Les experts viennent de se réunir à Garoua pour trouver des moyens efficaces devant permettre de transformer cette entreprise en une véritable unité moderne de production du riz made in Cameroon. C'était le temps d'un atelier de présentation des résultats de l'étude portant restructuration de la Semry menée à l'initiative du Gouvernement camerounais appuyé par la Banque mondiale (BM).
Depuis sa création en 1971, la Société d'Expansion et de Modernisation de la Riziculture de Yagoua (Semry), accumule une perte financière de l'ordre de 35 milliards de FCFA, ajouté à cela la vétusté de certains équipements. Un état de chose qui ne favorise pas l'optimisation de sa capacité productive pour atteindre les objectifs escomptés. Il est donc de bon ton de porter à la connaissance des membres du Conseil d'administration, les résultats de l'étude portant sur la restructuration organisationnelle de cette société. Selon Fidèle Mandoa, consultant : « Il est essentiel d’intégrer dans la chaîne de valeur rizicole le secteur privé. Il faut recentrer la Semry sur le service public, c’est-à-dire l’encadrement, l’augmentation, la construction des nouveaux périmètres pour doper la production locale ».
Pour sa part, le Directeur général Fissou Kouma, il s’agit d’une belle occasion dont il est important de saisir les atouts : « après réhabilitation de 7500 hectares de rizière, la Banque mondiale et le Gouvernement camerounais, ont jugé nécessaire de procéder à l’intensification de la riziculture par la revalorisation des aménagements existants ».
Un organigramme moderne va être mis sur orbite afin que la Semry retrouve ses lettres de noblesse. « Il s’agit d’un organigramme avec ses sous-systèmes au niveaux financier, budgétaire et humain qui répondent aux aspirations. Cette société, elle a ses potentialités qui peuvent aller 180 000 tonnes, alors qu’aujourd’hui c’est à peine si nous franchissons le seuil de 60 000 tonnes », fait savoir Midjiyawa Bakary, président du Conseil d'administration.
Des experts sont mis à contribution pour une présentation sans complaisance des résultats de l'étude pour que les administrateurs de la Semry puissent désormais permettre à cette entreprise de devenir une référence dans la production quantitative et qualitative du riz pour une autosuffisance alimentaire assurée.
Innocent D H
La cargaison d’une valeur estimée à environ 4 milliards et demi de francs CFA sur le marché sur le marché asiatique a été présenté au Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i samedi dernier, 27 mars 2021 au poste de douane de Gashiga. L’autorité administrative a saisi l’occasion pour saluer la bravoure des éléments de la douane déterminés plus que jamais à tordre le coup au phénomène de la contrebande et de trafic illicite des marchandises.
D’après les sources douanières, tout est parti de l’exploitation du dossier d’un camion en transit non conventionnel en provenance de la République démocratique du Congo, passant par la République centrafricaine pour le Nigéria. « J’ai noté des incohérences. C’est fort de cette exploitation que nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle, l’unique moyen pour lequel nous pouvons dissiper cette incohérence, c’est de procéder à la fouille. C’est ainsi que le camion va être systématiquement passé au scanner. Il s’agit de 42 sacs de pangolins géants qui avoisines 4 tonnes et se chiffre à une valeur de près de 4 milliards et demi de FCFA. Les marchandises dont il est question, sont davantage destinées pour le marché asiatique », explique le chef de brigade commerciale des douanes de Gashiga, Pierre Brah.
Le Gouverneur de la région du Nord s’est rendu au poste des douanes de Gashiga pour mesurer l’importance de la prouesse réalisée par les éléments de la douane camerounaise. Jean Abate Edi’i salue l’exploit, tout en précisant qu’il participe à plus d’un titre de la préservation du tissu économique camerounais contre des pratiques illicites. « Une cargaison très importante qui décime la biosphère et la faune de l’Afrique. A ce moment-là, il n’y a pas de tolérance zéro pour ce genre d’activité illicite et hostile. Je voudrai saluer l’action de la douane appuyée par les forces de sécurité et de défense pour mettre hors d’état de nuire ces malfrats économiques qui nuisent à notre sérénité », déclare le Gouverneur.
En rappel, récemment la douane camerounaise déployée dans le cadre de l’opération Halcomi avait intercepté sur l’axe Barndaké-Garoua, trois véhicules starlettes débordés de marchandises illicites en provenance d’un pays frontalier.
Innocent D H
Le 19 mars dernier a eu lieu la réunion du Comité de pilotage du projet de facilité régionale de stabilisation du bassin du Lac Tchad. Occasion pour le Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary de faire savoir que plusieurs projets sont en cours dans le cadre de la construction des villes sinistrées par la guerre contre la secte Boko Haram, notamment Amchidé et Limani.
Les projets de reconstruction de ces villes de la région de l’Extrême-Nord Cameroun victimes de la guerre contre Boko Haram depuis près de 7 années concernent les infrastructures, l’agriculture, l’électricité et l’éducation qui sont les domaines prioritaires de la relance. Le projet est mené par l’Etat et ses partenaires dont le Programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud).
Selon les éclairages du responsable du Pnud, chef de l’unité de stabilisation, « Le commissariat de police de Amchidé est en cours de finition. Il y avait également les Douanes, un poste forestier qui vient d’être achevé. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural est notre partenaire principal pour les formations et les dotations en équipement pour les groupements agricoles. Nous sommes en train de faire énormément de forages ; nous sommes en train de poser des panneaux solaires ».
D’autres projets aux rangs desquels ceux liés à l’électrification des deux villes sont aussi engagés, apprend-on. Ainsi, le Pnud a lancé en début du mois en cours, un appel pour une demande de prix pour l’installation de mini centrale solaire. Des projets qui s’inscrivent dans le cadre de la « facilité régionale de stabilisation du bassin du Lac Tchad-Fenêtre du Cameroun », initiée en 2019. Sont concernées, les zones sont celles des départements du Mayo-Tsanaga, Mayo-Sava et le Logone et Chari car ayant payé le plus lourd tribut des exactions de la secte depuis 2014. L’enveloppe financière y afférente est de 12 milliards de FCFA.
Il faut néanmoins souligner l’inquiétude du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord quant aux retards dans l’exécution des travaux de certains projets. « Nous fustigeons les sociétés qui, parfois gagnent des marchés et tardent à les exécuter », regrette Midjiyawa Bakary.
Innocent D H
Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a lancé le 23 mars dernier dans le bassin de production du cacao du Mbam-et-Kim (région du Centre) la distribution de primes aux agriculteurs, en vue de les inciter à produire du cacao de grade 1, très prisé par les chocolatiers et les transformateurs.
Le ministre Luc Magloire Marga Atangana indique, « L’opération de paiement effectif de la prime de qualité lancée ce jour par le ministre du Commerce vise 5 239 agriculteurs répartis dans tous les bassins de production du pays pour le compte de la campagne cacaoyère 2017-2018, pour un montant global de 774 025 721 FCFA et un tonnage global de 10 301 766 kilogrammes, soit 70 francs par kilogramme de cacao de grade 1. Le montant des enveloppes des bénéficiaires quant à lui varie entre 11 000 et 1 800 000 FCFA ».
A travers cette prime, le gouvernement est engagé à soutenir les producteurs qui font face à la chute des prix. Selon le directeur général de l'Office national du cacao et du café (Oncc), Michael Ndoping, la prime qualité a été instaurée pour « améliorer les revenus des producteurs, en plus des ventes groupées pour combattre le coxage ». Dans le département du Mbam-et-Kim, ce sont 90 bénéficiaires qui ont reçu 13 millions FCFA, précise des sources dignes de foi.
Cette distribution de primes entre dans le cadre de la concrétisation d’une décision du Chef de l’Etat visant à limiter l’impact de la crise intervenue sur le marché international, au cours de la saison cacaoyère 2016-2017. Une série de mesures a dès lors été adoptée. Il entre autres, de l’instauration d’une prime de qualité aux agriculteurs, l’accélération et le renforcement du programme de construction des centres d’excellence et de traitement post-récolte du cacao, ainsi que la réduction de moitié de la redevance à l’exportation du cacao.
L'on apprend que la distribution de prime qualité s’achève le 27 avril prochain. Tous les bassins de production du cacao du pays sont concernés : le Centre, l’Ouest, le Sud, l’Est, le Littoral, et le Sud-Ouest. Il est donc question pour le Cameroun, quatrième producteur mondial du cacao, de renforcer la qualité de ses fèves très appréciée sur le marché international.
Innocent D H
Dans cet espace commercial au cœur de Yaoundé, leur témérité ne s’épuise pas à longueur de journée quant il faut conquérir la clientèle qui se fidélise grâce une politique de vente savamment développée par ces actrices de l’économie informelle. Des tomates de diverses provenances au Cameroun, elles réussissent à passer les commandes à des prix abordables et à les revendre en détails aux acheteurs. Ce qui leur permet de glaner des bénéfices non négligeables, moyens efficaces de leur autonomisation sur le plan économique.
Les Bayam-Sallam comme l’on peut aisément décoder portent bien leur qualification de « revendeuses ». Au marché Essos à Yaoundé, elles ont découvert dans la vente des tomates, une niche de revenus. Et ce n’est pas, Marie Ngassa qui mène cette activité depuis deux ans qui va nous démentir. « Grâce à cette activité commerciale, je nourris ma famille, je prends en charge l’éducation de mes enfants, les soigne aussi. Mon quotidien est réglé comme sur du papier à musique. Je me lève le matin à 4 heures, fais le ménage à la maison et apprête mes enfants pour l’école. Après, je me rends au marché du Mfoundi 8ème où je paye mon cageot de tomates, les condiments et je viens m’asseoir au marché Essos pour revendre mes marchandises. Tout ce que Dieu me donne, je prends et à la fin de la journée je rentre chez-moi faire à manger à mes », confie-t-elle.
Les tomates revendues par Marie Ngassa proviennent de diverses localités des régions du pays. « Les tomates que vous voyez sont produites à Bagangté, Foumbot même au Nord. C’est de là-bas qu’on transporte pour 8ème. Nous achetons pour venir revendre dans les différents marchés. Il y a des jours où je peux payer le cageot à 5 000 francs CFA, le prix peut varier. Si je paye par exemple à 6 000 F, je peux avoir un bénéfice de 2 000 F sur le cageot, voire 5 000 si j’ai la chance surout pendant les périodes où ces fruits coûtent moins chers. Il y a aussi des moments où je perds. Un cageot acheté à 5 000 F, jeux souvent revendre à 3 000 francs. Le marché de la tomate, c’est la tombola », ajoute la Bayam-Sellam.
2 Minutes Channel - Les Bayam-sellam du marché Essos
Entraves liées au secteur
Il convient de souligner que certes l’activité permet à plusieurs femmes de joindre les deux bouts, mais elle est loin d’être sans entraves. Marie Ngassa rencontre chemin faisant des difficultés de divers ordres. « Quand on part au 8ème pour payer ces tomates, il y a des bandits, des agresseurs qui nous perturbent. Dernièrement on a même soutiré de l’argent contenu dans mon porte-monnaie que j’avais pris pourtant le soin de mettre dans le petit sac que j’ai toujours en bandoulière. Quand des cas pareils arrivent, je n’ai pas d’autres choix, je suis obligé de rentrer chez-moi en famille car on a tout soutiré et attendre encore de voir ce que Dieu pourra me donner », dénonce cette femme entreprenante.
Aux autres femmes
Occasion pour cette femme d’encourager ses pairs qui ambitionnent embrasser ce secteur d’activité, à le faire sans complexe. « Je suis fière d’être Bayam-Sellam parce que j’y trouve mon compte. Les femmes qui sont au quartier à ne rien faire, je les encourage à embrasser cette activité. Le Bayam-Sellam peut vous aider à être autonome, et à prêter main forte à votre époux en épongeant d’autres charges familiales. Comme mon cas, j’aide mon mari à chaque fois qu’il est en difficulté au plan financier », se réjouit Marie Ngassa.
Les femmes Bayam-Sellam peuvent donc être une source d’inspiration pour plusieurs mamelles nourricières qui ont l’amour de s’engager dans des activités économiques similaires afin surtout d’être économiquement indépendantes tout en tournant le dos à l’oisiveté.
Innocent D H
C’est dans le cadre d’un atelier de 4 jours organisé à Garoua par le ministère camerounais des Forêts et de la Faune (Minfof) conjointement avec celui en charge de l’Environnement, appuyés par la coopération allemande GIZ. Il est question de permettre à ces hommes et femmes de médias de produire des émissions pour mieux sensibiliser les communautés sur la nécessité de la préservation des paysages et forêts.
Zone à écologie fragile, la région du Nord subit de plein fouet les conséquences des actions humaines néfastes sur son couvert végétal. Il s’agit notamment du notamment du phénomène de déforestation, une problématique majeure citée en première ligne des facteurs du changement climatique. « Notre feuille de route consiste au reboisement et la restauration de ces paysages forestiers. Parfois, nous avons des problèmes de sensibilisation et avons besoin des radios locales pour porter le bon message aux populations », déclare Agnès Ebengne Ngale, chef section forêt à la délégation départementale des forêts et de la faune de la Bénoué.
Les animateurs des stations radios venus des régions du Nord et de l’Extrême-Nord s’abreuvent à la bonne source des techniques de protection des paysages et forêts afin de mieux édifier les communautés. Pour Mama Abakaï, expert en agriculture, cet atelier est d’une importance capitale, « C’est pour que les modèles que nous avons implantés dans nos parcelles puissent servir d’exemple aux autres communautés. Ces exemples d’abord dans l’alignement, dans la propreté des champs, dans les techniques mêmes d’irrigation ». Un atout que Hapsatou animatrice de radio dans l’Extrême-Nord partage, « la région de l’Etrême-Nord et du Nord sont menacées par ce problème de dégradation du sol, ce problème environnemental. Ce qui fait nous avons moins de rendement sur le plan agricole et économique ».
L’atelier de Garoua initié par le ministère des Forêts et de la Faune de concert avec celui de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable avec l’appui de la GIZ, va permettre aux participants d’élaborer un calendrier de production et de suivi des émissions radiophoniques sur un an.
Innocent D H
Financé à hauteur d’un demi-million de dollars, soit plus de 250 millions de francs CFA par la Banque islamique de développement (BID), les travaux de construction de ces logements sociaux évoluent de façon soutenable. C’est le constat fait par un groupe d’experts de cette organisation non gouvernementale du groupe Al-Khuraiji en Arabie Saoudite, au cours d’une descente effectuée sur le site en présence de l’inspecteur général des services régionaux du Nord, Simon Sombé.
A Pitoa, sur le site où sortent progressivement de terre les 100 appartements, dotation de l’ONG Islamic Help en partenariat avec le gouvernement camerounais, les ouvriers ont le cœur à l’ouvrage, et les travaux évoluent à rythme normal. Selon le cahier de charges du projet, chaque appartement est composé de trois chambres, deux toilettes, une cuisine et un salon. Le chantier doit être livré au plus tard en juin 2021. Des infrastructures qui, une fois achevées vont à coup sûr améliorer l’accès des populations démunies aux logements sociaux dans cette partie du pays. « Je dois indiquer afin nul n’en ignore. Ces logements sont destinés aux pauvres, c’est-à-dire aux démunies de l’arrondissement de Pitoa qui ont déjà été recensés. Nous attendons seulement la finition des travaux pour loger ces couches sociales », précise Bouhari Ibrahima, 1er adjoint au maire de la commune de Pitoa.
Et pour que ces logements sociaux en construction soient livrés dans les délais, l’inspecteur général des services régionaux du Nord, Simon Sombé a invité le chef du chantier, ainsi que l’ensemble des maillons du projet à être méticuleux et à travailler en collaboration avec les autorités locales. « Sur une trentaine de blocs, 18 sont déjà implantés et sur le site les manœuvres et autres techniciens sont à pied d’œuvre. Nous pensons qu’avec les moyens qu’ils vont doter et mettre à la disposition des conducteurs des travaux, nous arriverons à terme dans la limite de la date impartie », constate Simon Sombé.
Plus de 250 millions de francs CFA, c’est le montant de l’enveloppe mise à disposition par la Banque islamique de développement pour la réalisation de ce projet.
Innocent D H
Le ministre camerounais de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie affirme que la contribution de la médecine traditionnelle a permis d’atténuer et d’amoindrir le pourcentage de malades présentant des formes graves. Les valeurs des plantes médicinales mises en exergue alors que les effets secondaires du vaccin Astra Zeneca continuent d’alimenter les polémiques à travers le monde.
Au Cameroun, l’apport de la médecine traditionnelle dans la lutte contre la pandémie du coronavirus est reconnu par le Gouvernement. Elle qui a d’ailleurs permis à plusieurs patient de recouvrer la santé depuis la survenue de la maladie dans le pays en mars 2020. Et à ce niveau personne ne peut ignorer les bienfaits du protocole anti-Covid mis sur pied par l’archevêque métropolitain de Douala, Mgr Samuel Kleda qui a fait ses preuves.
Jeudi dernier, 18 mars 2021 dans la salle des conférences du ministère de la Santé publique a eu lieu une concertation entre le Dr Manaouda Malachie, les promoteurs et acteurs de la médecine traditionnelle. Dans son propos introductif, le Minsanté a souligné que depuis le début de la riposte, la contribution de la médecine traditionnelle a permis d’atténuer et d’amoindrir le pourcentage de malades présentant des formes graves. Le membre du gouvernement a aussi reconnu que la maîtrise de la pandémie dans sa première phase est la résultante de la conjugaison des efforts de la médecine traditionnelle et de la médecine conventionnelle.
Une intervention saluée par les promoteurs et acteurs de la médecine traditionnelle. Ceux-ci par la même occasion accordent un intérêt particulier à la démarche du patron de la santé publique au Cameroun. Ils ont souhaité que leurs rendements soient appréciés à sa juste mesure, mais aussi, que des appuis financiers leurs soient accordés pour pouvoir mener à bien leurs recherches et la production de leurs médicaments pour le bien des populations.
Au terme des échanges francs, modérés par le secrétaire général du Minsanté, les participants ont formulé plusieurs propositions aux rangs desquels : la référence systématique des urgences de Covid-19 dans les formations sanitaires par les acteurs de la médecine traditionnelle, l’autorisation de l’admission dans les formations, sous leur forme première des recettes et médicaments de la médecine traditionnelle pour la réalisation des essais cliniques, l’accompagnement des acteurs de la médecine traditionnelle sous la forme d’un soutien budgétaire etc.
Innocent D H
L’annonce est faite par le ministre Gaston Eloundou Essomba dans un communiqué officiel rendu public ce mardi, 23 mars 2021. Il s’agit d’une mission d’évaluation de la situation de la fourniture de l’énergie électrique sur le Réseau interconnecté nord qui intervient sur haute instruction du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Cette mission d’évaluation qu’effectue le ministre de l’Eau et de l’Energie dans le septentrion à compter de ce 24 mars 2021 à en croire le communiqué, fait suite à la persistance des délestages dans cette partie du pays, et ce en dépit de l’opération de transfert de 20 MW supplémentaires vers le septentrion, décidé en décembre 2020 par le gouvernement, dans l’optique d’atténuer le déficit en énergie électrique, gros calvaire pour les populations.
Indiquons selon les experts que la persistance des délestages dans les régions septentrionales, n’est guère surprenante, si l’on s’en tient au coût de l’opération. En effet, l’on apprend que, les consommations de carburants pour la fourniture effective de ces 20 MW supplémentaires devraient coûter environ 2,2 milliards de FCFA chaque mois.
Une dépense asphyxiante qui laisse donc présager des interruptions régulières dans la fourniture du service. A ce coût exorbitant à injecter dans la consommation du carburant s’ajoute, l’hydrologie de cette partie du Cameroun qui a conduit à un quasi-assèchement du barrage de Lagdo, infrastructure majeure à partir de laquelle est alimentée le septentrion.
Cette mission d’évaluation va certainement permettre cette fois-ci au ministre de l’Eau et de l’Energie de poser avec beaucoup d’attention le diagnostic sur les mesures qui s’imposent pour mettre fin à ces délestages à répétition dans le nord Cameroun. Une situation qui a d’ailleurs déjà causé d’énormes dommages aux ménages et opérateurs économiques qui broient du noir dans l’exercice de leurs activités quotidiennes.
Innocent D H
Ce sont deux éléments du Régiment d’artillerie Sol-Sol (RASS) qui ont été tués à Soueram, une ville frontalière avec le Nigéria non loin de Fotokol, dans la région de l’Extrême-Nord.
Les forces de défense camerounaise viennent de perdre sur le champ de bataille à Soueram, une ville frontalière avec le Nigéria, deux de leurs éléments. C’est à la suite d’une attaque menée dans cette zone par les insurgés de la secte Boko-Haram. En effet, l’attaque a été menée en même temps côté nigérian dans les villes de Wouglo et Ladari. Des sources contactées sur place, les combattants de Boko-Haram, ont ciblé des bases de la Force multinationale mixte.
L’on a appris que tôt samedi dernier 20 mars 2021, des insurgés ont attaqué le village de Nguetchewe. Dans cette attaque, un homme d’une vingtaine d’années a été mortellement abattu alors qu’il essayait de défendre sa moto et ses équipements pour l’agriculture. Alertée par les membres du comité de vigilance, l’armée s’est lancée à la poursuite des assaillants.
Des informations relayées par nos confrères du journal l’Œil du Sahel, deux personnes ont été tuées et des maisons brulées à Kangari (Mayo-Sava) dans la nuit du 18 mars 2021.
Les attaques sus évoquées entretenues par Boko-Haram dans l’Extrême-Nord indiquent clairement que la capacité de nuisance des terroristes de cette secte, n’est pas totalement anéantie. Il est donc une fois encore urgent de renforcer la sécurité dans cette partie du pays pour que les membres de Boko-Haram n’y règnent plus à leur guise.
Innocent D H