La prescription est contenue dans une correspondance datée du 29 mars dernier. En effet, selon Ferdinand Ngoh Ngoh, le rapport du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) faciliterait la conclusion avec le FMI d’un nouveau programme économique et financier.
Dans cette correspondance adressée au ministère chargé du contrôle supérieur de l’Etat, le Ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République demande une accélération de l’audit des fonds mis à la disposition du Ministère de la Santé publique (Minsante) et dédiés à la lutte contre la pandémie du coronavirus. « J’ai l’honneur de vous répercuter les hautes directives du chef de l’Etat, vous prescrivant de faire accélérer la mission portée en objet, dont le rapport faciliterait la conclusion avec le fonds monétaire international (FMI) d’un nouveau programme économique et financier », a écrit le SGPR.
C’est en janvier 2020 que sur très hautes instructions du Président de la République, Paul Biya, qu’une mission spéciale du Contrôle et de vérification des services du Consupe a été déployée auprès du ministre de la Santé publique. Objectif, auditer la gestion des fonds mis à la disposition de ce département ministériel et liés à la lutte contre la Covid-19.
En rappel, l’entreprise Orca, spécialisée dans l’ameublement avait offert en avril 2020, 4 000 sacs de riz pour aider les populations touchées par le coronavirus. Las d’attendre la redistribution du don plusieurs mois après, le Contrôle supérieur de l’Etat demande des comptes. « Je voudrais tout simplement dire que depuis le 29 avril, nous ne sommes plus en possession du riz d’Orca. Toutes les fois que nous recevons des dons, nous essayons d’organiser des cérémonies pour que les Camerounais suivent les traces de ces dons », affirmait alors Dr Manaouda Malachie lors de son passage à la télévision nationale.
En juin 2020, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute avait lui aussi demandé qu’une enquête soit ouverte afin d’établir la vérité.
Innocent D H
Il est évident que depuis quelques mois maintenant, le ministre secrétaire général à la présidence de la république fait l’objet de nombreuses attaques de la part d’un certain nombre de titres publiés au Cameroun. Un acharnement qui se traduit par ces titres très souvent pompeux visant directement ou indirectement le SGPR. Ces journalistes d’un autre genre ont réussi à créer et alimenter au sein de l’opinion publique une série de faits imaginaires au sujet du ministre Ferdinand NGOH NGOH.
Au début et à la fin de la chaîne de leurs actions une seule ambition, combler les attentes de la panse. Ne soyez donc pas surpris que sur deux parutions successives, vous lisiez deux titres contradictoires au sujet de la seule personne du SGPR, sans qu’il y ait eu de droit de réponse exercée ou toute autre action en provenance du plus proche collaborateur du Chef de l’Etat. En effet, ceux–ci sont très souvent à la solde de certains administrateurs et hommes politiques qui ont délibérément décidé de se constituer adversaire du ministre NGOH NGOH. Alors, il arrive très souvent que ces bailleurs de la diffamation n’honorent pas leurs engagements financiers. Pour les desservir et exciter l’attention qui met en mouvement « le geste qui sauve », ces journalistes de la dernière heure acceptent de sacrifier le soupçon de crédibilité qu’on pourrait accorder à leurs « feuilles de choux ».
Comme son patron, fidèle à la logique du Chef de l’Etat, le ministre secrétaire général à la présidence de la république reste imperturbable. Plusieurs fois, ces journalistes sont venus toquer à sa porte pour répandre le venin de la calomnie. Chaque fois, ils ont du faire face au désintérêt du SGPR. Dans sa démarche cognitive, le ministre NGOH NGOH a toujours eu du mépris pour tout ce qui va dans le sens de la destruction de l’image et de la notoriété d’autrui. Car le fervent catholique qu’il est tient en estime la maxime biblique « fait à autrui ce que tu aimerais qu’on te fasse en retour ».
Des prétendus « Directeurs de Publication ». Détenteurs de journaux dont la parution se fait au gré des missions de diffamations. Ils n’ont pour unique objectif, perturber le SGPR, en espérant collecter assez de bons de carburants ou quelques autres subsides. Ces derniers sont désormais démasqués et dans les jours à venir la justice pourrait se saisir de ces maîtres chanteurs.
Stéphane NZESSEU
Ce journal indique que « La débarque hier des détenus politiques du MRC à la cour d'appel en maillot de l'équipe du Cameroun estampillés CAN 2019 a coupé le cœur à demi aux bandits du régime Biya impliqués dans le fiasco des préparatifs de ladite compétition que le pays de Roger Milla était sensé recevoir.
À cette occasion une réunion de crise a eu lieu cette nuit à la prison centrale de Yaoundé à laquelle étaient conviés le délégué régional de l'administration pénitentiaire pour le centre, l'état-major de la compagnie de gendarmerie et les renseignements généraux.
Des informations qui nous filtrent des couloirs de la prison, une fouille générale des locaux est annoncée à des fins de récupérer tous les maillots. Il ce murmure par ailleurs que les gardiens de prison en faction le jour où lesdits maillots sont entrés à la prison seront virés sans aucune forme de procédure.
Toute chose qui trahit le niveau de panique qui sévit depuis lors suite à cette "déculottée" des prisonniers politiques qui ont tenu à rappeler hier aux magistrats les raisons de leur incarcération.
Le tonnerre de cette magnifique idée a éclaté tellement fort que Medjo Fredy, Régisseur de la prison centrale a dû se dépêcher hier d'appeler ses dieux hiérarchiques pour se laver les mains au moment où les détenus politiques du MRC se rendaient au tribunal vêtus des maillots querellés.
Pour Ferdinand Ngo Ngo, ministre d'État, Secrétaire Général à la Présidence de la République (SGPR) et Séraphin Fouda, Secrétaire Général du premier ministre (SGPM), les deux grands bandits internationaux de ce scandale de la CAN, c'est Alain Mebe Ngo qui instrumentaliserait les détenus politiques...ils sont alors très fâchés. C'est d'ailleurs Ngo Ngo qui a ordonné la deuxième réunion de crise qui se tient depuis ce matin...
« Nos amis sont à Kondengui pour avoir dit non au grand banditisme dans les caisses de l'État. Aujourd'hui on veut leur arracher leurs vêtements alors qu'il y'a moins d'un an ce sont ces terroristes d'État qui se pavanaient partout avec les mêmes maillots ».
J'invite le peuple camerounais à s'y mettre lui aussi. Chacun doit avoir son maillot estampillé « CAN 2019 ». C'est le nouveau sel béni contre vampires de la fortune publique ».
Retranscription : Bossis Ebo'o