Depuis le 12 septembre et ce jusqu’au 17, se tient à Yaoundé, la session 2021 du Comité régional de Pilotage (CRP) des Etats membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN), et deux ateliers régionaux dont l’un porte sur la validation de l’annexe 5 de la Charte de l’Eau sur les ouvrages d’intérêt commun et l’autre relatif à la validation du statut de l’institution.
Lancés officiellement le 13 septembre, les travaux ont pour objectif de passer en revue le bilan des réalisations de 2021 et à examiner le plan d’action 2022 de projets et programmes. Selon les explications d’Abderahim Birémé Hamid, Secrétaire général de l’Autorité du Bassin du Niger, « Le premier atelier est relatif à l’examen annuel sur les projets et programmes qui sont exécutés par le secrétariat exécutif et les partenaires (…). L’on examine aussi le budget et les contraintes budgétaires pour arrêter des actions qui vont avec les capacités budgétaires de l’ensemble des projets ».
En outre, les deux ateliers devront permettre à terme respectivement de régler les questions juridiques des grandes infrastructures, dont les barrages pour aboutir à un accord consensuel des structures focales nationales et des représentants des Etats. Est aussi prévu, la présentation du rapport d’audit sur l’analyse du statut du personnel en vue de son adoption, car le statut actuel qui date de 2005, comporte des lacunes.
Figurent aussi à l’ordre du jour de ces travaux de six jours, des échanges sur les projets de construction de certains barrages structurants tels que Fomi (Guinée Conakry), Kandadji (Niger) et Taoussa (Mali), ainsi que sur les barrages fonctionnels de Lagdo (Cameroun), Jebba (Niger) et Kainji (Nigéria).
Innocent D H
Les populations de Bamenda se sont réveillées mardi matin avec la peur dans le ventre, elles qui ont découvert des cercueils déposés dans certains carrefours. Un évènement étrange qui intervient au lendemain de la découverte des corps sans vie de 11 séparatistes neutralisés par les forces de défense, retrouvés au rond-point de City Chemist dans la rue Che et Mile Two.
Selon les informations relayées par nos confrères du journal l’Intégration, ces cercueils ont été aperçus à : Rendez-vous Junction, Domino Hotel Junction par Mulang, Old Simplicity par Ntarinkon et à Cow-boy Junction par Ngomgham. Même si entretemps, la milice armée de la République fantôme d’Ambazonie ne réclame pas la paternité de ces cercueils, selon plusieurs observateurs, ces pratiques visent à effrayer le commun des mortels.
Les combattants séparatistes ont institué depuis quelques jours un mot d’ordre de désobéissance civile. En effet, selon notre source, ils ont ordonné à la population de faire leurs emplettes mardi dernier sur les marchés. Lesquelles emplettes leur permettront de résister aux deux semaines de villes mortes instituées par les sécessionnistes, qui coïncideraient avec la célébration le 1er octobre prochain de ce qu’ils appellent « l’indépendance » de leur territoire.
Indiquons également que sur le théâtre de la crise anglophone, dimanche dernier 12 septembre, l’armée a essuyé une lourde perte. Sept éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir) sont tombés dans une embuscade tendue par des combattants séparatistes.
Innocent D H
C’est à l’issue d’une visite à quai d’un conteneur censé contenir de la brocante en provenance de Suisse. La cargaison frauduleuse a été sécurisée en attendant les suites contentieuses, communique les sources douanières.
D’après la Direction générale des Douanes (DGD), ce sont 1 156 cartons de médicaments périmés représentent 320 292 comprimés importés sans déclaration ni autorisation du ministère de la santé publique (Minsante) qui viennent d’être saisis par le bureau principal des douanes hors classe de Douala port V.
Ce point fort de la douane camerounaise vient s’ajouter à plusieurs autres exploits réalisés dans le cadre de la lutte contre la contrebande et le commerce illicite au Cameroun, notamment des médicaments d’origine douteuse. A titre d’illustration, le 24 février 2021, la Brigade mobile des douanes de Ngaoundéré dans l’Adamaoua a intercepté une cargaison de faux médicaments.
En juin 2020, 40 cartons contenant chacun 300 paquets de faux comprimés de paracétamol et d’aspirine ont été saisis à Douala. Deux mois plus tôt, les douaniers ont mis la main sur 210 cartons de comprimés de chloroquine contrefaits dissimulés dans un camion en provenance du Nigéria et à destination de Yaoundé.
D’après les chiffres publiés par l’Ordre national des pharmaciens du Cameroun (ONPC) à la suite d’une étude, les médicaments vendus dans la rue sont constitués de produits contrefaits, de faux médicaments et de médicaments de bonne origine mais sortis du circuit normal de distribution. La même source évoque dans son rapport d’étude que, ce circuit illicite représente un peu plus de 25% du marché du médicament national, alors que 40% des médicaments de la rue proviennent de la contrebande.
Innocent D H
Cette information de la comptabilité-matière si elle venait à être effective va permettre plus de lisibilité sur les opérations d’acquisition, de maniement ou d’aliénation des biens de l’Etat et des autres entités publiques.
L’informatique joue un rôle particulièrement important dans la comptabilité de l’Etat en raison du nombre considérable et de la diversité des opérations financières effectuées et des services administratifs concernés. Pour réduire les risques et les coûts d’un développement anarchique du système, le régime financier de l’Etat et des autres entités publiques promulgué le 11 juillet 2018 qui induit la mise en place d’un système d’information véritablement intégré.
Ainsi, après le traitement de la solde, le paiement des impôts et taxes, les marchés publics, l’informatisation intégrale de la comptabilité-matière va permettre d’avoir plus de lisibilité sur les opérations d’acquisition, de maniement ou d’aliénation des biens de l’Etat, des Collectivités territoriales décentralisées, des établissements et entreprises publics, etc.
L’instruction présidentielle s’inscrit sans aucun doute, en droite ligne avec la mise en œuvre de la comptabilité patrimoniale dès le 1er janvier 2022 tel que prescrit par la loi du 11 juillet 2018 portant régime financier de l’Etat et des autres entités publiques. Selon l’article 196 du décret portant règlement général de la comptabilité publique du Cameroun (Rgcp), publié le 07 juillet 2020, l’application des dispositions suivantes est « progressive » mais « obligatoire » à compter du 1er janvier 2022 : « la mise en œuvre de la comptabilité d’analyse des coûts ; l’application intégrale des règles et procédures découlant du principe de la constatation des droits et obligations (…) ; l’arrimage aux mécanismes du budget programme pour les établissements publics et des collectivités territoriales décentralisées ».
Rappelons que l’informatisation de la comptabilité-matière en vue au Cameroun participe de la poursuite par le gouvernement de ses efforts de réduction du train de vie de l’Etat, notamment pour ce qui est des achats des biens et services.
Innocent D H
Révélation en a été faite par le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour l’Afrique de l’Ouest et centrale en visite au Cameroun du 12 au 15 septembre 2021. Selon Ousmane Diagana, ce prêt concessionnel est destiné au financement du projet de préparation et de réponse à la pandémie du coronavirus.
Le Cameroun a en principe un an devant lui pour consommer cet argent destiné à financer plusieurs aspects de la lutte contre la Covid-19. Aux rangs des actions à mener dans ce sillage, le renforcement des systèmes de surveillance des maladies, y compris les systèmes de surveillance transfrontaliers et communautaires ; la détection des cas ; la notification aux points d’entrée ; la recherche des cas contacts ; le renforcement des capacités des agents de santé de première ligne pour la prévention et le contrôle des infections ; les enquêtes épidémiologiques ; la fourniture de données et d’informations pour la prise de décision et les activités d’atténuation de la réponse.
Le projet qui bénéficie de l’appui de la Banque mondiale, ambitionne aussi, l’évaluation des risques de maladies infectieuses aux interfaces humaines, animales et écosystémiques ; l’élaboration de recommandations pour le renforcement des capacités de surveillance des maladies zoonotiques prioritaires ; et le renforcement du partage d’informations relatives aux zoonoses entre les agences concernées.
La fourniture des équipements médicaux spécifiques à la Covid-19, le matériel de prévention et de contrôle des infections et des kits d’équipement de protection individuelle ; les installations de lavage des mains dans les établissements de santé et du personnel d’appui à la prise en charge des cas ; le matériel d’hygiène et d’assainissement, constituent également les dépenses à éponger avec le prêt consenti par l’institution financière.
Innocent D H
Dans un communiqué publié le 14 septembre dernier, la Société de recouvrement des créances du Cameroun (SRC) revendique la propriété d’un immeuble situé au quartier Bastos à Yaoundé. La sortie de l’entreprise intervient du fait de l’existence des démarches visant à céder ou à mettre en location l’immeuble par des individus sans foi ni loi, note le directeur général, Marie Rose Messi.
Pour étayer sa posture, l’entreprise publique indique que, ce bien est un des actifs résiduels issus de la liquidation de la défunte Banque internationale pour l’Afrique occidentale, branche du Cameroun (Biaoc) dont l’Etat est le propriétaire. A en croire le directeur de la SRC, le titre foncier de cet immeuble hypothéqué, inscrit au profit de l’ex-Biaoc, aurait été « frauduleusement radiée ».
Marie Rose Messi affirme en effet que, la SRC appelle les opérateurs économiques et les professionnels du secteur à faire preuve de vigilance et à s’abstenir d’être mêlés à quelque opération ou transaction sur ledit immeuble, avertit-elle.
Notons qu’à Bastos où la SRC mène cette bataille, le mètre carré de terrain coûte plus d’une centaine de milliers de FCFA, apprend-on. A titre d’exemple, le 07 novembre 2016, l’entreprise a lors d’une vente aux enchères sur saisie d’un immeuble urbain bâti sis à Yaoundé, a mis à prix un terrain de 897 mètres carrés à 94,152 millions de nos francs. Et l’immeuble a été vendu au final à plus de 100 millions de FCFA révèlent des sources proches du dossier.
Innocent D H
C’est dans le cadre du projet « Stabilisation et relèvement des communautés affectées par la crise sécuritaire à l’Extrême-Nord du Cameroun ». Financé par le Fonds des Nations unies pour la Consolidation de la Paix (PBF) sur la période de janvier 2020 à juillet 2021, le projet était destiné aux jeunes des départements du Mayo-Sava, du Logone-et-Chari et du Mayo-Tsanaga, les plus exposés aux attaques de la secte terroriste Boko Haram.
Le projet gouvernemental a permis de sensibiliser 10 829 adolescents (5 829 filles et 5 000 garçons) pour prévenir leur endoctrinement et leur enrôlement par les groupes terroristes. Sa mise en œuvre sur le terrain était assurée par le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA), l’Organisation internationale des migrations (OIM) et l’Organisation des Nations unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO). Ces institutions ont axé leur intervention sur le renforcement de la résilience et l’autonomie des jeunes, à travers les activités de promotion des compétences de vie, l’accompagnement psychosocial et l’amélioration des capacités organisationnelles des plateformes des jeunes et des femmes.
Grâce à ce projet, de nombreux jeunes ont pu bénéficier d’une assistance financière pour démarrer leurs microentreprises. A en croire les chiffres avancés par l’UNFPA, quelques 500 jeunes formés ont pu se lancer dans l’élevage des petits ruminants, tandis que plus de 700 filles ont bénéficié d’une formation et d’une machine à coudre pour se mettre à leur propre compte.
109 acteurs communautaires ont été à cette occasion formés sur l’animation des activités socioéducatives de prévention de l’extrémisme violent et de la radicalisation. Dans le même temps, 34 plateformes communautaires, centres d’écoutes fonctionnels et structures de jeunes et femmes ont bénéficié d’un appui.
Innocent D H
Elle est entrée en fonction depuis le 31 août dernier au sein de la plus importante mairie du Cameroun. Cette cellule a pour mission entre autres, d’assurer la promotion des bonnes pratiques et la transparence dans l’accompagnement des missions de la Communauté urbaine de Douala (CUD).
Exposés aux tentatives de corruption lors de la délivrance des actes d’urbanisme, de l’attribution des boutiques dans les espaces marchands, du paiement des droits d’occupation temporaire de la voie publique, les agents de la Communauté urbaine de Douala sont désormais astreints au respect des règles de bonne gouvernance, d’éthique et de déontologie professionnelle.
Cette cellule anti-corruption qui entre en scène a pour missions, « d’assurer la promotion des bonnes pratiques et la transparence dans l’accompagnement des missions de la CUD, de mener des investigations et de proposer toute mesure de nature à prévenir ou de juguler la corruption et les comportements déviants ». Et l’on apprend que, tout agent de la CUD mis en cause dans des faits de corruption avérés court le risque de licenciement.
En effet, l’arrêté créant cette cellule, signé le 30 avril 2021 par le maire Roger Mbassa Ndine donne compétence à cette instance de « se saisir de pratiques, faits ou actes de corruption et infractions assimilées, dont elle a connaissance, d’être saisie par toute personne physique ou morale de plainte ou de dénonciation pour faits ou actes de corruption, par requête adressée au maire de la ville de Douala ».
Cette instance aura donc un apport indéniable dans la collecte des ressources par la communauté. En plus d’être la plus peuplée avec plus de 3 millions d’habitants, cette collectivité détient le plus gros budget initialement arrêté à 100 milliards de FCFA afin de prendre en compte les grands travaux prévus dans la capitale économique.
Innocent D H
Le Ministre camerounais des Marchés publics (Minmap) vient de publier un communiqué qui révèle que les administrations publiques boudent la passation des marchés en ligne. Face au faible engouement de ces institutions, Ibrahim Talba Malla les encourage à s’approprier cette procédure dont les avantages sont nombreux.
Selon les informations révélées par l’autorité des marchés publics, au cours de l’exercice 2020 et du premier semestre 2021, sur un total de 209 projets retenus pour la passation en ligne, seulement, 76 ont été effectivement attribués via la plateforme « Cameroon Online E-procurement System » (Coleps), soit un taux d’attribution de 36,36%. Si ces statistiques sont en hausse, la « passation des marchés en ligne (…) reste faible au regard du volume de marchés en général », apprend-on.
Pour inverser la tendance, afin de permettre aux acteurs de bénéficier des avantages qu’offrent le système de passation des marchés en ligne, Coleps (célérité des traitements, transparence des procédures, simplification des procédures et la bonne gouvernance).
Financée à hauteur de 3 milliards de FCFA par la Corée du Sud, la plateforme introduite au Cameroun vise à réduire la corruption dans le secteur des marchés publics au Cameroun. En effet, aurait été constaté que, c’est le contact entre les prestataires et les fonctionnaires qui favorisent certaines pratiques.
Innocent D H
La présidence de la République camerounaise informe que le Ministre équato-guinéen des Mines et des Hydrocarbures, Mbaga Obiang Lima a été reçu en audience à Yaoundé, le 13 septembre dernier par le Président Paul Biya. Selon la source, « Le dialogue en cours entre Malabo et Yaoundé devrait aboutir au renforcement de la coopération dans le secteur des hydrocarbures ».
Au sortir de l’audience, l’émissaire du Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a déclaré qu’il est venu « présenter » au Chef de l’Etat camerounais, « la nouvelle initiative de la Guinée équatoriale de renforcement du commerce entre Etats africains et en même temps, solliciter la bénédiction du Président Paul Biya ». Il a également indiqué que, « le Président Paul Biya a jugé cette initiative bonne pour le développement de nos économies surtout en cette période difficile ».
Mbaga Obiang Lima indique par ailleurs que, le Cameroun et la Guinée équatoriale sont convaincus que le développement économique en zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) passe inéluctablement par un réel renforcement des échanges commerciaux entre les pays membres et avec les autres Etats du continent africain.
Le membre du gouvernement équato-guinéen, relève que, « Nous ne pouvons pas toujours dépendre des échanges avec les Etats-Unis, l’Europe ou l’Asie. Nous avons besoin de commercer entre nous ».
Innocent D H