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Une cinquantaine d’hommes et femmes de médias ont pris part récemment, à un atelier de formation organisé par la Commission nationale anti-corruption (Conac). Selon les responsables de cette institution, il s’agit de renforcer les capacités des journalistes en matière d’information et de communication sur les questions relatives à la corruption.

 

Avec pour thème : « Journalistes : sentinelles de la lutte contre la corruption », cet atelier de formation des professionnels de l’information vise à impliquer les hommes et femmes de médias dans la lutte contre la corruption dans l’exercice quotidien de leurs fonctions.

Une initiative que semble être en rupture de ban avec la profession, relève un journaliste qui participe au séminaire. « C’est un travail fastidieux que de vouloir transformer les journalistes en sentinelles de la lutte contre la corruption alors même que la presse camerounaise est loin d’être à l’abri de cette pieuvre, nourrie par la précarité des conditions de vie et de travail des journalistes », regrette-t-il.

Précisons que, cette session de formation des journalistes camerounais de la presse écrite et de l’audio-visuel s’inscrit dans le cadre de la célébration de la 18ème édition de la journée internationale de lutte contre la corruption. Il est question, de sensibiliser le public aux effets ravageurs de ce fléau, dans l’optique de la mobilisation des populations pour l’atteinte d’une masse critique d’orateurs positifs engagés contre la corruption, précise le président de la Conac, Dieudonné Massi Gams.

Innocent D H

 

 

 

  

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Il s'agit ainsi de la première vague de sous-officiers de la Gendarmerie nationale à bénéficier d’une formation supplémentaire aux techniques de lutte contre le terrorisme. Une formation qui arrive à point nommé quand on sait que la menace terroriste est montée d'un cran ces derniers jours dans les deux régions anglophones du pays.

 

Ce sont au total 140 sous-officiers de la Gendarmerie nationale qui ont reçu une formation de trois semaines, dispensée par des instructeurs du Bataillon d’intervention rapide (BIR), l’unité d’élite de l’armée de terre par ailleurs formée à la lutte contre le terrorisme. La formation a d'abord été dispensée au Centre d'instruction des sous-officiers à Koutaba, puis au Centre d'instruction aux techniques de maintien de l'ordre d'Awaé.

Selon le colonel Jules Syrille Lissom, Commandant des écoles et centres d’instruction de la gendarmerie nationale, cette formation supplémentaire a pour objectif : « inculquer et développer chez les jeunes sous-officiers de la gendarmerie nationale, des savoirs et des savoir-faire, dans les domaines des techniques commandos ».

Le colonel Lissom précise en outre : « Le commandement a décidé d’adapter les formations aux besoins du terrain, pour d’une part, protéger les militaires et la gendarmerie engagés sur les différents fronts des opérations et d’autre part leur permettre de remplir les différentes missions qui leur sont assignées ».

Innocent D H

Published in Défense

Cette formation permettra de recycler les conducteurs de mototaxis dans le sillage de la Can Total Cameroun 2021. Le Préfet du département de la Bénoué, Oumarou Haman Wabi qui a présidé récemment la cérémonie de lancement du recyclage a invité les conducteurs à dénoncer les brebis galeuses qui se trouvent dans leurs rangs et qui n'honorent pas l'image du secteur à Garoua.

 

Pour cette première vague de formation, ce sont 200 conducteurs de mototaxis de la ville de Garoua qui vont bénéficier d'une formation sur le Code de la route et les notions de base du civisme couronnée par l'obtention d'un permis de conduire de catégorie A. Une initiative de la Communauté urbaine visant à assainir le secteur de mototaxi. Et pour les acteurs, il s'agit d'un privilège qui tombe à pic.

" C'est un premier pas que vient de faire M. le maire en nous aidant à avoir le permis de conduire pour notamment bien circuler dans la ville par la maîtrise du code de la route. C'est encore plus important parce que nombreux d'entre nous, sont ignorants de ce code", se réjouit Mahamed Zoumou, représentant des mototaximen de Garoua.

" Il y a beaucoup d'accidents dans la ville de Garoua. Tout cela est dû au manque de connaissance dans la circulation routière. C'est dans ce cadre-là que je me suis lancé à former les mototaximen. Et dans le cadre de la préparation de la Can Total Cameroun 2021, nous allons recevoir beaucoup d'étrangers dans cette ville, il est question que les taximen que nous avons, soient des personnes qui se comportent bien ", explique le Dr Ousmaïla Mohamadou, maire de la ville de Garoua.

Occasion idoine pour le préfet du département de la Bénoué, d'inviter les conducteurs de mototaxis à plus discipline pour redorer le blason de leur métier dans la cité capitale du Nord. " Nous sommes garant du maintien de l'ordre et de la sécurité dans cette ville, il faudrait donc qu'ils le sachent. Nous ne tolèrerons pas longtemps les actes de vandalisme qu'ils sont entrain de perpétrer à chaque occasion pensant qu'ils sont les intouchables de la République ", martèle Oumarou Haman Wabi.

A l'unisson, les mototaximen de Garoua condamnent tout acte de vandalisme et s'alignent derrière les pouvoirs publics dans leurs efforts de lutte contre désordre urbain.

Innocent D H

 

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C’est dans le cadre d’un atelier organisé avec le concours du Centre pasteur du Cameroun et de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Les travaux dont le lancement a été présidé par Maïmouna Moussa Molle, sous-préfet de Garoua IIIème, vont permettre aux participants de recevoir les rudiments nécessaires pour mener les recherches sur la riposte contre la pandémie du coronavirus chez les animaux.  

 

Dans un contexte marqué par la résurgence de la pandémie de Covid-19, la riposte exige de plus en plus une prise en compte efficace de la santé humaine, mais aussi et surtout celle relative aux espèces animales. Dans sa mission de recherche, et d’anticipation à la survenue des épizooties et autres maladies, le Laboratoire national vétérinaire outille son personnel sur les techniques de diagnostic du coronavirus conformément aux recommandations internationales. Selon les explications du Pr Richard Njouom, chef de service de la virologie au Centre pasteur du Cameroun, « La technique de diagnostic de choix pour la Covid-19 est la biologie moléculaire. Il est question au cours de cet atelier, de capaciter le personnel de cette structure sur les techniques d’extraction nucléique de la Covid-19 et les techniques d’amplification et de présentation des résultats ».

Pour le directeur général du LANAVET, Dr Abel Wade, l’atelier est d’autant plus important dans la mesure où il permet de s’intéresser à l’espèce animale par qui, le Covid-19 a été dès le départ transmise à l’homme. « Il est question de voir ce qui se passe au niveau des animaux étant donné qu’ils sont des réservoirs de beaucoup de virus parmi lesquels le coronavirus. Pour réussir l’éradication, on doit également voir ce qui se passe au niveau des animaux de compagnie surtout qu’il y a eu des cas enregistrés chez les chats dans certains pays », indique le DG.  

Et pour l’atteinte des objectifs escomptés tels que formulés dans la batterie de mesures gouvernementales, le LANAVET bénéficie de la coopération avec le Centre pasteur du Cameroun et l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture.

Innocent D H

 

Published in Actualité

Depuis juin 2018, le centre des Sapeurs-pompiers de Nkongsamba les initie aux premiers secours. La journée mondiale de la Protection civile a été l’occasion pour 40 apprenants de ce centre de montrer l’étendue de leur savoir.

 

« Jeune sapeur-pompier Abema Princesse Nkongsamba 0037. A vos ordres, Excellence ! ». A dix ans, cette petite fille, dont le portrait est dressé dans les colonnes de Cameroon Tribune, a déjà une idée claire du matériel des premiers secours. « Voici un extincteur que nous pouvons utiliser en cas d’incendie. Nous distinguons quatre types d’extincteurs. Nous avons l’extincteur à eau pulvérisée, l’extincteur à eau plus additif, l’extincteur à dioxyde de carbone et l’extincteur à poudre ABC ». Elle s’exprimait devant les parents admiratifs. Princesse Abema a aussi parlé des quatre types de feux.

A l’instar de Princesse Abema, une quarantaine de jeunes âgés de 7 à 16 ans suivent la formation en premiers secours au centre des sapeurs-pompiers de Nkongsamba depuis juin 2018. Ils ont apporté la preuve des connaissances acquises jusqu’ici devant les parents et les autorités administratives.

Une formation aux objectifs clairement définis. « Cette formation a pour but de faire acquérir aux jeunes sapeurs-pompiers les gestes de premiers secours qui peuvent les aider à l’école, dans leur domicile d’une part et susciter des vocations professionnelles d’autre part», a expliqué le chef de centre des sapeurs-pompiers de Nkongsamba, l’adjudant-chef Dagobert Tawamba.

Pour les encadreurs, les parents doivent davantage faire confiance aux sapeurs-pompiers en leur confiant leurs enfants pendant les périodes de trêves scolaires. Cette formation en secourisme vient aussi en complément des leçons qu’ils reçoivent dans les écoles. «Nous nous sommes rendus compte que les parents comprennent déjà l’importance de cette formation pour leurs enfants. Ils s’impliquent davantage et voilà aujourd’hui on a un effectif important», explique l’un des formateurs.

La formation couvre plusieurs domaines. On peut citer le petit matériel, les gestes de prompt secours en termes de positions à donner à une victime d’accident, alerter les sapeurs-pompiers ou arrêter une hémorragie. Une formation qui commence à porter des fruits.

« Un feu s’est déclaré récemment au lycée technique de Nkongsamba. Nous avons amené tous les jeunes pour voir comment on éteint le feu. Sur le terrain, ils nous ont aidés à dérouler les tuyaux », a affirmé Dagobert Tawamba. Bon nombre de ces jeunes se voient déjà professionnels dans ce corps.

Une formation similaire a été dispensée à Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua en août dernier. Les jeunes sapeurs dont l’âge varie entre 6 et 16 ans ont pris l’engagement, devant les responsables de la caserne des sapeurs-pompiers de Ngaoundéré, de mettre en pratique les connaissances reçues durant ces deux mois de formation.

Pour Marius Asseng, un bénéficiaire de cette formation, certaines erreurs que les jeunes font souvent seront désormais rectifiées, « j’ai appris qu’on ne peut pas mettre une victime en position latérale de sécurité si elle ne respire pas. A partir cet élément de la formation, je pourrai mieux aider les personnes en détresse. Aussi, j’ai appris les différents types d’hémorragie et comment secourir quelqu’un selon le type d’hémorragie qu’il présente».

Otric N.

Published in Santé






Sunday, 05 June 2022 11:01