Dans une correspondance du 20 septembre 2021, le secrétaire général de la présidence de la République (SGPR) informe le Directeur général (DG) de l’ART que la Commission nationale anti-corruption va mener des enquêtes sur les « allégations de corruption dans le recrutement des personnels au sein de l’ART ».
De la correspondance du SGPR, il ressort que, le Chef de l’Etat demande que toute la lumière soit faite « sur l’intégrité et le respect de l’éthique dans les processus conduits par les organes dirigeants de l’Agence de régulation des télécommunications en vue du recrutement des personnels au sein de l’organisme en 2020 ».
Il convient de préciser pour se rappeler que, c'est au cours de l’année 2020 que surgit un conflit ouvert entre le Dg de l'ART, Philémon Zo’o Zame et deux présidents du conseil d’administration successifs (PCA), d’abord Hessena Mahamat, remplacé ensuite par Justine Diffo.
En effet, dès mars 2020, le Dg refuse d’installer 14 responsables nommés par le Conseil d'administration de l'entreprise. Dans la foulée, Zoo Zame indique avoir reçu quitus de la ministre des Postes et Télécommunications, tutelle technique pour le faire et rappelle qu’un nouvel organigramme est en cours de finalisation.
Alors que la Minpostel avait saisi Hessana Mahamat pour qu'il lui répercute la position du DG, le PCA d'en temps expliquera plus tard au directeur du cabinet civil de la présidence de la République, « Cette résolution du conseil d’administration est en cohérence avec le redéploiement du personnel lié à un ensemble de situations ayant fait l’objet de délibérations à l’occasion de sessions antérieures ».
Il y aura rebondissement dans ce qui avait tout l'air d'un bras de fer en juillet entre la nouvelle PCA, Justine Diffo nommée le 30 avril et le Dg autour des nominations au sein de l’ART. La PCA est accusée de marchander les recrutements au sein de l’Agence. Intervention de la ministre des Postes qui demande de surseoir au processus de recrutement.
La Ministre des Postes et Télécommunications avait alors écrit, le 17 juillet 2020, « Selon les informations en notre possession, provenant d’autres sources, ce recrutement est empreint de forts soupçons de corruption, avec des marchandages de postes ».
Selon certaines indiscrétions, en interne, le Dg a lui aussi aurait procédé à des recrutements de magistrats nommés aussitôt à des postes importants. Ce qui aurait provoqué du mécontentement à l’ART.
Innocent D H
C'est dans le cadre de la troisième Enquête sur l'Emploi et le Secteur informel (EESI 3) initié par le Gouvernement camerounais avec l'appui de ses partenaires financiers notamment la Banque mondiale. Les acteurs chargés de la mise en œuvre des opérations de collecte de données au niveau régional viennent d'être outillés à Garoua au cours d'une rencontre tenue dans la salle des réunions des services du Gouverneur.
Caractérisée par des activités économiques articulées principalement atour de l'agriculture et de l'élevage surtout en zone rurale, le Nord dispose d'un secteur productif fortement dominé par l'informel. L'Enquête en cours dans cette partie du pays vise à capter la place des entreprises existantes et leur contribution dans la production de la richesse nationale. " L'enquête concerne tous les ménages de la région du Nord, mais comme, on ne peut pas interroger tout le monde, les méthodes statistiques prévoient qu’on puisse procéder par échantillonnage. On a sélectionné un nombre de ménages, ils sont 888 dans le Nord. Ces ménages sont représentifs de la région. Ils vont répondre aux questions et à partir des données collectées, nous allons extrapoler les résultats sur l'ensemble de la région ", explique Angélique Matene Sob, chef d'agence régionale de l'INS pour le Nord.
Cette troisième enquête sur l'Emploi et le Secteur informel menée par l'Institut national de la Statistique à l'initiative du Gouvernement camerounais a pour particularité d'intégrer les volets Gouvernances, Paix et Sécurité. Et pour Ambroise Abanda, le représentant du Directeur général de l'INS, ces thématiques répondes à des problématiques actuelles. " Il s'agit des thématiques émergentes aujourd'hui quand on parle de gouvernance, vous pouvez imaginer par rapport à l'actualité, pareille quand on parle des questions de paix et de sécurité ", justifie le représentant du DG de l'INS.
Les opérations de collecte de données débutées en mai 2021 s'achèvent en juillet prochain et vont à terme permettre de produire les informations pour le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement 2020-2030.
Innocent D H
De nouvelles révélations sur l'origine de l'incendie de cette cathédrale ont été émises ce 24 avril. Le patron de la société Le Bras Frères, qui a monté l'échafaudage autour de la flèche de Notre-Dame, a assuré auprès de Marianne et du Canard enchaîné que six cloches reliées par des câbles électriques qui courraient dans les charpentes avaient été installées au-dessus du cœur de la cathédrale, au sein même de la charpente, ainsi qu'à l'intérieur de la flèche de Viollet-le-Duc.
D’après le média français, trois premières cloches de taille modeste avaient été installées en 2007 au-dessus de la clé de voûte du transept. Trois autres cloches, remises en service en 2012, au moment de la rénovation des grandes cloches des beffrois, se trouvaient dans la flèche. Benjamin Mouton, architecte en chef des monuments historiques, a même confirmé que cette installation devait être provisoire».
Par ailleurs, les médias ont donnée d’autres informations, notamment celle qui fait allusion à la découverte de sept mégots de cigarettes, au dessus de l'échafaudage par les enquêteurs, alors que fumer à cet endroit est formellement interdit pour des raisons de sécurité. Le chef de l'entreprise l'a «reconnu et l'a «regretté». Il a estimé cependant que cela n'avait pas provoqué l'incendie.
Les enquêtes ne sont pas finies mais, les informations relayées par les médias suscitent quelques interrogations majeures : Ces cloches pourraient-elles être à l'origine d'un court-circuit qui aurait provoqué l'incendie de la cathédrale? Pourquoi le feu s'est-il propagé aussi vite ?
Les enquêteurs de la brigade criminelle vont devoir entendre les responsables successifs de l'édifice afin de comprendre qui a autorisé ou n'a pas autorisé ces installations électriques dans les parties boisées. En outre, la question qui se posera aussi est de savoir pourquoi ces systèmes électriques compliqués n'avaient pas été coupés.
Pour trouver l'origine du violent incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris le 17 Avril dernier, les sources proches de l’enquête ont toujours privilégié la piste d’un accident. Certains parlent même de deux alertes qui ont été données le soir du drame, avant que l'incendie ne soit constaté vers 18h50.
Au-delà de l’attente des réponses quant à la cause de l’incendie de ce qui, au fil des années est devenu un site historique l’on s’interroge aussi sur la signification des images qui ont circulé dans les réseaux sociaux et, leur présence dans cet antre de prière.
Nicole Ricci Minyem