Selon les explications de Oumar Bichaïr, chef du Centre de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CDDR) de Meri sur les ondes de la Crtv, il s’agit des ex-combattants, mais aussi de nombreux enfants. Ils passent per ce centre avant de retrouver la vie civile renseigne la même source.
Le CDDR de Meri dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun a déjà accueilli 328 personnes dont 115 hommes, 69 femmes et 114 enfants. La plupart, sont des ex-combattants de la secte Boko Haram repentis et leur famille. Il y a quelques jours, ce centre recevait une cinquantaine de nouveaux pensionnaires à savoir : 12 hommes, 11 femmes et 32 enfants. Pour Oumar Bichaïr, « Leur reddition s’est déroulée de plusieurs façons, notamment à travers les opérations militaires d’influence que la force multinationale et autres forces ont organisées au Nigéria ».
Au regard des résultats que produisent dores et déjà le CDDR dans cette partie du pays qui fait face aux attaques de Boko Haram depuis 2014, il y a lieu de se féliciter de cette vision politique du Président de la République dans son combat contre le terrorisme.
En rappel, c’est en décembre 2018 que le Président Paul Biya a créé un Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR). Le but de cette structure est d’accueillir et de préparer la réinsertion des ex-combattants impliqués dans les conflits qui secouent le Cameroun. Le CNDDR a à sa tête, un coordonnateur en la personne de l’ancien gouverneur Faï Yengo Francis. Le Comité a construit des centres de transit dans les régions de l’Extrême-Nord, pour les ex-combattants de Boko Haram et dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour les ex-miliciens de la crise anglophone.
Innocent D H
Selon le directeur technique de la société de renseignement sur la cybercriminalité Hudson Rock qui révèle cette fuite, ce sont 106 pays dans le monde qui sont concernés. En effet, c’est une base de données de 533 millions d’utilisateurs Facebook dont 1 997 658 au Cameroun qui circulent librement sur la toile depuis le 3 avril 2021.
Parmi les données des utilisateurs du réseau social Facebook qui sont actuellement en circulation sur internet, figurent le nom complet, le numéro de téléphone, l’identifiant du compte, la dernière localisation, la date d’anniversaire, l’adresse e-mail, la date de création du compte, la biographie, le statut relationnel.
Ces informations constituées en base de données équivalent d’un énorme annuaire peuvent être utilisées par des pirates. Ceux-ci peuvent s’en servir pour réaliser des attaques ciblées de type phishing, par SMS ou par e-mail. Compte tenu de cet état de choses, les internautes concernés par cette fuite sont donc appelés à redoubler de vigilance.
Comment savoir si l’on est concerné par cette fuite de données ?
Troy Hunt, le créateur du site HavelBeenPwned.com, a procédé à la récupération de la totalité de la base de données. Ainsi, il est possible à partir de ce site internet, de savoir si son mail ou son numéro de téléphone y figure. Pour la recherche, il faut entrer le numéro de téléphone en format international, c’est-à-dire avec l’indicatif, renseigne-t-on.
Cette fuite de données numérique est la plus importante de l’histoire du réseau social Facebook. L’on se rappelle que 419 millions de personnes ont été piratées en 2019 et 267 millions de décembre de la même année. L’Egypte (44 millions d’utilisateurs), la Tunisie (39 millions) et l’Italie (35 millions), sont les pays les plus affectés par ce piratage de données en ligne.
Innocent D H
Le Cameroun est désormais mis au ban des pays qui mettent en œuvre l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (Itie). Depuis 1er avril dernier, le pays est “ suspendu ” de cette “ norme mondiale pour la bonne gestion des ressources pétrolières, gazières et minières ”. En cause, la non production du Rapport Itie 2018, au plus tard le 31 mars dernier, délai de rigueur.
A l'échelle mondiale, sur le site de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives, le statut du Cameroun est désormais représenté en “ Orange ”. Jusque-là, le pays était représenté en “ Vert-citron ” plus tôt pour dire que le pays a réalisé des “ progrès significatifs ” mais pas “ satisfaisants ”. Le Cameroun est ainsi le deuxième membre de l’Itie, après Sao-Tomé et Principé, à être suspendu pour n’avoir pas été capable de produire son Rapport à temps.
Quatre autres des 55 membres de l’Itie à travers le monde sont actuellement suspendus du processus. Il s'agit entre autres du Guatemala et du Honduras (progrès inadéquats), tandis que de la République Centrafricaine (RCA) et du Myanmar (ex Birmanie). Ces derniers sont aussi mis hors-jeu en raison de l’instabilité politique qui y règne.
Il convient néanmoins mentionner que les instances internationales de l’Itie ont été indulgentes à l’égard du Cameroun. En effet, dans une correspondance du 18 février 2021, la présidente du Conseil d’administration de l’Itie, Helen Clark, avait prévenu le ministre des Finances (Minfi), par ailleurs président du Comité Itie-Cameroun, Louis-Paul Motaze. Elle écrit, “ Le Conseil d’administration de l’Itie a accordé une prorogation de 3 mois de l’échéance de déclaration pour la publication du rapport 2018, suite à la demande du groupe multipartite de l’Itie du Cameroun ”. Après avoir examiné les circonstances entourant la demande et considérant l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la mise en œuvre de l’Itie, “ les membres du Conseil d’administration conviennent que : le Cameroun est admissible à une prorogation de la date d’échéance de déclaration pour l’exercice 1er janvier 2018 – 31 décembre 2018. Le délai de publication du rapport en souffrance est prorogé jusqu’au 31 mars 2021”, ajoute la présidente du Conseil d'administration dans sa correspondance au Minfi.
Malheureusement, même le ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoke, Vice-président du Comité Itie-Cameroun et le Secrétaire permanent du Comité Itie-Cameroun, Agnès Solange Ondigui Owona à qui une copie de la correspondance a été adressée n’ont rien fait pour mettre ce délai supplémentaire à contribution, apprend-on.
Comme l’annonçait déjà Helen Clark, “ si le Rapport Itie en souffrance n’est pas publié d’ici le 31 mars 2021, le Cameroun sera temporairement suspendu ”. Et c'est sans doute cette sanction qui est désormais en vigueur. Ce n’est pas tout puisque le pire pourrait advenir à l'avenir. Dans la correspondance sus évoquée, une sanction plus lourde est clairement précisée. “ La suspension ne sera pas levée tant [que] le rapport en souffrance ne sera pas publié. Si la suspension est en vigueur pendant plus d’un an, le Conseil d’administration procédera à la radiation du Cameroun ”, peut-on découvrir.
Innocent D H
Selon l’annonce faite par le Ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngallé Bibéhé, au terme d’une opération d’assainissement du fichier des auto-écoles du Cameroun, ses services ont débusqué 250 établissements de formation à la conduite présentant encore des irrégularités.
Le Gouvernement camerounais décidé à mettre de l’ordre dans le sous-secteur des auto-écoles qui connait très souvent la présence des structures qui foulent aux pieds les lois et règlements en la matière. En effet, 250 auto-écoles fonctionnant en marge des textes en vigueur viennent d’être exclus du fichier des établissements de formation à la conduite dans le pays.
A en croire un communiqué signé le 1er avril dernier, par le Ministre des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibéhé Massena, ces contrevenants ont un mois pour procéder à la régularisation de leur situation respective auprès des services déconcentrés du Mintransports, « sous peine de suspension de leur agrément pour les catégories défaillantes ».
Pour les opérateurs de ce sous-secteur des transports, l’assainissement du fichier des auto-écoles initié par le Ministère des Transports devrait permettre de remettre un peu d’ordre dans cette activité. Une activité dans laquelle règne une certaine anarchie depuis de nombreuses années. Et les conséquences du désordre décrié sont notoires dans la mesure où il entraine la dégradation progressive de la qualité de la formation en conduite dans ce pays. Une chose aussi est claire, si la qualité de la formation dans les auto-écoles est approximative, on assistera à des situations où des conducteurs de véhicules ne maîtrisent rien du code de la route et constitueront sans doute des dangers sur la voie publique.
Innocent D H
Le Conseil national de la Communication (CNC) s’est tenue le 5 avril dernier à Yaoundé, la capitale camerounaise. Les conclusions de ce conclave portent sur des sanctions à l’encontre des patrons de presse et de journalistes accusés pour l’essentiel d’avoir « porté atteinte à l’honorabilité » de personnalités.
Les journalistes et patrons de presse sanctionnés écopent pour la plupart d’un mois de suspension pour des faits de diffamation portés contre eux. Il s’agit précisément des Directeurs de publication et journalistes des journaux, le Point Hebdo, La Missive, le Miroir, l’Epervier, Essingan, La Cloche Hebdo, La Nouvelle. Parmi les journalistes sanctionnés, figure Sismondi Barlev Bidjocka promoteur de RIS Radio. Il prend trois mois de suspension pour ses « chroniques de Sismondi ».
Selon plusieurs sources, des patrons des médias épinglés font déjà savoir qu’ils ne respecteront pas ces suspensions. Ce qui ouvre une fois encore un bras de fer entre ces journalistes et patrons d’entreprises de presse. Un bras de fer qui devenu donc coutumier entre le régulateur (CNC) et les médias, ces derniers ne reconnaissant aucune légitimité du Conseil national de la Communication.
Indiquons par ailleurs que les décisions du CNC sont très souvent classées par la justice, le principal argument des accusateurs est le défaut de qualité de ses membres dont les mandats sont habituellement échus. Pourtant ces membres du Conseil national de la Communication sont nommés par décret du Président de la République.
Innocent D H
La Cameroon Development Corporation (CDC), principal producteur de bananes au Cameroun compte par cette réhabilitation de ses plantations, se relever de la crise anglophone. En effet, les bananeraies de cette entreprise ont subi les dégâts collatéraux de cette crise. Ils ont été notamment été transformés en camps d’entraînement par les militants séparatistes.
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), vient de publier le document intitulé « test prévisionnel de conjoncture dans la zone Cemac au 2ème trimestre 2021 ». De cette source, l’on apprend que la production de la banane dessert au Cameroun devrait s’inscrire à la hausse entre avril et juin 2021. Cette hausse de la production sera observée dans tous les bassins du pays, « y compris dans le bassin de production du Sud-Ouest, où le principal prévoit de réhabiliter 520 hectares de plantations en 2021 », annonce en outre le document rendu public par la Beac.
Rappelons que dans la région du Sud-Ouest Cameroun, la Cameroon Development Corporation, unité agro-industrielle détenue à 100% par l’Etat, et qui exploite également des plantations d’hévéa et de palmiers à huile, est la principale victime de la crise socio-politique entretenue par les séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les effets de cette crise sont d’ailleurs nombreux. Les plantations de la CDC ont été transformées en camps d’entraînement par les militants séparatistes, les ouvriers retrouvés dans les plantations ont été violentés, tandis que les usines de traitement et de stockage des produits et autres emballages ont été incendiées.
Cet état de difficultés d’ordre sécuritaire avait amené le top management de l’entreprise qui comptaient 22 000 employés à suspendre ses activités. Ce qui a provoqué dans la foulée, la disparition du numéro 2 du marché de la banane du fichier des exportateurs, entre septembre 2018 et mai 2020 (19 mois d’absence). Pourtant, les activités de cette entreprise publique, permettaient d’injecter en moyenne 500 millions de FCFA dans le circuit économique de la région du Sud-Ouest. Avec cette crise, la CDC a affiché une perte de son chiffre d’affaires de 60,9 milliards de FCFA entre 2016 et 2018, selon la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR). La source révélait que du fait des ravages de la crise anglophone, la CDC a enregistré un résultat net négatif de 17,9 de FCFA en 2019, tout en cumulant une dette salariale estimée à 14,5 milliards de nos francs.
Innocent D H
Le constat est du Bureau des affaires humanitaires de l’Organisation des Nations unies (Ocha), dans son rapport de février sur la situation sécuritaire dans la région de l’Extrême-Nord. Selon ce document, deux départements de la région de l’Extrême-Nord enregistrent un accroissement du nombre d’attaques attribuées aux combattants du groupe terroriste Boko Haram au mois de février 2021.
Dans le rapport de l’Organisation des Nations unies, il s’agit des départements du Mayo-Sava et du Mayo-Tsanaga. Les arrondissements les plus touchés sont ceux de Mora, Kolofata et du Mayo-Moskota. A en croire l’ONU, « la situation sécuritaire de la région demeure précaire et volatile », principalement dans ces départements.
« Selon les forces de défense et de sécurité (FDS), le nombre d’incursions au niveau des frontières a baissé grâce aux opérations militaires menées au Nigéria et au redéploiement des forces militaires dans la zone frontalière camerounaise », rapporte cependant l’Organisation des Nations unies. Des informations d’ailleurs confirmées par le Ministre camerounais de la Défense (Mindef), le 1er avril dernier. C’était devant les députés de l’Assemblée nationale lors de la séance des questions orales au membre du Gouvernement dans le cadre de la session ordinaire du mois en cours. Questionné sur la « guerre oubliée contre Boko Haram », le Ministre Joseph Beti Assomo a expliqué, « la guerre n’est pas terminée, c’est pour cela que tous les dispositifs de l’armée camerounaise restent en place et continuent de veiller ».
Les Nations unies révèlent que, « 525 incidents de protection ont été documentés et analysés en février, une légère augmentation par rapport à janvier 2021 où 523 incidents ont été rapportés ». « Le Département de la sûreté et de la sécurité des Nations-Unies (UNDSS) a enregistré 42 incidents de sécurité en hausse par rapport à janvier, principalement liés au conflit armé et attaques des groupes armés non étatiques (GANE) dont Logone et Chari 11, Mayo Tsanaga 16 et Mayo Sava 15 », indique également le rapport de l’ONU.
Innocent D H
C’est une révélation faite par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) dans son rapport intitulé le « test prévisionnel de conjoncture dans la zone Cemac au 2ème trimestre 2021 ». Une projection qui survient au moment où le Cameroun ouvre les importations des produits aviaires du Brésil, pour pallier l’insuffisance des œufs à couver et autres poussins d’un jour dans le pays.
Il s’agit ainsi d’une projection sur les activités effectuées par les opérateurs économiques, à la suite d’une enquête de la Beac. Du rapport de cette banque centrale, l’on apprend « des perspectives moroses au Cameroun, en République centrafricaine et en Guinée équatoriale. Dans ces pays, la situation sécuritaire, la rareté de certains intrants et produits phytosanitaires et la dégradation des pâturages devraient entraver l’activité des éleveurs ».
Selon les précisions du document de la Beac, au Cameroun principalement « les principaux problèmes que connaît la filière, notamment les conflits pastoraux, le rétrécissement et la dégradation des pâturages, le coût élevé des produits vétérinaires, l’insuffisance de la production des poussins d’un jour dans la région de l’Ouest, l’impact négatif de la grippe aviaire sur l’activité et le coût élevé des intrants, continueraient de peser sur l’activité au 2ème trimestre 2021 ».
Cette projection intervient certes au moment où le Cameroun reprend avec les importations des produits aviaires du Brésil, mais en raison des délais de livraison des intrants importés et de production dans la filière avicole, ces importations annoncées ne devraient pas pour autant influencer les projections contenues dans le rapport de la Beac. Au deuxième trimestre, une envolée des prix de l’ensemble des produits carnés est également attendue dans les marchés camerounais.
Innocent D H
Le Président de la République du Cameroun Paul Biya dans un décret vient de décider de l’organisation des obsèques officielles en l’honneur de Monsieur Alim Hayatou, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Santé publique chargé des Epidémies et des Pandémies, par ailleurs lamido de Garoua et conseiller régional dans le Nord, décédé ce lundi, 05 avril 2021 à Yaoundé. Lesdites obsèques auront lieu ce 06 avril à Garoua, la cité capitale de la région du Nord.
Le Président Paul Biya une fois de plus fidèle à sa logique de reconnaissance aux hommes d’exception qui ont servi avec dévouement et loyauté la République. Par la force probante du décret, le Chef de l’Etat institue l’organisation des obsèques officielles ce 06 avril 2021 à Garoua en l’honneur de Alim Hayatou. « Des obsèques officielles sont instituées en l’honneur de Monsieur Alim Hayatou, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Santé publique chargé de la lutte contre Epidémies et les Pandémies. Ces obsèques se dérouleront le mardi, 06 avril 2021 à Garoua, département de la Bénoué, région du Nord », précisent les articles 1er et 2 du décret présidentiel.
La levée de corps a eu lieu ce lundi à l’hôpital général de Yaoundé où Alim Hayatou a tiré sa révérence à l’âge de 75 ans. Selon une source proche de la famille du défunt, « la dépouille quittera le quartier Ngousso à 6 heures pour l’aéroport de Yaoundé Nsimalen, suivra le rapatriement pour la ville de Garoua où il sera inhumé ». De sources officielles, le Président de la République sera représenté à ces obsèques par le Ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie.
Il faut tout de même dire que le Chef de l’Etat Paul Biya a également signé ce lundi, 05 avril 2021 un autre décret instituant des obsèques officielles. Ce sont celles en l’honneur de Pascal Monkam, richicime homme d’affaires et PDG des hôtels La Falaise, décédé le 27 février dernier à Pretoria en Afrique du Sud des suites de maladie à l’âge de 91 ans.
Innocent D H
La prescription est contenue dans une correspondance datée du 29 mars dernier. En effet, selon Ferdinand Ngoh Ngoh, le rapport du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) faciliterait la conclusion avec le FMI d’un nouveau programme économique et financier.
Dans cette correspondance adressée au ministère chargé du contrôle supérieur de l’Etat, le Ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République demande une accélération de l’audit des fonds mis à la disposition du Ministère de la Santé publique (Minsante) et dédiés à la lutte contre la pandémie du coronavirus. « J’ai l’honneur de vous répercuter les hautes directives du chef de l’Etat, vous prescrivant de faire accélérer la mission portée en objet, dont le rapport faciliterait la conclusion avec le fonds monétaire international (FMI) d’un nouveau programme économique et financier », a écrit le SGPR.
C’est en janvier 2020 que sur très hautes instructions du Président de la République, Paul Biya, qu’une mission spéciale du Contrôle et de vérification des services du Consupe a été déployée auprès du ministre de la Santé publique. Objectif, auditer la gestion des fonds mis à la disposition de ce département ministériel et liés à la lutte contre la Covid-19.
En rappel, l’entreprise Orca, spécialisée dans l’ameublement avait offert en avril 2020, 4 000 sacs de riz pour aider les populations touchées par le coronavirus. Las d’attendre la redistribution du don plusieurs mois après, le Contrôle supérieur de l’Etat demande des comptes. « Je voudrais tout simplement dire que depuis le 29 avril, nous ne sommes plus en possession du riz d’Orca. Toutes les fois que nous recevons des dons, nous essayons d’organiser des cérémonies pour que les Camerounais suivent les traces de ces dons », affirmait alors Dr Manaouda Malachie lors de son passage à la télévision nationale.
En juin 2020, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute avait lui aussi demandé qu’une enquête soit ouverte afin d’établir la vérité.
Innocent D H