Le 24 août dernier, le Ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi a procédé à l’inauguration de ce tronçon routier. Les 39 kilomètres de bitume déjà disponibles ont coûté 26,49 milliards de francs CFA.
La section routière Maroua-Bogo déjà opérationnelle va permettre selon le Mintp, « de relier la ville de Maroua aux localités de Guirvidik, Maga et Pouss qui sont de grands bassins de production agricole et halieutiques. Elle va participer tout aussi à l’augmentation considérable de la connectivité entre les différentes localités environnantes ».
Relevons que, les travaux engagés sur cet axe routier avaient débuté en mars 2016, et devraient être livrés depuis 2019. Vu que cette échéance n’a pas été respectée, les responsables des travaux avaient annoncé une livraison complète du projet en fin d’année 2020, pour un taux de réalisation de plus de 80% au 30 juillet 2020. En effet, le chef de mission, Vincent Ombali avait confié dans les colonnes du quotidien Cameroon Tribune, « Le chantier sera livré en décembre 2020. Nous sommes à un taux d’exécution de 85% ». C’était à la suite de la descente du Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari sur le terrain pour s’enquérir de la situation.
Le tronçon Maroua-Bogo désormais opérationnel, fait partie du volet routier du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique au Cameroun. De sources officielles, les caractéristiques de cette infrastructure affichent : une vitesse de référence de 80 km/h en zones d’agglomération ; une largeur de chaussée de 7 mètres avec un accotement de 1,500 mètres de chaque côté, des caniveaux bétonnés de sections variables et des trottoirs en zone urbaine. Notons aussi qu’il est envisagé sur cette section routière, la poursuite de l’aménagement de 4 km de voiries dans la ville de Bogo. Il y a aussi dans les pipes, le prolongement de cette route jusqu’à Pouss, puis Yagoua, et la structuration de ce projet est presque achevée, apprend-on.
Innocent D H
Il s’agit du tout premier câble reliant directement l’Afrique et l’Amérique qui vient d’être présenté à l’ambassadeur de la République Fédérative du Brésil au Cameroun, Vivian Loss Sanmartin. L’infrastructure destinée au transport des données a été construite en un peu plus de trois mois par les équipes conjointes de Camtel, concessionnaire des infrastructures, et Huawei Marine, filiale du géant chinois des télécoms Huawei.
La Directrice générale de la Cameroon Telecommunications (Camtel), a présenté vendredi dernier 27 août à Kribi, le « Kribi Cable Landing Station », le tout premier câble reliant les continents africain et américain.
Le Câble est constitué de quatre paires de fibre avec un débit de 32Térabits par seconde et une latence de 56 millisecondes. Selon l’entreprise dirigée par Judith Ya Sunday, l’infrastructure qui permet d’éviter de passer par l’Europe a pour avantage de réduire le temps de latence pour les contenus numériques transitant entre l’Afrique et l’Amérique.
La conception et la planification de cette infrastructure, sont le fruit d’un prêt obtenu par l’Etat du Cameroun auprès du géant chinois de la finance Eximbank China. La maintenance des câbles sous-marins sera assurée par Huawei Marine Technologies, filiale du géant chinois des télécoms Huawei.
Ce nouveau câble est dont la bienvenue dans l’arsenal des points d’atterrissement déjà construits entre le Cameroun et divers autres pays dans le monde. C’est notamment le cas de la Nigeria to Cameroon Submarine Cable System (NCSS), et les points d’atterrissement de Douala et de Limbé.
Indiquons que la Camtel est engagée dans une dynamique visant à rapprocher davantage les clients de ses services. C’est à juste titre que l’opérateur historique des télécoms au Cameroun a récemment lancé officiellement sa nouvelle marque désignée « Bleue ». « Blue, c’est une marque qui va être digitale, parce qu’elle est relative à Internet, Smart, parce que le contenu va être multimédia et simple parce que c’est facile d’accès et facile à l’utilisation (…). Le nom Blue reflète les valeurs d’une entreprise camerounaise, fière de ses racines, de ses réalisations, de son histoire, qui est désormais plongée dans la compétition mondiale », a vanté la directrice générale de Camtel.
Innocent D H
Les comptes des pays membres du Fonds monétaire international (FMI) notamment ceux de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) sont crédités depuis le lundi 23 août dernier, des droits de tirages spéciaux (DTS) nouvellement émis. Evaluée à 650 milliards de dollars, cette enveloppe est la plus élevée de l’histoire de l'institution de Bretton Woods.
Les pays membres de la CEMAC s’en sortent respectivement avec 393 millions de dollars (220 milliards de F) pour le Cameroun ; 293 millions de dollars pour le Gabon ; 214 millions de dollars pour la Guinée-Equatoriale ; 190 millions de dollars pour le Tchad et 151 millions de dollars pour la RCA. Toutefois, ces ressources pourraient être réévaluées avec le programme de réallocation des pays du G7, apprend-on.
Indiquons que les DTS sont alloués aux pays membres au prorata de leur quote part au FMI. Sur les 650 milliards de dollars, 118 milliards de dollars (83 milliards de DTS) reviennent aux Etats-Unis et 43 milliards à la Chine. Seuls 33 milliards de Dollars reviendront aux pays africains dont 4,3 mrds$ en Afrique du Sud et 3,5 mrds$ au Nigéria. L’Égypte et ses 2,9 mrds$ (45,6 milliards de livres égyptiennes) occupent la troisième position dans cette région.
De ces enveloppes, un constat se dégage, les pays de la CEMAC ne figurent pas parmi les plus gros bénéficiaires. Tout au moins, il faut reconnaître que cette nouvelle allocation de DTS permettrait d’augmenter les avoirs officiels de réserve des pays de la sous-région de 1,445 milliard de dollars.
Selon les chiffres les plus récents, le taux de croissance communautaire dans la zone CEMAC au cours de l’année 2020 s’est situé à -1,7% contre 2,5% en 2019. Une récession imputable à la crise sanitaire du coronavirus dont l’impact s’est fait ressentir sur les économies. Pour 2021, la CEMAC projette une croissance à 1,3% contre et 2,7% en 2022. Pour y parvenir, il faudra investir massivement pour enrayer la pauvreté causée par la crise. Les facilités octroyées par le FMI devraient donc permettre aux Etats de compléter leurs réserves de change des pays et réduisant leur dépendance à l’égard d’une dette intérieure ou extérieure plus chère. « Les pays peuvent utiliser l’espace offert par l’allocation des DTS pour soutenir leurs économies et intensifier leur lutte contre la crise » recommande Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI
Innocent D H
C'est la toile de fond des résolutions ayant sanctionné la 8ème session du Comité de sécurité transfrontalière tenue du 24 au 26 août 2021 à Abuja, la capitale nigériane. Lors des assises, les représentants du Cameroun, le ministre Paul Atanga Nji et du Nigéria, le général E.A Ndagi ont pris l'engagement de transmettre dans des brefs délais, ces résolutions aux chefs d'Etat des deux pays pour la sécurisation de la frontière commune longue de 2000 kilomètres.
Parmi les nouvelles résolutions prises par les deux délégations, figure en première ligne une plus grande mobilisation contre l’insécurité, liée à l’activité de l’État islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap) entre le Cameroun et son voisin et à des mouvements séparatistes en activité dans les deux pays. La lutte contre la menace terroriste ou contre la contrebande et la fraude douanière passe par un renforcement de la coopération notamment à travers un échange régulier d’informations ont-elles suggéré.
Selon Paul Atanga Nji, Ministre de l’Administration territoriale (Minat) et chef de la délégation camerounaise à Abuja dans les colonnes du quotidien Cameroon tribune, à l’issue du forum des gouverneurs des deux pays tenus dans le cadre des assises d’Abuja, « il est apparu la nécessité de l’établissement d’un cadre permanent de concertation, d’échange du renseignement prévisionnel ».
Le représentant de la délégation Camerounaise rapporte en outre que, « Le président Muhammadu Buhari a clairement dit que son pays ne servira jamais de base arrière à ceux qui veulent déstabiliser le Cameroun, de même que son pays n’encouragera jamais une alliance entre ceux qui prônent la sécession au Cameroun et au Nigeria ». Dans cette optique, les autorités nigérianes seraient sur le point d’extrader plus d’une vingtaine de trafiquants d’armes ambazoniens appréhendés il y a quelques mois, apprend-on.
Le Cameroun et le Nigéria se donnent ainsi la main pour accompagner la croisade contre l’insécurité par le développement des activités économiques au profit des populations. « Pendant que nous continuons d’adresser la question sécuritaire le long de la frontière commune qui inclut le réseau des crimes transnationaux organisés, et particulièrement le terrorisme et les activités sécessionnistes, il est nécessaire d’intensifier nos efforts des initiatives de développement en faveur des communautés vivant dans les zones frontalières », corrobore le chef de la délégation nigériane. Le général E.A. Ndagi.
Cette ambition, poursuit-il, ne peut se réaliser que par des facilités pour assurer le bien-être socio-économique de ces populations. « C’est une voie sûre pour éviter aux populations des zones frontalières d’être instrumentalisées par la criminalité », insiste le général nigérian.
Innocent D H
D’après le Ministre de l’Education de base (Minedub), Laurent Serge Etoundi Ngoa, le gouvernement se prépare en ce moment à lancer la troisième vague de recrutement des instituteurs. C’est d'ailleurs l’une des destinations du financement additionnel de 54 milliards de FCFA que la Banque mondiale (BM) met à disposition du gouvernement pour l’amélioration du système éducatif à travers le Programme d’appui à la réforme de l’éducation (Parec).
Lors de la 3ème session ordinaire d’évaluation du Comité de pilotage du Parec, le Ministre camerounais de l'Education de Base, a déclaré : « Cela fait deux années que nous recrutons massivement les enseignants par vague de 3000. Nous avons déjà fait deux vagues. On est en train de lancer la troisième ».
Le Cameroun et la Banque mondiale ont signé en novembre 2020, une convention de financement relative au fonds additionnel d’un montant de 54 milliards FCFA pour la mise en œuvre du Programme d'appui à la réforme de l'éducation. Outre le recrutement d’enseignants, ce financement va permettre de soutenir la politique du manuel scolaire, apprend-on. Et c'est à juste titre que le Minedub rappelle, « Nous avons distribué l’année dernière des manuels scolaires dans pratiquement toutes les écoles publiques du Cameroun. Cette année, nous allons continuer. La procédure est en cours. Ces financements additionnels vont nous permettre d’avoir de plus en plus d’années pour faire ce travail et pour couvrir tout le cycle primaire ». Le financement va enfin servir à soutenir « une espèce de bonification du travail bien fait que la Banque mondiale a introduite, surtout dans les zones d’éducation prioritaire », ajoute le membre du gouvernement en charge de l'éducation de Base.
Le Parec a été mis en place en décembre 2018 par arrêté du Premier ministre, Chef du Gouvernement. Il s'agit d'un accord de financement signé entre le Cameroun et la Banque mondiale pour 130 millions de dollars, dont 100 millions au titre d’un prêt et, 30 millions au titre de don. Initialement prévu pour s’achever en 2023, le programme a été prolongé jusqu’en 2026. Il vise à améliorer le système éducatif camerounais, et le financement du recrutement des enseignants depuis quelques années est l'un des aspects qui participent de cette noble ambition.
Innocent D H
Les riverains ont soumis leurs revendications à l’occasion de la récente campagne de sensibilisation organisée par la Société nationale des hydrocarbures (SNH) pour alerter les populations de la ville de Kribi sur les risques et les dégâts des feux de brousse près du gazoduc Bipaga-Mpolongwé, dans le Sud-Cameroun.
Au cours des échanges, plusieurs demandes ont été émises par les riverains en rapport avec leurs aspirations. « De nombreuses doléances ont été par ailleurs enregistrées. Elles concernent notamment l’emploi des riverains, la fourniture en électricité et des avantages que les riverains estiment nécessaires pour améliorer leurs conditions de vie et compenser les risques liés à leur proximité avec le pipeline gazier de la SNH », apprend-on.
Au-delà du chapelet de doléances égrainé par les riverains, ceux-ci au sortir des échanges, ont promis par ailleurs de continuer d’assurer la veille sur le gazoduc Bipaga-Mpolongwé tout en espérant que, « la SNH saura se monter reconnaissante ».
Il convient de préciser que le suivi environnemental du gazoduc Bipaga-Mpolongwé est notamment assuré par le Comité de pilotage et de suivi des pipelines en abrégé CSP. Pour ce cas, le contrôle de l’intégrité de l’emprise du gazoduc est mensuellement réalisé, ainsi que la sensibilisation des autorités locales et des populations riveraines sur les risques. Il y a notamment les risques liés à l’exploitation tels que les incendies, les fuites de gaz, les dégâts matériels entre autres.
Indiquons également que, c’est ce gazoduc qui alimente la centrale thermique de Kribi en gaz naturel depuis le 25 février 2013. Sa capacité initiale est de 216 mégawatts apprend-on de sources bien informées.
Innocent D H
La Fédération camerounaise de football vient d'annoncer ce vendredi, la prolongation de contrat du sélectionneur des Lions Indomptables, Antonio Conceiçao. A en croire certaines sources bien informées, le technicien portugais se verrait proposer une prolongation incluant la Coupe du monde Qatar 2022.
Sur la toile, tourne depuis quelques heures en boucle, ce message du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). " J’ai procédé ce jour à Yaoundé, sous le contrôle du ministre des Sports, à la prorogation du contrat de l’entraîneur sélectionneur des Lions Indomptables Antonio Conceição et de ceux de ses adjoints, camerounais François Omam Biyik et Jacques Célestin Songo’o ", a écrit Seidou Mbombo Njoya.
Les détails du nouveau deal ne sont pas connus. Toutefois, certaines sources bien informées assurent que le technicien portugais se verrait proposer une prolongation qui inclurait la période de la coupe du monde 2022 au Qatar. Avant cette compétition mondiale, Antonio Conceição et son staff sont attendus de pieds ferme pour la CAN 2021 à domicile.
En rappel, dans une interview accordée à la presse camerounaise, l’entraîneur des Lions indomptables, António Conceição dont le contrat devrait expirer le 4 octobre prochain laissait déjà entendre que son bilan est loin d’être négatif. " Moi je ne vois que des choses positive (…) Je suis trop fier du travail qu’on a développé jusqu’aujourd’hui " , avait assuré le technicien portugais.
Innocent D H
C'est ce qui ressort de l’étude sur le positionnement stratégique de la filière fabrication des produits à base de céréales, rendue publique le 25 août dernier à Douala par le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN) camerounaises. Ces importations, qui ont coûté environ 150 milliards de FCFA, sont en hausse de 30 000 tonnes en glissement annuel.
Les 860 000 tonnes de blé importées par le Cameroun en 2020 proviennent entre autres de la Russie, du Canada, de la France et des USA. Ces importations se rapprochent progressivement de la barre de 900 000 tonnes projetée en début d’année par le ministère du Commerce et les opérateurs de la filière.
Selon l'énumération faite par le BMN, « La Russie est le premier exportateur de blé vers le Cameroun avec près de 300 000 tonnes, suivie par le Canada (144 000 tonnes), la France (117 000 tonnes) et les USA (54 000 tonnes) ». En effet, depuis la faillite de la Société de développement du blé (Sodéblé) en 1980, l’intégralité du blé consommé au Cameroun est importée.
Ce statut d’importateur attitré de blé permet à des négociants internationaux, tel que la société française Céréalis, de réaliser de bonnes affaires au Cameroun. En 2015, Remi Depoix, président de ce négociant français, a fait savoir que cette entreprise spécialisée dans le négoce des céréales exporte vers le Cameroun environ 200 000 tonnes de blé chaque année. Ce qui représente, selon lui, environ 20% du chiffre d’affaires de Céréalis.
Il faut reconnaître néanmoins que le pays expérimente actuellement, avec le concours de l’Institut de recherches agricoles pour le développement (Irad), des variétés pour la production au Cameroun, avec des rendements probants. Le pays espére de la sorte pouvoir réduire sa dépendance envers l'extérieur concernant l'importation de cette céréale. À cet effet, avec le concours des paysans, des champs expérimentaux offrant des rendements de 4 tonnes à l’hectare, ont été créés dans des localités telles que Wassandé (région de l’Adamaoua), où l’on peut encore apercevoir les reliques de la Sodéblé ; Banyo (Adamoua) ; ou encore Bamenda (Nord-Ouest), apprend-on de notre confrère Investir au Cameroun.
Innocent D H
C'est la trame de la session de formation qui vient de s'ouvrir à Bibémi dans le département de la Bénoué à l'intention des formateurs des ménages des communes de Bibémi, de Poli et de Zina. Une initiative du Ministère de l'Eau et de l'Energie en partenariat avec l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture (l'Unesco).
Dans les zones rurales de l'Extrême-Nord et du Nord, le taux d'accès à l'électricité qui reste encore faible, se situe en dessous de 22% selon l'Unesco. Et dans ces régions, plus de 95% des ménages, utilisent le bois de chauffe comme source d'énergie de cuisson. Ce qui augmente les pressions humaines sur l'environnement.
Pourtant, les énergies renouvelables disposent des avantages écologiques indéniables. La session de formation vise ainsi à outiller les formateurs issus de communes de Bibémi, Poli et Zina pour une meilleure appropriation de l’utilisation des énergies renouvelables.
« Nous voulons qu’après cette formation, que les conditions de vie de la population changent. Il y aura la lumière en permanence, ce qui va retenir la jeunesse qui pourra s’investir dans divers secteurs d’activités », se réjouit Elhadj Armand Yédi, point focal des communes bénéficiaires.
« Nous formons les communautés en leur expliquant le bienfondé de l’utilisation de l’énergie renouvelable qui est très peu pollueuse et protège l’environnement. On a l’énergie solaire, les briquettes écologiques, on va préparer des bouses de vaches et de biogaz », explique Dr Annie-Claude Nsom, project officer UNESCO.
Le séminaire rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de promotion de l'utilisation des énergies renouvelables et des technologies d'efficacité énergétique dans les ménages des zones rurales du Cameroun.
« Le Projet PUERTEM est mis en œuvre conjointement par le Ministère de l’Eau et de l’Energie et l’Unesco pour améliorer le taux d’accès à l’énergie des régions du Nord et de l’Extrême-Nord à travers l’introduction des énergies renouvelables. Nous attendons des apprenants, assiduité, engagement et responsabilité », martèle Pauline Carole Zoa Menguene, représentante du Ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee).
L’atelier prend fin le 04 septembre prochain, les formateurs une fois de retour dans leurs localités vont se charger de capaciter les ménages bénéficiaires dans les communes de Poli et Zina (300) et Zina, 400 à Bibémi.
Innocent D H
Selon des sources crédibles, plusieurs variants du virus de la Covid-19 seraient en circulation actuellement au Cameroun. Une situation qui inquiète le Gouvernement surtout avec la présence, du variant Alpha, initialement identifié au Royaume-Uni.
Interrogé par nos confrères de SBBC, le Pr. Yap Boum II, épidémiologiste et représentant régional d’Epicentre, la branche de Médecins sans frontières (MSF) dédiée à l’épidémiologie et la recherche, explique : « Le premier variant préoccupant avait été détecté par le Cremer (Centre de recherche sur les maladies émergentes basé à Yaoundé, Ndlr) en janvier 2021. Il s’agissait du variant Alpha, initialement identifié au Royaume-Uni ».
Deux autres « variants préoccupants » (VOC) ont été signalés dans le pays : le variant Bêta, initialement identifié en Afrique du Sud et le variant Delta, détecté pour la première en Inde. Rappelons que l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) déclarait en juillet dernier, que le variant Alpha a été principalement détecté dans les pays d’Afrique du Nord, en Afrique de l’Ouest et centrale. L’agence onusienne soulignait déjà que le variant Bêta est plus répandu en Afrique australe. « Le niveau de transmissibilité de ces deux variants est supérieur à celui présenté par le virus originel », indique l’Oms.
Il ne faut surtout pas oublier la présence au Cameroun, du variant Delta « très répandu » en Afrique du Sud qui comptait la moitié des cas détectés sur le continent au cours de la semaine se terminant au 27 juin, à en croire l’Organisation mondiale de la Santé.
Le variant indien a la caractéristique qu’il est plus transmissible que les autres (60%) et qu’il mène « de plus en plus de jeunes » à faire des formes sévères de la maladie, relève le Pr. Yap Boum II. L’épidémiologiste précise de même que, « l’efficacité des vaccins est moins importante » sur ce variant.
Innocent D H