Ils vont être primés par le Réseau des journalistes culturels du Cameroun (RJ2C). Le comité d’organisation vient ainsi de dévoiler au cours d’une conférence de presse les journalistes nominés pour ce concours qui promeut le journalisme culturel au Cameroun.
Ce sont 4 nominés dans la catégorie presse écrite, 3 en presse digitale, 3 dans la catégorie radio et 2 journalistes pour le reportage TV. Parmi, les nominés de la catégorie presse écrite, figure Dewa Aboubakar, journaliste indépendant qui a remporté le 2ème prix du journalisme environnemental en Afrique il y a quelques jours. Il concourt avec un reportage à Amchidé dans la région de l’Extrême-Nord.
Dans la liste, il y a également, Irène Fernande Ekouta, écrivaine habituée des prix d’orthographe de l’Organisation internationale de la Francophonie en 2005, qui se présente à ce concours avec une chronique.
Indiquons que le Grand prix francophile vise à mettre en avant, les sujets culturels quelques peu négligés dans les rédactions. Selon les explications de la présidente du RJ2C, Laurentine Assiga, « Il est important de présenter aux patrons des organes de presse les beautés de cette spécialisation avec un évènement comme celui-ci qui n’a pas seulement pour portée le Cameroun, car la problématique est internationale ».
Innocent D H
C’est ce que l’on retient de la déclaration de Joseph Armathé Amougou, directeur général de l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) ce mercredi, lors de l’atelier de rencontre et de validation du 16ème bulletin saisonnier des prévisions des paramètres climatiques des trois prochains mois à Mbalmayo, dans le département du Nyong-et-So’o.
Les mois de septembre, octobre et novembre prochains pourraient être difficiles pour les agriculteurs. Dans ses prévisions saisonnières des 05 zones agro-écologiques pour ces mois, l’Onacc prévoit de fortes précipitations qui auront de conséquences sur les cultures comme le déclare Joseph Armathé Amougou. « Le fait qu’il y aura des arrêts des périodes de non pluie, ceci joue très négativement sur la santé végétale des cultures. Si à la période où on doit avoir de la floraison, des cherelles (petites cabosses, Ndlr) et autres, il y a des arrêts de précipitations, les rendements ne seront pas très bons », fait savoir le directeur général de l’Onacc à la Crtv.
Il ajoute en outre, « Nous avons en outre un risque important de déficit de production alimentaire qui peut s’annoncer dans la région de l’Est, du Nord et dans la région soudano-sahélienne. Pour la région du Centre, on va remarquer aussi certaines plantes pérennes, telles que le cacaoyer, auront des productions qui vont être très difficiles ».
Selon les experts, au Cameroun, les changements climatiques se manifestent notamment par la baisse des quantités de pluies, de mauvaises distributions du nombre de jours de pluies, la multiplication des situations météorologiques extrêmes, l’augmentation de la température, des inondations, des sécheresses de plus en plus récurrentes, des tempêtes de sable et la brume sèche. Conséquence directe de ces changements climatiques, la baisse de la production agricole et l’insécurité alimentaire.
Innocent D H
C'est révélation contenue dans un recueil en 6 volumes des arrêts des sections spécialisées de la Cour suprême. Selon l'information publiée par notre confrère Lebledparle, l'aperçu des documents rédigés par le magistrat hors échelle Emmanuel Ndjere dévoile qu’en l’espace de sept ans, des centaines de milliards ont été évaporés des caisses de l’Etat.
Du document de la Cour suprême, il ressort : « Plus de 400 milliards de FCFA de fonds publics ont été détournés entre 2013 et 2020 ». Des indicateurs qui montrent s'il en était besoin, que les malversations financières persistent au Cameroun notamment dans les administrations publiques.
Le dernier rapport de la Commission nationale anti-corruption (Conac) sur la corruption au Cameroun, rendu public en 2017, classait déjà 05 ministères les plus corrompus. Dans la foulée, l’indice de perception de la corruption au Cameroun établi par la Conac situait en tête de liste, le ministère délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics (Minmap) occupait le premier rang avec une moyenne de 7,77/10.
Le ministère des Finances venait en deuxième lieu, suivi du ministère de la Justice, 6,56/10 le ministère délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, 6,42/10. Le ministère des Transports avec une note de 6,34/10 fermait le top 5 de ce classement
Selon la Conac, ce classement s'appuie sur une enquête menée sur le terrain, en donnant la parole à un échantillon de 6 145 personnes disséminées dans 360 arrondissements du Cameroun. Cet échantillon de personnes était interrogé sur leur appréciation des efforts et des résultats obtenus après cinq années d’implémentation de la stratégie nationale de lutte contre la corruption au Cameroun, a-t-on appris.
Innocent D H
Ces chiffres sont issus de la communication de la Délégation générale de la Sûreté nationale (DGSN). Des passeports biométriques déjà disponibles en souffrance au Centre national de Production des Passeports (CNPP), dans les commissariats à l’Emi-immigration du pays, ainsi que dans les représentations diplomatiques et consulaires du Cameroun à l’étranger.
Deux mois seulement après la mise en service du Centre national de production des passeports (CNPP) le 1er juillet 2021, la délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN) invite déjà les usagers à venir retirer leurs passeports déjà disponibles. Selon la DGSN, près de 13 000 passeports sont en souffrance. Elle exhorte les usagers à respecter cette dernière étape du processus d’enrôlement.
L'infrastructure inaugurée le 25 août dernier, est dédiée à la production des passeports biométriques. Elle est constituée notamment de deux centres d’enregistrement à Yaoundé et à Douala, et prévoit la construction ou la réhabilitation de 8 centres régionaux et de plusieurs postes dans les principaux consulats et ambassades du Cameroun à l’étranger.
Les responsables du consortium INCM-Augentic, partenaire privé chargé du projet, assurent que depuis son entrée en service la production d’un passeport biométrique ne nécessite au maximum que 48 heures. Le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, lors de l’inauguration du CNPP soulignait l'avantage qu'offre le passeport biométrique, « L’enrôlement en ligne des demandeurs limite considérablement la production de liasses documentaires et réduit les délais d’attente, tout en simplifiant la procédure ».
Innocent D H
C’est la substance de la lettre de licenciement adressée le 25 août 2021 à une quarantaine d’employés de la Cameroon Motors Industries (CAMI), concessionnaire automobile d’une notoriété incontestable au Cameroun. Principal motif évoqué par les responsables de cette structure, les difficultés d’ordre économique.
De la lecture de la lettre de licenciement, l’on peut relever cet extrait : « Nous avons le regret de vous informer de notre décision de mettre un terme au contrat de travail qui nous lie, suite à la restructuration de l’entreprise récemment annoncée nous imposant des licenciements pour motif économique ».
Selon les informations fournies par l’entreprise, ces licenciements ont été effectués avec l’accord du Gouvernement camerounais, au terme notamment des négociations avec le Ministère du Travail et de la Sécurité sociale. Dans le camp des employés, ces explications ne passent pas. Ils appellent plutôt, à l’intervention du gouvernement. Pour Alphonse Ayissi Abena, président de la Fondation camerounaise des consommateurs, qui fait partie de la vague des licenciés : « C’est inhumain et irresponsable de mettre à la porte des chefs de famille à la veille de la rentrée scolaire ».
« CAMI vient en effet, de clôturer une troisième année économiquement difficile, au cours de laquelle une recapitalisation a dû être opérée, et ce, par des actionnaires n’ayant pas perçu de dividendes les deux années précédentes », argue la directrice des Ressources humaines de CAMI dans la correspondance adressée aux employés licenciés.
Innocent D H
C’était au cours d’une audience que le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey a accordé le 30 août dernier, au directeur sortant du Bureau sous régional Afrique centrale, de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Antonio Pedro.
Au sortir de sa rencontre avec le Minepat, le diplomate onusien arrivé en fin de séjour au Cameroun a déclaré être venu, « remercier le ministre Alamine Ousmane Mey pour la qualité de la collaboration que nous avons eu durant mes 05 années passées au Cameroun (…) et dire au-revoir », a-t-il confié. Moment idoine pour les deux personnalités de passer en revue les relations entre la CEA et l’Etat du Cameroun à travers le ministère en charge de l’Economie avec lequel la CEA travaille le plus.
Diversité d’activités
Le renforcement des capacités des agents publics camerounais dans divers domaines ; l’accompagnement du Cameroun à la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine ; l’adoption en septembre 2017 du « consensus de Douala », qui porte sur la diversification économique. Le programme mis en œuvre depuis 2017 par le Gouvernement camerounais avait été adopté pour les pays d’Afrique centrale pour répondre à la problématique de la chute des prix des matières premières. Dans ce registre des activités, il faut également ajouter plusieurs études et l’élaboration des orientations macro-économiques et structurelles pour accélérer la diversification à la fois horizontale et verticale des deux entités.
Les deux personnalités se sont aussi appesanties sur la question de la transformation structurelle. C’est ainsi que le diplomate onusien s’est réjoui de l’importance que le Gouvernement accorde à cet aspect, premier pilier de la stratégie nationale de développement. Antonio Pedro a profité de l’occasion pour indiquer que, la « CEA va continuer de travailler avec le Minepat et avec le Cameroun pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement ».
Innocent D H
Dans un communiqué rendu public le 27 août dernier, le ministre camerounais des Finances (Minfi), Louis Paul Motazé, annonce l’entrée en scène d’une nouvelle plateforme dédiée à la collecte et au paiement des impôts et taxes. Cette solution numérique est baptisée Système d’agrégation des moyens de paiement de l’État du Cameroun (Syampe).
A en croire les explications du Ministre Louis-Paul Motaze, cette nouvelle plateforme « permet aux contribuables d’obtenir leurs avis d’imposition et déclarations douanières en ligne. Elle offre aux contribuables plusieurs moyens de paiements nationaux et internationaux ».
En outre, précise le Ministre des Finances, le Syampe sera une véritable base de données pour un suivi plus efficace des activités fiscales et douanières des contribuables. « (…) Le Syampe nous permettra de centraliser les informations sur les recettes fiscales et non fiscales, de contrôler la masse fiscale et de produire en temps réels, les statistiques sur l’état fiscal d’un contribuable ».
Depuis plusieurs années, le Gouvernement camerounais mène des actions visant à dématérialiser les procédures et sécuriser les recettes de l’État. Ce qui a conduit à l'interdiction, de tout paiement d’impôts et taxes en espèces depuis le début de l’année 2021courante.
Ces paiements se font désormais uniquement via les opérateurs de téléphonie mobile ou par virement bancaire. Le Syampe vient, quant à lui, élargir l’éventail des solutions de paiement ainsi mises en place, apprend-on.
Innocent D H
L’invite est contenue dans une lettre circulaire signée le 27 août dernier par la Ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Pauline Nalova Lyonga adressées aux délégués régionaux et départementaux. Document dans lequel le membre du gouvernement rappelle les modalités d’inscription des élèves dans les établissements scolaires publics .
Dans la lettre circulaire, Pauline Nalova Lyonga fustige le comportement de certains chefs d’établissements qui se livrent à des pratiques peu orthodoxes lors des inscriptions des élèves. « Il m’a été donné de constater qu’à l’occasion des rentrées scolaires, les élèves et leurs parents sont victimes de pratiques éhontées et multiformes de corruption : monnayage du recrutement des élèves, vente des tenues, d’écussons et autres fiches ou carnets non prescrits par les textes officiels (…). Cette situation porte évidemment un lourd préjudice autant à l’image de marque notre système éducatif qu’à la qualité des rendements escomptés aussi bien des apprenants que des personnels d’encadrement ».
Selon les dispositions rappelées par la Minesec, le paiement des contributions exigibles et des frais d’examens, se fait uniquement auprès des banques ou opérateurs agréés. Il s’agit de MTN, Orange, Express Union, Afriland, Campost et Ecobank. Tout établissement scolaire doit disposer uniquement de deux (02) comptes bancaires : le premier destiné à la sécurisation des contributions exigibles et des frais des examens DECC est ouvert au nom de l’établissement.
Le second, est dédié à la sécurisation de toutes les autres contributions volontaires des parents (comptes APEE) est ouvert conformément aux dispositions de la circulaire N°07/08/MINESEC/CAB du 25 février 2008 fixant les modalités de fonctionnement des Associations de Parents d’Elèves et Enseignants au sein des établissements publics d’enseignement secondaire.
Le trésorier de l’APEE fait éditer l’historique du compte chaque mois et en donne copie au Chef d’établissement. Pour ce qui est des recrutements d’élèves des classes autres que celles de 6ème, From 1, 1ère année et classe de 2nde de l’enseignement technique dans les établissements scolaires publics d’enseignement secondaire devront se faire conformément aux dispositions contenues dans l’arrêté du Ministre des Finances du 19 septembre 2001 portant application de certaines dispositions du décret du 19 février 2001 portant organisation des établissements scolaires publics et fixant les attributions des responsables de l’administration scolaire.
Innocent D H
Il s’agit d’un dispositif qui transforme les déchets organiques de cuisine en engrais liquide bio opérationnel qui vient de voir le jour au quartier Birpondo à Bertoua. Implantée avec l’assistance de la Chambre d’Agriculture, cette unité a déjà produit 400 litres au profit des producteurs agricoles.
Selon les explications du promoteur, Justin Kane « Le projet consiste à produire le gaz domestique ainsi que les engrais bio qui fertilisent les sols cultivables à base de déchets organiques et ceux d’animaux. L’objectif est l’augmentation quantitative de la production agricole ». « Le projet est parvenu par l’intermédiaire d’un ami qui a reçu le prospectus de l’appareil à la Chambre d’Agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (Capef) de l’Est. Après lecture, je me suis rendu à la Capef pour plus d’information. Y étant, on m’a mis en contact avec le promoteur de Green Construction Homes, une société indienne qui est venue former les personnes intéressées à la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage avec des démonstrations à l’usine », précise Justin Kane.
Avec un investissement d’environ un million de FCFA, l’unité a été implantée depuis le 16 juillet 2021. Le promoteur a suivi une formation opérationnelle depuis le 10 août 2021. D’une capacité de production de 40 litres d’engrais et 2 heures de gaz domestique par jour, le dispositif fonctionnel met à la disposition des producteurs, un produit au prix promotionnel de 1 000 francs CFA jusqu’en décembre 2021. Objectif, faire connaître l’efficacité du produit. Pour le démarrage, ce sont 400 litres d’engrais biologiques, produits à partir des déchets ramassés dans les poubelles, les fermes agricoles et les porcheries, qui ont été distribués gratuitement comme échantillons aux producteurs agricoles de la localité.
Justin Kane indique être dans la phase expérimentale de son produit pour mieux apprécier l’efficacité et avoir le feedback des producteurs. « Dans mon champ personnel, j’observe déjà un changement après utilisation de ce produit », assure-t-il.
Innocent D H
La circulaire du Chef de l’Etat, Paul Biya fixant les orientations générales de la politique budgétaire, ainsi que les dispositions pratiques pour l’élaboration du budget de l’Etat pour l’exercice 2022 a été rendue publique ce lundi, 30 août 2021. Des priorités touchant pour l’essentiel aux domaines économique, sanitaire, sécuritaire et sportif.
L’analyse du document permet d’avoir une vue d’ensemble de ce à quoi va ressembler, la politique budgétaire du Cameroun en 2022. Ainsi, sur le plan sécuritaire, la préparation du budget va marquer un point d’honneur sur la gestion des guerres dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, et de l’Extrême-Nord. Le budget va tenir compte de la construction de ces régions affectées par les crises, en particulier celles des régions anglophones du pays. Le document prévoit enfin, la poursuite et le renforcement de la lutte contre les menaces sécuritaires dans la perspective de relever durablement les défis sécuritaires auxquels le pays est confronté depuis quelques années.
S’agissant du volet économique, le Président de la République, Paul Biya annonce qu’un accent particulier sera mis globalement sur la finalisation et la mise en service des grands projets de première génération ; la relance économique post-Covid-19, ainsi que l’implémentation du nouveau Programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI). Bénéficiera également d’une attention soutenue, la poursuite de l’exécution des actions contenues dans le Plan global de réforme des finances publiques actualisé afin de renforcer l’usage du budget-programme aussi bien dans son processus de préparation que dans sa présentation, son exécution et son sui-évaluation pour un meilleur feedback.
Le sport n’est pas en reste, la 33ème Coupe d’Afrique des Nations que le pays de Paul Biya accueille en 2022 focalisera légitimement les attentions. Une compétition qui va se dérouler dans un contexte de la Covid-19. Pour ce faire, le Gouvernement va continuer de mobiliser des moyens, apprend-on. C’est ainsi qu’un renforcement de la stratégie gouvernementale de riposte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques et sociales, est envisagé. Devront en même temps être poursuivis, la mise en œuvre de la couverture santé universelle (CSU), le renforcement de la cohésion sociale et du processus de la décentralisation.
Au vu de la circulaire du Chef de l’Etat avec les projets ambitieux qui y sont contenus, tout laisse présumer que le montant de l’enveloppe budgétaire en 2022 sera augmentée par rapport à l’exercice précédent. Rappelons que pour l’année 2021 en cours, cette enveloppe est de 5235,2 milliards de FCFA.
Innocent D H