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C'est dans le cadre de la troisième Enquête sur l'Emploi et le Secteur informel (EESI 3) initié par le Gouvernement camerounais avec l'appui de ses partenaires financiers notamment la Banque mondiale. Les acteurs chargés de la mise en œuvre des opérations de collecte de données au niveau régional viennent d'être outillés à Garoua au cours d'une rencontre tenue dans la salle des réunions des services du Gouverneur.

 

Caractérisée par des activités économiques articulées principalement atour de l'agriculture et de l'élevage surtout en zone rurale, le Nord dispose d'un secteur productif fortement dominé par l'informel. L'Enquête en cours dans cette partie du pays vise à capter la place des entreprises existantes et leur contribution dans la production de la richesse nationale. " L'enquête concerne tous les ménages de la région du Nord, mais comme, on ne peut pas interroger tout le monde, les méthodes statistiques prévoient qu’on puisse procéder par échantillonnage. On a sélectionné un nombre de ménages, ils sont 888 dans le Nord. Ces ménages sont représentifs de la région. Ils vont répondre aux questions et à partir des données collectées, nous allons extrapoler les résultats sur l'ensemble de la région ", explique Angélique Matene Sob, chef d'agence régionale de l'INS pour le Nord.

Cette troisième enquête sur l'Emploi et le Secteur informel menée par l'Institut national de la Statistique à l'initiative du Gouvernement camerounais a pour particularité d'intégrer les volets Gouvernances, Paix et Sécurité. Et pour Ambroise Abanda, le représentant du Directeur général de l'INS, ces thématiques répondes à des problématiques actuelles. " Il s'agit des thématiques émergentes aujourd'hui quand on parle de gouvernance, vous pouvez imaginer par rapport à l'actualité, pareille quand on parle des questions de paix et de sécurité ", justifie le représentant du DG de l'INS.

Les opérations de collecte de données débutées en mai 2021 s'achèvent en juillet prochain et vont à terme permettre de produire les informations pour le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement 2020-2030.

Innocent D H

 

Published in Entreprises

L’Institut national de la statistique (INS) vient de publier une note selon laquelle, la croissance économique du Cameroun résultant de la somme des quatre trimestres de l’exercice 2020 est estimée à 0,7% après être située à 3,7% en 2019. A la lecture de ce chiffre, il y a lieu d’être plutôt optimiste contrairement aux estimations et prévisions négatives d’autres institutions.

 

« Cette performance notable, au vue du contexte économique marquée par la crise sanitaire mondiale, résulte de la bonne tenue des activités dans le secteur secondaire (3,4%) avec une contribution de 0,9 point à la croissance annuelle, portées par la branche des bâtiments et travaux publics, des industries agroalimentaires et d’extraction de pétrole brut et gaz (1,3%). Le secteur primaire, dont la croissance annuelle de 2020 est aussi restée positive (1,1%) a aussi suffisamment contribué à cette résilience de l’économie en apportant 0,2 point à la croissance principalement grâce à l’agriculture vivrière », explique l’INS dans son rapport d’enquête.

Précisons cependant que selon l’Institut, les effets de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus se sont plus ressentis dans le secteur tertiaire. Il s’agit de la plupart de ses branches qui ont été touchées en particulier le commerce (-0,9%), le transport et l’entreposage (-2,4), l’hôtellerie et la restauration fortement affectées (-16,3%). Ainsi, le secteur tertiaire enregistre globalement, une contraction de 0,8% en 2020 et contribue négativement de 0,4 point à la croissance du Produit intérieur brut (PIB).

Il convient de relever surtout que cette estimation de l’INS est loin de correspondre aux prévisions d’autres institutions non moins importantes. Il s’agit notamment de la Banque mondiale (BM), le Fonds monétaire international (FMI), la Banque africaine de développement et même le ministère camerounais chargé de l’Economie qui est la tutelle technique de l’INS. Il se dégage de leurs prévisions que le Cameroun est entrée en récession (-2,6%) en 2020 du fait de la pandémie à coronavirus.

 

Innocent D H  

 

Published in Finances

Joseph Dion Ngute a procédé ce mardi, 29 décembre 2020 à l’inauguration du nouveau siège de cet établissement public administratif situé au quartier Lac à Yaoundé.

 

En procédant à la coupure du rubant inaugural, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute était accompagné entre autres des personnalités : Luc Messsi Atangana, Maire de la Ville de Yaoundé ; Joseph Tedou, Directeur général de l’Institut national de la Statistique (INS) ; Emmanuel Nganou Ndjoumessi, Ministre des Travaux publics (Mintp) et PCA de l’INS ; Alamine Ousmane Mey, Ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), tutelle de l’INS.

Selon la présentation faite par le DG de l’institution dont le nouvel édifice inauguré surplombe le Lac municipal, l’on retient que le joyau architectural de sept niveaux s’inscrit dans le cadre du programme politique des « grandes réalisations » du Chef de l’Etat Paul Biya.

Le nouveau siège de l’INS est bâti sur une superficie totale de 3980 mètres carrés au quartier Lac. La construction de l’immeuble a coûté 12 milliards de FCFA selon le Directeur Joseph Tedou. Avant, les bureaux de cet établissement public administratif créé par décret présidentiel du 20 avril 2001, étaient situés dans un modeste bâtiment face à l’immeuble rose, au cœur de la capitale.

Rappelons que le 17 décembre dernier, le Premier ministre avait eu à inaugurer le Douala Grand Mall. Un gigantesque centre commercial et de loisirs de 50 milliards de FCFA.

Innocent D H

 

 

 

 

Published in Institutionnel

Le président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), Célestin Towamba a remis ce document au premier ministre, Chef du Gouvernement à la faveur de l’audience que lui a accordée Joseph Dion Ngute le 19 octobre dernier. Sous-titré « L’impératif industriel du Cameroun », le livre blanc édité par le Gicam propose le regard des chefs d’entreprises sur la politique économique de la Nation.

 

Selon Célestin Tawamba, « ce livre blanc inédit pour notre organisation, est le résultat d’un travail de réflexion en profondeur et de concertation avec l’ensemble des membres. A travers lui, le Gicam prend le parti du dialogue pour la construction d’une économie ambitieuse et forte ». Le document remis au Premier ministre Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute propose le regard à travers lequel, les chefs d’entreprises partagent le choix du Plan directeur d’Industrialisation (agro-industrie, transport et énergie), mais proposent de donner plus de sens à la notion de priorités dans les déclinaisons transversales et sectorielles comme la fiscalité, la gouvernance, le financement et surtout à travers une réforme du dialogue public-privé.

Célestin Tawamba a indiqué : « Qu’il soit publié alors que notre pays est sous-programme d’ajustement structurel avec le FMI et subit durement l’impact des crises sanitaires et de la pandémie de la Covid-19, donne un intérêt tout particulier aux échanges que nous avons eus avec le Chef du Gouvernement ».

Impacts de la Covid-19

Il y a quelques mois, l’Institut national de la Statistique (INS) a publié une note d’évaluation des effets socio-économiques du coronavirus au Cameroun. Il en est dégagé le constat suivant : « On relève un impact négatif sur les activités des entreprises, ainsi que sur le mode et le niveau de vie des populations ; Cette situation se traduit notamment par la       recrudescence du chômage et la baisse généralisée des revenus des ménages ». « I y a un risque de fortes pertes d’emplois si le Gouvernement n’agit pas vite en apportant des solutions adaptées au cas par cas », alertait déjà cette étude.

Les données de l’INS faisaient état de ce que « dans l’ensemble, 55% d’entreprises ont prévu les effectifs employés à la baisse. Cette baisse concerne 59% des PME du secteur moderne et est plus prononcée dans les branches éducation (92%), hébergement (hôtellerie) et restauration (71%), extraction (76%) et sylviculture (73%) ».

« C’est l’occasion pour moi de remercier vivement le Premier ministre pour son intérêt et son écoute prononcés. Ce faisant, je salue notre parfaite identité de points de vue sur la nécessité d’agir vite et en conjuguant les efforts du Gouvernement et ceux du Patronat pour sortir le Cameroun et ses entreprises des crises économiques. C’est le minimum vital qui doit être garanti si le Cameroun doit prendre durablement le chemin de la relance forte et inclusive, et du progrès », s’est exprimé le président du Gicam au sortir de l’audience.

Innocent D H

Published in Entreprises

L’indice des prix à la consommation finale des ménages (ICM) en janvier 2020 à Yaoundé est en baisse de 0,2% mettant ainsi fin à une hausse des prix pendant onze mois consécutifs. L’information vient d’être publiée par l’Institut national de la statistique (INS) dans l’une de ses notes.   

 

La note de l’INS révèle que le recul des prix des produits alimentaires (-0,2% après +0,8% le précédent mois) est le principal élément ayant favorisé la baisse des prix en ce début du mois à Yaoundé. Mais en grande partie, les prix des produits alimentaires ont reculé à cause notamment du repli des prix des viandes de -2,5% après +0,2% le mois précédent. Il y a aussi les pains et les céréales dont les coûts sont -1% contre +2,4% durant le mois précédent. Au niveau des fruits de mer et du poisson, l’on note une baisse de -2,5% après +0,2%. 

En ce qui concerne le lait, le fromage et l’œuf, les prix sont diminué de -0,8% après une stabilité le mois précédent. Quant aux sel, épices et sauces, l’on apprend que leurs prix ont chuté de -0,5% après +4,9% le mois précédent. Les fruits de -0,6 après +0,8% le mois précédent. Pour les huiles et graisses la baisse se situe à -0,2% après avoir connu une stabilité le mois précédent. 

L’INS fait également remarquer que les prix des produits alimentaires depuis février 2020 étaient constamment en hausse. Toutefois, la baisse observée depuis janvier 2020, reste peu substantielle car en moyenne sur les 12 derniers mois, les prix des produits alimentaires ont grimpé de +4,9%. Ce qui a ainsi contribué à la hausse générale des prix à la consommation finale de +2,4% lorsqu’on se situe à la même période. 

Communication digitale : Le site de la SNI n'a pas été actualisé depuis 2017 (année de mise en ligne)

 

Innocent D H

 

Published in Finances

C’est pour répondre à cette interrogation, qu’une table ronde se tient à partir de ce matin, dans la sale des conférences du système des Nations Unies pour l’Egalité des Sexes et l’Autonomisation de la Femme (Onu Femmes).

 

Objectifs

Pendant deux jours, les  participants, venus de divers secteurs, vont entre autres réfléchir sur les mécanismes qu’il convient de mettre en place, afin d'accroître la capacité du SSN du Cameroun, dans la rédaction et la mise en œuvre de la stratégie d’engagement des utilisateurs des statistiques de genre; mais aussi de promouvoir un dialogue effectif et efficace entre producteurs et utilisateurs des statistiques officielles sur le genre

Thématiques proposes dans le cadre des exposés et des échanges

Pratiques actuelles de production des statistiques officielles sur le genre au Cameroun : Défis et perspectives

Pratiques actuelles de production des statistiques officielles sur le genre au Cameroun : Défis et perspectives

Pratiques actuelles de diffusion des statistiques de genre auprès des utilisateurs (Société Civile, Universitaires, Administrations, PTF, Citoyens...) : Défis et perspectives

Défis dans l’accès aux statistiques officielles sur le genre au Cameroun par les différents utilisateurs .

S'engager avec des groupes d'utilisateurs des statistiques de genre

Contexte

Le suivi de l’Agenda 2030 nécessite une quantité sans précédent de données et statistiques diffusées à un large éventail d'utilisateurs. A cela s’ajoutent l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et les plans nationaux de développement. Les systèmes statistiques nationaux (SSN) participent à divers efforts pour répondre aux demandes en données de ces différents Agendas, par exemple en mettant en place une plateforme nationale de données sur les indicateurs des objectifs de développement durable (ODD), et en produisant et diffusant d’importantes quantités de données et informations statistiques.

L'un des défis auxquels sont confrontés ces SSN, et en particulier les INS, consiste à faire participer systématiquement et stratégiquement les divers utilisateurs des statistiques officielles. Une stratégie pour promouvoir et renforcer le dialogue entre producteurs et utilisateurs des statistiques officielles devrait être axée sur les utilisateurs des données des instituts et systèmes statistiques nationaux, et indiquer de quelle manière les INS et les SSN encouragent et promeuvent l’engagement des utilisateurs en tant que moteur d’amélioration de la pertinence des produits statistiques. Ceci est crucial à l'ère des objectifs de développement durable pour au moins deux raisons.

Premièrement, puisque les données n’existent pas en vase clos, l’évaluation de la performance et de la pertinence des SSN implique souvent la capacité à répondre aux besoins et aux attentes des utilisateurs. Un dialogue efficace entre producteurs et utilisateurs des statistiques officielles peut permettre aux entités des SSN de prendre le pouls de leurs utilisateurs et de développer des mécanismes pour répondre de manière appropriée aux besoins spécifiques.

Deuxièmement, l'amélioration de la technologie et la multitude des modes de consommation des données aujourd'hui signifient que les méthodes traditionnelles de diffusion, telles que les tableaux statistiques et les publications elles-mêmes, ne sont plus suffisantes. Conjugué au fait que la demande en données a considérablement augmenté - des décideurs aux étudiants en passant par les journalistes – ce constat oblige les bureaux de la statistique des pays à envisager de multiples modes de communication pour une grande variété d'utilisateurs aux besoins divergents.

Contexte national

Au Cameroun, les activités du système statistique national, appelé ici système national d’information statistique (SNIS), se sont beaucoup orientées vers les producteurs des statistiques officielles, ne prenant pas adéquatement en compte la dimension utilisation. Par conséquent, les correspondants dans les administrations du SNIS ne parlent principalement que production.

Les représentants des administrations participant aux activités de coordination du SNIS organisées par l’INS ne sont pas toujours au fait de ce qui fait que leurs administrations soient aussi considérées comme utilisatrices des données pour répondre de manière adéquate aux besoins en données des politiques et stratégies de développement nationales, ainsi que les engagements internationaux. Il en est de même des autres groupes d’utilisateurs que sont les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), la société civile, les médias, ainsi que les chercheurs et les universitaires. Ceci pourrait expliquer des déphasages entre les activités statistiques inscrites dans la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique (SNDS) et les besoins de suivi des divers programmes de développement dans une administration.

Cette situation qui concerne la statistique en général est plus criarde lorsqu’on parle des statistiques de genre. En effet, dans le SNIS, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille est le seul interlocuteur en ce qui concerne les statistiques de genre. Or dans l’architecture du système, celui-ci est plus considéré comme producteur de telles statistiques. Ceci étant, le Minproff ne peut à lui seul porter la question de genre dans le système de diffusion des statistiques officielles.

Resultats attendus  

A l’issue de cette concertation, Il serait davantage question de  ressortir avec des stratégies sur comment améliorer le cadre de dialogue producteurs-utilisateurs existant en y intégrant la dimension genre. Davantage, les utilisateurs des statistiques de genre doivent avoir pris conscience des mécanismes d’interaction avec le SSN, et le SSN intégré les besoins des utilisateurs en matière de statistiques de genre.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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L’information est contenue dan la cinquième édition du répertoire des « entreprises modernes » produit par l’Institut national des statistiques (INS) du Cameroun qui est déjà disponible. Dans ce document, sont regroupées les entreprises qui sont « assujetties à la déclaration statistique et fiscale (DSF) ». 

 

Selon ce document, en 2017, 530 « entreprises modernes » ont exporté des biens pour un montant de l’ordre de 979 milliards de francs CFA. L'INS dit avoir fait usage des déclarations fiscales des entreprises incorporées au Cameroun, ainsi que les données de la Direction générale des impôts, pour aboutir à cette évaluation. Il faut néanmoins préciser qu’un autre rapport de l’INS présentait déjà les exportations totales du Cameroun qui se chiffraient à 1881,9 milliards de francs CFA. Une interrogation émerge de ce fait sur les acteurs derrières les près de 50% des produits qui sont sortis du pays au cours de l’année 2017. 

En effet, une partie importante de la différence provient du secteur des hydrocarbures, avec des ventes partagées entre celles des entreprises partenaires à l’exploitation (Certaines sont citées dans le répertoire) et la Société nationale des hydrocarbures (SNH). La contribution à l’export des entreprises du secteur des hydrocarbures présentées dans le document de l’INS, a été de 207,6 milliards de francs CFA en 2017, ce qui est loin de la plus importante en comparaison aux autres. 

Au niveau de la plateforme l’International Trade Center, l’on remarque que les ventes des produits d’hydrocarbures du Cameroun ont été de 697 milliards de francs CFA. Il ressort ainsi, un gap de 489,4 milliards comparativement aux données rendues disponibles par l’INS. 

 

Innocent D H

 

Published in Finances

En 2017, les entreprises du secteur formel produisant une déclaration statistique et fiscale ont généré 12 035 milliards de FCFA de chiffre d’affaires. Par rapport à l’année 2016, ces ressources enregistrent un accroissement de 4,2%, selon l’Institut National de la Statistique (INS).

 

L’Institut national de la statistique (INS) vient de publier « le répertoire et la démographie des entreprises modernes en 2017 ». Concrètement, explique nos confrères de Eco Matin, il s’agit des entreprises relevant du secteur formel et assujetties à la Déclaration statistique et fiscale (DSF). Elles ont généré un chiffre d’affaires de 12 035 milliards de FCFA, en 2017. Selon la tranche de chiffre d’affaires, indique l’INS, trois entreprises sur quatre réalisent un chiffre d’affaires de moins de 50 millions de FCFA, dont 56,2% d’entreprises avec moins de 15 millions de FCFA.

Toutefois, note le journal, les entreprises appartenant à cette tranche inférieure cumulent seulement 0,7% du chiffre d’affaires global. En revanche, les entreprises de la tranche de 3 milliards ou plus sont les moins nombreuses (1,5%) mais concentrent 79,8% du chiffre d’affaires généré par l’ensemble des entreprises en 2017.

Par secteur d’activité, le tertiaire réalise 60,6% du chiffre d’affaires global. Il est suivi par le secteur secondaire avec 35,5%. Dans le secteur tertiaire, la branche « Commerce de gros et de détail et Réparation de véhicules » demeure la plus importante avec 29,5% du chiffre d’affaires. Elle est suivie par les « activités financières et d’assurances » (8,0%), en raison notamment du dynamisme observé dans certaines banques.

Au niveau du secteur secondaire, deux branches sont bien positionnées sur le marché. Il s’agit de : Raffinage du pétrole et cokéfaction (5,0%) et l’industrie de boissons (4,0%). Dans le secteur primaire, l’activité est tirée par les branches « Agriculture » et « Sylviculture et exploitation forestière ». Le chiffre d’affaires moyen s’établit à 382 millions de FCFA pour l’ensemble des entreprises modernes.

21 branches sur 42 s’illustrent par une performance au-dessus de cette moyenne. C’est le cas notamment de la branche « Raffinage du pétrole et cokéfaction » (302 121 millions de FCFA) ; suivie de la branche « Production et distribution d’électricité, de gaz et d’air conditionné » (15 444 millions), l’«Industries de boissons » (13 026 millions).

La branche « Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques » (9 228 millions) et  la branche « Travail des grains et fabrication des produits amylacés » (6 631 millions). En revanche, les performances les plus faibles s’observent dans les branches Activités éducatives (42 millions) ; « hébergement et restauration » (67 millions) ; « Pêche et aquaculture » (68 millions). Selon la région d’implantation, le chiffre d’affaires se réalise à 95% dans 03 régions : Littoral (69,4%), Centre (19,0%) et le Sud-ouest (6,5%).

 

Otric N.

 

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Une évaluation du Guichet Unique des Opérations du Commerce Extérieur (GUCE) du Cameroun a été publiée par l'Institut National de la Statistique (INS). Réduire les délais des formalités liées à l'importation et à l'exportation des produits dont l'ensemble des délais s'entendait jusqu'ici sur 40 jours, c'est tout l'enjeu du GUCE créé en 2000.

 

Les informations que livre l'INS montrent clairement que l'opération du GUCE a été effective suivant deux phases importantes. Il s'agit premièrement, du GUCE physique, un système qui a permis de faire regrouper physiquement les maillons intervenant dans les procédures du commerce extérieur dans le cadre d'un même édifice avec pour effet immédiat, une réduction des délais administratifs de 16 à 04 jours au niveau de l'importation. Secondement, l'e-GUCE qui a un apport incommensurable dans le regroupement virtuel des acteurs intervenant dans le commerce extérieur.

 

Les résultats atteints

La dématérialisation des différentes procédures et services a favorisé des résultats probants et appréciables sur les délais, remarque l’INS. « En effet, le dédouanement des véhicules qui prenait plus de 07 jours se fait désormais en 48 heures lorsque toutes les conditions sont réunies, le délai de liquidation de la déclaration de douane est passé de 6 jours et plus en moyenne à moins de 3 heures ; le délai de délivrance des quittances PVI est passé d’environ 72 heures à moins de 15 minutes, le délai de délivrance des déclarations d’importation (DI) du ministère du Commerce est passé d’environ 8 heures en moyenne à moins de 15 minutes et le délai de chargement du manifeste (300 pages) est passé d’environ 7 jours en moyenne à moins d’une minute », selon les données que rapporte l’Institut.

Une vue globale des procédures, donne l'opportunité à l’INS de relever que, les délais des interventions au GUCE physique sont passés de 15 jours et plus au début du projet, à 03 jours en moyenne. Les délais globaux quant à eux sont passés de 40 jours et plus au début du projet, à 17 jours en moyenne. Des avancées significatives  enregistrées dans la dématérialisation des procédures au Cameroun avec des délais de plus en plus raisonnables à l'importation, comme à l'exportation. 

 

Innocent D H

 

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Avec  un taux de   croissance de 3,6 %  enregistrée au 4e trimestre 2018, en baisse par rapport aux 5,1%  de  la même période en 2017, le  secteur tertiaire, a contribué de 2,0 point à la croissance du PIB de 4 ,5 % par rapport au trimestre correspondant en 2017,  d’après l’institut national de la statistique.  

 

Le secteur tertiaire  demeure le moteur de la croissance  économie au Cameroun. D’après le dernier rapport de l’Institut national de la statistique (INS) sur les Comptes Nationaux au quatrième trimestre, ce secteur d’activité, qui présente une croissance de 3,6 %, impulsé par les performances des branches commerce et activités financières, a contribué à  hauteur de 2,0 point à l’amélioration de l’activité économique, traduite par une croissance du PIB de 4,5 % par rapport au trimestre correspondant en 2017.  Malgré son apport dans l’économie locale, le secteur tertiaire a observé une évolution au ralenti,  passant de 5,1% à la même période en 2017 à 3,6%.

 

Selon l’INS, La bonne tenue du secteur tertiaire au 4e  trimestre de 2018 est principalement imputable aux activités de commerce, des services financiers et des transports. Les activités de commerce et réparation affiche une contribution de 0,9 point à la croissance, impulsées par la forte demande pour les fêtes de fin d’année. Les activités financières enregistrent une contribution de 0,3 point, en liaison avec l’accroissement des crédits à l’économie, en particulier au secteur privé. Les activités de transport, entreposage et communication se sont également bien comportées avec une contribution de 0,2 point à la croissance. Les autres activités du secteur tertiaire, en particulier les activités de l’information et télécommunication, d’hébergement et restauration, les services non marchands des administrations publiques enregistrent des ralentissements dans leur rythme de croissance.  

 

Le secteur secondaire au cours de cette période, a  poursuivi  sa progression et s’établit à 6,9% par rapport à la période correspondante de 2017. L’INS explique que La contribution du secteur secondaire est de 1,7 point à la croissance du PIB. Cette évolution est portée par les branches des bâtiments et travaux publics (BTP), des industries extractives, des industries agroalimentaires, et des autres industries manufacturières.  La dynamique de la branche des BTP, qui contribue de 0,7 point à la croissance, s’explique par la forte demande de matériaux ayant induit une augmentation importante des importations de ciment et de bitumes, en lien avec la poursuite des travaux de construction des infrastructures de la CAN 2019. En effet, malgré le report de la compétition à 2021, les instructions du Chef de l’Etat au Gouvernement ont été de conduire les travaux à leur terme. La bonne tenue du secteur secondaire est aussi liée à la poursuite de la reprise dans les industries extractives qui contribuent de 0,3 point à la croissance.  Par contre, dans le secteur primaire, on relève un ralentissement. Sa croissance actuelle est estimée à 2,8% contre 4,1% il y a un an. Cette situation résulte, souligne l’INS, de la morosité affichée par certains produits agricoles d’exportation tels que la banane, le café et le caoutchouc.

 

Du côté de la demande, l’amélioration de la croissance économique est essentiellement soutenue par la consommation finale et l’investissement qui ont contribué respectivement de 2,1 points et 3,7 points à la croissance. Malgré l’augmentation du volume des échanges extérieurs (6,6% pour les importations et 2,6% pour exportations), le solde de la balance commerciale demeure déficitaire, soutien l’INS.

 

Marie MGUE

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Sunday, 05 June 2022 11:01