Dans sa note sur le « Commerce extérieur au premier semestre 2021 », l’Institut national de la statistique (Ins) donne un aperçu de la balance commerciale du pays qui affiche un déficit de 52 milliards par rapport à la même période en 2020. Il ressort que le pays a exporté en direction du marché international 3,8 millions de tonnes de marchandises, pour une enveloppe de 1 080 milliards de FCFA, soit une hausse de 191 milliards par rapport à la même période l’année dernière.
Dans sa note, l’Ins renseigne : « Au premier semestre 2021, le déficit de la balance commerciale creuse davantage de 52 milliards de FCFA (en hausse de 7,5%) par rapport au premier semestre 2020 et se chiffre à 744 milliards de FCFA ». Selon cette source, la situation se justifie par une hausse des dépenses d’importations de 15,4% par rapport au premier semestre 2020 et à la hausse des recettes d’exportations de 21,5% sur la même période.
L’augmentation des recettes d’exportations s’explique quant à elle, par « l’amélioration des ventes de certains produits d’importation. Il s’agit essentiellement des huiles brutes de pétrole qui augmentent de 30,7%, du cacao brut en fèves (34,2%) ; du coton brut (59,3%) ; du bois sciés (6,6%) et du bois grumes (13,8% », peut-on lire dans le document publié par l’Institut national de la statistique.
Par ailleurs, l’Ins souligne que l’offre en exportation reste peu diversifiée et durant la période sous revue, six principaux produits occupaient à eux seuls, 80% des recettes d’exportations. Il s’agit principalement des huiles brutes de pétrole (39%) ; du cacao brut en fèves (13%), du gaz naturel liquéfié (9%) ; des bois sciés (7%) ; du coton brut (7%) et des bois en grume (4%), apprend-on.
Rappelons que c’est en plein premier semestre 2020 que le Cameroun découvrait son premier cas de Covid-19 et mettait en place les mesures visant lutter efficacement contre sa propagation. Un contexte sanitaire précaire qui est sans doute, l’un des facteurs ayant impacté la balance commerciale du Cameroun.
Innocent D H
Selon l’information relayée par notre confrère Investir au Cameroun, le constructeur allemand SMS Group, qui exécute son tout premier contrat au Cameroun et sur l’ensemble de l’Afrique sub-saharienne, a lancé récemment la phase des essais de l’usine Prometal 4 dans la zone industrielle de Bassa à Douala.
Une source interne à Prometal, leader de l’industrie métallurgique au Cameroun, « Dans quatre semaines, tout sera terminé et l’usine sera prête à démarrer la production. Nous nous activons déjà à la préparation de l’inauguration. Il va falloir également achever l’aménagement de la voie d’accès, dont les travaux vont débuter incessamment, sous l’égide de la Magzi (Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles, Ndlr) ».
Grâce à la nouvelle usine en vue, Prometal 4 permettra au Cameroun dès le mois d’octobre prochain, de disposer de l’usine de transformation de fer la plus moderne et la plus diversifiée d’Afrique subsaharienne, selon ses promoteurs.
Environ 40 milliards de FCFA, c’est le coût d’investissement réalisé par la société Prometal. L’usine fera passer la production globale de l’entreprise de 200 000 tonnes par an à plus de 300 000 tonnes, indiquent des sources officielles.
Les promoteurs de la nouvelle unité soutiennent qu’au-delà de l’augmentation de la production en quantité et qualité, Prometal 4 permettra pour la première fois à une entreprise située en Afrique sub-saharienne de fabriquer des produits tels que les poutrelles, des cornières, des fers plats ou encore des fils machines, produits intermédiaires permettant de fabriquer les clous, les fers lisses et les vis.
Innocent D H
Ces attaques ont eu lieu dans la région du Nord-Ouest notamment à Chouame, Nkambe, Noni et Ndu. De sources bien informées, elles se sont produites dans la nuit du dimanche à lundi et ont fait 11 morts.
Selon les indications du gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lélé Lafrique, à l’agence Anadolu, les combattants séparatistes « ont attaqué simultanément trois postes militaires dans la région du Nord-Ouest ».
La même source informe que, deux jours plutôt, la localité de Chouame située dans la région du Nord-Ouest, était le théâtre d’une attaque terroriste. Quatre soldats avaient malheureusement perdu la vie. Ce qui fait au total, 11 décès dans le camp des forces de défense ces dernières heures dans des localités du Nord-Ouest en crise.
L’on apprend que, les combattants sécessionnistes visiblement affaiblis, opèrent depuis quelques temps par des attaques ciblées en raison de leur faible effectif. Ils tentent ainsi désespérément de faire reculer l’armée qui n’entend aucunement plier l’échine face à sa mission noble de faire régner dans cette partie du pays.
Innocent D H
Il s’agit du sergent de l’armée de terre Ulrich Azambou Tankeu condamné ce lundi à un an de prison ferme par le tribunal militaire de Yaoundé.
Motifs de cette condamnation, « outrage au président de la République, publication ou propagation de fausses nouvelles par voie de communication et violation de consigne ». Des actes qui sont punis par le Code pénal camerounais, la loi sur la cyber sécurité et le code de justice militaire.
Indiquons que, cet ancien de la Garde présidentielle avait partagé dans un groupe WhatsApp de l’armée, une image représentant l’ancien président de la République Ahmadou Ahidjo avec le commentaire « 6 novembre 1982, le jour où l’homme-ci a décidé de nous mettre dans les problèmes », apprend-on. Une plaisanterie qui n’a donc pas été du goût de la hiérarchie militaire. Le procès avait débuté en mai dernier après une enquête du service central des recherches judiciaires.
Le verdict tombé ce 13 septembre 2021, le procès était initialement prévu le 09 août 2021. Cette sanction devra servira certainement servir d’exemple pour dissuader tout autre citoyen qui serait tenter de faire outrage au Président de la République surtout dans les rangs des hommes en tenue, censés être des modèles car ayant juré sous le drapeau national de servir avec honneur et fidélité.
Innocent D H
Le président du Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques (Cnamsmd), Jean-Paul Komon, informe la communauté éducative avoir démasqué 10 éditeurs qui « introduisent frauduleusement des titres et cahiers d’activités non agréés dans les listes des manuels scolaires exigés aux parents et élèves ». Jean-Paul Komon a en effet rendu public un communiqué en date du 8 septembre 2021 pour dénoncer cette pratique qui s'oppose à la politique gouvernementale dans ces volets éducatifs.
D'après le président du Conseil, parmi ces éditeurs, qui bénéficient de la complicité de certains chefs d’établissements, 8 sont basés à Douala, et les deux autres à Yaoundé et à Buea. S'inspirant des circulaires du Premier ministre et des ministres en charge de l’Education de base et des Enseignements secondaires, Jean-Paul Komon inque que, « seuls les manuels scolaires inscrits sur les listes officielles sont exigibles et utilisés dans les établissements scolaires du Cameroun ».
La fraude à laquelle se livrent ces éditeurs se positionne ainsi aux antipodes de la politique gouvernementale du manuel unique par matière sur toute l’étendue du territoire national en même temps qu’elle grève le budget réservé par les parents pour l’acquisition des manuels scolaires. Pour le président du Conseil national d'agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques, les parents sont invités à dénoncer cette pratique en vue des poursuites devant les instances compétentes contre les éditeurs et les chefs d’établissements véreux.
Innocent D H
C'est la substance d'un communiqué publié ce 13 septembre 2021 du directeur général (DG) de l'Agence de régulation des télécommunications (ART). Selon le document, 114 exploitants et fournisseurs des communications électroniques sont menacés de sanctions l'instance de régulation des télécoms.
En effet, il est reproché à ces exploitants électroniques, de n’avoir « pas encore transmis leurs rapports annuels d’activités de l’exercice 2020 ainsi que des exercices antérieurs ». Dans cette liste, l’on retrouve des entreprises importantes par la taille comme l’opérateur public postal Campost, les microfinances et opérateurs de transfert d’argent Express Union Finance SA et Express Exchange ou encore CFAO Technologies, le câblodistributeur TV+.
Selon le communiqué du DG de l'ART, ces sociétés ont jusqu’au 24 septembre 2021 « délai de rigueur », pour « se soumettre à cette obligation de leurs cahiers de charges ». En cas de non-respect de ce délai supplémentaire, « les contrevenants s’exposent aux sanctions prévues par les textes législatifs et réglementaires en vigueur, notamment la loi n°2010/013 du 21 décembre 2020 régissant les communications électroniques, modifiée et complétée par la loi n°2015/006 du 20 avril 2015 », avertit Philémon Zoo Zame.
Lorsqu'un exploitant de réseau ou un fournisseur de service de communications électroniques ne se conforme pas à la mise en demeure, l'Agence peut prononcer à son encontre, l'une des sanctions suivantes : suspension de son titre d’exploitation pour une durée maximale d'un mois ; réduction d'un an sur la durée de son titre d’exploitation ; retrait du titre d’exploitation. Des sanctions pécuniaires allant jusqu’à 550 millions de FCFA sont également prévues. Des sanctions que rappelle le régulateur pour que les concernés n'en ignorent.
Innocent D H
D’après différentes sources internes, le Ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures (Minrex), Felix Mbayu constate dans une note de service que « de nombreux personnels et leurs responsables hiérarchiques directs sont absents ou arrivent en retard à leur poste de travail ».
Face au retard et à l'absentéisme devenus inquiétants dans ce département ministériel, le Ministre délégué auprès du Minrex rappelle les horaires réglementaires d’une journée de travail. Il fait observer aux concernés que durant cette période, seuls les personnels bénéficiant d’une autorisation formelle de leur hiérarchie ou en mission officielle sont temporairement dispensés de cette obligation. Ce qui amène Felix Mbayu à marteler, « En conséquence, je rappelle à l’ordre ceux des personnels et responsables qui ne sont pas en règle de s’y conformer rapidement, faute de quoi les sanctions disciplinaires seront prises à leur encontre ».
Pour un cadre au Minrex ayant requis l'anonymat, il importe aujourd’hui, avant d’agiter des menaces de sanctions, d’effectuer au préalable un recensement du personnel. Il propose aussi qu'une étude profonde sur les motivations de ces absences répétées soit menée.
Des actions qui permettront de réaliser que « des centaines de personnels sont établis hors du pays tout en continuant de bénéficier de l’intégralité de leurs droits » ou que la diplomatie dispose du plus faible effectif de la fonction publique mais dont l’encadrement n’est pas géré de manière efficiente, suggère le cadre.
Innocent D H
Les 9 et 10 septembre 2021, s'est tenu à Yaoundé un atelier de pré-validation de l’avant-projet de loi régissant l’agriculture biologique au Cameroun. Présidée par la Ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture, Clémentine Ananga Messina présidait les travaux.
Selon les précisions de Clémentine Ananga Messina, la finalisation du projet que conduit le Gouvernement camerounais, en collaboration avec la coopération allemande, devrait permettre non seulement de formaliser l'agriculture biologique, mais aussi de conquérir de nouveaux débouchés, du fait de la demande de plus en plus croissante sur le continent africain.
Dans un article intitulé « l’agriculture biologique en Afrique : un levier d’innovations pour le développement agricole », le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) soutient : « En Afrique, l’agriculture biologique est peu recensée dans les statistiques officielles, alors qu’elle est de plus en plus présente sur les marchés locaux et d’exportation. La demande des consommateurs africains s’accélère, offrant un débouché économique dynamique ».
L'agriculture biologique présente l’avantage de diminuer « les impacts négatifs de l’agriculture sur l’environnement et sur la santé, notamment parce qu’elle n’utilise pas d’intrants chimiques de synthèse. Elle améliore la résilience des systèmes agricoles. Ses techniques spécifiques peuvent, dans certaines conditions, accroître la productivité agricole, même si les rendements sont en moyenne inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle », renchérit le Cirad.
Il faut cependant préciser que malgré la demande qui croît au fil des ans, l'agriculture bio est très peu vulgarisée sur le continent africain. Si l'on s'en tient aux statistiques fournies par la Fédération internationale des mouvements de l’agriculture biologique et l'Institut de recherche de l’agriculture biologique, en Afrique, l’agriculture biologique certifiée couvre 1,8 million d’hectares, soit seulement 0,2 % des terres cultivées.
Innocent D H
L'annonce est du magazine d’informations que vient de publier l'entreprise. Ce support révèle que la Société nationale des Hydrocarbures (SNH) envisage de faire d'importants investissements dans les énergies renouvelables.
Dans son support d'informations, l’entreprise indique qu’elle entrevoit « la valorisation des opportunités de développement des énergies renouvelables », en droite ligne de ses nouvelles actions du plan de développement 2020/2024. Si la SNH ne donne pas des détails sur les investissements projetés, cependant, elle précise juste qu’il s’agit d’un projet parmi tant d’autres en matière de développement.
Le secteur des énergies renouvelables reste encore un domaine embryonnaire au Cameroun. La SNH compte ainsi investir le marché de ces énergies pour saisir les opportunités existantes afin de diversifier davantage ses missions qui sont jusque-là axées sur la gestion des Hydrocarbures.
Selon l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et culture (L'Unesco), le Cameroun dispose d’un potentiel significatif en sources d’énergies renouvelables, avec notamment un important gisement solaire et de grandes ressources de biomasse. L’accès à l’énergie demeure cependant précaire, notamment dans les zones rurales. Cette précarité est plus sévère dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord où le taux d’électrification est très faible, moins de 22%, et dans lesquelles plus de 95% des ménages utilisent le feu de de bois comme énergie de cuisson. La SNH est donc engagée à inverser cette tendance pour que le Cameroun profite au maximum de ses potentialités énergétiques.
Innocent D H
Selon l'autorité administrative, la North West Lawyers Association « opérait illégalement » et tenait des réunions non déclarées. C’est la quintessence d’un arrêté N° 70/2021 daté du jeudi 9 septembre 2021.
Dans cet arrêté, le préfet de la Mezam interdit toute réunion publique organisée par les membres de la Northwest Lawyers Association au sein de son unité administrative.
L'on peut lire dans le texte qu’à « la date de signature de cet arrêté, un certain groupe appelé North West Lawyers Association est interdit de tenir toute réunion publique dans la subdivision Bamenda II ».
Nkongho Manchang, note que la North West Lawyers Association « opérait illégalement » et tenait des réunions non déclarées. L'autorité administrative prévient que tout groupe de personnes qui violerait cet arrêté sera sanctionné conformément aux dispositions du règlement en vigueur.
L'arrêté du préfet de la Mezam énonce en outre que, « Le commandant de brigade de Ntarinkon, le commissaire (…), les polices de district sont chacune dans leurs pouvoirs respectifs chargées de la stricte application de cet arrêté ».
Innocent D H