D’après des informations puisées à bonnes sources, trois personnes ont été également blessées lors de cette attaque de Boko Haram à Assighassia (commune de Mozogo) dans le département du Mayo-Tsanaga. Une incursion punitive en représailles à des tirs menés une semaine plus tôt par le Bataillon d’intervention rapide (BIR).
Lors de cette attaque les assaillants ont par ailleurs dévalisé trois boutiques et pillé plusieurs concessions, informe une note de renseignements. Le document révèle également une « intervention tardive » du 42ème Bataillon d’infanterie motorisée et du Bataillon des troupes aéroportées.
L'on apprend que Boko Haram a repris des attaques sur le sol camerounais depuis quelques semaines après une accalmie que les analystes mettent sur le coup des batailles internes.
La note de renseignements évoquée supra, présente cette attaque du groupe terroriste comme une représailles punitive aux actions de l'armée camerounaise. En effet, selon cette source, le BIR, une unité d’élite de l’armée de terre, a mené des tirs d’artillerie à Kerawa le 1er octobre en direction des montagnes Lopere et Iyawa, vers Jibrili au Nigeria. Des tirs qui auraient fait « plusieurs morts côté djihadistes ».
Innocent D H
Selon diverses sources locales citées par la presse, ces affrontements se sont déroulés le 11 août dernier dans la soirée notamment dans les villages Kargama et Maham dans l’arrondissement du Logone Birni, département du Logone et Chari.
A en croire un bilan relayé par ces sources, au moins une quinzaine de morts sont dénombrés dans les deux camps, avec au moins une dizaine d’Arabes Choas. D’après nos confrères du journal Le Jour dans une publication ce 12 août, la tension est montée après que les Mousgoum ont érigé des canaux de pêche dans une zone utilisée par les Arabes Choas pour paître leur bétail. Il s’en est suivi une bagarre générale à coups de machettes, de bâtons et de flèches.
Le journal cite un Arabe Choas qui explique, « Les pêcheurs et agriculteurs Mousgoums ont creusé de nombreux canaux de pêche un peu partout pour retenir les poissons et ces bassins seront exploités en saison sèche par les mêmes agriculteurs Mousgoum pour planter le sorgho. Mais généralement, ces espaces verdoyants constituent en cette période un endroit idéal pour les bergers Arabes Choas pour paître leurs bœufs ».
Un Mousgoum accuse de son côté : « Ils sont venus nombreux pour détruire nos travaux. Nous avons expliqué qu’il s’agit de canaux de retenue d’eau et que c’était sur le domaine d’une famille de notre communauté ». Au lendemain de ces évènements, les autorités locales ont parlé d’une dizaine de morts et de plusieurs blessés, soignés à l’hôpital de Kousseri.
Rappelons que les affrontements meurtriers sont fréquents entre les éleveurs Arabes Choas d’une part et les agriculteurs et pêcheurs Mousgoums et Kotokos d’autre part. Les deux parties divergent régulièrement sur la gestion des terres. En juin dernier déjà, des affrontements de trois jours entre Arabes Choas et Kotokos avaient fait deux morts, dont un chef de village Kotoko, apprend-on.
Innocent D H
Les pluies diluviennes qui s'abattent depuis le début du mois d'août dans la région de l'Extrême-Nord sont décidément sans pitié envers les populations. Des informations relayées par nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv) font état d'importants dégâts enregistré ces derniers temps.
Ces récentes inondations ont entraîné la destruction des maisons, des plantations ont été dévastées, du bétail disparu ou noyé. Il est également déploré le décès d'un homme de 27 ans mort des suites de noyade à Kousseri, informe la Crtv. L'on apprend également par cette source que le pont de Mora reliant cette localité à Maroua, la capitale régionale de l'Extrême-Nord, s’est effondré sous le poids des eaux.
Les départements du Mayo-Sava, du Logone-et-Chari et du Mayo-Tsanaga sont les plus affectés. Dans ces unités administratives, de nombreuses familles sont contraintes de quitter leur maison à cause de la montée du niveau de l’eau et se retrouvent sans abri. Les autorités locales s’activent pour apporter assistance aux victimes face aux dégâts causés par la furie des eaux.
La récurrence des inondations dans la région de l’Extrême-Nord est notamment due au relief de la région qui favorise le ruissellement des eaux vers les plaines, le changement climatique causé par les activités humaines (coupe de bois, feux de brousse, etc.), l’obstruction des voies de canalisation des eaux et les constructions anarchiques.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) en 2020, au moins 64 personnes sont mortes et plus de 160 000 sinistrées du fait des inondations dans cette partie du pays.
Innocent D H
Selon les explications de Oumar Bichaïr, chef du Centre de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CDDR) de Meri sur les ondes de la Crtv, il s’agit des ex-combattants, mais aussi de nombreux enfants. Ils passent per ce centre avant de retrouver la vie civile renseigne la même source.
Le CDDR de Meri dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun a déjà accueilli 328 personnes dont 115 hommes, 69 femmes et 114 enfants. La plupart, sont des ex-combattants de la secte Boko Haram repentis et leur famille. Il y a quelques jours, ce centre recevait une cinquantaine de nouveaux pensionnaires à savoir : 12 hommes, 11 femmes et 32 enfants. Pour Oumar Bichaïr, « Leur reddition s’est déroulée de plusieurs façons, notamment à travers les opérations militaires d’influence que la force multinationale et autres forces ont organisées au Nigéria ».
Au regard des résultats que produisent dores et déjà le CDDR dans cette partie du pays qui fait face aux attaques de Boko Haram depuis 2014, il y a lieu de se féliciter de cette vision politique du Président de la République dans son combat contre le terrorisme.
En rappel, c’est en décembre 2018 que le Président Paul Biya a créé un Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR). Le but de cette structure est d’accueillir et de préparer la réinsertion des ex-combattants impliqués dans les conflits qui secouent le Cameroun. Le CNDDR a à sa tête, un coordonnateur en la personne de l’ancien gouverneur Faï Yengo Francis. Le Comité a construit des centres de transit dans les régions de l’Extrême-Nord, pour les ex-combattants de Boko Haram et dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour les ex-miliciens de la crise anglophone.
Innocent D H
Le constat est du Bureau des affaires humanitaires de l’Organisation des Nations unies (Ocha), dans son rapport de février sur la situation sécuritaire dans la région de l’Extrême-Nord. Selon ce document, deux départements de la région de l’Extrême-Nord enregistrent un accroissement du nombre d’attaques attribuées aux combattants du groupe terroriste Boko Haram au mois de février 2021.
Dans le rapport de l’Organisation des Nations unies, il s’agit des départements du Mayo-Sava et du Mayo-Tsanaga. Les arrondissements les plus touchés sont ceux de Mora, Kolofata et du Mayo-Moskota. A en croire l’ONU, « la situation sécuritaire de la région demeure précaire et volatile », principalement dans ces départements.
« Selon les forces de défense et de sécurité (FDS), le nombre d’incursions au niveau des frontières a baissé grâce aux opérations militaires menées au Nigéria et au redéploiement des forces militaires dans la zone frontalière camerounaise », rapporte cependant l’Organisation des Nations unies. Des informations d’ailleurs confirmées par le Ministre camerounais de la Défense (Mindef), le 1er avril dernier. C’était devant les députés de l’Assemblée nationale lors de la séance des questions orales au membre du Gouvernement dans le cadre de la session ordinaire du mois en cours. Questionné sur la « guerre oubliée contre Boko Haram », le Ministre Joseph Beti Assomo a expliqué, « la guerre n’est pas terminée, c’est pour cela que tous les dispositifs de l’armée camerounaise restent en place et continuent de veiller ».
Les Nations unies révèlent que, « 525 incidents de protection ont été documentés et analysés en février, une légère augmentation par rapport à janvier 2021 où 523 incidents ont été rapportés ». « Le Département de la sûreté et de la sécurité des Nations-Unies (UNDSS) a enregistré 42 incidents de sécurité en hausse par rapport à janvier, principalement liés au conflit armé et attaques des groupes armés non étatiques (GANE) dont Logone et Chari 11, Mayo Tsanaga 16 et Mayo Sava 15 », indique également le rapport de l’ONU.
Innocent D H
Le 19 mars dernier a eu lieu la réunion du Comité de pilotage du projet de facilité régionale de stabilisation du bassin du Lac Tchad. Occasion pour le Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary de faire savoir que plusieurs projets sont en cours dans le cadre de la construction des villes sinistrées par la guerre contre la secte Boko Haram, notamment Amchidé et Limani.
Les projets de reconstruction de ces villes de la région de l’Extrême-Nord Cameroun victimes de la guerre contre Boko Haram depuis près de 7 années concernent les infrastructures, l’agriculture, l’électricité et l’éducation qui sont les domaines prioritaires de la relance. Le projet est mené par l’Etat et ses partenaires dont le Programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud).
Selon les éclairages du responsable du Pnud, chef de l’unité de stabilisation, « Le commissariat de police de Amchidé est en cours de finition. Il y avait également les Douanes, un poste forestier qui vient d’être achevé. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural est notre partenaire principal pour les formations et les dotations en équipement pour les groupements agricoles. Nous sommes en train de faire énormément de forages ; nous sommes en train de poser des panneaux solaires ».
D’autres projets aux rangs desquels ceux liés à l’électrification des deux villes sont aussi engagés, apprend-on. Ainsi, le Pnud a lancé en début du mois en cours, un appel pour une demande de prix pour l’installation de mini centrale solaire. Des projets qui s’inscrivent dans le cadre de la « facilité régionale de stabilisation du bassin du Lac Tchad-Fenêtre du Cameroun », initiée en 2019. Sont concernées, les zones sont celles des départements du Mayo-Tsanaga, Mayo-Sava et le Logone et Chari car ayant payé le plus lourd tribut des exactions de la secte depuis 2014. L’enveloppe financière y afférente est de 12 milliards de FCFA.
Il faut néanmoins souligner l’inquiétude du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord quant aux retards dans l’exécution des travaux de certains projets. « Nous fustigeons les sociétés qui, parfois gagnent des marchés et tardent à les exécuter », regrette Midjiyawa Bakary.
Innocent D H
Ce sont deux éléments du Régiment d’artillerie Sol-Sol (RASS) qui ont été tués à Soueram, une ville frontalière avec le Nigéria non loin de Fotokol, dans la région de l’Extrême-Nord.
Les forces de défense camerounaise viennent de perdre sur le champ de bataille à Soueram, une ville frontalière avec le Nigéria, deux de leurs éléments. C’est à la suite d’une attaque menée dans cette zone par les insurgés de la secte Boko-Haram. En effet, l’attaque a été menée en même temps côté nigérian dans les villes de Wouglo et Ladari. Des sources contactées sur place, les combattants de Boko-Haram, ont ciblé des bases de la Force multinationale mixte.
L’on a appris que tôt samedi dernier 20 mars 2021, des insurgés ont attaqué le village de Nguetchewe. Dans cette attaque, un homme d’une vingtaine d’années a été mortellement abattu alors qu’il essayait de défendre sa moto et ses équipements pour l’agriculture. Alertée par les membres du comité de vigilance, l’armée s’est lancée à la poursuite des assaillants.
Des informations relayées par nos confrères du journal l’Œil du Sahel, deux personnes ont été tuées et des maisons brulées à Kangari (Mayo-Sava) dans la nuit du 18 mars 2021.
Les attaques sus évoquées entretenues par Boko-Haram dans l’Extrême-Nord indiquent clairement que la capacité de nuisance des terroristes de cette secte, n’est pas totalement anéantie. Il est donc une fois encore urgent de renforcer la sécurité dans cette partie du pays pour que les membres de Boko-Haram n’y règnent plus à leur guise.
Innocent D H
Dans la région de l’Extrême-Nord particulièrement, des femmes sont victimes des inégalités dans la gestion des projets de résilience eau et climat. Le Programme dénommé « Water, climate and Gender Programme » (Wacdep-G) lancé au Cameroun par Cameroon Chapter of Global Water Partnership (GWP-Cmr) vise à réduire cette discrimination dans la mise en œuvre des projets sus-évoqués en faveur des femmes.
Le Bureau Afrique centrale de Global Water Partnership (GWP) lève un pan de voile sur les maladies causées par le réchauffement climatique dans la partie septentrionale du Cameroun. Selon ses études, plus de 500 000 personnes sont affectées par la fluorose. Il s’agit d’une maladie liée à l’excès de fluorures (forme ionique du fluor qui a gagné un électron pour avoir une couche saturée) dans la phase de minéralisation des dents jusqu’à l’âge de 6 ans. Elle se manifeste par l’apparition des tâches jaunes, rouges ou noires sur l’émail et une détérioration de la couronne dentaire. Cette maladie affecte les personnes vivant dans les zones d’extrêmes températures qui favorisent l’augmentation la concentration d’origine dans les eaux souterraines.
Dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun, les eaux souterraines dans plusieurs localités à l’instar de Mozo 3, Bamguel 1 et Bamguel 2 ont entre 4 et 6 milligrammes de concentration en fluorure par litre (Mg/l) alors que la norme établie par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est de 1,5 mg/l.
Les données collectées par GWP-Cmr sur les mentalités et comportements humains vis-à-vis du fluorure dentaire dans le district de Meri (région de l’Extrême-Nord) ont montré que les femmes sont plus stigmatisées que les hommes. Elles sont considérées comme des vecteurs de la transmission de la maladie aux enfants, apprend-on. Les femmes touchées par cette maladie éprouvent des difficultés pour se marier. Elles sont perçues comme celles qui sont moins belles, laides et qui font honte dans à la société.
Outre la stigmatisation liée au fluorure dentaire, les femmes de la région du Nord souffrent d’un stress caractérisé par la perturbation des saisons des pluies qui a un impact négatif sur les activités agricoles.
Le Programme Wacdep-G
Les travaux menés au cours de l’année 2000 par le GWP-Cmr dans la région du Nord, mais aussi dans la région côtière, l’inscrivaient dans la phase pilote du programme. « L’objectif de ce programme de deux ans est de réduire les inégalités entre les sexes en promouvant une planification, une prise de décision et un développement institutionnel sensibles au gendre pour les investissements dans des infrastructures hydrauliques résilientes au climat en Afrique et au Cameroun en particulier », explique Murielle Elouga, responsable du programme.
Innocent D H
Un « énorme panache de poussière saharienne transporté par l’Harmattan en provenance du centre du Tchad » s’est abattu dans la région de l’Extrême-Nord via le département du Logone-et-Chari. L’alerte est du ministère des Transports dans un bulletin météo rendu public le 17 février. Une situation qui, au-delà d’impacter les habitudes des populations menace leur santé.
Le ministère des Transports avertit également que, cette tempête devrait poursuivre sa progression vers les régions du Nord et de l’Adamaoua : « Ces particules de poussière en suspension réduiront la visibilité et détérioreront la qualité de l’air », avertit le ministère. Selon les explications des experts, les fortes concentrations de poussière provenant du Sahara sont étroitement liées aux épidémies de méningite dans les pays du Sahel. C’est le cas notamment dans l’Extrême-Nord. Mais les maladies les plus fréquentes sont celles d’ordre respiratoire.
Pour les spécialistes de santé, l’inhalation de particules fines pourrait déclencher ou aggraver l’asthme, mais aussi la bronchite, l’emphysème et la silicose. Et l’impact de ce phénomène naturel est réel sur les habitudes des populations. « La poussière est déjà là et s’infiltre partout, même lorsque les portes et fenêtres sont fermées. Lorsqu’on respire, c’est la poussière qu’on respire », déplore une habitante de Kousserie dans le département du Logone-et-Chari. Face à cette situation, les autorités conseillent aux populations un train de précautions. Elles invitent les habitants à limiter les sorties, de porter un masque facial.
L’on apprend que les tempêtes de poussière se forment lorsque des vents turbulents violents érodent les sols arides et semi-arides et soulèvent des particules. Didier Yimkoa environnementaliste, affirme que ces tempêtes peuvent parcourir des milliers de kilomètres, causant d’autres polluants et déposant des particules loin de leur sol d’origine. Ce phénomène météorologique est courant dans la zone sahélienne du pays et peut être lié aux changements climatiques. L’environnementaliste explique également : « Dans l’énumération des phénomènes extrêmes liés aux changements climatiques, on parle des vents, des tempêtes, des tsunamis, etc. Là, c’est le vent qui transporte les particules, c’est-à-dire la poussière. Ces particules proviennent de la dessiccation des sols provoquée par la chaleur ». « C’est pourquoi il doit y avoir des programmes de mécanismes d’adaptation aux changements climatiques. Aujourd’hui, on parle beaucoup plus du port des masques, mais ce sont des préoccupations en aval. Il faut travailler en amont et en aval. Il faut, en amont, penser aux solutions durables comme planter les arbres parce que les arbres sont des brise-vents », conseille l’expert.
Innocent D H
Le verdict des militaires accusés d’avoir tiré à bout portant sur deux femmes et deux enfants dans la région de l’Extrême-Nord est tombé ce lundi, 21 septembre 2020. Outre les quatre militaires condamnés à dix ans d’emprisonnement ferme, une autre écope de deux ans de prison et deux accusés sont acquittés.
Les militaires accusés dans la tuerie des deux femmes et deux enfants à Zeleved dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun sont désormais fixés sur leur sort. Au tribunal militaire de Yaoundé où ces accusés comparaissent, 04 ont été condamnés à 10 ans de prison. Un autre militaire tombe sous le coup d’un emprisonnement de deux ans ferme. Dans ce procès qui se tenait à huis clos, deux militaires avaient déjà été reconnus non coupables et acquittés le 17 août dernier.
Ainsi, plus de dix-huit mois aura duré le procès des militaires de la tuerie de Zeleved. Ledit procès mettait devant la barre, 07 militaires accusés de s’être filmés en train d’abattre deux femmes et deux enfants dans la région de l’Extrême-Nord. En effet, les accusés étaient soupçonnés d’être en relation avec des combattants de la secte Boko Haram contre laquelle l’armée se battait pour la préservation de l’intégrité territoriale.
L’on se rappelle que cette affaire avait été révélée par des organisations de défense des droits humains. Le Gouvernement camerounais de son côté par le biais du ministre de la Communication, porte-parole d’en temps avait opposé un démenti déclarant que ces évènements abondamment relayés sur les réseaux sociaux auraient été déroulés au Mali. Ayant pris du recul afin de voir claire dans cette affaire, les autorités camerounaises avaient décidé de traduire les accusés de cette tuerie devant les tribunaux compétents. Avec ce verdict du tribunal militaire, la justice a donc fait son travail et les coupables vont donc répondre de leurs actes.
Innocent D H