilisés pour relayer son histoire.
«Je voudrais très sincèrement vous remercier pour vos messages de soutien et également parce que vous vous êtes levés en masse pour que je sois libérée. C’est vrai que cette situation n’a pas été facile pour moi, mais grâce à vous et à votre soutien ainsi qu’au gouvernement qui m’a beaucoup soutenue également, qui s’est levé quand il a appris la situation. J’ai été libérée hier dans la nuit», a-t-elle déclarée.
Liliane N.
En cas de manifestation post vaccinale indésirable, le gouvernement demande de faire appel au Centre d’écoute et de veille mis sur pied via le numéro 1510 ou par le site internet www.dpml.cm.
Ce lundi 12 avril 2021, les camerounais ont commencé à se faire vacciner contre le Coronavirus. Le gouvernement conscient du fait qu’il peut avoir des manifestations post vaccinale indésirables (MAPI), affirme par la plume du ministère de la Santé, avoir créé un Centre d’écoute de veille. Ledit Centre est accessible via le numéro 1510 ou par le site internet www.dpml.cm.
Par ailleurs, le gouvernement encourage les populations à se faire vacciner. Il convient de préciser que le vaccin actuellement disponible au Cameroun est celui produit par le laboratoire chinois Sinopharm. La Chine a offert au Cameroun dans le cadre de leur coopération une cargaison de 200 mille doses qui a été réceptionnée hier 11 avril 2021 par Joseph Dion Ngute le premier ministre.
Le gouvernement rappelle qu’il y a 243 sites dédiés à la vaccination qui ont été créés sur toute l’étendue du territoire. Pour ce jour et demain, la campagne de vaccination sera supervisée par le Dr Malachie Manaouda le ministre de la Santé. Cependant pour ce qui sera des jours suivants et des régions du Littoral et du Sud-Ouest, la supervision de l’opération sera assurée par le gestionnaire national de l‘incident pour la riposte au Covid-19.
Pour ceux des camerounais et des cibles prioritaires intéressés par la vaccination, le gouvernement fait savoir qu’ils peuvent déjà prendre attache avec les Délégations régionales et les Districts de santé les plus proches. Ils pourront donc avoir toutes les informations nécessaires et relatives à la vaccination.
Liliane N.
Le gouvernement va étudier les modalités du retour volontaire de ces réfugiés nigérians qui sont dans le camp de Minawao dans la région de l’Extrême-Nord.
C’est pour parler du retour volontaire de 5000 réfugiés nigérians installés au camp de Minawao, que Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) va se rendre ce 9 février 2021, dans la région de l’Extrême-Nord. Le MINAT une fois sur place, va se concerter avec le gouverneur de l’Etat de Borno au Nigéria et les responsables du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (HCR).
Il convient de préciser que les 5000 réfugiés nigérians qui souhaitent rentrer dans leur pays, sont installés à Minawao depuis 7 années. Les données du HCR révèlent que le camp de Minawao qui se trouve dans le département du Mayo-Tsanaga, accueille aujourd’hui plus de 67 000 ressortissants nigérians. Ceux-ci viennent particulièrement des zones touchées par la secte terroriste Boko Haram. Ces zones sont les Etats de Borno qui constituent 96% de la population du camp et de l’Adamaoua qui est à 3% de la population du camp. La population en question est composée de 62% des personnes de moins de 18 ans, avec 54% des femmes et des jeunes filles.
Un rapport du HCR publié en juin 2020 indique que «ouvert depuis juillet 2013 pour répondre à l’afflux massif des réfugiés nigérians vers le Cameroun, le camp de Minawao continue de recevoir en moyenne plus de 870 nouvelles personnes par mois. Il faut noter que cette moyenne diminue progressivement entre mars et avril avant de connaitre son pique généralement entre novembre et le mois de janvier de l’année suivante».
Pour revenir donc au gouvernement, il faut souligner qu’en mars 2017, le gouvernement a signé avec le Nigéria et le HCR, un Accord Tripartite pour le retour volontaire des réfugiés nigérians vivant au Cameroun.
Liliane N.
Sous l’égide du Ministère des Relations extérieures (Minrex), une caravane de sensibilisation contre la circulation des armes illicites séjourne à Bertoua, la capitale régionale de l’Est depuis le 23 décembre dernier. C’est dans le cadre du mois d’amnistie en Afrique sur la remise volontaire des armes lancé en octobre sur le thème : « Faire taire les armes : un engagement au bénéfice des générations futures sur le continent africain ».
A en croire les autorités locales, la région de l’Est Cameroun est propice à la circulation des armes (armes de fabrication artisanale, armes de chasse et de guerre) en raison surtout de la situation sécuritaire troublée qui persiste depuis de nombreuses années en République centrafricaine. Ce pays voisin est en effet le théâtre de l’activité de multiples bandes armées qui sont actives le long de la frontière commune. C’est sans doute ce qui justifie le déploiement de cette caravane de sensibilisation dans cette partie du pays.
« Nous avons de nombreux parcs à l’Est qui connaissent l’assaut des braconniers. Beaucoup de ces armes qui ont été introduites dans les pays voisins sont de plus en plus utilisées dans les braquages, les enlèvements et les prises d’otages avec demande de rançon », explique le secrétaire général des Services du Gouverneur de l’Est Théophile Nguia Beina.
Rappelons qu’en mai 2018, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, déplorait : « la prolifération et la circulation illicite des armes à feu de tous calibres et de leurs munitions ont, depuis quelque temps, atteint des proportions préoccupantes et représentent une réelle menace à l'ordre public ». Sur les 27 000 armes en circulation au Cameroun, le Minat admet que le gouvernement n’a délivré que 3800 autorisations.
« Un accent particulier doit être mis sur le partage de l’information, le partage d’expertise et les campagnes nationales de sensibilisation », explique le Minrex, Lejeune Mbella Mbella en guise de proposition de solution pour réduire la circulation illicite d’armes légères et de petits calibres.
Innocent D H
C’est à l’issue des travaux du conseil d’administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), tenus les 14 et 15 décembre 2020 à Yaoundé.
Les coupures de connexion internet et les perturbations des communications en général sont devenues monnaies courantes au Cameroun. Il était donc de bon ton que ces problèmes constituent des points à l’ordre du jour du récent conseil d’administration de l’ART, régulateur du secteur des télécommunications dans le pays.
Au terme des travaux, il a été demandé au directeur général, « d’organiser des concertations approfondies avec les opérateurs à l’effet d’adresser des propositions au gouvernement sur l’état des réseaux de communications électroniques ouverts au public, fortement affectés par les multiples coupures de la fibre optique et de l’énergie électrique qui ont une incidence manifeste sur la qualité de service offert aux usagers des services de communications électroniques », indique le communiqué final.
C’est connu, les consommateurs se plaignent de plus en plus de la dégradation de la qualité des appels téléphoniques et des perturbations de la connexion internet quasi régulières. Les opérations de transfert par Mobile Money ne sont pas épargnées. En août dernier à Douala, la capitale économique, au cours d’un échange avec le patronat, les opérateurs de télécommunications ont décrié le fait que le régulateur ne stimule pas l’explosion des initiatives privées.
Pour leur part, ces opérateurs soulignent que les actions de régulation sont plus orientées vers les contenants (opérateurs de téléphonie, fournisseurs d’accès internet etc.) laissant de côté les autres acteurs opérant sur le segment des contenus et du cyber espace. Etaient également denoncé par les opérateurs de télécoms, le problème de l’accessibilité aux services mobiles par les opérateurs alternatifs ; la fibre optique qui présente un énorme gap entre les capacités installées et celles utilisées et bien d’autres problèmes.
Innocent D H
Le gouvernement indique que les auteurs de l’assassinat de M. Keafon Luciano Sunjo sont activement recherchés.
Hier mercredi 28 octobre 2020, c’était encore qu’une rumeur qui circulait sur la toile. Par le biais de son porte-parole René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication (Mincom), le gouvernement annonce à l’opinion qu’effectivement M. Keafon Luciano Sunjo Inspecteur pédagogique d’économie pour la Région du Nord-Ouest, a été assassiné. Son meurtre a eu lieu dans la nuit du mardi 27 octobre 2020 à Bamenda dans des circonstances encore non élucidées. Sa dépouille a été découverte à la levée du jour du mercredi 28 octobre 2020.
René Emmanuel Sadi indique que les auteurs de ce crime n’ont pas encore été identifiés. «Des recherches actives se poursuivent en vue de la mise aux arrêts des auteurs de cet assassinat d’un autre membre de la communauté éducative. Le Ministre de la Communication transmet à la famille si durement éprouvée, les sincères condoléances du Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya et le Gouvernement de la République, ainsi que la compassion de toute la nation émue», peut-on lire dans le communiqué du Ministre Sadi.
Liliane N.
L’interdiction de la tenue des classes les samedis n’est pas une nouvelle mesure. Cependant, le gouvernement a trouvé bon de faire ce rappel, après l’assassinat des 7 enfants de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academy.
Les cours sont interdits les samedis au Cameroun. C’est l’un des messages que les Ministres dépêchés à Kumba ont transmis aux populations de cette ville du Sud-Ouest endeuillées. Il faut dire qu’on est parfois arrivé à tolérer les cours qui se font à ce jour de la semaine au motif des programmes à couvrir. Cependant le drame de Kumba qui s’est produit un samedi dans un établissement scolaire, conduira peut-être le gouvernement à être plus rigoureux sur le respect de cette mesure.
La tragédie de Kumba devrait également amener le gouvernement à être plus regardant sur les écoles qui fonctionnent dans la clandestinité. Car, dans la déclaration qu’il a faite par le biais de son porte-parole René Emmanuel Sadi, il a été dit que l’école Mother Francisca menait ses activités à l’insu des autorités administratives et scolaires. Ce qui justifie le fait qu’elle n’ait pas bénéficié de certaines mesures sécuritaires.
Liliane N.