L’ingénieur de génie-civil, jusque-là directeur général adjoint a été propulsé au poste de Directeur général (DG) de cette entreprise publique du BTP. C’était au cours d’u Conseil d’administration tenu ce lundi, 27 septembre 2021 à Yaoundé. Gustave Ebongué remplace ainsi, Désiré Abogo Ntang avec qui, il est arrivé à la tête du Parc national du matériel de génie-civil (Matgénie) en juin 2017.
Pas d’état de grâce pour Gustave Ebongué qui arrive comme DG à la tête du Matgénie, en pleine crise financière depuis quelques temps. Il faut d’ailleurs le préciser, ce changement de management survient en pleine grève des employés de cette entreprise d’Etat, qui, depuis le 22 septembre dernier, réclament à nouveau 13 mois d’arriérés de salaires. De sources dignes de foi, ces grévistes ont barricadé l’entrée du Matgénie depuis plusieurs jours, obligeant le désormais ancien DG à squatter des bureaux au Ministère des Travaux publics (Mintp), tutelle technique de cette société.
Vu la position stratégique qu’occupe ainsi le Ministère des Travaux publiques, le Ministre Emmanuel Nganou Djoumessi qui a présidé les travaux du Conseil, a promis de revenir ce mardi, 28 septembre au siège de l’entreprise. Et selon toute vraisemblance, ce membre du gouvernement détient toute les clés pouvant permettre au Matgénie de sortir la tête de l’eau, et sans lesquelles, le changement de DG intervenu, ne sera qu’une solution cosmétique susurre plusieurs acteurs.
Indiquons en effet que, l’entreprise publique de BTP réclame au Mintp, une facture de prestation d’un peu plus de 700 millions de FCFA, dont le paiement auraient permis à la direction générale d’éviter la grève actuelle, en payant quelques mois d’arriérés de salaires, apprend-on. Cependant, certaines sources proches du dossier font savoir que la convention relative à ce paiement, transmise pour signature au ministère depuis juillet 2021, n’a finalement été signée que le 22 septembre, jour du début de la grève des employés de cette entreprise.
Des actions sont entreprises par le gouvernement pour permettre au Matgénie de retrouver très rapidement son souffle normal. En début septembre 2021, les services du Premier ministre ont instruit le ministre Nganou Djoumessi de préparer un texte à valider, dans l’optique de réserver au Matgénie une quote-part des contrats publics dans le secteur du BTP. Toutefois, dans l’urgence, la Primature a prescrit au Mintp, d’attribuer à cette société d’Etat en difficulté deux contrats d’un montant total de 70 milliards de FCFA.
Innocent D H
Il a été élu ce dimanche 26 septembre 2021 au Parlement allemand pour le compte de la ville de Francfort sous la bannière du parti social-démocrate (SPD).
« En tant que candidat ayant le plus de premiers votes dans la circonscription de 182, j’ai été élu directement au Bundestag allemand. Ce soutien et cette confiance de tant d’électeurs me touchent et me submergent. Je voudrais remercier tous ceux qui m’ont donné leur voix. Mais je considère aussi cette confiance comme un énorme engagement : l’engagement maintenant au Bundestag allemand avec toutes les forces pour une plus grande protection du climat et de l’environnement, la justice sociale, une économie forte avec de bons salaires et des conditions de travail pour tous, de bonnes pensions, une coopération internationale équitable et d’utiliser plus de vitesse dans la numérisation de notre pays pour rendre le pays plus moderne, efficace, durable et juste », a publié Armand Zorn, l’allemand d’origine camerounaise.
Et au nouveau député allemand de poursuivre, « En tant que député de Francfort, je prendrai toujours en considération les intérêts de mes électeurs et électeurs de mes électeurs au Bundestag allemand. Je voudrais vous inviter à me rejoindre sur ce chemin. En tant que député, j’ai besoin de dialogue et de communication avec vous, vos idées, vos critiques et vos commentaires, ensemble pour un bon avenir pour tous ! ».
Signalons qu’il n’échappe à personne que cette élection d’Armand Zorn, intervient au moment où la question de la double nationalité anime les débats au Cameroun. A titre de précision, Armand Zorn est né à Yaoundé (Cameroun) en 1988 et arrivé en Allemagne à l’âge de 12 ans. Il a étudié l’économie, le droit des affaires et les sciences politiques à Halle (Saale), Paris, Chongqing (Chine), Constance et Bologne. Il a travaillé au ministère fédéral des Finances à l’Assemblée nationale française et à la Commission européenne de 2012 à 2015. Il a officié comme consultant en gestion d’entreprises à Francfort de 2015 à 2021. Et depuis cette année, il exerce comme chef de projet de la transformation digitale et de la durabilité économique, renseignent de sources crédibles.
Innocent D H
C’est ce qui ressort d’un communiqué signé du président du Comité des sages, Emmanuel Ngassa Happi. Une démission qui intervient après la relégation du club mythique de la capitale économique du Cameroun, après 63 ans de présence en Elite.
Dans le communiqué signé du président Emmanuel Ngassa Happi, l’on peut lire : « Au nom du Conseil supérieur des sages, et pour le compte de l’Union sportive de Douala, nous avons reçu la semaine dernière et dans nos bureaux, la démission des quatre membres du Comité de gestion élu au dernier congrès notamment : Franck Happi (président), Paulin Zuko (1er vice-président) et Yankam Bernard (3ème vice-président) ».
« Le conseil des sages a pris acte et informe les membres et les autorités sportives qu’en application des dispositions souveraines de l’article 23 de nos statuts, et sous sa coordination, un Comité transitoire de gestion sera mis en place dans les 72 heures aux fins de gérer notre association jusqu’à la tenue de notre prochaine Assemblée générale qui se tiendra très rapidement », précise le communiqué.
Rappelons que, c’est depuis fin 2011 que Frank Happi a été porté à la tête de l’équipe mythique de Douala. Le désormais ancien président de l’Union de Douala avait pourtant démarré sa gouvernance sur une bonne note, car ayant décroché un titre de champion dès 2012. L’homme d’affaires tchadien Ibrahim Wang Laouna est pressenti pour diriger le club, selon certaines indiscrétions.
Innocent D H
Selon les informations publiées par cette place portuaire, elle a reçu le 17 septembre dernier, un important stock de quatre matériels destinés à lutter contre la pollution de son domaine maritime et terrestre. Objectif, minimiser l'impact de ses activités sur l'écosystème et les milieux naturels de la circonscription maritime.
Le stock de matériels acquis par le Port autonome de Kribi (PAK), est constitué d’absorbants capables d’extraire les hydrocarbures d’un site ayant fait l’objet d’un déversement ; des bacs de récupération permettant le stockage d’hydrocarbures collectés après un déversement ; des barrages de type Reycau 350 et Barracuda capables de contenir des déversements sur le plan d’eau ainsi que son matériel de déploiement ; et d’un écrémeur permettant la récupération d’hydrocarbures sur le plan d’eau et plusieurs EPI.
Même si le coût du matériel n'a pas été dévoilé, Patrice Melom, le DG du PAK indique : « Ce lot d’équipements de première ligne, est principalement destiné à la lutte contre les déversements terrestres et maritimes ».
Le développement des infrastructures de la plateforme industrialo-portuaire de Kribi et les activités qui y sont menées ont eu un impact considérable sur l’écosystème et sur les milieux naturels de la circonscription maritime attenante, reconnaissent les responsables du PAK. En effet, entre 2018 et 2020, le nombre d’escales a considérablement progressé. Au premier semestre 2021 par exemple, 237 bateaux ont accosté sur les quais du port de Kribi. Ces escales, si elles font vivre le port, sont nocives pour l’environnement, apprend-on.
Innocent D H
Il s'agit ainsi de la première vague de sous-officiers de la Gendarmerie nationale à bénéficier d’une formation supplémentaire aux techniques de lutte contre le terrorisme. Une formation qui arrive à point nommé quand on sait que la menace terroriste est montée d'un cran ces derniers jours dans les deux régions anglophones du pays.
Ce sont au total 140 sous-officiers de la Gendarmerie nationale qui ont reçu une formation de trois semaines, dispensée par des instructeurs du Bataillon d’intervention rapide (BIR), l’unité d’élite de l’armée de terre par ailleurs formée à la lutte contre le terrorisme. La formation a d'abord été dispensée au Centre d'instruction des sous-officiers à Koutaba, puis au Centre d'instruction aux techniques de maintien de l'ordre d'Awaé.
Selon le colonel Jules Syrille Lissom, Commandant des écoles et centres d’instruction de la gendarmerie nationale, cette formation supplémentaire a pour objectif : « inculquer et développer chez les jeunes sous-officiers de la gendarmerie nationale, des savoirs et des savoir-faire, dans les domaines des techniques commandos ».
Le colonel Lissom précise en outre : « Le commandement a décidé d’adapter les formations aux besoins du terrain, pour d’une part, protéger les militaires et la gendarmerie engagés sur les différents fronts des opérations et d’autre part leur permettre de remplir les différentes missions qui leur sont assignées ».
Innocent D H
Le docteur Modeste Koku Tamakloe, responsable de la mission de médecins sans frontières, dans une interview accordée au média allemand Deutsche Welle est revenu sur la situation dans l’Extrême-Nord du Cameroun après des affrontements intercommunautaires ayant opposé les communautés Mousgoum et Arabes Choa suite à un litige foncier dans le département du Logone et Chari, le 10 août 2021.
Modeste Koku Tamaklo a déclaré : « Au début des affrontements, on a parlé de près de 30.000 personnes qui se sont déplacées, éparpillées, certains du côté du Cameroun, dans la capitale du département qui est Kousséri, et à d’autres personnes qui ont traversé de l’autre côté de la frontière vers le Tchad. Mais vers la fin du mois, beaucoup de personnes ont retourné chez eux et certaines personnes sont encore restées parce que certains villages ont été détruits et ces personnes ont trouvé refuge dans les familles d’accueil dans des villages avoisinants ».
A en croire le responsable de Médecin sans frontières, les pathologies les plus prises en charge au sein des réfugiés sont le paludisme, la diarrhée et des maladies de la peau. Et c'est ainsi qu'il fait savoir : « Nos équipes ont effectué un certain nombre de consultations et pris en charge près de séquenceurs blessés au niveau de l’hôpital de Kousséri, avec certains cas qui auraient pu aller chercher vers l’hôpital de N’Djamena. De façon générale, nous sommes en période de pic, au niveau de la zone de l’Extrême-Nord ».
En rappel, selon des sources officielles, les affrontements violents survenus le 10 août 2021 entre Arabes Choas et Mousgoum ont fait 28 morts, au moins 74 blessés, 25 villages incendiés et plus de 10 000 déplacés vers le Tchad voisin.
Innocent D H
Au terme de la réunion d’évaluation sécuritaire tenue à la 5ème région militaire à Bamenda dans la région du Nord-Ouest le mercredi 22 septembre 2021, le Ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo a dans une déclaration a soutenu que le retour de la paix est indéniable.
Le Ministre délégué à la Présidence de la République a avant toute chose exprimé aux familles biologiques des forces de défense tombées sur le champ de bataille dans la crise anglophone, ses condoléances à son nom propre et celui du Président de la République, chef suprême des forces armées. Un message qui trouve tout sens, à la suite d’une série d’attaques qui ont arraché à la vie, une quinzaine de militaires dans la région du Nord-Ouest dans les attaques contre les combattants séparatistes.
A la même occasion, le Mindef a reconnu que les hommes armés sont en possession d’un matériel sophistiqué. Ce qui laisse penser à une alliance avec des forces exogènes, souligne-t-il.
Le membre du gouvernement indique que, le Cameroun a besoin de recouvrer la paix menacée dans ces deux régions. Et cela n’est possible qu’avec l’apport « sincère et patriotique » de tous les fils et filles du pays conformément à la politique du chef de l’Etat, rappelle Joseph Beti Assomo qui a exhorté les jeunes encore cachés dans les brousses, à déposer les armes et de revenir à la raison, afin de participer activement à l'œuvre de construction du pays, un défi majeur pour les Camerounais de tout bord.
Innocent D H
C’est ce qui ressort du rapport d’activités de la Commission Nationale anti-corruption (Conac), rendu public ce 23 septembre 2021 à Yaoundé. C'était au cours d’une cérémonie présidée au Palais des congrès par Dieudonné Massi Gams, le président de cette institution.
La Commission nationale anti-corruption (Conac) vient de rendre public son 11ème rapport d’activités sur l’état de la corruption au Cameroun en 2020. Il ressort en substance de ce document de 225 pages que l’Etat du Cameroun a subi un préjudice financier de 17,611 milliards de FCFA pour des affaires de corruption et des infractions assimilées.
Il s’agit de 480,769 millions de FCFA, résultant d’une vingtaine d’actions par voie d’intervention rapide (AIR), caractérisées par des missions d’investigations à la suite des dénonciations relatives à la corruption dans la sélection des candidats à l’offre de bourses marocaines au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle ; d’abandon de poste et de perception de salaires indus par certains enseignants du Lycée d’Elig-Essono à Yaoundé ; de la corruption au Centre des impôts des moyennes entreprises de Ngaoundéré ; de la corruption dans le suivi de l’exécution du marché de réfection de la résidence du ministre délégué à la présidence de la République chargé du contrôle supérieur de l’Etat ; de malversations financières dans la réfection et le renouvellement de certaines infrastructures de l’aéroport international de Garoua… Le préjudice pour des affaires relevant de la justice s’élève cependant à 16,982 milliards de F, révèlent les rapports d’investigations menées par la Conac et les décisions rendues par le Conseil de Discipline Budgétaire et financier (Cdbf) du Contrôle supérieur de l’Etat, et le Tribunal Criminel Spécial (TCS).
Les secteurs les plus corrompus
Dans son rapport, la Conac a également établi un quinté des secteurs les plus corrompus au Cameroun en 2020 sur la base de 2470 appels téléphoniques dénonçant les pratiques de corruptions. L'on apprend que le secteur du transport routier figure en tête, avec un taux de dénonciations se situant autour de 17%. Il est suivi du secteur des affaires foncières (14,60%), du corps des Forces de maintien de l’ordre (13,60%), de celui des finances (12,60%), et du secteur de la justice (11,30%).
La Conac indique qu’elle a reçu, dans le cadre de l’élaboration de ce rapport, 98 contributions externes de la part de 25 ministères, de 17 entreprises publiques, de 8 organisations de la société civile. L'institution en charge de la lutte contre la corruption déplore également une baisse des contributions de 33,67% en 2020, et souligne qu’à l’échelle des ministères, en plus du ministère de l’Administration Territoriale et du ministère de l’Agriculture et du développement rural qui n’avaient pas contribué à l’élaboration du rapport en 2019 et qui sont restés constants sur cette position, plusieurs autres leur ont emboité le pas. Il s’agit du ministère de l’Eau et de l’Energie, du ministère des Postes et Télécommunications, du ministère de la Décentralisation et du Développement local, du ministère des Enseignements secondaires, du ministère de l’Enseignement Supérieur etc.
Innocent D H
Deux conventions y afférentes ont été signées ce 23 septembre 2021 à Yaoundé par le Ministre de la Défense (Mindef) et l’ambassadeur de France au Cameroun.
Selon les indications du Mindef, l’une de ces conventions porte sur « l’Action de l’Etat en Mer (AEM) ». Concrètement, Il s’agira pour la France de former du personnel militaire de la Marine nationale du Cameroun dans le cadre de sa stratégie de sécurisation de son espace maritime. Une aubaine quand on sait que le Cameroun combat la piraterie maritime depuis plusieurs années et en 2013, le pays abritait un sommet sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée.
En outre, le pays est engagé dans la lutte contre les trafics en tout genre dans son espace maritime. C'est ainsi que le 19 septembre dernier, un patrouilleur de la Marine a arraisonné une cargaison clandestine de plus de 55 000 litres de carburant au large de Mabeta.
S'agissant de la seconde convention signée entre le Mindef camerounais et l'ambassadeur de France au Cameroun, il est question pour le pays d'Emmanuel Macron, d’apporter un soutien en équipement, matériel et formation à l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé, dont la France est partenaire.
Innocent D H
Selon un message relayé ce 23 septembre 2021 par Eneo, des travaux sur le réseau de transport d’électricité au Cameroun entraîneront des perturbations dans ces deux régions du Cameroun les 25 et 26 septembre de ce mois.
Dans le message du concessionnaire du service public de l'électricité, l'on peut découvrir : « Sonatrel (Société national de transport de l’électricité) a annoncé à Eneo l’indisponibilité pour travaux ce samedi 25 et ce dimanche 26 septembre 2021 de plusieurs ouvrages à Yaoundé (la capitale du pays, Ndlr) et dans la Sud. Il s’agit des postes d’Ahala, Nsimalen, Mbalmayo et Ebolowa ».
Les travaux qui se dérouleront de 6h à 17h30 vont entraîner la suspension de la distribution de l’électricité dans plusieurs localités du Centre et du Sud du pays. Cependant, à en croire le distributeur de l'électricité : « Des dispositions sont prises pour permettre la continuité de l’alimentation en électricité de la station Camwater d’Akomnyada », qui est la principale source d’approvisionnement de la capitale en eau potable.
Innocent D H