Morceau choisi d’un extrait du message de compassion du président national du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) après avoir appris avoir vive émotion le décès de Paul Eric Kingue. L’honorable Cabral Libii très attristé et contrit, adresse au nom du PCRN ses sincères condoléances aux familles biologique et politique de l’illustre disparu.
La nouvelle du décès de Paul Eric Kingue tombée très tôt ce lundi, 22 mars 2021 est perçue comme un véritable coup de tonnerre. Les Camerounais de tous bords sont profondément attristés par la disparition de celui qui était jusque-là, président national du MPCN, par ailleurs maire de la commune de Njombé-Penja dans la région du Littoral du Cameroun.
Parmi les acteurs politiques ayant promptement réagi pour exprimer leurs sentiments de consternation, figure le président du PCRN. Pour celui-ci, « Le maire de Njombé-Penja était un combattant acharné des inégalités et injustices, d’une témérité et d’une opiniâtreté exceptionnelles », évoque l’élu du peuple sur la page de son compte Facebook.
« Les idées qu’il défendait passionnément, son sens patriotique et ses valeurs, ont parfois jalonné sa vie terrestre de tumultes, mais droit dans ses bottes, il fonçait tête haute sans se décourager », poursuit Cabral Libii.
Nécrologie : Paul Eric Kingue n'est plus
L’élu du peuple indique avoir eu le privilège de s’entretenir plusieurs fois sur l’avenir du Cameroun avec cet aîné dont « la force de caractère et la détermination forçait l’admiration », confie l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 au Cameroun. « Notre dernière rencontre remonte à Eséka lors de la cérémonie d’installation de l’exécutif municipal. Nos échanges à cette occasion ont révélé certains points de convergence dans nos différentes offres politiques et surtout la nécessité qu’il y a à mettre l’accent sur la masse électorale, le vote et le contrôle massifs pour espérer une alternance dans notre pays », exprime le député.
Au regard des nombreuses qualités qu’incarnaient l’illustre disparu « pour son œuvre et son parcours, Paul Eric Kingue mérite de dignes hommages », conclut l’honorable Cabral Libii.
Décès de Paul Eric Kingue: les larmes du ministre Jean De Dieu Momo
Innocent D H
De sources bien informées, un court-circuit serait à l’origine du feu déclenché le 20 mars 2021. Les flammes sont parties d’une boutique aux environs de 8 heures du matin et se sont très vite propagées, apprend-on.
A en croire une victime (commerçant), celui-ci dit avoir perdu 6 millions de francs CFA en espèces, des sacs de riz, cartons de savon, détergents etc. Est pointé du doigt comme origine de cet incendie ravageur au marché central de Garoua survenu le 20 mars dernier, un court-circuit causé par des coupures intempestives de l’énergie électrique.
Informés, les éléments du corps national des sapeurs-pompiers sont promptement intervenus pour circonscrire les flammes. Sur les lieux du sinistre, ils ont été rejoints par le préfet du département de la Bénoué, Oumarou Haman Wabi et le maire de la ville de Garoua, Dr Ousmaïla Mohamadou pour réconforter les victimes. Selon les indications faites par les deux autorités, des dispositions ont été prises pour sécuriser toutes les boutiques aux alentours de la zone touchée par l’incendie.
En outre, ces autorités ont rassuré que le mal a été circonscrit tout en souhaitant que toutes les précautions soient désormais prises pour éviter d’autres sinistres similaires dans l’avenir. Rappelons qu’il s’agit ici d’un incendie de plus dans les marchés de la ville de Garoua, puisqu’il y a de cela deux semaines seulement, le marché de poisson au-lieu-dit marché du pont sur la Bénoué a été ravagé par les flammes plongeant les commerçants dans le désarroi.
Innocent D H
Cette campagne de vaccination a débuté le samedi, 20 mars 2021. Les populations ciblées reçoivent une deuxième dose de vaccin complément à celle reçue en août dernier. La vaccination intervient alors que dans la ville de Douala sont détectés de nouveaux cas de choléra.
Selon les explications du Dr Hans Moussi, « Cette riposte vient à point nommé parce que durant l’année 2020, nous avons enregistré des cas choléra dans la plupart de nos districts du Wouri et on a sélectionné le district le plus en épidémie pour pouvoir riposter efficacement dans la communauté ».
Cette deuxième nouvelle de vaccination fait sauite à la première tenue dans la région en mois d’août de l’année dernière. Outre répondre à la résurgence de l’épidémie, cette campagne de vaccination fait partie du protocole vaccinal contre le choléra. Celui-ci recommande de donner deux doses de vaccin aux populations cibles pour une meilleure immunité.
Indiquons que les autorités ont montré leur accord pour cette campagne. Toutefois, les autorités sanitaires admettent que les capacités du vaccin restent limitées, surtout chez les personnes âgées. Comme moyens préventifs, il faut donc également ajouter l’impérieuse nécessité du respect des règles d’hygiène à savoir le lavage des mains et des aliments. Il convient aussi d’indiquer la nécessité de l’assainissement de son entourage surtout en temps de pluies où l’on enregistre le plus grand nombre de cas de choléra.
Innocent D H
L'information est contenue dans un récent rapport publié par l'institution bancaire. La Banque africaine de développement (BAD) révèle que sous réserves de cette condition, le Cameroun parti d'une récession économique en 2020 du fait des effets néfastes de la pandémie de coronavirus, pourrait renouer avec la croissance économique.
Le rapport publié par la BAD porte sur les perspectives économiques en Afrique en 2021. Dans ce document, l'institution révèle que parti d’une récession économique en 2020 (-2,4% de taux de croissance), du fait des ravages du coronavirus, le Cameroun pourrait connaître la croissance en 2021 avec 3,5%, et 4% en 2022. Son la BAD, l’inflation devrait être de 2,3 % en 2021 et 2022, mais en dessous de la norme de 3 % établie par la Communauté économique et monétaire des Eats de l’Afrique centrale (Cemac).
La Banque africaine de développement, ces performances économiques dépendent largement de « la disponibilité d’un vaccin au début de (l’année) 2021, et de l’extinction progressive de la pandémie du Covid–19, à partir du second semestre 2021 ». Par ailleurs, même si la pandémie s’atténue à partir de juin 2021, il serait difficile pour le pays de décoller économiquement si les crises sécuritaires venaient à s’aggraver « aux frontières du pays (notamment à l’Est, frontalière avec la RCA, Ndlr) et dans deux de ses régions anglophones », apprend-on du document rendu public par la BAD.
A en croire plusieurs observateurs, le scénario catastrophe envisagé par la BAD pourrait bien se réaliser. En effet, bien que l’aggravation des crises sécuritaires soit peu probable, l’évolution de la pandémie du Covid-19, elle, inquiète les autorités du pays. De fait, alors que la 2ème vague fait des ravages au sein de la population, le Cameroun, disposé dans un premier temps à utiliser le vaccin AstraZeneca, vient de freiner ses ardeurs, en raison de la polémique qui enfle autour des capacités immunitaires et les effets secondaires de ce vaccin contre le Covid-19.
Innocent D H
Dans une récente correspondance adressée à ses collaborateurs dans les 10 régions du pays, le ministre camerounais des Forêts et de la Faune (Minfof), révèle l’existence d’un réseau de blanchiment du bois exploité illégalement, à travers la falsification des documents administratifs sécurisés. Pour juguler cette pratique, Jules Doret Ndongo engage ses collaborateurs à redoubler de vigilance lors de la vérification des documents accompagnant les cargaisons de bois coupés sur le territoire national.
Dans cette correspondance, le Minfof écrit à ses collaborateurs : « Il m’a été donné de constater que certains opérateurs économiques véreux utilisent des documents sécurisés (lettres de voitures et carnet de chantier DF10) contrefaits, pour blanchir le bois exploité illégalement, sachant que certains de vos collaborateurs paraphent et signent les lettres de voitures à blanc, et souvent sans en référer aux formulaires de transmission accompagnant lesdits documents ». Pour le membre gouvernement, cette pratique fait perdre au pays non seulement d’importantes ressources forestières et fauniques, mais aussi des recettes à l’Etat.
En 2020, dans un rapport intitulé : « Bois volé, temples souillés : les conséquences néfastes du commerce du bois entre le Cameroun et le Vietnam sur les populations et les forêts camerounaises », deux ONG avaient révélé que des forestiers vietnamiens au Cameroun excellent dans des « opérations de blanchiment couvertes par la paperasse ». Environnemental Investigation Agency (EIA) et le Centre pour l’environnement et le développement (CED) soutenaient qu’« afin de répondre aux exigences des autorités vietnamiennes, plusieurs des sociétés qui font le commerce du bois ont concentré leurs efforts sur l’obtention de documents camerounais, en faisant abstraction de l’origine réelle du bois mis sur le marché vietnamien ».
" Un responsable de Dai Loi Trading Co. Ltd (…), la plus grande société vietnamienne installée au Cameroun, et par ailleurs l’un des trois plus grands importateurs de bois au Vietnam, a déclaré se moquer éperdument de l’origine du bois qu’elle met sur le marché vietnamien, même si ce bois devait provenir d’un groupe terroriste, pourvu que les “ bons documents ” soient fournis ", avaient renchéri les deux ONG pour étayer leur thèse.
Innocent D H
Dans une tribune, l'enseignant à l’université de Maroua revient sur la situation des régions septentrionales du Cameroun. En effet, pour François Wassouni, les populations de cette partie du pays vivent dans des situations d'extrêmes souffrances imposées d'abord par la nature, ensuite aggravées par l'indifférence des politiques. Selon lui, ceux-ci ne se préoccupent assez du vécu des populations qui souhaitent pourtant sortir de la nuit du sous-développement.
" Pauvre Nord-Cameroun ! C’est lorsque la saison sèche et son cortège de pénitences est au rendez-vous que tous les esprits sérieux et avertis se rendent compte du fait que quelque chose ne va vraiment pas dans cette partie du Cameroun ", lance le professeur François Wassouni.
L'homme de science fait observer que le soleil accélère son hostilité dans le nord Cameroun avec des températures des plus inimaginables et des plus invivables. " On aurait pensé que des mécanismes de son atténuation devraient être une préoccupation des gouvernants, avec des politiques pertinentes en termes d’approvisionnement régulier et dense en électricité, en eau et autres, mais hélas ! Quel capharnaüm ! Si on prenait un tout petit temps pour venir ne serait-ce que vivre ces souffrances terribles des populations ! Si des hauts cadres comme moi et les autres se plaignent du caractère rude de cette période, imaginez les pauvres gens de l’arrière-pays (paysans, réfugiés, déplacés internes, etc.) ", ainsi se désole-t-il dans cette tribune.
François Wassouni souhaite qu'il y ait un peu d’éthique et de compassion dans la façon dont les gouvernants prennent des décisions. " Du haut de nos gros bureaux, de nos salons et maisons huppées et de nos limousines, prenons une seconde pour se demander comment vivent les autres. Une pareille préoccupation devrait pousser les uns et les autres à être plus sérieux dans notre façon de penser le développement ", suggère-t-il.
Le poids électoral du nord Cameroun
Pour l'enseignement la situation que vivent les populations du nord Cameroun ne s'expliquent pas. " Des hommes et des femmes qui souffrent à longueur des journées, ce ne sont pas des ours qui dansent. Qu’ont-ils fait à Dieu pour vivre toujours et toujours cette pénitence alors qu’ils ne cessent de plébisciter nos dirigeants à l’occasion des élections diverses ? Pourquoi ne pas leur rendre le retour de l’ascenseur en investissant ne serait-ce qu’un peu dans l’amélioration de leurs conditions de vie ? ", s'interroge-t-il.
Le professeur propose aux dirigeants de sortir un tout petit peu de cette gouvernance qui sème la pauvreté. François Wassouni écrit enfin, " Il est utile et impératif de penser à poser des actes utiles et salutaires, plutôt de briller par une gouvernance égocentrique et impertinente qui n’a pour résultats palpables et visibles que le sous-développement, la misère et la pitié. C’est le peuple qui donne et donnera toujours l’onction à quiconque voudrait gouverner. Ne soyons jamais ingrats à son égard au risque d’être maudit », conclut celui de distingue depuis peu comme le porte-voix du nord Cameroun à travers ses écrits.
Innocent D H
Le gouvernement camerounais entend obtenir de l’Hexagone, le renouvellement de l'initiative de suspension du service de sa dette pour le compte de l’exercice budgétaire 2021. Le Cameroun avait déjà bénéficié d'une facilité similaire en 2020 auprès des pays du G20 et du club de Paris, dont notamment la France.
Lors de la 14ème session du comité d'orientation et de suivi du C2D le 16 mars dernier à Yaoundé, l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou a annoncé cette initiative bilatérale de remise de dette vis-à-vis du gouvernement français, dont bénéficie le Cameroun depuis 2006. A cette occasion, le diplomate révèle, « Nous le savons, cette crise sanitaire et économique (Covid-19, Ndlr) majeure n’est pas derrière nous. Pour y faire face, le Cameroun a demandé à bénéficier de l’Initiative de suspension du service de la dette. La France, en tant que membre du Club de Paris et du G20, a accédé à cette requête, et un accord entre nos deux pays relatifs à la suspension temporaire des échéances de 2020 a été récemment signé. Les discussions se poursuivent concernant les échéances de 2021 ».
Au cours de la période allant du 1er mai au 31 décembre 2020, par exemple, cette cagnotte s’élevait à 72,6 milliards de FCFA, montant de la moins-value enregistrée dans le compte C2D du fait de la suspension des remboursements décidée par la France et les autres membres du G20 et du Club de Paris. En effet, le C2D prévoit que le pays endetté mobilise effectivement les fonds à rembourser à la France, dans un premier temps, avant de se les faire rétrocéder, dans un 2è temps. Cependant, le montant de l’enveloppe de la dette à rembourser par le Cameroun à la France en 2021 n’a pas été révélé.
Si l'on s'en tient à ce qui s'est passé en 2020, il est clair qu’au cas où les négociations actuellement en cours entre le Cameroun et la France sont concluantes, l’Hexagone aura desserré autour du Cameroun l’étau du service de la dette, pour un montant global d’au moins 145 milliards de FCFA en 2 ans. Globalement, cette facilité permet d’atténuer la pression sur la trésorerie de l’Etat, elle plombe en revanche la bonne exécution des programmes et projets financés par les fonds issus du C2D, apprend-on.
Innocent D H
Dans une note rendue publique sur son support de communication en ligne, le ministère des transports donne des indices pour démasquer un agent véreux de la prévention routière. Il s’agit ainsi pour le département ministériel dirigé par Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena d’endécoudre avec ce phénomène qui n’honore pas l’image du secteur des transports, mais surtout ouvre un boulevard au blanchissement d’argent avec un impact néfaste sur la sécurité routière qui se trouve facilement compromise.
Le Mintransport conseille aux usagers d’interroger quelquefois la qualité de l’agent qui effectue le contrôle sur un grand axe routier. « Demandez-lui poliment sa lettre de mission autorisant sa présence en route », indique le département ministériel dirigé par Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena. Selon les précisions faites par le Mintransport, la période de mission d’un agent de prévention routière est signalée sur une lettre.
« Il n’y a qu’un Officier de police judiciaire à compétence spéciale du Ministère des Transports qui peut vous verbaliser ; les contrôles des agents de prévention routière du ministère des transports ne se font pas le week-end et la nuit ; les agents de prévention routière du ministère des transports sont habillés avec des polos ou des chasubles de couleur orange ; l’utilisation de la herse est interdite », précise le Ministère camerounais en charge des Transports.
Des éléments mis à la disposition des usagers de la route par le Mintransport pour leur permettre d’identifier aisément l’agent véreux de prévention routière au Cameroun dans un contexte où l’arnaque autour de cette activité est devenue monnaie courante. Face aux arnaqueurs, l’usager de la route peut donc tout simplement refuser d’être contrôlé.
Innocent D H
Spécialisés dans des prises d’otages avec demande de rançons, ce présumé gang de malfrats viennent d’être présentés aux populations. C’était en présence du sous-préfet de l’arrondissement de Pitoa, Michel Oumarou. L’autorité administre qui a félicité les forces de défense et de sécurité pour cette prouesse, invite les populations à plus de collaboration dans le cadre du renseignement prévisionnel.
Le présumé gang de malfrats tombé dans les filets des éléments de la gendarmerie, est constitué des membres dont l’âge varie entre 21 et 37 ans. Ils semaient la terreur dans la localité de Bé, de Badjouma et ses environs, et avait pour modis operandi, des enlèvements à mains armées avec demande de rançons. Le dernier forfait commis par 8 d’entre eux remonte à la nuit du 28 février au 1er mars 2021.
L’interpellation des présumés malfrats a été rendu possible grâce aux actions efficaces des fins limiers de la gendarmerie nationale à Pitoa en collaboration avec les autorités administratives et traditionnelles. « Nous avons posé un certain nombre d’actes qui nous a permis de mettre hors d’état de nuire ces individus qui ont été présentés. Pour ceux qui courent encore, nous leur disons qu’ils seront traqués jusqu’au dernier retranchement », indique le chef d’escadron Stève Beyale, commandant la compagnie de Garoua II.
Le sous-préfet de l’arrondissement de Pitioa, Michel Oumarou qui félicite les forces de défense et de sécurité, appelle les populations à la collaboration dans le cadre du renseignement prévisionnel dont l’importance n’est plus à démontrer dans la lutte conttre l’insécurité. « Je voudrai profiter pour appeler les populations à la collaboration car c’est grâce au renseignement avec l’apport de la population que nous pouvons venir à bout du phénomène de grand banditisme », déclare l’autorité administrative.
Selon le commandant la compagnie de Garoua II, ces présumés malfrats mis hors d’état de nuire par la gendarmerie vont être mis à la disposition du parquet où ils vont répondre de leurs actes.
Innocent D H
Au terme d’une réunion convoquée le 12 mars 2021 à l’initiative du Ministre de la Santé publique (Minsanté), le Conseil scientifique des urgences de santé publique (CSUSP) a décidé d’amender son avis intermédiaire sur la vaccination contre le Covid-19 rendu le 25 février dernier. L’on apprend que cette réunion s’est imposée au regard de l’actualité relative à ce vaccin.
« Le CSUSP Après examen de la dynamique actuelle de la pandémie au Cameroun et des données émergentes sur l’innocuité du vaccin d’AstraZenaca , recommande un délai supplémentaire d’observation avant son utilisation éventuelle au Cameroun », apprend-on.
Le Conseil scientifique des urgences de la santé publique annonce, « la pertinence de l’utilisation de vaccin en phase 4 d’expérimentation clinique pour réduire l’incidence des formes sévères et mortelles de Covid-19 » au terme des investigations en cours.
Au regard de l’actualité relative à ce vaccin, la réunion tenue à l’initiative du Minsanté avait tout son sens. Il faut rappeler que, les autorités d’une douzaine de pays européens, mettant en vant le principe de précaution en santé publique, ont temporairement suspendu l’usage de ce vaccin en raison d’effets indésirables présumés, constatés sur quelques personnes qui avaient reçu le vaccin d’AstraZeneca.
Relevons que, AstraZeneca est le seul vaccin parmi les quatre recommandés pour une utilisation en urgence, dont le Cameroun a passé la commande dans le cadre de la facilité Covax. De sources bien renseignées, le pays devrait recevoir dans les prochains jours, les premières doses d’une cargaison globale de 1,7 millions d’unités initialement attendues jusqu’en mai 2021. Le délai supplémentaire requis par le CSUSP lui permettra donc certainement de prendre le temps suffisant pour prendre une décision plausible devant aider le gouvernement à prioriser davantage la protection réelle de la santé des populations plutôt que d’une course à l’aveuglette vers l’utilisation du vaccin sans tenir compte des effets secondaires.
Innocent D H